Nous avons tous une sensation de malaise, un mal-être indéfinissable, dès qu’il s’agit d’user de nos droits naturels, pourtant listés et défendus par notre constitution à travers son préambule « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ».
L’introduction de celle-ci commence ainsi «…considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements… »
Puis elle liste en 17 articles ce qu’elle considère comme étant ces droits de l’homme.
Ils sont :
- l’égalité en droit, naturelle, inaliénable, même par la hiérarchie sociale qui, elle, ne peut dépendre que du mérite face à l’intérêt commun.
- L’espace des politiques y est limité à la défense de la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
- La liberté de chacun est bornée uniquement par celle des autres.
- Quant aux interdits de la loi ils doivent être limités aux actes nuisibles à la société.
- La hiérarchie sociale ne peut être construite que sur le talent et les vertus de chacun.
- Parlant de la justice, l’arbitraire y est condamné et l’innocence s’impose avant toute condamnation. En gros le « mur des cons » c’est grave.
- Évidemment la liberté de pensée, d’opinion, y est sanctifiée, y compris dans ses différents type d’expression vers les autres.
- La fonction publique est acceptée, nécessaire, mais «…pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée… » !!!
- Chacun à le droit de vérifier le coût de la dépense publique et chaque membre de la fonction publique est responsable de ses actes devant tous.
- En fin, l’article 17 clos ainsi cette Déclaration : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »
Nous avons tous été élevés selon ces principes. On nous a même fait croire qu’ils doivent être notre fierté car ayant déterminé le monde d’aujourd’hui.
Ce n’est pas tout à fait vrai car cent ans plutôt l’Angleterre s’était déjà organisée sur leur modèle et, pendant que nous nous entretuons à leur sujet, l’Amérique était la première à les mettre vraiment en application démocratiquement dans sa constitution.
Mais il est vrai que le monde occidental a prospéré et conquis la planète en appliquant ces principes.
Sont-ils obsolètes aujourd’hui, comme en leur temps ceux de la chevalerie?
Ceux qui comme moi y croient encore sont-ils les nouveaux « Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche » ?
C’est possible, je n’ai pas de blocage à ce sujet. Mais je suis en revanche convaincu que le corporatisme, le clanisme, et la corruption qui les accompagnent, ne peuvent pas servir de base au grand remplacement de ces principes. Je suis convaincu que la présence de ces dérives dans le diagnostic d’une société annonce sa mort et non son renouveau.
Comme Saint Thomas je ne crois que ce que je vois. Et… malheureusement… j’ai vu…
Je vous raconte régulièrement ici ce que j’ai vu et ce que je vois chaque jour. Cela ne met pas encore ma vie en danger physiquement, mais cela a détruit ma vie sociale et matérielle et je ne suis pas optimiste pour la suite.
À m’approcher trop près des nouveaux fermiers généraux basés à Bercy j’y ai laissé mon énergie, ma joie de vivre et le fruit de ma vie de travail. Ce sont des brutes tortionnaires, des vicieux qui aiment tuer, qui ont ruiné le pays, ils sucent les derniers euros des Français avant faillite. Ils ne comptent plus.
Aujourd’hui, allons plus loin encore, je vais vous donner un exemple de l’état de la magistrature, plus globalement de l’institution judiciaire et de ses satellites que je ne qualifierai pas sous peine de me voir interné immédiatement, ce que je ne souhaite pas évidemment.
Donc traité indûment de « fraudeur fiscal », j’ai vu cette néfaste image constamment et sans vergogne confirmée par la justice au mépris de tous les faits et vérités qu’elle a volontairement écartés pour complaire à Bercy, aux hommes de l’Etat, au mépris du droit et de la simple justice.
Cette image a détruit ma réalité professionnelle qui pendant 40 ans a été d’une droiture que je prétends exemplaire. Je n’ai accepté aucun « don » de l’Etat, je n’ai couvert aucune connivence, participé à aucune corruption, dans un métier très exposé. Elle a déchainé contre moi les rapaces, les pillards de toutes sortes, les délateurs, les colporteurs de rumeur, les fumiers de lapin inclus dans toute société.
Je me suis ainsi retrouvé sur le «Mur des cons », qui existe bel et bien et sert de code procédural à bien des magistrats. C’est pour eux plus rapide et plus confortable pour leur carrière.
Voici l’affaire :
Mis sous l’eau par le fisc, j’ai dû me résoudre à ne pas pouvoir payer certaines charges pour garder les moyens de me battre, pour ne pas finir clochard, dans la rue.
Les charges de copropriété, intégralement payées depuis, en firent partie.
Croyez-vous que les autres copropriétaires aient eu de l’empathie pour moi, aient été compréhensifs et patients ?
Non évidemment, les raisons en sont simples :
- la majorité des humains aiment la délation et le lynchage et sont des naufrageurs qui guettent la misère des autres pour en profiter.
- Structurellement les copropriétaires ont été, par la loi, dépossédés de leur prérogatives par les syndics et les juristes, qui la plupart du temps sont aussi agents immobiliers, donc en situation évidente de conflits d’intérêts. Qui leur concoctent des charges du double de ce qu’elles devraient être. Ils sont les otages des syndics.
C’est dans ces conditions qu’un huissier s’est permis de saisir mes loyers pour des montants inexistants. Soient qu’ils aient déjà été versés au syndic, soit qu’ils concernent sa facture personnelle qu’il refuse de faire vérifier comme le prévoit légitimement la loi.
J’ai donc saisi la justice.
J’ai reçu hier le jugement, le voici : LIEN. Il faisait suite à ma saisine du juge : LIEN, aux conclusion bizarrement du syndic et non de l’huissier LIEN et à ma réponse à ces conclusions LIEN.
Pas mal, non ?
La magistrate a tout compris, c’est ça le pire.
Délibérément, et son jugement n’est pas élégant, elle utilise une argutie visant à prétendre que l’objet du litige porte sur plus de 10.000€, ce qui rendrait l’avocat obligatoire — entre parenthèse : corporatisme et entrave au libre accès à la justice au seul profit des avocats et des magistrats —, alors que les deux parties affirment qu’il ne porte que sur un peu plus de 4.000€.
En réalité l’objet de ma saisie du juge était la poursuite invraisemblable par l’huissier d’une somme indue de 10.000€, payée, et non du solde dû, d’environ 4.000€ sous réserve de sa vérification légale.
Cette somme de 10.000€ est inexistante puisque non due, fait non contesté par les parties en présence, elle ne peut pas reprendre vie uniquement pour les besoins d’une annulation de procédure.
Il s’agissait de juger le fait de saisir des loyers directement pour l’huissier, sans demande préalable, juste par sadisme « huissieral », et pour une somme indue. Quand même…
Aussi de l’image pour moi que cette saisie véhicule….
Mais, laissons la suite de cela à La Cour d’appel puis à La Cour de cassation.
Il y a plus grave.
La magistrate émet une opinion personnelle, basée sur rien de crédible, non motivée, comme quoi je chercherais à nuire à la copropriété en poursuivant un huissier qui me saisit pour des sommes que je ne dois pas. Et, elle me colle plusieurs milliers d’€ de condamnation.
Ça, c’est l’effet « mur des cons ».
Oui, notre société est clanique, corporatiste et corrompue, au cœur profond de sa conscience.
Bien à vous. H. Dumas