Pour les puristes, ceux que les crapuleries du fisc intéressent, voici un jugement encore perdu link et le mémoire en appel link
La suite au prochain numéro.
Pour les autres, je vais vous faire un aveu.
Hier, je suis rentré de Paris vers ma Méditerranée. En passant à Lyon, la pancarte « Genève »m’a ému. C’est la première fois de ma vie, et je ne suis plus tout jeune, que je regarde cette pancarte avec un petit pincement au cœur. D’habitude je suis mon chemin, indifférent.
Entendons nous bien, il ne m’est pas désagréable d’aller à Genève, bien au contraire, mais jamais je n’ai imaginé cette destination avec une pointe d’envie.
Alors que là, soudain, j’ai eu un éclair de compassion pour ces habitants des pays difficiles qui rêvent de pouvoir aller vivre et travailler en France. Ceux qui viennent savent bien que la simple volonté d’émigrer ne suffit pas, que le parcours est difficile et le résultat rarement à la hauteur des espérances.
Je n’ai pas de peine à imaginer les problèmes que je rencontrerais si je devais m’expatrier, mais pour la première fois la pression que mon pays met sur ma vie m’a fait regarder ailleurs avec envie. C’est terrible.
D’autant plus terrible que la France ne va pas tarder à se transformer en prison. Ce n’est plus qu’une question de mois, la faillite impliquera une fermeture des frontières, c’est incontournable.
Quelle misère. Bien cordialement. H. Dumas