Le fonctionnaire a cette particularité invraisemblable de ne pas avoir de compte à rendre, à qui que ce soit.
Contrairement aux patrons et aux salariés qui rendent des comptes, à eux-mêmes entre eux et à leurs clients les consommateurs, le fonctionnaire n’a pas de patron et pas de client, uniquement des assujettis au service de qui il n’est pas, au contraire.
Pendant que de leur côté patrons et salariés vivent une histoire et des responsabilités communes qui les rapprochent, les fonctionnaires n’ont de cesse de tenter de les diviser, et…. ça marche.
Patrons et salariés c’est réellement un mariage. Comme tous les mariages il y a des zones de turbulence, mais aussi d’intenses moments de bonheur. On peut même dire que globalement les satisfactions sont plus courantes que les accrochages ou les divorces.
Je sais de quoi je parle. J’ai bourlingué toute ma vie sur les chantiers où patrons et salariés sont étroitement mêlés dans leur désir de réalisation et leur sens des responsabilités.
Alors, quand je vois les fonctionnaires, pour assoir leurs privilèges, attiser les frictions mineures entre patrons et salariés jusqu’à prétendre en faire un drame social, une lutte de classe, je souffre.
Ainsi l’horrible Gérard Filoche, ce fonctionnaire ordinaire qui haut et fort affirme sur tous les médias officiels qu’une haine existe naturellement entre patrons et salariés, devra, je l’espère, un jour assumer l’écrasante responsabilité qu’il prend ainsi dans la mort économique à venir de ce pays – qui entrainera la sienne, cet imbécile — pour qui l’entente et l’harmonie naturelles entre patrons et salariés sont vitales.
Unis patrons et salariés sont capables de faire marcher ce pays, d’assumer leur vie, leurs retraites et leurs maladies, ils n’ont nul besoin d’une bande de fonctionnaires qui leur sucent le sang, qui vivent sur leur dos.
C’est bien ce qui inquiète les fonctionnaires : que leur inutilité et leurs privilèges exorbitants apparaissent au grand jour.
Pour éviter cela ils fomentent la zizanie entre patrons et salariés. Ils méprisent la société de marché au profit de l’antique société de caste, à leur profit.
Leurs troupes ne sont pas très nombreuses, citons les faux salariés vrais fonctionnaires des entreprises publiques en faillite et sans patron, quelques lycéens boutonneux la plupart du temps enfants des ci-dessus, une poignée de doux rêveurs philosophes d’opérette, quelques aigris.
Cela suffit pour donner, à partir de syndicats inexistants qui ne représentent qu’eux-mêmes – et font gravement défaut à la discussion constructive nécessaire entre patrons et salariés – et les relais médiatiques, une apparence de réalité à cette guerre inexistante entre patrons et salariés.
Cette apparence de réalité suffit à ne pas permettre à ces deux entités, qui sont la base économique de notre pays, de se regrouper en un seul corps qui aurait tôt fait de mettre au pas ces fonctionnaires sangsues.
Je ne comprends pas qu’un parti des travailleurs, englobant patrons et salariés, n’existe pas.
Je ne comprends pas que ces deux acteurs, essentiels à la vie du pays, sans lesquels il n’y aurait pas de France, ne se rapprochent pas pour mettre au pas ceux qui les divisent, ces fonctionnaires qui non seulement profitent d’eux, vivent sur leur dos, mais les humilient, les dévalorisent, tentent de ridiculiser leur union naturelle.
Ce mystère tient probablement au fait que salariés et patrons sont suffisamment absorbés par leur tâche pour omettre de s’occuper des affaires des autres, donc des affaires publiques.
Mais, se faisant, ils ont laissé les fonctionnaires envahir l’espace décisionnel de l’Etat. Bien au chaud à cette besogne ces derniers se sont multipliés à l’infini, au point de devenir majoritaires.
Et surtout, ils sont se sont emparés de la force en devenant détenteurs de la loi, en soumettant la justice au moins passive si ce n’est complice, pendant que patrons et salariés face à leurs clients sont des adeptes du consentement. Le consentement pèse peu face à la force.
Majoritaires, les fonctionnaires ont produit moult lois visant à opposer entre elles les forces vives que sont les patrons et les salariés.
Très astucieusement, ils ont utilisé entre autre à cet effet le consommateur, leur cheval de Troie, dont ils ont fait d’abord un épouvantail pour terroriser patrons et salariés, puis un censeur pour les juger.
Au final, aujourd’hui, la France qui travaille, qui produit, qui assure la vie économique de tous est fragmentée, divisée en deux entités qui sont propulsées l’une contre l’autre dans un combat artificiel et stérile.
Tout cela manipulé par la caste protégée des fonctionnaires irresponsables, et à son seul service.
Le résultat va être dévastateur pour tous, y compris pour les fonctionnaires incapables de s’assumer eux-mêmes.
Dommage, le mal est profond, patrons et salariés se sont si perdus de vue que leur réconciliation naturelle n’est pas pour demain, alors que nous en aurions tant besoin.
Bien cordialement. H. Dumas
Charles AZNAVOUR : « On m’a obligé à quitter la France » =
https://www.youtube.com/watch?v=bMbcjHMzroc
Bsr,
Ah les fonctionnaires, un vaste sujet!
Il ne faut pas les mélanger car toutes les fonctions publiques ne sont pas identiques et logées à la même enseigne!
Voilà je suis fonctionnaire territorial et alors?
Vous voulez mes avantages?
Tiens en voilà plein sur ma fiche de paie!
Je travaille de nuit et je suis payé en heure de nuit à partir de 22HOO et j’ai 0.17 cts de l’heure de nuit!
Mais quel avantage!
Je travaille 1 week-end sur 2 et pour avantage & privilège somptueux je suis rémunéré comme 1 jour de semaine!
La mutuelle? J’en veux pas car c’est du vol et je ne veux pas que les contribuables locaux me paient cela!
Alors oui je suis fonctionnaire mais comme me le dit mon chef « je coûte moins cher qu’un agent privé ayant le même métier que moi car sa convention collective est plus avantageuse.
Il faut donc ne pas prendre tous les fonctionnaires pour des privilégiés et des nantis.
Les petits soldats de la Catégorie C vous en remercient!
Tant que la prétendue augmentation proposée par ce gouvernement de branquignols dépensiers, les fonctionnaires ne sont pas dupes du brossage de poils en vue des futures élections.
@+
Bonjour Chris,
Je suis sûr que vous êtes un honnête salarié, qui remplit scrupuleusement ses missions.
Le statut de fonctionnaire ne vous sert donc à rien.
Il n’est utile qu’à ceux qui en profitent sans vergogne.
Il n’a pas lieu d’être.
Les rapports patrons salariés devraient être les mêmes pour tous.
Mais l’Etat lui non plus ne se comporte pas en patron responsable, c’est pourquoi son activité doit être cantonnée à l’espace régalien.
Désolé si je vous ai froissé, vous ou d’autres personnes que je ne visais pas.
Je visais le statut de fonctionnaire et ses conséquences politiques.
Bien cordialement.
Bjr Henri,
Merci de votre retour.
Il faut prendre le problême autrement:
-ce sont les salariés du privé qui devraient être mieux rémunérés et traités car rabaisser les uns pour le profit des autres n’est pas la solution.
La question: Qui profite des travailleurs et s’engraisse sur leur dos?
Le systême parasitaire de l’Etat via les charges fiscales….si celles -ci étaient revues à la baisse ça serait une belle opportunité pour chaque salarié!
———————-
Tant qu’à votre sujet sur les fonctionnaires je le compare avec l’image du médecin qui prenant en charge un polytraumatisé, qui préferait s’occuper des petites coupures au lieu de s’occuper d’une hémorragie artérielle!
Commencons donc par exiger l’arrêt de la plus grosse hemorragie de notre argent….attaquons les plus gros parasites suceurs de France!
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/548960-la-retraite-en-or-de-nicolas-sarkozy-pourquoi-je-suis-scandalise.html
mais on s’en fiche ….ce sont des dieux, immortels (sans leur cheveux & zélés)
« notre cher ministre du chômage et du déficit n’a t’ils pas dit » d encore ce matin ..l’ état , les fonctionnaires font des effort .. tout est formidable !
la politique monétaire de la BCE est très , très accommodante
Si cela était mis en œuvre, le montant versé et le modus operandi resteraient à déterminer. Mais déjà un don de 175 euros par mois suggère une récurrence qui ne correspond pas exactement au concept original. Friedman parlait d’un montant élevé sur une période relativement courte pour doper les dépenses très vite. Une somme plus réduite étalée dans la durée pourrait avoir un effet moindre. Reste aussi à savoir si tous les consommateurs auraient le même comportement et s’ils doivent être ciblés de la même façon… Enfin, en émettant de la monnaie sans contrepartie, la BCE se fragiliserait car elle créerait de la monnaie ex nihilo, ce qui lui poserait un problème d’équilibre de son bilan. Qui serait prêt à la renflouer ? Les Etats, qui rechignent à mettre au pot pour une politique budgétaire plus expansionniste?
Et si l’Etat distribuait des gros chèques aux ménages pour relancer la conso ?
tiens , tiens … ( en comparant ) ca ferait pas loin des 1.2% et des 2.4Milliards d’euros octroyés aux fonks la semaine dernière et que reste t’il aux autres ménages …–>leur yeux pour pleurer
pffff « liassez » moi rire – ou laissez moi payer …je ne sais plus !!
bon bref comme disait pépin.
je me rappelle d’un temps pas si lointain ou nodre président nazional zocialist disait .. (mon ennemi c’est la finance)
y’a quelque chose de pourri au royaume du Danemark
« en francisant » .. ca donne pourri au royaume de hollande !
La Démocratie française devrait reposer sur le contrôle mais s’endort sur la complaisance et s’abandonne à la facile médiocrité des Hommes. Ce qui ne se contrôle pas ne progresse pas . Payons-nous des impôts pour avoir une médiocratie , une injustice de qualité ?
Quand une République a les mains sales la Démocratie est en danger !
Sans un comportement exemplaire on ne peut exiger des autres des efforts. L’exemple doit non seulement venir d’en Haut mais des administrations pour que l’ensemble du pays retrouve ce goût de l’absolu. Je vous propose cet article comme base de réflexion et d’action. Comme disait Albert Einstein : » Donner l’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres, c’est le seul moyen ». Je suis OK !