La voracité des hommes de l’Etat

Décidément, ce Coronavirus est source du pire et du meilleur.

Il nous ouvre les yeux sur le pire : la mort et la réalité de nos dirigeants.

Mais aussi sur le meilleur : l’échange, la discussion, la recherche empirique d’une solution commune qui va probablement aboutir au libéralisme, à la prééminence de l’individu, de l’homme dans son expression intellectuelle et dans sa liberté matérielle.

La déclaration de l’inénarrable Lemaire est le top du départ : « Ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin aujourd’hui pour notre économie, mais d’investissement ».

La démonstration est donc faite de l’emprise des hommes de l’Etat sur notre vie de tous les jours. Sur le fait qu’ils s’autorisent, dans une alliance « économicopolitique » faite de connivence et de corruption — au moins morale –, à disposer de nos vies, à nous imposer par la force — représentée par Bercy –, leurs croyances, leurs intérêts personnels.

Nous sommes bien des pions entre leurs mains, des esclaves.

Le message qu’ils nous envoient est clair : vous ne disposez pas de votre avenir. C’est nous, les hommes de l’Etat, qui sommes les mieux placés pour en décider. Vous voulez économiser pour palier à nos folies dépensières ? Il n’en n’est pas question.

Vous êtes des oies que l’on gave, et tant pis pour votre douleur, c’est votre « foie-fric » qui nous intéresse. Bercy est notre gaveur en chef, à lui le maniement de la gaveuse.

La vérité s’impose.

Si nous sommes en surrégime, si nous sommes gavés de crédit et interdits d’économie, de capital, par Bercy, c’est uniquement au profit des hommes de l’Etat, pour qu’ils puissent exercer leur pouvoir sur nous à leur seule convenance, pour leur seul plaisir.

Dans ce cadre Lemaire nous avertit : « ce n’est pas bien ce que vous faites, vous économisez au détriment de la collectivité, nous sommes donc légitimes à prélever, pour le bien commun, une partie de votre épargne. »

Travaillez, prenez de la peine, puis dépensez tout pour que nous puissions exercer notre pouvoir. Nous sommes là pour vous contraindre, pour votre bien. Pour rendre votre effort infructueux pour vous, votre travail sans fin. Bercy veille au grain.

Vous n’avez que le choix entre travailler à notre service ou à celui de l’environnement, ce qui revient au même.

En aucun cas vous ne pouvez amasser pour vous protéger. Vos économies on s’en charge, votre vieillesse on s’en charge, comme on s’est chargé de votre jeunesse. Vous n’êtes rien sans nous, que des êtres non finis dans un monde fini que nous seuls sommes capables d’appréhender. Vous êtes nos objets.

Pour échapper à ces despotes nous avons en magasin des égalitaristes purs et durs qui eux affichent la couleur : les communistes.

Puis une nouvelle race d’exploiteurs : les écologistes.

Ces derniers font semblant d’être à l’opposé de Bruno Lemaire et de sa clique, mais il n’en n’est rien. Ils n’imposent pas la croissance à tout prix, mais la décroissance à tout prix.

Le résultat est le même dans leur tête : nous sommes aussi leurs esclaves.

Le coronavirus révèle les tares de la décroissance obligatoire. D’abord il aura suffi d’un mois pour que les traces polluantes de l’homme s’effacent, c’est dire s’il est insignifiant. Puis le virus aura fait comprendre au plus grand nombre que la nature est hostile et que l’homme n’existe que par son combat contre elle.

Entre les deux

Il n’est pas impossible que les événements actuels permettent au plus grand nombre de prendre conscience que ce qui compte c’est chacun de nous, notre liberté. Que c’est même la seule option raisonnable.

Nous ne sommes ni obligés de consommer de façon démentielle, ni obligés de nous soumettre à une nature qui nous est hostile.

Nous ne sommes pas destinés au crédit, à l’esclavage à vie, ni à une soumission servile à la  violence de la nature envahissante.

Nous pouvons n’être que nous, des hommes humbles, libres. Nous pouvons rejeter toute forme d’esclavage que ce soit au profit de M. Le Maire, des communistes ou des écologistes.

Nous pouvons être libéraux, c’est le nom qui convient à cet état d’esprit, à ce statut.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « La voracité des hommes de l’Etat »

  1. Notre Cicéron à nous, enfin celui qui se prend pour tel…a oublié une chose…l’histoire se répète parfois…de façon cruelle…celui qui est adulé un temps peut demain être rejeté, honni, vilipendé!
    La Roche Tarpéïenne est toujours proche du Capitole, aujourd’hui encore !
    Que nos hommes politiques soient une caste qui vit de ses privilèges au dépend du peuple n’échappe qu’a ceux qui ne veulent pas voir la réalité…en face.
    Notre épargne depuis longtemps est sujet de convoitise pour le sieur Lemaire, qui rêve de voir l’État s’en approprier une bonne partie pour sauver la Nation du désastre qu’il dit, mais le but est tout autre.
    Asservir ! en faisant les poches des citoyens pour les rendre plus vulnérables encore.Une forme moderne d’esclavage…
    Et de devenir ainsi le César de Bercy ! mais les gladiateurs ne sont plus le saluer et mourir pour lui….mais alors pas du tout!
    Il devrait toutefois se rappeler de la triste fin de cet empereur.
    Quant à l’assemblée Nationale et au Sénat, ce sont des aéropages de gens en majorité plutôt incompétents. …qui disent représenter le peuple et qui, pour un certain nombre d’entre eux en fait ,font surtout des affaires sur son dos…quelle que soit leur appartenance politique, écologistes inclus.
    Une visite à la buvette de l’assemblée nationale vous éclairerait sur le degré de connivence affairiste qui existe entre certains représentants de différents partis… ennemis jurés dans l’hémicycle…Commedia dell’ Arte oblige !
    Comment se débarrasser de ces gens qui nous rendent de plus en plus esclaves en n’ayant que le mot liberté à la bouche…
    La leur sans aucun doute, mais certainement pas la nôtre !
    Il faut réinventer, mot à la mode ces derniers temps, une république ou un autre système où le citoyen n’est plus un pion livré aux manœuvres douteuses de gens, qui ne les défendent pas. Et qui entendent leur dicter des lois insupportables. Le d&confinement futur des « vieux » de 65 ans et plus va être un très bel exemple de ce genre de lois.
    Autant prendre alors pour exemple des sages d’une autre époque.
    Le bon sens, est tellement absent dans nombre de décisions prises par nos dirigeants , qui par ailleurs sont mal entourés et mal conseillés par des courtisans, cette race vile, (Rigoletto-Verdi)……qui n’a d’autre intérêt que le sien.
    Et en matière de santé, par exemple, nous sommes servis !
    Le salut ne pourra venir que d’une remise en question complète de notre société…qui est dans un état pitoyable à la merci en sus d’une forte tempête économique et/ou monétaire, ou du moindre virus. un tant soit peu sournois.
    Le funambulisme politique actuel n’est pas une solution viable…le risque de chute étant trop important, et les dégâts collatéraux qui en résulteraient également.

  2. Face à l’irresponsabilité des administrations françaises =
    -On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un révolver, qu’avec un mot gentil tout seul. Al Capone
    -Le plus grand mal , à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas sa faute. PLATON

  3. Quand je ne cesse de dire que le confinement n’a pas d’autre but que de permettre aux voleurs de piller l’épargne des Français, on y arrive.

  4. Cher Henri , tant que l’on ouvre pas une huître , l’on croit que c’est un caillou, mais la pandémie du Coronavirus a ouvert l’huitre et révèle beaucoup de chose.
    Quand notre doigt montre la lune , Bercy nous oblige à regarder le doigt.

    Cicéron à Rome prévenait il y a 2000 ans l’empereur et la classe politique, mais ils n’ont pas changer et l’empire romain a disparu.
    Un rappel historique intéressant le Traité des devoirs de Cicéron Il y a + de 2000 ans= Tous ceux qui seront à la tête de l’Etat doivent se souvenir des deux préceptes de Platon: veiller aux intérêts des citoyens en y rapportant tous leurs actes et en oubliant les leurs propres; avoir souci du corps entier de l’Etat en ne favorisant pas une partie aux dépens du reste. ….Ceux qui s’occupent d’une partie des citoyens en négligeant les autres introduisent dans la cité un mal qui doit la perdre, la sédition et la discorde; il arrive que les uns se dévouent pour le peuple; d’autres n’ont de zèle que pour les grands; bien peu songent à tous; de là sont nés à Athènes de grands conflits, et, dans notre république, non seulement des séditions mais des guerres civiles désastreuses.
    « Date et lieu de naissance de Ciceron : Auteur latin et homme d’État romain né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie, Cicéron fut assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Gaète, ville située en Italie. Il meurt à l’âge de 62 ans, sa tête et ses mains furent exposées à la vue du peuple sur ordre de Marc-Antoine. »

    Veritas Thesaurus est ! La vérité est un trésor,
    « Ad augusta per angusta »

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