La période à l’air vraiment pré-révolutionnaire.
L’aristocratie serait les possédants, ou les décideurs des outils de production et de distribution, et les très hauts fonctionnaires.
L’église chargée de la croyance au service de cette aristocratie serait évidemment les fonctionnaires et les élus. Aussi la presse subventionnée, mais pèse-t-elle ?
Les fermiers généraux pourvoyeurs financiers de tout ce petit monde seraient Bercy qui sert l’église et les aristocrates, en n’oubliant pas de se servir au passage.
Ensuite nous avons la bourgeoisie que nous appelons les classes moyennes. Puis la population, la plus grande majorité, c’est-à-dire ceux qui ne sont rattachés à aucune de classifications précédentes, que l’on nomme le peuple.
Le schéma est assez classique, il a traversé l’histoire. Il est le notre depuis fort longtemps. Il marche, « cahin caha », avec plus ou moins de bonheur, son ciment étant les rivalités entre ces groupes qui s’équilibrent et se neutralisent.
Les Gilets Jaunes ont soudainement regroupé le peuple et la bourgeoisie, le peuple et les classes moyennes. C’est l’événement qui panique le pouvoir, son église et ses collecteurs d’impôt.
Il est vrai que cette association est parfaitement capable de tout foutre en l’air, sur le papier. Dans la réalité, elle n’y est jamais arrivée, ou de façon éphémère.
L’association est largement majoritaire en nombre, pas en façon de penser.
Les classes moyennes ambitionnent objectivement de devenir des aristocrates, le peuple non ou uniquement en rêve, c’est une énorme différence. Les aristocrates n’ont de respect ni pour les classe moyennes ni pour le peuple. Le peuple ne se prend pas au sérieux, il veut juste ne pas être malheureux, qu’on lui foute la paix, et pouvoir rêver, mais il ne faut pas exciter sa jalousie.
A l’intérieur de ce schéma, dans toutes les catégories, il y des malins et des confiants. Les malins manipulent, les confiants sont manipulés.
Le fait de manipuler n’est pas critiquable en soi, tout dépend de la finalité poursuivie. On peut manipuler quelqu’un ou un peuple pour son bien, mais aussi hélas pour abuser de lui. Dans le premier cas cela peut être bénéfique à défaut d’être agréable, dans le deuxième cas c’est uniquement désagréable et dangereux.
Et Macron dans tout ça ?
Il a voulu se faire passer pour un manipulateur de génie, aux grandes ambitions pour la France, type De Gaulle. Le voila soudain à poil, il n’était donc pas ce qu’il prétendait.
Un manipulateur à sa place aurait commencé par se mettre dans la poche les classes moyennes et le peuple.
C’était facile, il suffisait de taper un peu sur son église en baissant le nombre des officiants et en diminuant leur train de vie, leurs privilèges. Moins d’élus et de fonctionnaires, la même retraite pour eux que pour les autres. Macron ne risquait rien, ils ne sont pas majoritaires, même s’ils peuvent, gonflés comme des grenouilles, essayer de faire peur.
Il fallait ensuite ramener à la raison ses fermiers généraux, Bercy, en exigeant un peu de mesure et un encadrement juridique réel en lieu et place de la zone de non droit fiscal actuelle.
Au lieu de cela on constate que sa stratégie était dictée par l’aristocratie et l’église, puisque aujourd’hui, mort de trouille, il convoque les deux pour s’assurer de leur fidélité. Ne doutons pas qu’ils vont le rassurer, mais doutons qu’ils soient sincères. Pourquoi donneraient-ils leur confiance totale à un être aussi fragile ? Ce n’est pas le genre de la maison.
Nous avons la preuve que Macron n’est pas un manipulateur, mais un manipulé. Ce n’est pas pour me rassurer personnellement.
Que va-t-il se passer ? L’association peuple- classes moyennes va-t-elle aller jusqu’au bout ? Ce n’est pas Macron qui à la taille d’empêcher quoique ce soit.
Le danger pour ce regroupement historique c’est Robespierre, je veux dire Mélenchon.
C’est lui qui, flattant les jalousies latentes, haït les classes moyennes parce qu’il désire être seul à accéder à l’aristocratie, qu’il imagine structurellement totalement différente de l’actuelle, politique pas économique.
Il est capable de casser la fragile association qui s’est créée entre deux catégories qui ne s’aiment pas parce que trop proches l’une de l’autre. Cette proximité ne laisse la place à aucun rêve, alors que pour s’aimer il faut d’abord rêver, c’est une condition essentielle.
Les Gilets Jaunes, cette association contre nature, sont historiquement à deux doigts de l’accès à la vraie révolution. Mais pourquoi faire ? Là est le problème.
Est-il besoin d’une révolution ou juste d’un coup de balais. Dans le deuxième cas, ils sont à très peu de gagner. Mais, la poussière reviendra après ce magistral coup de balais, s’il réussit.
Dans le premier cas c’est l’aventure et probablement la violence. Seul Macron par la dissolution de l’assemblée pouvait replacer l’explosion sur le terrain politique, mais ceux qui le manipulent n’y ont pas intérêt. Des urnes sortirait un mouvement qui leur serait sans doute fatal.
Bien à vous. H. Dumas
Macron n’est pas assez intelligent pour manipuler qui que ce soit.
En plus, toutes ses lois ridicules ne m’ont jamais empêché de faire quoi que ce soit et de vivre normalement car j’ai tout simplement décidé d’en avoir rien a carrer de ce p’tiot et de sa bande de clampins.
Les finances publiques devraient être saines, Le budget devrait être équilibré,
La dette publique devrait être réduite. Il faut faire baisser les taxes et réaliser des économies.
Mais l’arrogance de l’Administration et de l’administration de Bercy devraient être combattues et contrôlées , et l’aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que la France ne tombe en faillite bientôt.