Normalement, la Sécu devrait disparaître…

Dans n’importe quelle organisation sociale vivant l’épisode COVID, un tel échec pour un tel coût, devrait entrainer la mort immédiate de l’organisme responsable.

Or la sécu, dont le principe et la base de financement sont en décalage complet avec sa simple dimension d’assurance, va pourtant probablement non seulement s’en sortir mais s’imposer par la force au détriment de la vie économique.

Cela tient au fait que l’idée est séduisante, le mensonge attractif.

Soigner tout le monde à prestations égales, à partir de cotisations payées par quelques-uns qui ne sont justement pas les malades, il faut bien le dire : ça fait rêver.

Une impression de solidarité se dégage de cette utopie, renforcée par quelques professionnels de la santé très gentils, qui se sont laissés dévorés par les protocoles de la sécu, ont assisté impuissants aux échecs qu’ils ont tentés de contrer par un engagement dantesque qui les a laissés épuisés, en gros plan sur tous les écrans de nos nuits blanches…

La solidarité c’est le truc qui vous fait croire que vous n’êtes pas seul au monde, mais qui en réalité ne sert que ceux qui se réclament d’elle; dont les masques, gestes barrières et dénonciations en tout genre donnent une idée assez précise des limites.

La raison voudrait que le plus tôt possible la sécu disparaisse, que les soins rentrent dans le réalisme du marché dont ils ne peuvent pas s’extraire, que la collectivité mette en place une aide économique pour ceux qui ne seraient pas capables d’assumer le coût de leur assurance maladie.

Au lieu de cela, dès la fin du COVID, les inspecteurs de la sécu vont fondre sur les pauvres cotisants et leur faire cracher la monnaie destinée à disparaitre au fond du gouffre de la sécu, sans espoir d’effet sauf la ruine des dits cotisants.

Là nous avons, grandeur nature, un exercice pédagogique de la différence entre la politique et l’économie.

La politique a des idées, mais aucune limite à la mise en place de ces idées. Bien plus, leur échec tend à les renforcer, car il est la plupart du temps tout simplement imputé aux opposants, sans autre réflexion.

L’économie a aussi des idées, mais quand elles sont mauvaises la faillite vient remettre rapidement les pendules à l’heure.

L’économie est source de progrès, la politique source de régression.

Tout cela ne règle pas cette émotion violente, terrible, qui emporte tout : l’Injustice.

L’injustice est mise à toutes les sauces, certains prétendent même avoir la capacité de la maîtriser. Ce sont les plus dangereux.

L’injustice est naturelle, face à elle il n’y a rien. Peut-être l’amour… à voir.

De la façon la plus certaine qui soit, tout ce qui tente d’imposer la justice par la force déchaine des injustices plus terribles que l’injustice naturelle. Ce n’est pas un théorème, c’est tout bêtement un constat, la sécu en fait partie.

Il nous reste à voir comment nos hommes de l’Etat, et la foule, vont s’y prendre pour effacer l’échec de la sécu, le transformer en une réussite exemplaire, augmenter évidemment son budget ?

C’est ça la grande mise en scène de demain, le film à gros budget que nous allons découvrir.

Sortie prévue au printemps. Je n’irai pas le voir.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Normalement, la Sécu devrait disparaître… »

  1. https://www.youtube.com/watch?v=uNMwYZiBFV0

    (…) Quand on a que l’amour à s’offrir en partage….

    Vous avez raison, ‘l’injustice est naturelle, l’amour également
    et face à l’injustice, rien en face… pas même l’amour

    Voila que je doute aujourd’hui et peut être pour toujours

    Il ne me vient désormais que ce refrain de Léo Ferré : « avec le temps, avec le temps va tout s’en va …. (…) et on aime plus, point final.

    Si l’espoir fait vivre, alors j’en suis probablement à l’agonie.

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