VOUS ETES NUL EN COMPTA ET N’AVEZ AUCUN SENS MORAL ? BERCY A BESOIN DE VOUS!
Non, ce n’est pas une plaisanterie.Cette annonce pourrait être l’annonce officielle de recrutement de Bercy.
Les déclarations du patron de GSX lors de son audition le 8 juillet 2014 devant la commission parlementaire « Exil des forces vives de France » concernant l’incompétence crasse des agents du Fisc à comprendre la comptabilité d’une PME n’est pas un fait nouveau (voir le papier d’Henri Dumas : suite de la vidéo : la mort lente).
Cette nullité crasse n’est absolument pas un handicap pour redresser une entreprise.
Un redressement n’a aucunement besoin de preuves comptables, seul compte un « raisonnement logique » que notre Agent Vérificateur Assermenté assénera avec aplomb et conviction avec la bénédiction sans failles de ses chefs.
L’Agent Vérificateur Assermenté n’a qu’un seul but : faire du chiffre.
Son sens moral n’existant pas, il n’a même pas conscience de son rôle de sérial killer d’entreprises.
L’entreprise qu’il va tuer, ses dirigeants et leurs familles qu’il va ruiner, ses employés qu’il va mettre sur la paille à cause de ses redressements abusifs ne lui coupera même pas l’appétit, bien au contraire. Il aura le sentiment béat de sa propre puissance.
Lui, tout seul, il aura vaincu un salaud de riche et le reste ne le concerne pas.
La mise à mort n’est pas de son ressort (c’est un autre service qui s’en occupe).
Lui, c’est un chasseur.
Ce n’est pas de sa faute si à la chasse le gibier meurt.
Peu importe les moyens, seul compte le résultat,lui ont assénés ses supérieurs.
Et ses chefs en attendent des résultats, car à la fin de l’année il y a les statistiques.
Il faut, c’est impératif, que le total des montants redressés écrase celui des redressements de l’année précédente.
Bercy appellera cela « Fraude » (c’est plus joli que racket).
C’est vital pour qu’augmente le budget de Bercy l’année suivante.
Prouver son efficacité aux médias, aux députés, à la France…
Sa propagande bien huilée fera le reste.
Tout le monde sera content et les hauts fonctionnaires de Bercy recevront des félicitations pour leur aide indispensable à sauver la Patrie.
Tout cela n’est pas nouveau.
Bernard Zimmern de l’iFRAP, en 2001, dénonçait et dévoilait dans son livre « Contrôle fiscal : le Piège » tous les mécanismes cachés de Bercy.
13 ans plus tard, nous en sommes au même point.
Sauf que la France est financièrement à genoux, que les entrepreneurs (qui restent )se rebiffent et crient quand Bercy les conduit à l’abattoir.
Et ils ont internet pour le faire savoir et se regrouper.
Et les médias seront, un jour, obligés de suivre.
Moi, j’ai vécu tout cela, je peux en témoigner.
Je peux témoigner de leur incompétence et de leurs mensonges.
Je peux témoigner de ma ruine injustifiée et gratuite.
Quel gâchis !
Emmanuel Bolling
Pour le fun :
Un commentaire trouvé sur Contrepoints concernant l’affaire GSX.
Jeff84 le 24 juillet 2014 à 14 h 52 min
Recrutés sur concours ? Savez-vous seulement ce qu’est ce « concours » ? Je l’ai passé il y a une dizaine d’année. Il y a deux phases. D’abord, les épreuves écrites. Des questions d’une nullité effarante sur des sujets sans aucun lien avec le travail d’inspecteur des impôts catégorie A. Aucune question de fiscalité, la comptabilité est une « option ». J’y suis allé les mains dans les poches (ce n’était qu’une position de repli, si je ratais tout le reste), sans même savoir quel était le programme, et j’ai été reçu haut la main.
Deuxième phase, l’oral. De vagues questions politiques, encore une fois sans lien avec le travail, et une présentation d’un quart d’heure sur un thème précis. Mon thème ? « L’image de la femme et la publicité ».
Nous parlons bien du concours le plus élevé d’entrée au service des impôts.
J’ai donc été recalé, les examinatrices ayant poussé des petits cris d’indignation lorsque j’ai admis ne pas savoir ce qu’étaient « les chiennes de garde », ou de qui Jacques Chirac avait bien pu serrer la paluche la semaine d’avant.
Petite précision : lorsque j’ai été recalé à ce concours, le seul auquel j’ai jamais échoué, j’étais sorti dans les 5 premiers d’un DESS (maintenant master) de droit, spécialité fiscalité des entreprises, et j’avais obtenu haut la main le DESCF (diplôme de comptabilité niveau bac+5), que j’avais préparé en parallèle.
Pas une seule question relative à la comptabilité ou à la fiscalité ne m’a été posée.
Justement, quand vous savez comment ils sont recrutés, tout devient clair.
Le concours dont il est question dans le commentaire de jeff84 est le concours externe : il est volontairement généraliste puisque le but est de recruter des personnes qui ne sont pas de la DGFIP. Ce que dans vous oubliez de dire c’est qu’une fois admis, le nouvel inspecteur stagiaire suit une scolarité d’un an à l’Ecole Nationale des Finances Publiques où, devinez quoi, il est formé à la comptabilité, au droit fiscal, aux Finances Publiques etc.
Apprendre « la compta, le droit fiscal, les finances publiques etc » comme vous dites, cher TNZF, le tout en un an cela tient du miracle!
Peut-être l’Ecole dont vous parlez a-t-elle été touché par la grâce divine?
Ce que vous dîtes ne remet pas en question l’incompétence des vérificateurs, bien au contraire cela le confirme.
Pouvez vous, cher TNZF, me dire s’ils suivent aussi des cours de « mauvaise foi »?
Dans ce blog, cher TNZF, nous avons vécu l’incompétence et la mauvaise foi en « live ».
Nous savons de quoi nous parlons et vos démonstrations théoriques et fumeuses, comme celle à laquelle, pour le fun, je réponds aujourd’hui, nous font perdre notre temps et notre énergie.
EBolling
Bsr,
Voila coment sont recrutés les petits soldats de la milice du fisc: à la haine de leurs prochains.
Quand le bas de laine sera vidée de sa moëlle, que feront-ils?
Ils se boufferont entre eux?
@+
Bonjour,
Bien répondu, chris, et, en plus vous avez tout à fait raison.
De toute façon , ils sont trop nombreux à la DGFIP, ce sont les contribuables qui les paient et ils sont poussés à faire du chiffre.
Racket fiscal!!!!!!!