Abattre une idole

On connait la fascination très française pour l’homme providentiel qui sauve le pays, et cette idée remonte sans doute à loin avec Jeanne d’Arc, Vercingétorix (promu par Napoléon III pour glorifier le sentiment national(iste)), sans oublier Napoléon Ier, Napoléon III, le maréchal Pétain, le général De Gaulle …

Justement, aujourd’hui, je vais évoquer la figure tutélaire du système politique français dont tous les politiciens de droite comme de gauche se réclament alors qu’il s’agit le plus souvent d’une grossière manœuvre, de la part de ceux qui s’en réclament, pour tenter de récupérer un peu de cette popularité !

Il s’agit, bien sûr, du général De Gaulle, le fondateur de la Vème République et l’occasion m’en est donné en raison de l’effondrement actuel du système politique, économique et institutionnel.

Il me semble en effet nécessaire de corriger quelques idées erronées qui circulent de manière insistante à son propos.

 Avant 1940 :

Il était colonel et, théoricien de l’arme blindée. Il en avait effectivement compris l’importance dans le cadre d’une utilisation massive comme le feront les allemands en 1940 alors que le haut état-major n’y voyait qu’un appui d’infanterie disséminé sur le front.

Le désastre de la campagne de France est venu lui donner raison.

Néanmoins, ce n’était pas le génie militaire qu’on a voulu nous présenter … d’abord parce que ces idées novatrices, la guerre mécanisée, circulaient déjà non seulement en France, mais aussi en Allemagne et en URSS.

Par ailleurs, sa vision était très incomplète car il avait totalement ignoré la puissance de l’aviation d’appui tactique (Stukas) agissant en liaison directe avec les blindés et qui fera des ravages en France mais aussi en Pologne et en URSS.

 En 1940 :

Il n’a jamais été investi par qui que ce soit en tant que représentant de la France libre, il s’en est juste auto proclamé le chef !

On peut néanmoins lui reconnaitre qu’il s’est débattu comme un beau diable pour faire reconnaitre la France libre auprès des alliés.

Son appel du 18 juin n’a été entendu par pratiquement personne mais il lui permettait de prendre date et surtout, il avait compris, à l’inverse d’une grande partie de la classe politique française qui avait misé sur une victoire de l’Allemagne, que les Etats Unis seraient obligés, à un moment, d’entrer en guerre, et qu’alors l’Allemagne nazie ne ferait pas le poids !

Néanmoins, il détestait les américains en ce qu’ils estimaient que la France n’était qu’une puissance moyenne, voire entre 1940 et 1945, plus rien du tout. C’est la raison pour laquelle il a courtisé sans relâche l’URSS de Staline dans le seul but de lui permettre d’exister et de donner à la France libre, et surtout à lui-même, la place internationale qu’elle ne pouvait pas avoir du fait de sa puissance économique et militaire (alors insignifiante) !

En outre, les américains  ont vite eu le sentiment que l’individu avait un penchant de dictateur … raison pour laquelle ils lui ont préféré tout d’abord l’amiral Darlan (assassiné à Alger) puis le général Giraud qui n’avait aucun sens politique.

Il en a nourri une rancune tenace à l’encontre des Etats Unis parce que ceux-ci  ne l’ont jamais vraiment soutenu pendant la deuxième guerre mondiale. Seul Winston Churchill l’a fait contre vents et marées et malgré … son caractère exécrable.

En 1944 :

Il n’a jamais été le sauveur de la France en 1944. Ce sont les Anglo-américains qui ont libéré le pays. D’ailleurs, il n’était même pas dans le secret de la date du débarquement dont il n’a appris l’existence qu’après coup !

Par contre, doté d’un sens politique hors du commun, il a su exploiter les évènements à son avantage et sa remontée des champs Elysées en aout 1944 constitue un monument de communication avec son discours « Paris occupé, Paris outragé mais Paris libéré … »

La liesse populaire a fait le reste … en idéalisant le personnage et les français ont fini par se persuader qu’il avait sauvé la France alors qu’il est juste arrivé dans les fourgons des alliés après le débarquement.

Son action en tant que chef du gouvernement provisoire a été beaucoup moins marquante … et il s’est abouché avec les communistes qui étaient alors tentés par une action brutale pour prendre le pouvoir.

Il faut aussi savoir que, dès1943, il a imposé la reconquête de l’Indochine passée sous contrôle japonais à partir de septembre 1940. En 1946, il a lancé, malgré des avertissements répétés, une véritable guerre coloniale avant de démissionner en janvier 1946 laissant au pouvoir le soin de se dépêtrer du problème qu’il avait créé. Cette guerre a couté, inutilement, 77.000 morts du côté français, et sans doute 500.000 côté vietnamien mais il en allait, selon lui, de l’honneur de la France !?!

Rappelons que la France sortait de la guerre totalement ruinée après les pillages de l’Allemagne nazie et qu’elle n’avait aucun intérêt, ni politique ni économique, à récupérer cette ancienne colonie. A la différence de l’Algérie, ce n’était pas une colonie de peuplement, les français y étaient très peu nombreux (40.000) pour un pays une fois et demi plus grand que la France.

L’action du général De Gaulle entre 1944 et 1946 s’est finalement limitée à peu de choses, l’essentiel ayant été décidé par le CNR (conseil national de la résistance) qui était totalement noyauté par les communistes inféodés à l’URSS ! Il a quand même recyclé la haute fonction publique française qui s’était honteusement comprise avec l’occupant ….

S’il a quitté le gouvernement provisoire le 20 janvier 1946, c’est essentiellement parce qu’il voyait qu’il ne « maitrisait pas la situation ». La future constitution de la IVème République adoptait un régime parlementaire pur qui ne lui convenait pas ; essentiellement parce qu’elle ne lui permettait de conserver la posture du chef au-dessus de la piétaille politicienne.

Il est donc retourné à Colombey des deux Eglises en rongeant son frein et en attendant pendant 12 ans (la traversée du désert) qu’on l’appelle de nouveau parce qu’il s’estimait, en toute modestie, indispensable (mais à ses conditions à lui).

En 1958 :

Son retour au pouvoir en 1958, à la faveur d’une crise algérienne qui devenait insoluble, relève plus du coup d’état que de la démocratie …

Il était convaincu que l’histoire est faite par les « grands hommes » et il se considérait, en toute humilité, en faire partie.

Il pensait que seule une catastrophe pourrait créer les conditions de son retour au pouvoir.

Et effectivement, c’est ce qui est arrivé … à ceci près que c’est lui qui créera les conditions de cette catastrophe avec « l’Opération résurrection » qui n’était rien moins qu’une menace de coup d’état militaire (avec l’aide des généraux Salan et Massu) dont le but était de faire pression sur le pouvoir en place et spécialement, René Coty, le président de la République de l’époque.

De fait, il a pu négocier avec René Coty afin d’imposer, en tant que président du conseil (appellation du 1er ministre sous la IVème république), les pleins pouvoirs et la mise en congé du Parlement qui, de facto, s’est retrouvé n’avoir plus aucune fonction.

C’est aussi lui qui a promu la haute fonction publique aux postes ministériels puisque, lorsqu’il est devenu président du conseil, il a réservé les postes des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et des finances à des fonctionnaires.

Il ne voulait pas de responsable politique sur ces ministères clés relevant du régalien …

En outre, dès son retour au pouvoir il fait clairement comprendre à ses ministres qu’il était le seul maître à bord.

Pourquoi n’avoir pas plus simplement modifié la IV république comme il a déclaré en avoir l’intention ?

Parce que, sous la IVème république, le véritable chef de l’Etat était le chef du gouvernement c’est à dire le président du conseil. Le président de la République n’avait que des fonctions honorifiques de représentation.

Avec la Vème république, on changeait de registre ;  c’était les pleins pouvoirs tout le temps ce que JF Revel n’a pas manqué de souligner en évoquant les aspects autocratiques et antidémocratiques de cette nouvelle Constitution. Revel voyait en lui un homme se considérant comme  «  l’incarnation perpétuelle de la France éternelle » avec ses approximations, ses enflures et une pensée profondément conservatrice.

Or, tout pouvoir sans contre-pouvoir et sans contrôle mène à l’abus de pouvoir et à la dictature et s’il est quelqu’un qui a organisé le pouvoir sans contre-pouvoir, c’est bien le général De Gaulle.

En outre, en faisant modifier, en 1962, la constitution de 1958 pour faire élire le président de la république au suffrage universel, il s’est affranchi de toute responsabilité politique tout en faisant croire à des français décidément bien naïfs, mais qui ne demandaient qu’à le croire, qu’il améliorait ainsi la démocratie alors que c’était juste l’inverse.

Son but réel n’était rien moins que d’échapper au contrôle parlementaire.

De fait, la constitution de 1958 constitue un chef d’œuvre de manipulation politique car ce n’est pas la démocratie directe c’est juste l’absence de démocratie.

A bien y regarder, il a réussi l’exploit de créer un système politique (unique au monde) dans lequel le président de la République a tous les pouvoirs mais n’encourt aucune responsabilité politique !

Les français ont approuvé cette constitution et sa modification par référendum sans en mesurer la portée parce qu’ils ne comprenaient rien au texte qui leur était soumis et qu’ils s’en remettaient au « sauveur » de l’époque en plein milieu d’une guerre d’Algérie qui apparaissait insoluble !

Le parlement n’est devenu alors qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif.

Alors, certes il a arrêté la guerre d’Algérie, et il fallait l’arrêter en donnant l’indépendance à ce pays, mais il l‘a fait dans des conditions scandaleuses après avoir menti à tout le monde et fait croire l’inverse et, pire, en sacrifiant, sans aucun état d’âme et malgré les promesses faites, les pieds noirs et les harkis dont 50.000 sont probablement morts exécutés sommairement par le FLN.

En oute conscience, il a abandonné les français d’Algérie à partir de la signature des accords d’Evian ; l’armée française ayant reçu l’ordre de ne rien faire alors que les hommes du FLN se livraient ouvertement à des massacres sur les européens. Il a aussi formellement interdit que les harkis soient ramenés en France.

Son comportement relève en l’espèce de la forfaiture et de la trahison pure et simple et Raymond Aron évoquera, à son propos, « une suite de reniements odieux et de ruses cyniques ».

De Gaulle a fait la preuve de sa conception machiavélienne de la politique avec ses mensonges et un total mépris des autres !

 Après 1958  politique et économie :

En économie

On a dit qu’il avait lancé le programme nucléaire français. Non, ce programme a été lancé avant, sous la IVème République.

De Gaulle n’était ni un démocrate ni un européen, c’était un tenant de la droite nationaliste, autoritaire et patriote. C’était un homme du 19°s qui avait vécu 2 guerres mondiales avec l’Allemagne

Ce n’était pas non plus un libéral. C’était un jacobin qui ne voyait l’économie que sous le prisme de l’interventionnisme étatique sous sa forme la plus autoritaire

Il estimait que c’est à l’Etat de bâtir la puissance nationale car l’Etat peut tout et doit tout faire y compris dans l’économie. Il était persuadé que le privé ne pouvait pas faire, n’était pas compétent ou allait profiter ou pire se vendre à l’étranger. L’instauration du Plan est une de ses grandes mesures dont l’origine est à mettre en parallèle avec une vision soviétique de l’économie. On se souviendra, entre-autres, du calamiteux « plan calcul »

Il préférait un mauvais service public strictement national plutôt qu’une entreprise privée (on se souvient de F Raynaud et de son fameux sketch du « 22 à Asnières »).

Par contre, avec le concours d’Antoine Pinay, il a su assainir les finances publiques qui étaient dans un état désastreux, après une bonne dévaluation et la mise en place, en 1961, du nouveau Franc.

En politique :

Doté d’un ego délirant proche de la mégalomanie, il s’identifiait à la France et se considérait comme seul à pouvoir la sauver. Il méprisait les politiciens et les élus de la république et avait une vision essentiellement monarchique du pouvoir !

Le nationalisme est le concept-clé qui oriente sa réflexion et son action. Seules comptent les nations qui sont les acteurs uniques dans les relations internationales.

De ce fait, d’une manière générale, De Gaulle rejetait la participation de la France à des organisations internationales ou supranationales dans la mesure où elles pourraient entraver ou contraindre sa politique. D’où son absolue opposition à une Europe fédérale

Sa vision purement nationale de la politique étrangère faisait qu’il rejetait l’Europe sauf si … elle était dominée par la France !

On se rappelle aussi cette fameuse conférence de presse, début 1958, alors qu’il n’était alors que président du conseil sous la IVème république, lors de laquelle il a eu cette déclaration tonitruante : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ».

Il n’en avait pas besoin, il avait dans ses bagages la future constitution de la Vème république qui lui donnait tous les pouvoirs !

Seulement, avec la Vème république, nous sommes très loin du parlementarisme à l’anglaise qui est, rappelons-le, la plus ancienne des démocraties modernes !

La Vème république, c’est l’antithèse de la démocratie libérale, c’est un chef d’œuvre de mécanisme autocratique et technocratique dans lequel le Parlement n’est que la caution de l’action du pouvoir personnifié par le président de la République et nous en payons aujourd’hui les conséquences !

Le premier ministre n’est qu’un fusible, un paravent pour faire croire à cette démocratie.

Il a mis en place une monarchie élective après s’être fait attribuer les pleins pouvoirs (tout comme le maréchal Pétain en 1940) pour pouvoir gouverner à sa guise sans rendre de comptes vis-à-vis du parlement.

Son intention n’était pas seulement de créer un exécutif fort et stable mais de soustraire le gouvernement et surtout lui-même au régime des partis ou au régime d’assemblée qui prévalait jusque-là.

Le prix a été une mise sous tutelle des pouvoirs législatif et  judiciaire.

On est donc très loin d’une constitution démocratiquement équilibrée.

Néanmoins, ne voulant pas apparaître pour un dictateur, il n’a pas pu éviter que la Vème république repose sur une base parlementaire. De ce fait, le gouvernement a  besoin d’une majorité parlementaire qui soutienne sa politique même si les assemblées sont placées sous la tutelle étroite du gouvernement.

Néanmoins, il a tout fait pour en minimiser les effets en faisant adopter un système électoral uninominal majoritaire à deux tours conçu pour donner au président cette majorité en amplifiant intentionnellement le score du parti qui recueille le plus de voix. (Pour mémoire, sous la IVème république c’était le scrutin proportionnel ce qui explique qu’aucune majorité ne pouvait se dégager).

Mais parfois ça ne fonctionne pas !

En effet, son système ne fonctionne que tant que le président a une majorité à l’assemblée nationale car l’image du président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, n’est pas possible s’il n’a pas cette majorité.

Les gaullistes ont évacué cette question en expliquant que la toute-puissance présidentielle reposait sur la confiance du peuple et que De Gaulle n’aurait pas envisagé de diriger le pays sans l’accord profond et constant de la Nation.

L’autorité et la confiance formeraient donc un tout indissociable et, effectivement, à quatre reprises en dix ans, il a posé la question de confiance au pays à travers un référendum.

Et les gaullistes de nous expliquer qu’en cas d’échec, il s’engageait à démissionner et que c’est ce qu’il fit en 1969 car, à ses yeux, le lien de confiance était rompu.

Or, cela est faux, il méprisait le peuple – souvenons-nous de sa déclaration : « les français sont des veaux ».

Il avait en fait une conception plébiscitaire du référendum dont le but était juste d’obtenir la confirmation de ses décisions afin de les imposer à une classe politique qu’il méprisait tant !

On se situe en fait dans la mouvance de Napoléon III.

Quant au président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, cela n’a jamais été le cas puisqu’il a immédiatement fait comprendre à ses proches, ministres et directeurs de cabinet, qu’il n’y avait qu’un patron et que c’était lui !

Les gaullistes affirment aussi qu’un système comme la Vème République ne demeure démocratique que si le président est en permanence responsable, pas forcément devant le Parlement, mais devant le peuple.

Seulement, De Gaulle n’a jamais été responsable devant le peuple et faire état d’une application gaullienne de la Constitution qui serait en contradiction avec la lettre du texte apparait totalement vaine !

Or, en l’absence de responsabilité, la démocratie disparaît et se transforme en tyrannie ou en dictature – même invisible, même non dite.

En 1969, s’il est parti c’est qu’il n’avait plus rien à prouver, qu’il était vieux et fatigué ; et il est mort peu de temps après.

On retiendra donc de lui qu’il avait l’art de la formule, surtout méprisante à l’endroit d’autrui, et qu’il ne s’est perçu que comme l’homme du recours qui allait sauver la France !

Egocentrique, menteur, calculateur, manipulateur, opportuniste, extrêmement rancunier, n’acceptant la démocratie que sous la condition que tout le monde soit d’accord avec lui et se soumette à ses décisions ; voilà un portrait bien peu flatteur et bien plus nuancé que celui qui circule dans l’imagerie populaire !!!

En fait, beaucoup d’affirmations péremptoires le concernant, ou concernant sa politique, relèvent juste du roman ou de la légende !

La lucidité n’est pas nécessairement l’apanage des nations !

Bien cordialement à tous !

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

4 réflexions sur « Abattre une idole »

  1. Ouais, je reconnais a DeGaulle, l’appel du 18 juin, si je peux être d’accord sur l’abandon des Français d’Algérie intra européens et des Français Musulmans, les Harkis, s’il a magouillé avec la haute administration vichyste, et le parti communiste; s’il a « choisi », le rapprochement avec l’URSS, n’oublions pas que si tout les dictateurs actuels avait eu son niveau, ils n’y aurait aucunes guerre. La question est pas de refaire l’histoire, PÉTAIN et DARLAND, étaient des « héros »de la première guerre mondiale ; c’est bien pour ça qu’ils ont été choisi. Ils n’ont pas été choisi, pour continuer la guerre, mais pour négocier une reddition avec l’Allemagne. Le gouvernement PÉTAIN étaient issus du front populaire d’alors. Que la France était anti-sémites , cela ne fait même pas débat. Toute la difficulté de DeGaulle, était qu’il n’était personne. Churchill, quant il a été appelé en mai 1940, on peut le considérer comme DeGaulle en 1958. Ils auraient pu appeler le bras droit de Chamberlain. Et la, l’Angleterre, comme la France aurait baissé les armes. L’Europe était faites, la nation juive n’existerait plus, on parlerait tous Allemand. … l’Union Soviétique aurait été exterminée … mais voilà… , je suis pas nostalgique de cette histoire. Si les Américains, au travers de la CIA, de l’ONU, n’avait pas mis les jalons des guerres coloniales, tout se serait passé différemment. Vous dites que DeGaulle est a l’origine de la guerre d’Algérie, et de la guerre d’Indochine. C’est un peu comme les communistes d’aujourd’hui, de LR au NPA, qui accuse le RN de la situation actuel de la France. Vous accusez un type qui mettait la France au dessus de tout. Le seul gagnant de la seconde guerre mondiale c’est HITLER. Voilà la 5 ième république est une restructuration de la royauté. On a guillotiné un Roi, on s’en est jamais remis… aujourd’hui, la différence avec Vercingétorix, Martel, et Jeanne d’Arc, c’est le nombre; nombre que nous acceptons librement de nous envahir, nous lui en donnons tout les moyens, comme durant la collaboration , les mêmes élites font le forcing, pour nous remplacer, nous exterminer, d’abord l’avortement de masse, puis le grands remplacement de masse. On a jamais cesser de collaborer. Nous sommes une nation de « droite », qui vote à gauche depuis toujours…

  2. vous avez surement perdu 99.99% des lecteurs du blog a la 300eme ligne !!

    ici c’est du fiscal et non pas de la politique ?
    mais a juste raison « La lucidité » c’est savoir distinguer le réel de l’imaginaire
    et le bla bla !!
    afin de paraphraser –> les francais étant des veaux (dixit le gégène) et il avait tout a fait raison !
    les promesses et la philosophie comme les longs discours n engagent que ceux qui les croient et l art de tout ce beau monde c’est a la fin de nous faire oublier de ceux pourquoi ils discourent

    1. Le général de Gaulle méritait plus que 15 lignes …
      Par ailleurs, les problèmes actuels, et notamment fiscaux, ont évidemment un lien direct avec les options du général !!!
      Article un peu long (préparé depuis longtemps) mais difficile de la couper en 2.
      Ici c’est du fiscal dites-vous !
      Voulez-vous me faire le recensement des articles récents parlant de fiscalité sur ce site tous auteurs compris ?
      Tous mes articles ont trait à la fiscalité hormis celui-là !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *