Client ou assujetti. Agir ou exécuter.

En résumer il s’agit « d’être ou de ne pas être ».

Le client demande, voire exige, obtient ou s’en va. L’assujetti espère, voire implore, obtient ou s’écrase. C’est le même homme, ce n’est pas la même vie.

Le premier vit dans une société dite libérale, le second dans une société collectiviste. L’une est à son service, il est au service de l’autre.

Ceci établi, qu’elle est la société la plus performante, qu’elle est celle dans laquelle il est plus confortable de vivre ? Là est la question.

Ramenée à une société minimum, notre foyer, la situation se présente de la façon suivante : soit chaque membre de ce foyer œuvre sans limite et en responsabilité pour le confort et la sûreté de tous, soit le confort et la sécurité du foyer passent par une norme qui réduira les libertés de chaque membre du foyer, mais permettra d’atteindre les objectifs avec une sollicitation minimum de ces membres.

Par exemple la propreté de la maison. Elle est difficile à réguler en cas de multitude d’objets, configuration et meubles décoratifs. Elle peut être obtenue cliniquement : pas de bibelot, pas de matériaux salissants, pas de configuration difficile d’accès, c’est le cahier des charges d’une chambre d’hôpital.

Pareillement pour le linge et les vêtements, rien de difficile à entretenir. Également pour la nourriture, cuisine minimum et calibrée.

Est- ce bien dans ce type clinique que nous souhaitons vivre ? Rien n’est moins sûr.

Et pourtant, c’est ce deuxième type de société que le confort de nos fonctionnaires nous impose.

Une société où la liberté individuelle s’efface au profit, soi-disant, de la rationalité collective.

Comme le résultat n’est pas brillant, il doit être imposé.

Il l’est par la propagande. Elle fonctionne à coup de dénigrements, de transformations de la vérité, de déclassement des aspirations naturelles des Français. Ainsi Bastiat, Hannah Arendt et Ayn Rand doivent être assimilés à des fascistes de droite, de dangereux extrémistes populistes…tant les libéraux sont interdits de séjour dans ce pays.

Il l’est par la coercition, dont la justice est friande, abondée par une logorrhée de textes législatifs qui, se contredisant entre eux, permettent à la magistrature de décider ce qu’elle souhaite sans égard pour les argumentations et la réalité des faits.

Il l’est par le corporatisme exacerbé de ceux qui sont au pouvoir ou qui y aspirent dans les clous. Il est interdit de nommer ce pouvoir « complotiste », terme strictement réservé aux regroupements d’opposants, alors que la différence entre les deux connivences n’est pas évidente.

Bref, la société qui nous est proposée n’est pas séduisante. La liberté, notre responsabilité d’homme, représentent le mal. J’ai beaucoup de difficulté à m’adapter à cette logique.

Je ne dois pas être le seul si j’en juge par le bordel, issu de cette conception, que traverse notre pays.

Que faire ?

Prendre les armes ? C’est non seulement ridicule et contreproductif, mais c’est quand même vraiment dangereux et génère des dégâts collatéraux énormes, frappant tout particulièrement des innocents qui ne demandent rien – tout le monde ne veut pas être actif et décisionnaire –

La grève du vote ? Alors là : aucun résultat. Les abstentionnistes ne sont pas décomptés.

La grève tout court ? Ce n’est pas la tasse de thé des libéraux. Laissons cela aux révolutionnaires dont le but essentiel est de casser l’économie dans l’espoir du « grand soir ».  

La grève de l’impôt ? Nous y sommes, c’est le bon plan. En quelque sorte l’équivalant pour les acteurs économiques de la grève salariale. Oui mais… cette grève là est formellement interdite. Son effet serait tel que le premier qui l’emploie est sûr de son coup : il va être pendu haut et court.

Donc c’est exclu.

Moralité : Nous devons attendre que le système meure de lui-même. Je sais, ce n’est pas réjouissant. Patience, il n’y en a plus pour très longtemps, la limite de non-retour est franchie, la chute de la société « père Noël » pour certains et « galère » pour les autres est proche, on va y voir plus clair.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Client ou assujetti. Agir ou exécuter. »

  1. et peuchère !!
    on leur a brandy le bâton pour nous caresser dans le sens du fonctionnariat

    les premiers ministres qui font passer des lois en utilisant le 49.3 sous prétexte que les députés et les francais sont trop bêtes pour comprendre l’intérêt de ces lois

    ce sont les 3 francais sur 4 qui ont une bonne opinion des fonctionnaires .Il faut dire de 3 francais sur 4 sont fonctionnaires 🙂

  2. difficile d’égaler votre grandiloquence 🙂
    je vais donc comme a mon habitude adapter au quidam moyen .
    Vous savez que l ex « ménagère de -de 50 ans  » n a hélas plus le qi d une huitre même si les générations m-z …(ha le bon temps de la rda) est maintenant pourvu largement en AI il n ont pas cependant la lumière a tous les étages.

    en bon sujet de sa majesté , je vais essayer d apporter la bonne parole sur le meilleur Ponzi de tous les temps ..celui du fonctionnariat !!
    et mettons tout cela en faisant tapis

    1/ les armes contres ce collectivisme ..les jeunes ont tout compris ..ils veulent plus bosser pour alimenter l’échiquier

    2/3/4 nous sommes déjà en place de grève a se faire flageller par le système en echec –> MAT -tricque X

    résultat –>a..culée la reine se couche

    et mon amoralité me pousse comme a mon habitude a citer les textes anciens
    Il y a deux façons d enculer les mouches , avec ou sans leur consentement »
    (boris vian)

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