UN LECTEUR NOUS PROPOSE CE TEXTE, IL REQUIERT L’ANONYMAT, CE N’EST PAS TROP NOTRE TASSE DE THE… MAIS POUR UNE FOIS… H. DUMAS
Les inquiétudes autour de l’évolution du climat ne sont pas nouvelles. Les interrogations sur l’influence qu’auraient sur lui les comportements des hommes non plus.
Les thèmes des débats qui dominent aujourd’hui ont commencé autour des années 1970. Dans le même temps où les essais atomiques français auraient détraqué le climat, le club de Rome annonçait la décroissance inéluctable des économies mondiales. Principale raison : la pénurie imminente des ressources énergétiques, notamment de la plus emblématique d’entre elles, le pétrole. Faute de réserves, les consommations d’hydrocarbures ne pourraient se poursuivre au-delà de l’an 2000.
A l’époque, les appréhensions étaient différentes. Elles portaient sur l’avenir de la société, pas sur celui de la planète. Personne sauf quelques spécialistes ne parlait de l’effet de serre encore moins d’une corrélation entre modifications du climat et utilisations des énergies. Les populations allaient mourir pauvres, mais, au moins, ce ne serait pas carbonisées sur une Terre brûlée. Au contraire, en 1975, l’Académie des Sciences américaine, qui prédit aujourd’hui une tendance inverse, s’inquiétait d’un refroidissement pour les cent prochaines années. C’était même le « consensus » scientifique de l’époque.
Par la suite, les prédictions alarmistes sur les conséquences des caprices du climat ont continué à être entretenues à coup de pluies acides ou de trous dans la couche d’ozone.
Mais des perspectives plus effrayantes pronostiquant jusqu’à la disparition prochaine du vivant sur la planète n’était pas encore universellement répandue. La cause : le réchauffement du climat à un rythme jamais vu dans l’histoire. Son responsable : l’effet de serre dû à l’augmentation exponentielle du CO2 dans l’atmosphère. Les seules coupables : les activités humaines.
Depuis 40 ans, de Al Gore à Greta en passant par le G.I.E.C., cette assertion répétée à l’envi est devenue vérité obligée et définitive.
Paradoxalement (!!) l’explication d’aujourd’hui est l’exact contraire de celle qui était invoquée il y a 50 ans. La menace résultait alors de l’épuisement des combustibles fossiles. Maintenant le danger serait leur utilisation immodérée.
L’Humanité allait voir du jamais vu et devoir faire face au pire.
Les calamités affecteront des millions de personnes, en tueront des milliers et entraineront des milliards de pertes économiques.
L’origine : une inaction collective coupable. La mission : chacun doit se faire un devoir de sauver la planète
Il est interdit de mettre en doute ces affirmations puisque la « communauté scientifique » est unanime. Les nombreux chercheurs émettant des voix discordantes ou, à tout le moins, plus nuancées, se voient qualifiés de complotistes voire de négationnistes.
Pourtant, ce « consensus » autoproclamé est en opposition frontale avec une véritable démarche scientifique. Dans un domaine chaotique et fondamentalement aléatoire une vérité figée et obligatoire ne peut se décréter. Un débat devrait pouvoir s’instaurer, fondé sur l’expérimentation, le scepticisme, le doute, la défiance et pourquoi pas la controverse, en aucun cas, sur l’art divinatoire ou la voyance. C’est de cette manière qu’ont toujours progressé, progressent et progresseront les connaissances.
La charge des preuves d’une thèse devrait revenir aux scientifiques qui la soutiennent. Or, le plus souvent, ce sont des organisations gouvernementales, des médias ou des militants politiques qui s’érigent en experts qu’ils ne sont pas. Les répétitions en boucle d’une théorie ne sont pas une démonstration de sa justesse. La propagande ou la censure qui les accompagnent encore moins.
- Désormais, de l’école maternelle aux universités, tout programme d’enseignement ne peut échapper au discours écologique en générai, au dérèglement climatique en particulier, avec toujours une orientation culpabilisante et angoissante.
- Les hauts fonctionnaires reçoivent une formation obligatoire de sensibilisation aux crises climatiques, des ressources naturelles et de la biodiversité pour « accompagner la politique nationale de transition énergétique » dont il ne saurait être question de mettre en doute la justesse.
- Prétextant que « l’existence de la crise climatique est un fait scientifique établi et pas une opinion parmi d’autres, comme son origine humaine », l’ARCOM a averti. Elle sanctionnera « les médias qui diffuseraient des propos de négation du changement climatique et de son origine anthropique, assorties de pénalités de formation obligatoires ».
- Radio France a même officiellement proclamé son refus de recevoir sur ses antennes tout détracteur ou même tout incrédule. Seuls les diffuseurs de la parole autorisée sont et seront les bienvenus.
- Depuis quelques années France Télévision a ajouté un volet climat à sa météo quotidienne donnant prétexte à propagation répétée de cette pensée imposée.
- Les tribunaux en sont arrivés à donner une force légale à une théorie dont la preuve éventuelle ne pourrait être apportée que dans des temps lointains. L’organisation judiciaire donne ainsi une légitimité à une science devenue officielle bien qu’elle ne soit pas formellement démontrée.
Les faits sont têtus
- « Histoire du climat depuis l’an mil » d’Emmanuel Leroy Ladurie publiée en 1967, avant toute considération d’une l’influence éventuelle du CO2, démontrerait plutôt son caractère imprévisible et « naturel ». De tous temps, des périodes de sécheresse ou d’humidité ont alterné avec des vagues de chaleur durables ou des coups de froid prolongés. Des catastrophes de toutes natures ont jalonné les siècles. Avec des dégâts matériels et surtout humains plus considérables que ceux d’aujourd’hui.
- Pendant des millénaires, climats et températures n’ont cessé de changer, notre terre a subi des bouleversements et désordres autrement plus brutaux que ceux intervenus depuis l’essor industriel du XIXème siècle. L’homme et le pétrole n’y étaient alors pour rien. La référence au Groenland, pays vert autour du Xème siècle, fertile lors de son occupation par les Vikings, devenu blanc et inculte en moins de 200 ans pour des raisons non expliquées (et surtout pas par les variations du CO2) en est une illustration.
- Alors que notre planète compte plus de 4 milliards d’années, des observations ou des données recensées sur seulement quelques-unes (une fraction de seconde à l’échelle des ères géologiques) ne peuvent servir d’échantillons ou de références dignes de foi.
- Au cours du dernier million d’années les fluctuations des températures ont toujours précédé celles du CO2, et non pas l’inverse, en moyenne d’environ 800 ans. Le carbone apparait plus comme une conséquence qu’une cause d’un éventuel réchauffement.
- La moyenne de températures locales n’est pas la température moyenne du globe terrestre. Décréter une température unique est forcément discutable. En Europe, sa hausse a été toutefois estimée, entre 0,7 et 1,5 degré depuis les deux siècles de l’ère industrielle. Un si faible écart, qui, plus est, fluctuant selon les décennies, ne peut conduire à aucune certitude d’autant que les variations de températures peuvent être de l’ordre de 20 à 40 degrés selon les jours ou les saisons.
- Jamais l’atmosphère (à l’exception d’une période, il y a 300 millions d’années) n’a comporté aussi peu de CO2 qu’aujourd’hui. Au temps des dinosaures et des premiers mammifères, il y en avait 4 à 6 fois plus et les températures étaient supérieures d’environ 10 degrés.
- Le CO2 contribue pour seulement 4 millièmes à l’effet de serre, le même pourcentage actuellement qu’il y a 200 ans. Son flux annuel (son accroissement), de l’ordre de 1/ 2000me de son stock, ne peut jouer, s’il en a un, qu’un rôle infinitésimal dans l’atmosphère.
- Les caractéristiques d’un climat ne se limitent pas à la seule mesure d’une température. En font partie également d’autres éléments statistiques : les précipitations, l’orientation des vents, l’ensoleillement, la pression atmosphérique, la fréquence et l’ampleur ou non de certains phénomènes. Il n’existe pas un climat universel qui évoluerait de manière homogène. En France, on en compte déjà quatre : océanique, continental, méditerranéen et montagnard. Dans le monde, il y en a près de 30 types différents.
- Ne retenir comme facteur de l’évolution des températures que le seul effet de serre du CO2, c’est exclure ou minimiser les impacts pourtant indiscutables d’autres éléments : le rayonnement solaire, l’influence des océans et des volcans, le rôle des nuages.
- Les différentes modélisations informatiques tout en surestimant la variable CO2 aboutissent à des projections présentant des écarts de températures considérables (au moins de 1 à 3), ce qui leur interdit de fait tout caractère prédictif fiable.
- Alors que les météorologues ne s’aventurent pas au-delà de 15 jours, des prévisions à trois siècles ou même un siècle n’ont aucune crédibilité.
- La France représente 1/1000ème environ de la surface du globe, 1% de sa population, 0,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, 1/20 000ème de la présence de CO2 dans l’atmosphère. Autant dire rien.
Les phénomènes annoncés ne sont pas au rendez-vous. Les catastrophes véritablement inédites se font attendre.
Le climat qui règne, c’est avant tout celui d’une peur entretenue
- Aucune hausse significative de la moyenne des températures, encore moins une accélération n’a été relevée. Nulle part dans le monde, même si pratiquement tous les pays dont la France prétendent chacun enregistrer chaque année leur été le plus chaud et des hausses supérieures à la moyenne des autres.
- Du côté de la montée des eaux, pas davantage de bouleversements. Depuis un siècle le rythme d’accroissement moyen du niveau de la mer se situe autour de 2 millimètres, ce qui correspond à 20 centimètres par siècle, dérisoire par rapport à l’amplitude des grandes marées.
- Les pays les plus plats dominent la mer d’au moins 4 à 5 mètres, ce qui laisse une marge certaine. Même pour les iles, comme les Maldives ou celles de l’archipel des Kiribati, dont la submersion allait être imminente, les surfaces ne changent pratiquement pas. Confiants, des investisseurs ont même récemment fait construire sur la première des pistes d’aviation en vue d’accélérer le développement du tourisme.
- Les récifs coralliens des mers du sud qui seraient fragilisés par leur l’acidification n’enregistrent pas d’évolution ni plus ni moins inquiétante que dans le passé.
- Les phénomènes extrêmes (ouragans, inondations, avalanches, tsunamis, raz de marée, bombardements de météorites, éruptions volcaniques), ne progressent ni dans leur fréquence ni dans leur intensité.
- En Europe certains glaciers diminuent tandis que d’autres dans l’hémisphère sud ont tendance à progresser. De tous temps, ils n’ont cessé de varier en surface et en épaisseur. Les couvercles arctique et antarctique également.
- Les ours blancs qui dans ce contexte allaient disparaitre ont dans la réalité plus que doublé depuis 30 ans
- Aucune contrée n’est devenue inhabitable en raison d’un climat nouveau qui obligerait les populations à les fuir. Les réfugiés arrivant en Europe n’ont rien de climatique.
Face à ces constats
- Le vocabulaire a évolué dans le temps. Au départ, les malheurs, c’est-à-dire le désagrément de supporter quelques jours autour de 40 degrés dans le midi de la France en été, étaient le résultat du réchauffement.
- Expliquer un coup de froid inédit ou des chutes de neige inhabituelles par la hausse de la température restait toutefois difficile. D’où le glissement sémantique vers le changement climatique.
- Cyclones, tempêtes ou autres ouragans continuant à survenir à intervalles réguliers, le qualificatif de changement devenait lui aussi problématique. C’est ainsi que s’est imposé le terme de dérèglement climatique.
- Le dérèglement est donc désormais devenu l’explication universelle de chaque soubresaut de la nature ou de tout phénomène se prolongeant dans le temps dans un sens ou dans un autre. Quel qu’il soit ou qu’il se produise sur le globe, en oubliant de préciser à quelle époque le climat aurait été « bien » réglé.
- Chaque événement un tant soit peu insolite (il y en a quasiment chaque jour dans notre vaste monde) est monté en épingle et présenté comme une première alors que dans 99 % des cas il existe au moins un précédent dans des temps relativement récents.
- Dans les projections à échéance lointaine, le scénario le plus inquiétant est toujours privilégié. Les prudences initiales disparaissent. Le conditionnel passe facilement au mode affirmatif. La déclaration d’une possibilité est rapidement suivie de l’affirmation de sa probabilité pour finir par faire croire en sa fatalité.
Conclusions
- En raison de son extrême complexité mettant en jeu de multiples spécialités, la science du climat demeure balbutiante. Les premières qualités d’un observateur sur le sujet devraient être la modestie et l’humilité.
- L’alarmisme permanent repose sur des modèles informatiques virtuels qui ne présentent aucune crédibilité.
- Les « politiques » et « influenceurs » qui prétendent s’appuyer sur des travaux scientifiques, au mieux, nous racontent des sornettes.
- De fait, ils sont des agents conscients ou inconscients de décisions ou d’orientations désastreuses imposées notamment dans les secteurs économiques des transports, du logement, de l’agriculture.
- A l’échelle mondiale, besoins en énergie et croissance économique vont de pair. Arrêter ou même freiner les combustions de CO2, c’est fragiliser et renchérir les principales sources d’énergie. Avec des répercussions négatives sur la malnutrition, la mortalité infantile, l’espérance de vie, la faim, la pauvreté, la santé et le niveau de vie des populations en général.
- L’électricité issue de panneaux photovoltaïque et d’éoliennes ne sera jamais en capacité de remplacer les énergies fossiles primaires. A horizon humain, la transition écologique est une illusion.
- Alors que les bienfaits du CO2 sont vitaux et scientifiquement certains, ses incidences négatives sur le climat ou le devenir de la planète restent hypothétiques et, de toutes façons, minimes,
- Le rapport risques/ bénéfices ne souffre d’aucune discussion. La « dé- carbonation » ne présente aucune nécessité. Les dépenses et les contraintes dans le but d’y parvenir sont vaines.
- Au contraire, en vertu même de ce principe de précaution constamment mis en avant, le bon sens et la cohérence seraient de renoncer à tendre vers ce zéro carbone matériellement irréalisable.
Epilogue
- La crise climatique est devenue un « fonds de commerce » pour les chercheurs en quête de crédits, les prospecteurs de subventions, les constructeurs d’éoliennes et de panneaux solaires, les opportunistes politiques.
- Ses promoteurs sont les mêmes tireurs de ficelle que ceux qui instrumentalisent O.G.M., nitrates, glyphosate. Avec l’utilisation des mêmes ressorts émotionnels.
- La pression est telle que peu nombreux sont ceux qui contestent une tendance au réchauffement lui-même.
- Toutefois, à force de crier au loup sans l’apercevoir le dérèglement climatique a aujourd’hui du plomb dans l’aile. La disparition de la biodiversité prend le relais dans l’entretien du catastrophisme. La peur et la manipulation ont toujours de beaux jours devant elles.
- Au nom de cette urgence climatique, des missions authentiquement écologiques, les prévention et limitation des nuisances, pollutions, déchets et autres gaspillages liées à toute activité humaine sont passées au second plan, pire négligées.
- Au fait, la guerre en Ukraine, quel impact sur le climat ? l’empreinte carbone des voyages en avion de Zelynski depuis presque 4 ans, c’est combien ? A-t-elle été mesurée ?
Chaque geste compte : moi je fais pipi sous la douche
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