Nom commun
enfumage masculin
- Action d’enfumer.
- (Figuré)Désinformation, intoxication.
Depuis le début du 20eme siècle, tous les gouvernements sont passés maître dans l’art d’enfumer leur populations.
L’enfumage que l’on appelle aussi propagande fut d’abord utilisée, à outrance, par des dictatures fascistes et communistes.
Avec les résultats que l’on connait, qui se résument à fausser complétement l’opinion des gens et à leur faire prendre des « vessies pour des lanternes ».
Si cet enfumage commence dès votre enfance, votre libre arbitre disparait (ce qui est le but), votre cerveau est lavé de toute « impureté ».
Vous êtes lobotomisé, sans le savoir.
Vous allez donc applaudir, sans réserve aucune, à toute annonce, même si elle doit tuer votre voisin, sans vous rendre compte qu’elle finira certainement par vous.
Un bon petit lavage de cerveau conduit direct au fanatisme.
Là, c’est la réussite totale, le nirvana de toute dictature.
Hitler, Staline, Mao, pour ne citer que les plus connus, la liste serait trop longue, ont enfumé leur peuple pendant des décennies, se permettant les pires exactions sous les applaudissements redoublés des foules robotisées.
Nos démocraties ont vite compris les avantages de l’enfumage.
Nos élites françaises phagocytées par l’énarchie, spécialité typiquement française, comme le camembert, que le monde entier, soit disant, nous envie (exemple type de propagande), là, je parle de l’ENA et pas du fromage, mais qu’aucun pays ne veut imiter, nos élites donc ont vu, pour durer, tout l’avantage qu’il y avait à enfumer.
Durer, c’est continuer à se sucrer un max et faire croire, grâce à l’enfumage, que c’est pour votre bien.
Durer, c’est continuer à faire toutes les conneries possibles et imaginables, à son bénéfice, et faire croire, grâce à l’enfumage, que ces conneries transformées en avancées sociétales, sont faîtes pour vous défendre…
Bien sûr, pour que la fumée se répande bien, il faut l’appui des organes de propagandes, c’est-à-dire des médias, télé et presse écrites.
Quelques avantages fiscaux et quelques subventions (que vous payez) bien distribués, et hop, roule petit, la presse transmet comme un seul homme, votre version des « faits ».
Elle n’est pas belle la vie ?
Grâce aux médias, on peut nous plumer à vif, sans anesthésie, juste avec de la pommade, et le bon peuple d’applaudir. Et d’en redemander !
Arrivons, après ce long préambule, nécessaire, pour bien comprendre l’enfumage fiscal.
Le message que Bercy nous fait passer depuis des années, se résume en une seule phrase, simplissime : Si la France est en faillite, c’est la faute aux fraudeurs fiscaux.
Ce sont des salauds de capitalistes qui ne pensent qu’à leur pomme. Des salauds d’égoïstes qui mettent les autres sur la paille, uniquement pour le fun !
Bien sûr, ces fumiers de lapin, travaillent quasiment 18 heures par jour. Et alors ?
Bien sûr, ils ne prennent quasiment pas de vacances et passent des nuits sans sommeil en pensant à leur échéances. Et alors ?
Et la solidarité, ça compte pour du beurre ?
Revenons à nos moutons.
La France est en faillite, nos « chers » politiques, pour saupoudrer leurs électeurs privilégiés, programment des dépenses les visant exclusivement.
Comme, pauvre de nous, ils n’y a plus d’argent, on va déclarer qu’on va en trouver chez ces mauvais français, les fraudeurs.
Là, on va tout mixer en leur collant un nom générique bien populiste : Fraudeurs.
1)Les vrais fraudeurs, ils sont très peu nombreux, mais on s’en fout, on donnera leur nom à tous.
2)Les voleurs qui pratiquent l’évasion fiscale. Il serait plus judicieux de se demander pourquoi…
3)Les salopards qui pratiquent l’optimisation fiscale. Elle est légale, mais on s’en fout, on va les habiller quand même, ça mange pas de pain et c’est toujours payant. Les médias en feront des gorges chaudes en excitant la jalousie. Amazon, Mac Donald, Google etc… Et en plus ils sont américains !
Bercy, fort du blanc-seing, avalisé par nos élus et la majorité de la nation, peut œuvrer en toute quiétude. Elle peut lancer sa Stasi fiscale sur les routes avec ses lettres de cachet dans la poche pour les récalcitrants qui couinent ou même qui ont l’outrecuidance d’aller jusqu’à hurler devant des abus fiscaux.
Il n’y a pas d’abus puisque c’est pour le « bien commun ».
Salauds d’entrepreneurs !
Emmanuel Bolling
La France a aussi le best-seller « Les inégalités du XXIe siècle » de Thomas Picketty qui prône qu’un impôt sur le capital identique au taux marginal de l’impôt sur le revenu en 1914, soit 2 % serait un commencement, mais il le faudrait mondial ou au moins européen. Comme cela le fonctionnaire qu’il est pourrait assurer sa survie financière avec l’argent des autres et continuer à écrire sur son temps de travail payé par nous. Au fait, va t’il resdistribuer les royalities de son bouquin qui aurait dépassé le million d’exemplaires ? Cela ferait à raison de 15 % près de 4 millions d’euros, il ne va pas garder tout ça pour lui en bon partageux qu’il est.
Bsr,
s’il y a des paradis fiscaux, c’est qu’il y a un enfer fiscal dont la France en a le secret qui grace à l’argent public nourit moultes parasires à cols blancs.
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