En France, notre Big Brother n’est pas comme aux USA la NSA ou la CIA, chez nous c’est le Fisc.
Bercy veut tout savoir, tout contrôler et tout ponctionner.
Grâce au terrorisme, il va régler le « problème » du cash qui lui échappait encore.
En ramenant le montant maximum que l’on pouvait régler en espèces à 1000€, il espère éradiquer le « black » dont se servent les terroristes.
Je ne savais pas que le mec de Daech allait acheter ses Kalachnikovs et ses explosifs chez l’armurier du coin et réglait ses achats en liquide.
Peut-être même demandait-il une facture pour récupérer la TVA…
3000€ ou 1000€, qu’est-ce que cela va changer pour lui ?
Dans le marché de la vente d’armes, les règlements se feront toujours en espèces sans limitation de montant.
Comme chez votre commerçant du coin, les trafiquants n’acceptent pas les chèques.
Donc cette limitation à 1000€ vise uniquement tous les Français, vous ou moi, qui vendent des trucs ou font des petits boulots sans rien déclarer à leurs amis contrôleurs.
Salauds de fraudeurs !
D’ailleurs on va compléter cette mesure par l’obligation des sites style « Le Bon Coin » ou « AirbnB » à déclarer à Big Brother ce que vous avez vendu, loué ou autres. Pour l’instant Bercy vous fera grâce des 5000 premiers euros, dit-il.
Tout le monde sait ce que vaut la parole de nos énarques bercyniens.
Pour l’instant, c’est aujourd’hui.
Demain n’est pas dans l’instant.
Bien sûr tout cet argent était dépensé chez les commerçants.
Cela faisait fonctionner l’économie.
Salauds de fraudeurs !
Big Brother n’a pas vocation à faire fonctionner l’économie mais uniquement à vous piquer toujours plus d’argent.
Les dépenses de la France augmentant toujours, il faut toujours en trouver plus. Les contrôleurs de Bercy contrôlent à tout va et ne font pas dans la dentelle. Ils ont des chiffres toujours plus importants à faire rentrer dans le tonneau (des Danaïdes) de la France.
Malgré tous les abus fiscaux, malgré tous les redressements injustifiés mais parfaitement justifiés par leur politique du chiffre à réaliser, cela ne suffit toujours pas.
Nos élites ont besoin de plus de monnaie.
Mais où la trouver ?
Notre Etoile Noire (voir Star War) a longtemps cogité. Nos stratèges se sont décarcassés les méninges à les faire fumer. Et l’idée géniale leur est apparue.
Elle n’était pas nouvelle, c’est vrai, mais elle a tellement bien fonctionné par le passé chez Mao, Staline, Pinochet et j’en passe. Il suffit de l’habiller, de la revaloriser, de lui coller un nom high-tech, et le tour est joué.
Les français n’y verront que du feu, on leur fera même croire qu’ils rempliront un devoir « citoyen ». Ça, ça marche à tous les coups et les jaloux (et ils sont nombreux) auront bonne conscience.
La délation. Putain, ça c’est fort d’y avoir repensé.
On les appellera des « Aviseurs », ça c’est noble.
Ça donne envie d’en être un. De faire partie de cette nouvelle élite qui va redresser la France.
On avait pensé aussi à les appeler des « Lanceurs d’Alerte », mais c’était un peu too much. Fallait quand même rester raisonnable !
On leur donnera, comme dans le privé à tout apporteur d’affaire, 10% du redressement qui ne manquera pas d’en découler. Cool, non ?
Et exonéré d’impôts, pourquoi pas.
A Bercy, on ne se déplace (très) rarement pour rien.
La délation, ça c’est un fameux joker.
Tout le monde peut balancer tout le monde.
Ça va se bousculer au portillon.
Il va falloir recruter des nouveaux contrôleurs en masse pour faire face à la demande. Tant pis s’ils n’ont aucune formation comptable ni juridique, il y a bien longtemps que cela ne sert plus à rien. Il s’agit simplement d’aligner, pas de trouver des preuves ! On ne s’embarrasse plus de ces bêtises.
On fera ça style tribunal révolutionnaire, juste avec des affirmations…
Le mec qui paye son artisan au black, hop il envoie une lettre de dénonciation.
Et il passe à la caisse.
La secrétaire qui sait que son patron vend un peu de came au black, hop elle envoie une lettre de dénonciation.
Et elle passe à la caisse.
Tous les employés, les comptables, les avocats, les fiscalistes, etc…
Et tout ce beau petit monde passe à la caisse.
Même moi, je vais y songer.
Et sérieusement.
Je pense déjà à mon boulanger et au restaurant que je fréquente.
Le patron est un ami, mais bon, il n’en saura rien et j’ai besoin d’argent.
J’ai été ruiné par le fisc et tout le monde s’en foutait.
C’est bien mon tour de passer à la caisse, non ?
E.Bolling
PS : J’ai oublié mon cordonnier qui « oublie » souvent de me donner un ticket…
Bsr,
les nazis l’ont réalisé par la violence des armes, sans bruit nos politocards ont reproduit ce terrorisme d’Etat avec la complicité des agents fiscaux et ce pour unique intérêt: le leur!
@+
Bonjour Emmanuel,
TEMOIGNAGE DU DEDANS !
Désolé de te dire cela mais hélas ce système existe déjà depuis fort longtemps ( plus de 40 ans à tout le moins !) .
Lorsque j’ai été recruté tout jeune naïf dans cette administration , mon 1er poste a été en SSD (93) inspecteur adjoint au directeur du contrôle fiscal .
Un jour je vois mon directeur tout frétillant venir dans mon bureau , voisin du sien , pour me demander d’aller chercher le directeur du personnel, chargé de la gestion comptable pour lui dire qu’un « informateur » ( nom de l’époque venait se faire payer en « cash » et qu’il fallait amener l’enveloppe !
PETAIN a toujours été présent dans l’administration ( le fisc et la Police notamment).
Ne me parlez plus de démocratie et de droit à un procès équitable .
L’administration Française pratique le secret de l’enquête en prenant dans ses filets les « coupables » potentiels avant même de les aviser des recherches .
« L’habéas corpus » des Anglos saxons ou tous simplement le droit à la sauvegarde de la vie privée , celui de pouvoir faire valoir des arguments de défense avant suspicion considérée à elle seule comme une preuve , , ne font pas partie de la culture des règles de la pseudo démocratie Française qui accuse à priori , condamne avant même que vous ne soyez au courant .
Le langage politique de Michel SAPIN est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce qui n’est que du vent.
« La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où grâce à la consommation et au divertissement les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » Aldous Huxley (1864-1963), écrivain britannique, auteur du livre « Le Meilleur des Mondes »