Jusqu’où serons-nous contaminés par le poison politique « égalitaro-collectiviste » ?
Retour sur le choc COVID.
Peut-on admettre que nous ne sachions toujours pas où et comment est apparu ce virus ?
Peut-on se battre efficacement contre un virus dont on n’a pas encore compris l’origine ?
Ces questions nous amènent à la réponse suivante très simple : un pays collectiviste, donc intégralement politisé, où la liberté individuelle est réservée à une poignée de dirigeants, s’avère incapable de tolérer les questionnements nécessaires à la solution de ses erreurs.
Ce constat établi, nous sommes hélas obligés d’admettre que notre pays fonctionne de la même façon collectiviste que la Chine, et même que le mal est globalement mondial et probablement plus dangereux pour la survie de notre espèce que l’environnement.
Nous nous serons entretués bien avant d’être réchauffés.
Seul l’individu responsable peut gérer le monde qui nous attend, or toutes les organisations politiques connues s’appuient sur la prétention de déresponsabiliser les personnes au profit du groupe, en réalité au profit exclusif des dirigeants du groupe.
La liberté individuelle et son corollaire la responsabilité individuelle sont bannies mondialement de toute proposition d’organisation.
COVID encore.
Il aura été un exemple flagrant de l’inefficacité des dirigeants déresponsabilisant les citoyens.
Pour protéger un outil commun de soins : l’hôpital, déjà en grande difficulté et fatalement inadapté quantitativement à une pandémie, les hommes des Etats ont accepté de croire, et de nous imposer leur croyance, en un vaccin miracle, torché en quelques mois.
Le résultat est navrant, le vaccin n’est pas protecteur.
Pourtant, pour lui, on a déconsidéré ceux qui, tel Raoult, compétents et pragmatiques, pensaient que la lutte contre le virus passait par l’engagement de chacun, malades ou professionnels responsables, et que le cumul des efforts et des idées finirait par ouvrir des solutions.
Raoult a eu un succès d’estime finalement englouti par la masse des irresponsables qui ont vendu leur avenir aux démagogues. On notera aussi que les médecins libéraux ont abandonné leur serment pour n’être qu’une gare de triage vers les hôpitaux, se déchargeant à la fois de toute responsabilité et de toute contrainte, in fine la clientèle prenant d’elle-même la direction des urgences au moindre mal qui la panique.
Ainsi va la lâcheté qui accompagne le souhait d’être un être humain irresponsable.
En contrepartie la lutte pour prendre le pouvoir sur cette masse irresponsable va croissante. La démagogie n’a plus de limite sur ce terreau fertile pour elle. Et nous arrivons inexorablement à Zemmour qui prête à De Gaulle l’organisation suivante : « D’abord la France, ensuite l’Etat, enfin le droit ». Il reproche sa forme actuelle qu’il décrit comme l’inverse : « D’abord le droit, ensuite l’Etat, enfin La France ».
Dans la version Zemmour — prétendue De Gaulle — le droit est en dernier, je suppose hélas qu’il s’agit des droits individuels.
Sont devant, la nation et l’Etat – les hommes de l’Etat, en fait – cela s’appelle le « National-Socialisme », de bien triste mémoire.
Pour faire passer la pilule, Zemmour flagorne. La France est belle et intelligente, les français sont formidables. Par exemple, ils vénèrent la femme comme personne au monde : » Le seigneur paillard et sanguinaire met un genou à terre devant sa dulcinée ; le paysan rustaud et illettré supplie la vierge de protéger ses récoltes. La femme n’est ; en terre de France, ni enfermée ni méprisée. La France est femme ».
On croirait lire Cervantès qui prêtait, en plus nobles, ces attitudes au chevalier espagnol Don Quichotte en 1605. Un peu de retard et une erreur d’appartenance pour Zemmour ?
Que penser d’une foule qui finit par négliger Raoult, son pragmatisme, sa recherche de la vérité, son sens des responsabilités, pour adorer un pitre, Zemmour, qui propose aux français : de leur faire oublier leur lâcheté passée en récrivant l’histoire, de les flatter en leur désignant un bouc-émissaire sur qui déverser la responsabilité de leur médiocrité, de décider de tout en se prétendant « Etat » pour que chacun puisse se sentir irresponsable et puisse continuer le partage des biens de ceux qui en créent au profit de ceux qui les dilapident ?
On n’a, au mieux, que ce que l’on mérite….
Bien à vous. H. Dumas
Votre article me laisse perplexe.
Bonjour,
Visiblement vous n’êtes pas le seul.
Je peux comprendre que Zemmour puisse laisser supposer qu’il ferait table rase du système actuel et que nous repartirions sur de nouvelles et bonnes bases.
Il faut relire Mein Kampf pour commencer à avoir des doutes, tant il y a de similitudes.
Toute organisation qui ne met pas l’homme et sa liberté individuelle en priorité est un danger mortel.
L’Etat de Zemmour, sa nation, n’existeront pas plus que ceux des technocrates de Macron. Juste, les technocrates de Zemmour ne seront que des ploutocrates, comme ceux d’Hitler, donc encore plus dangereux.
Nul ne se présente pour défendre l’homme, sa liberté, tout simplement parce que l’opinion publique est croyante, elle croit à l’irresponsabilité, à la protection de Dieu ou de l’Etat… et que les hommes de pouvoir se servent de la croyance pour accéder au pouvoir.
Amicalement à vous et merci à votre fidélité.
J’ai écouté son discours à Bayonne. Il propose de moins emmerder les Français tout en les emmerdant avec par exemple le rétablissement du 90 km/h sur les départementales alors qu’il faudrait supprimer cette mesure dont le seul but est de faire les poches des contribuables.
Rien sur le salaire complet, la fin du monopole de trois mutuelles sans existence légale qui pillent les travailleurs pour entretenir les habituelles clientèles du socialisme. Ce pillage gigantesque est responsable de l’appauvrissement et du déclassement du pays.