La guerre n’est jamais mondiale, c’est toujours une activité locale. Elle n’est efficiente que sous la bombe qui tombe ou dans la tranchée qui est visée. À côté c’est le calme relatif, momentanément la paix, en sursis évidemment.
Lorsque l’on parle d’une guerre mondiale, on évoque en réalité une multitude de guerres locales qui sont liées par un motif commun et qui s’expriment au même moment dans tous les pays du monde directement ou indirectement, sans pour autant que ceux qui guerroient en aient conscience.
Chaque guerre dite mondiale a donc un tronc commun, voire des troncs communs, difficiles à discerner sur le moment, et dans le même temps des caractéristiques spécifiques locales très concrètes, elles parfaitement ressenties par leurs acteurs sans qu’ils soient en mesure de les relier au tronc commun.
Parmi les troncs communs, il en est un facile à percevoir : la volonté des populations d’en découdre.
C’est celui qui est le plus visible sur le moment, porté par des croyances qui s’emparent d’un groupe qui se donne ou accepte alors un leader portant haut et fort ces croyances tel un bateleur de foire. Le malheureux qui endosse ce rôle portera in fine le chapeau des dégâts innommables de la guerre, il lui faut une bonne dose de bêtise pour accepter de se mettre dans cette situation.
Derrière tous ces motifs apparents une seule vérité, toujours la même : le pillage à grande échelle.
Quels que soient les motifs déclamés et repris en boucle par la foule et ses leaders du moment, la guerre n’est qu’une affaire de pillage.
Elle oppose deux statuts : celui qui possède et celui qui veut posséder. C’est toujours le même tronc commun réel.
En réalité la question n’est qu’une : posséder quoi ?
Très longtemps la possession convoitée était le territoire, il était directement porteur des fruits enviés. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Les plus grandes richesses ne sont plus attachées au territoire mais à des concepts.
Le pillage consiste donc à taxer ces concepts.
Certaines sociétés sont particulièrement outillées en vue de cette activité, les « taxateurs » y possèdent le pouvoir.
Elles s’appellent elles-mêmes socialistes ou communistes. L’outil de pillage y est l’impôt, le prélèvement imposé par les hommes de l’Etat.
Destructeur chez elles l’impôt les oblige inévitablement à s’armer pour envahir le voisin, pour le taxer et survivre, la Corée du Nord étant la caricature de ce destin.
Ici il faut faire un distinguo.
La taxe et le bénéfice sont vendus comme équivalent par les « taxateurs », hors rien n’est moins vrai.
Le bénéfice est consenti, même quand il n’est pas légitime, la taxation est toujours imposée par la force, même quand elle se prétend légitime et quel que soit son nom ou son apparence. L’un ne peut que générer, au pire, la déception puisqu’il ne dépend jamais de la force, l’autre inclut les prémices de la guerre puisqu’elle est sous-tendue par la force.
La plus grande partie du monde est aujourd’hui partagée entre les « taxateurs » et les créateurs de richesses.
Les premiers sont des féodaux, des barons, qui commandent des armées de pillards et de profiteurs, toujours violents ; les second sont des inventeurs qui génèrent des imitateurs cupides et trop souvent peu regardants mais rarement violents, animés par la séduction au pire indélicate.
Ce sont donc les barons de la drogue fiscale qui provoquent l’embrasement actuel, probablement précurseur de la guerre mondiale à venir.
La France, entre les mains de barons de la drogue fiscale avec l’accord de sa population, se retrouvera fatalement engagée du mauvais côté au moment du déclenchement général de la guerre mondiale en devenir, qui paraît proche.
Dommage pour les minorités lucides, qui comme d’habitude vont trinquer pour rien.
Bien à vous. H. Dumas
Sale temps pour Fournel et Darmanin selon mediapart
https://www.fdesouche.com/2024/01/05/gerald-darmanin-ministre-des-comptes-publics-en-2017-aurait-discretement-fourni-des-conseils-fiscaux-au-psg-au-detriment-du-tresor-public-leur-permettant-deviter-de-payer-plusieurs-dizaines-de-m/
LES RICHARDS et LEURS DEUX FAUCHEURS
(mauvaise fable rimée à la sauvette) :
Bruno LE MAIRE (se présentant au Forum de Davos) :
Je suis un taxateur minimal,
Ne redoutez pas mon approche,
Je ne vous piquerai que deux ou trois cents balles,
Mais ne vous ferai jamais entièrement les poches !
Le Choeur des Milliardaires (lui répondant, poings levés) :
Déclinant votre offre de débauche,
C’est avec Mélenchon que nous irons nous pacser,
Car, n’oubliez donc pas qu’en tant que milliardaires de gauche,
Contrairement à d’autres : NOUS VOULONS…être entièrement taxés !
Moralité provisoire :
Grand-Guignol, façon douche écossaise,
Fisc-spectacle a partout bonne presse,
D’abord pièce rose où l’on rit à la française,
Avant pièce noire, la seule qui intéresse !
Signé : UN FARCEUR de PASSAGE (en 3 minutes de connexion : le temps d’un oeuf à la coque !) A très bientôt, sans nul doute, si technique le veut bien !