La nouvelle année nous voit nous approcher de la société idéale : Celle qui va enfin permettre à l’Etat d’établir son contrôle et sa domination sur l’ensemble de la société ; en tous ses aspects.
La presse nationale totalement subventionnée est aux ordres ou à peu près !
La sécurité sociale est entièrement sous contrôle de l’Etat.
Macron, notre président, dirige grâce à sa vision jupitérienne du monde (attention il ne s’agit pas de culte de la personnalité) ; les députés sont bien en marche et votent bien gentiment les textes qu’on leur soumet.
Internet est sous surveillance (menace terroriste oblige) !
Tracfin a vu ses missions étendues dans le cadre de lutte contre le terrorisme (encore) et est devenue une véritable police fiscale auprès de laquelle vos banques vous dénoncent au moindre soupçon … comme au bon vieux temps de l’Etat français du maréchal Pétain.
Il faut dire qu’avec la prochaine mise en place du prélèvement à la source et grâce à la loi Sapin II du 09 décembre 2016 nous avons fait de gros progrès !
Cette loi, qui a officialisé l’existence du « lanceur d’alerte » (art 6), légitime la dénonciation comme mode ordinaire de fonctionnement de la société.
D’ailleurs, « grâce » à cette même loi (art 139), les contribuables vont gentiment commencer par se dénoncer, avant le 1er avril, auprès des tribunaux de commerce en désignant le bénéficiaire effectif des sociétés qu’ils ont créées; ce qui permettra aux services fiscaux de savoir qui se cache derrière les sociétés écran. Ceux qui ne le feront pas encourront une peine de 6 mois de prison et une amende de 7.500 € dont le montant indique clairement l’intérêt porté par l’administration à cette rubrique.
Vos économies sont bien au chaud dans les banques et compagnies d’assurances qui ont intégralement investi celles-ci dans la dette française. Elles sont aussi sous surveillance puisque la loi Sapin II (art 49) permet, « en cas de menace grave et caractérisée » laissée à l’appréciation de l’Etat, de bloquer tous vos placements et d’empêcher les retraits intempestifs pour éviter la panique bancaire !
Bon, évidemment, cela vous empêchera, en cas de forte remontée des taux d’intérêts, de sortir votre épargne pour souscrire de nouveaux contrats mieux rémunérés ou, si les taux d’intérêts restent à zéro ou deviennent négatifs, pour éviter de perdre en capital quand les frais de gestion seront supérieurs aux intérêts perçus ce qui va pas manquer d’arriver (surtout pour les contrats en €) … mais c’est pour votre bien car l’Etat ne veut que votre bien, tout votre bien !
D’ailleurs, l’administration, grâce à la loi sapin II (encore) veille et assure (sans rire) « la modernisation de la vie économique » (sic) … comme si les entreprises avaient attendu le feu vert de l’Etat pour se moderniser !
Les entreprises sont désormais obligées de télétransmettre toutes leurs données à la DGFIP à l’URSSAF et autres organismes et doivent laisser un libre accès du fisc à leur comptabilité informatique.
Au niveau fiscal, le système est en passe d’être complètement verrouillé avec le prélèvement à la source généralisé. Le contribuable n’aura bientôt plus aucune possibilité d’échapper aux impôts ou d’éviter le prélèvement solidaire, redistributif et toutes autres joyeusetés fiscales !
Les tribunaux administratifs veillent aussi avec beaucoup de constance à ce que les intérêts de l’Etat soient bien respectés face à des contribuables forcément irascibles ou vindicatifs ! Ces derniers sont systématiquement déboutés (il faut d’ailleurs souvent dépasser le stade de la Cour Administrative d’appel pour obtenir gain de cause).
Vos immeubles seront bientôt joliment taxés grâce au nouvel impôt IFI (impôt sur la fortune immobilière); il ne restera plus qu’à adapter le taux et le seuil de déclenchement en cas de besoin … sans compter qu’on peut toujours remettre en route cette fameuse révision foncière reportée sans cesse depuis 30 ans !
Les ressources fiscales sont donc assurées et, pour le complément, l’Etat continue d’emprunter tranquillement sur les marchés (c’est à dire par les banques et compagnies d’assurances qui recueillent vos économies – voir ci-dessus) à des taux très faibles (0.5%) grâce à la politique accommodante de la BCE qui permet de faire durer cet épisode extraordinaire d’argent gratuit !
Bon, il y a bien encore quelques petits détails à régler : il faudrait bien supprimer le cash et les billets de banque pour pouvoir bien vérifier l’utilisation conforme de vos revenus, supprimer le travail au noir (vous savez le voisin qui vient vous tondre la pelouse en échange d’un petit billet) et enfin vous appliquer des taux d’intérêts négatifs sur vos avoirs bancaires (ce qui n’est pas autre chose qu’une inflation à l’envers) histoire de lessiver un peu la dette publique.
Certes, il y a bien quelques petits désagréments ici et là et notamment ces chômeurs dont on ne sait pas quoi faire … mais on va améliorer la question en augmentant les contrôles et les sanctions car, c’est bien connu, le chômage c’est surtout une question de statistiques (qui refusent de s’inverser) et de fraude ; ou encore ces vilains « riches » qui osent s’expatrier pour échapper à la ponction fiscale. Pour ces derniers, nos services de Bercy cherchent encore mais ce problème ne saurait rester sans réponse !
Finalement, nous nous rapprochons du système idéal : Tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat. (*)
Tout va très bien, tout est sous contrôle ou presque … puisqu’on vous le dit et toute ressemblance avec un système totalitaire ne serait évidemment que pur hasard ou le fruit d’un odieux amalgame !
Bien cordialement à tous et meilleurs vœux pour 2018 !
(*) Citation de Benito Mussolini, chef de l’Etat Italien fasciste de 1922 à 1943.
J’attendrais car sur le BITCOIN il y a de quoi hésiter.
Mais revenons à ce coup d’Etat de MACRON qui ressemble au 18 brumaire.
Les régicides du DIRECTOIRE en faillite ne peuvent pas restaurer la situation catastrophique du pays avec un CAPET qui pourrait les assassiner. Il leur faut une autorité à le romaine : un consul. Ce sera BONAPARTE, non pas ROI, bientôt empereur.
PARKER : « Nous avons tous pu prendre connaissance des sommes engagées par les différents candidats lors des dernières élections présidentielles. On découvre ainsi qu’Emmanuel Macron a dépensé 16,7 millions d’euros pour sa campagne.
C’est même le candidat qui a dépensé le plus!
Curieusement, aucun journaliste ne soulèvera la question suivante: Comment un homme inconnu du grand public un an auparavant, jamais élu, a-t-il pu en moins de deux ans créer un parti politique, l’animer et rassembler autant d’argent en si peu de temps.
…. » Macron est remarqué par Henri de Castries, président d’AXA mais aussi président du Groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.
Ils voient en Macron l’opportunité d’infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne.
Cependant Macron ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l’Elysée, à faire fléchir Hollande et son gouvernement.
Lors de la réunion du Groupe Bildelberg à Copenhague du 29 mai au 1er juin 2014, la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, Christine Lagarde, Benoit Coeuré, ancien de la BCE, et Macron.
Henri de Castries et plusieurs banquiers se voient en présence de Macron.
Il est donc décidé de faire pression sur Manuel Valls pour que Mr Macron soit ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II, en remplacement d’Arnaud Montebourg trop instable.
Jean-Pierre Jouyet est contacté et influence François Hollande.
Macron est donc nommé Ministre le 26 août 2014.
Castries voit Valls et lui suggère de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé.
Le 27 août Valls participe à l’université d’été du MEDEF où il a prononcé un discours salué par une longue « standing ovation ».
Les financiers ont réussi leur coup.
Leur prodige est à leurs bottes, il n’y a plus qu’à manipuler la marionnette. »
Voilà de quoi inquiéter nos concitoyens qui voient les principes mussoliniens portés au pouvoir comme vous le montrez fort bien. Suivons CASTRIES pour savoir où MACRON va oser aller.
En savoir plus sur http://reseauinternational.net/president-pas-par-hasard-on-sen-serait-doute/#rUVpw9OeJS5gimyg.99
par Parker Pointu
Excellent votre exposé ! Je conseille de lire -pour ceux qui ne le savaient pas -la façon dont MACRON s’est emparé du pouvoir : une sorte de coup d’Etat
http://reseauinternational.net/president-pas-par-hasard-on-sen-serait-doute/
….. Réunion le 11 avril 2017 avec Castrie, Drahi, Jouyet, Sarre et d’autres personnages influents avant le 1er tour des élections, la ligne médiatique est organisée, la presse est dévouée à Macron, mais Mélanchon inquiète, ainsi que le manque de confiance des Français envers les politiques.
Le 23 avril 2017 ils sont rassurés, Macron est en tête avec 24%.
Drahi félicite Macron et lui dit : «Tu es président. Les Français n’auront jamais les couilles de voter Le Pen et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi ! ».
Cela se finit à la Rotonde… Macron savait qu’il était président.
Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges !
Ces élections présidentielles NE furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par les médias, la finance et le CAC 40, les Français n’y ont vu que du feu !
Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche ».
Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique dont l’analyse révèle bien des intentions que je qualifierais de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.
Reste maintenant la dernière étape: les législatives.
Faire élire à l’Assemblée Nationale 50% de personnes qui n’ont jamais touché à la politique ou eu un mandat électoral.
Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un mystérieux processus de sélection afin d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime.
Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures.
« Il faut que tout change pour que rien ne change »..
Au second tour des législatives, Macron obtiendra une très nette majorité.
Le changement est devenu le deus ex machina de la politique.
Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir.
Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie.
Heureusement, 16 millions de personnes se sont abstenues ou ont voté blanc, signe qu’il y a des français qui font encore preuve d’intelligence, et ne se laissent pas manipuler.
Mais le réveil va être brutal, les Français vont bientôt pleurer, RESTE QU’ILS ont les politiques qu’ils méritent.
La thèse développée dans votre commentaire n’est probablement pas éloignée de la vérité …
Les casseroles successives (bien réelles) de Fillon sont sorties trop opportunément pour que tout celà relève du simple hasard !
Les politiciens professionnels sont rarement aussi honorables qu’ils veulent bien le faire croire (je vais passer un article à ce propos) et c’est bien le problème.
Les russes se sont faits une spécialité des « casseroles » quitte à les provoquer : ils appellent ça le Kompromat !
Maintenant, ne nous trompons pas : l’essentiel des mesures ont été décidées sous l’ère Hollande dont Macron n’est que le prolongement … sous une autre forme !
Le véritable pouvoir est détenu par l’administration; ce qui n’exclut en aucune manière le capitalisme de connivence que vous évoquez !
Merci de votre commentaire.
Pourriez-vous par ailleurs développer les cryptomonnaies dont le bitcoin ?
oui mais pas de suite … tant il est difficile de se faire une idée à propos d’un concept très novateur qui nous ramène … aux temps anciens où les monnaies n’avaient pas été accaparées par les états !