Les Etats occidentaux — enfin certains Etats occidentaux, suivez mon regard — adeptes du pillage du capital, poursuivent leurs basses œuvres hors de leurs frontières et s’en vantent.
La population est sommée d’applaudir. Majoritairement elle le fait. On lui demande de huer le secret bancaire et les « paradis fiscaux », elle le fait aussi. Dans le même temps on lui rabâche les oreilles de son droit à la vie privée, elle applaudit, cherchez l’erreur.
J’ai, sur ce blog (lien), déjà démontré l’essentielle nécessité du capital, sans lequel il n’y a ni économie ni progrès. Par ailleurs l’expérience, largement tentée, de confier le capital à l’Etat finit toujours par instaurer la misère par destruction du dit capital.
C’est pourquoi il parait judicieux de réfléchir aux informations qui nous sont abondamment assénées.
L’argent blanc, noir, gris, propre, sale n’est qu’une vue de l’esprit. Le capital n’est en monnaie qu’entre deux investissements, il ne peut avoir aucune connotation morale à ce stade.
S’il est des activités illicites, qui ne peuvent évidemment pas être acceptées, elles ne se transforment en capital qu’après leur réalisation. Force est alors d’admettre que la société n’a pas su les empêcher ou encore les a tolérées.
C’est à ce niveau qu’il faut se poser la question.
Par exemple, pourquoi ne peut-on pas plus interdire la drogue que le tabac ? Pourquoi permet-on le tabac et pas la drogue ? Est-il raisonnable d’imaginer qu’un Etat ne voulant vraiment plus de drogue, de tabac, ne serait pas en mesure de les éradiquer ?
Ou encore, les sommes qui circulent entre Etats, des démocraties vers les dictatures ou inversement, sont-elles une surprise exclusivement lorsqu’elles arrivent dans des banques offshore ?
Est-il vraiment possible que des activités illicites puissent prospérer — au point de devenir des capitaux gigantesques justifiant une organisation bancaire parallèle déjouant la surveillance des Etats — alors que l’Etat sait surveiller des millions de conducteurs qui ne peuvent pas dépasser la vitesse sans être verbalisés?
En réalité, l’Etat feint la surprise face à une délinquance qu’il laisse volontairement se développer pour de multiples raisons, alors qu’il devrait la neutraliser avant qu’elle ne devienne rentable, c’est une de ses missions régaliennes.
Pour que l’histoire qui nous est vendue soit crédible, il faudrait d’abord admettre que les voyous sont des génies, mais au surplus que nos flics sont des cons, je ne souscris pas à cette idée.
L’argent dit « des fraudes fiscales » laisserait supposer que les agents du fisc pourraient ignorer des courants économiques considérables, qui leur passeraient sous le nez ni vu ni connu.
C’est stupide. Aucune entreprise, aucune société, ne peut détourner des sommes considérables sans que cela apparaisse dans ses bilans. Si c’était le cas, ce ne pourrait être qu’avec l’accord du fisc, éventuellement tacite.
Reste l’argent libre d’impôt qui préfère séjourner ailleurs qu’en France entre deux investissements. Comment ne pas approuver cette précaution prise par celui qui a la chance de posséder un capital ?
Pourquoi laisser son capital dans un pays qui rêve de — et va — supprimer la monnaie, rétablir le contrôle des changes et piquer le capital sur les comptes des particuliers dans des banques en cessation de paiement proche ?
Parlons des délateurs
Vous avez dit « Le Monde » ? Ah oui, ce journal en faillite qui vit de subventions prises par l’impôt sur le capital privé? Et qui justifie de quoi, au fait, pour exiger ce transfert de capital à son profit ? Pareillement pour l’A2.
Il y a comme un air de conflit d’intérêts dans le zèle informatif de ces journalistes.
Un peu aussi en ce qui concerne l’offuscation de millions de français qui souhaitent simplement que l’Etat prenne le capital dans la poche de ses propriétaires pour le leur donner.
En quoi tenter d’échapper à cette concupiscence institutionnelle, pour un capital ayant payé l’impôt, serait-il scandaleux ? Or il est probable que la plus grande partie du capital visé a payé l’impôt, ou s’est « évadé » sous le regard bienveillant des services fiscaux.
Reste en suspend le conflit d’organisation économique récurrent : Qui de l’Etat ou du privé est le plus à même de conserver et de faire fructifier le capital, sans lequel la misère est assurée pour tous ?
On croyait la page tournée après l’échec cuisant de l’URSS et de ses imitateurs.
Et bien non, les jaloux chroniques, les envieux, en redemandent. Inconscients de participer ainsi à leur propre misère. Ils exigent la ruine de ceux qui possèdent et font travailler le capital au profit pourtant, in fine, de ces fous délateurs.
Ils militent pour que le capital soit géré par l’Etat, incroyable !!! Ils adorent la propagande officielle. C’est pour quand les pogroms ?
Leur majorité nous dirige droit vers le gouffre de la misère. Une seule consolation, ce ne sont pas eux qui en sortiront les premiers.
Bien cordialement. H. Dumas
Cher HENRI
Pourriez-vous développer ce que vous écrivez : « Le capital n’est en monnaie qu’entre deux investissements » ?
Bonjour,
Peut-être ce billet vous permettra-t-il de cerner ma pensée : https://www.temoignagefiscal.com/lunique-monnaie/
Sinon, faites « monnaie » sur la loupe de recherche, vous serez dirigé sur les billets qui évoquent la monnaie et ce que j’en pense.
Maintenant, ce n’est pas parole d’évangile, ce n’est que mon humble avis.
Cordialement. H. Dumas
Bjr Henri,
ce que je vois c’est que les politocards fraudent, gaspillent, dilapident et s’engraissent sur Notre Argent.
Eux par contre comme ils se votent « leurs » lois ils se mettent à l’abri de leurs propres exactions sans rembourser un seul cent!
Avec eux, le fraudeur c’est tjrs l’autre!
Vivre comme un parasite telle est la devise du politocard!