Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Sat, 30 Nov 2024 14:39:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ 32 32 L’affaire de Mazan https://temoignagefiscal.com/laffaire-de-mazan/ https://temoignagefiscal.com/laffaire-de-mazan/#respond Sat, 30 Nov 2024 14:39:11 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19638 Continuer la lecture de L’affaire de Mazan ]]> Il fallait bien qu’on finisse par en parler….

Il parait que 83% des Français sont au courant, c’est bien plus qu’en ce qui concerne la terreur fiscale…

La sexualité c’est comme le fric, la sienne n’a pas de limite volumétrique, voire morale, mais celle des autres peut, ou doit…, se limiter au SMIC (sexualité minimum imposable au concubin).

Il y a une similitude flagrante entre le fait divers de Mazan et le fait divers de Bullecourt.

Les deux sont catastrophiques, irrespectueux de la vie, de la propriété physique et matérielle des victimes, abominablement douloureux, destructeurs, inacceptables.

La foule se dresse face à ces drames, la pierre à la main. Jetons-là d’abord, nous réfléchirons plus tard, pense-t-elle.

C’est là il me semble que, pour ces deux affaires, il manque un élément clef : la connaissance de l’origine.

Vous savez cette origine matricielle, mère de tout, sans laquelle le mystère s’installe et nous oblige à l’accepter. Au niveau de notre vie d’homme nous sommes bien obligés d’accepter le mystère puisque nous sommes incapables de percer l’histoire de notre origine. Mais en ce qui concerne nos actes, nos petites décisions d’hommes, nous sommes parfaitement capables d’en définir les origines.

Je dirais que la seule façon de nous améliorer, si tant est que cela soit possible, est justement de connaître l’origine de nos actes, de nos situations, pour comprendre et maitriser éventuellement les résultats qui en découlent.

Hélas, notre justice, si imbue d’elle-même, se contente de lancer les pierres que la foule tient dans ses mains. Elle n’effectue pas son travail de recherche, de compréhension et d’explication de l’origine. Ainsi rien ne change. La justice entérine pour le compte de la société une crise de dérégulation qui justifie le châtiment du désigné coupable. Rien sur le fond, fiscal d’un côté, sexuel de l’autre. Pourtant des sujets où une meilleure compréhension ne serait pas un luxe.

Très clairement.

Ici, à Mazan, nous ne savons toujours pas si les produits imposés à Mme Pélicot endorment ou anesthésient. Nous ne savons même pas si les spécialistes le savent.

Et pourtant la différence est de taille. Endormi le cerveau reste sensible aux bruits et aux stimuli, anesthésié il est déconnecté de tout.

Cela ne change pas grand-chose aux faits et aux dangers auxquels cette dame a été exposée, mais cela change tout dans le cadre de la réflexion autour du sujet et de sa présentation publique, aussi des sanctions à venir évidemment liées à l’exposition publique de l’affaire.

Le poids des responsabilités, la présentation judiciaire, ne peuvent pas être appréhendés correctement sans connaître l’origine des événements.

Or, ni à Bullecourt, ni à Mazan, nous ne connaitrons l’origine qui a précédé ces actes révoltants. Nous sommes donc dans l’impossibilité de construire sur ces échecs pour éviter leur reproduction. Comment les juges peuvent-ils faire face à un tel déshonneur professionnel ?

Pour le reste, le sordide de ces évènements est objectivement banal face au sordide universel dont nous sommes abreuvés chaque heure qui passe…

Existe-t-il dans l’univers un lieu plus pur, plus simple, plus paisible, que notre Terre ? Qui ne serait pas le fameux paradis évoqué par les charlatans.

Où on pourrait aller sans casser sa pipe au préalable, évidemment.

Dormons tranquille, Elon cherche….

Bien à vous. H. Dumas

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Les Français sont un peuple de terre cuite ! https://temoignagefiscal.com/les-francais-sont-un-peuple-de-terre-cuite/ https://temoignagefiscal.com/les-francais-sont-un-peuple-de-terre-cuite/#comments Sat, 30 Nov 2024 11:10:39 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19636 Continuer la lecture de Les Français sont un peuple de terre cuite ! ]]> Les Français sont un peuple de terre cuite !

Comme toutes les paralysies, celle-ci nous est arrivée progressivement. On se rendait bien compte que rien ne bougeait vraiment dans le pays, mais de là à parler de paralysie, il y avait non pas un monde, mais un univers, même si ces deux mots ont exactement le même sens, sauf si l’on veut admettre que l’univers désigne l’ensemble des astres.

J’admets que cette introduction doit vous paraître étrange, car vous ne voyez pas ce dont je veux vous parler. Paralysie. Le mot évoque évidemment l’administration française, la plus puissante du monde, et où rien ne doit jamais bouger si l’on ne veut pas rompre la puissante harmonie qui s’en dégage. Non, il ne s’agit pas de cela. Car le peuple des fonctionnaires est loin d’être seul concerné. Nous, les Français, nous sommes tous atteints de ce mal profond qui nous a transformés en un peuple de terre cuite.

On ne connaissait jusqu’à présent que l’armée chinoise en terre cuite, découverte sous terre à la fin du vingtième siècle et datant de vingt deux siècles, du temps de Qin Shi Huang, le premier empereur de Chine. Ces huit mille soldats d’argile avaient été enterrés avec le souverain pour le protéger. Depuis, ils ne bougeaient pas. Mais nous, nous sommes soixante sept millions. Comment a-t-on pu nous fabriquer ? Elémentaire, mon cher Watson. On nous a laissés nous fabriquer nous-mêmes. Sous l’effet d’une drogue puissante, nommée « sécurité sociale ».

Qui aurait pu penser qu’offrir une retraite ou rembourser des soins pouvait paralyser un peuple ? Personne évidemment. Tout le monde était persuadé qu’il s’agissait là d’un progrès social inouï, qui faisait de notre pays le phare de l’humanité. Ce qu’on n’apercevait pas, c’est que ces « avantages sociaux » étaient si précieux qu’ils provoquaient dans l’esprit du peuple un sentiment de panique à l’idée d’en être privé. De ce fait, le moindre changement dans la société apparaissait comme porteur de catastrophe. Et ceux qui, timidement, laissaient entendre qu’on pouvait vivre autrement non seulement n’étaient pas écoutés, mais aussi apparaissaient comme des personnages ridicules, sortis d’un conte bouffon.

Ce que personne non plus ne pouvait imaginer, c’est que cette paralysie des esprits allait aussi gagner les corps. Et non seulement en les rendant, corps et âme, immobiles, mais en les privant de leur chair, qui du coup ne pouvait même plus être déclarée faible, pas plus que le sexe de nos compagnes ainsi dénommées avant qu’elles ne se fussent transformées en guerrières. Oui, notre corps, notre si beau corps, ciselé, musclé, harmonieux sur ses jambes puissantes, n’était plus qu’une statue d’argile et ne bougeait pas plus qu’il ne pouvait concevoir de projet. L’immobilité était désormais son lot. Pour toujours.

Voilà, nous en sommes là, et je ne pensais pas vous apprendre quelque chose avant que plusieurs personnes de ma connaissance ne m’eussent fait la même réflexion : « Non, ce n’est pas possible ! » Mais enfin, regardez-vous, leur disais-je, vous êtes en argile ! C’est pour cela que vous ne bougez plus. Même si vous en avez envie. Même si un sentiment puissant – car il en reste dans ce corps de terre cuite – vous pousse vers quelque action, vers quelque amour. C’est fini. Vous ne bougerez plus jamais. Pour rien.

On me dit que des anthropologues américains sont venus expertiser notre population. Je les soupçonne de vouloir étayer la supériorité de la nation américaine, qui a su se garder d’une déviance semblable à la nôtre en limitant sévèrement les prélèvements sociaux au strict minimum. Peut-être. Ou peut-être veulent-ils savoir si tout cela n’est pas qu’un mauvais rêve pour les adeptes de ce qu’on appelle « le progrès social », qui ne tarderont pas à réveiller tout le monde aux cris de « poisson d’avril ». Pragmatiques comme le sont les Américains, ils sont venus avec des outils élémentaires et passent leur temps à nous gratter ce qui fut l’épiderme et à nous enfoncer leurs gouges et leurs bistouris sous la peau pour vérifier que nous ne bougeons pas sous la torture, signe évident que nous sommes morts.

Bon, nous sommes morts. Cela faisait longtemps qu’on s’en doutait chez ceux qui réfléchissent. Car ils se demandaient tous pourquoi aucune émotion, aucune indignation, aucune envie de vengeance ne soulevait plus le peuple. Maintenant, ils ont compris. Ce qu’on ne sait pas c’est si cette situation est réversible ou définitive. Après tout, l’humanité a connu d’innombrables phases dans son développement et elle pourrait en connaître une autre aussi invraisemblable qu’une renaissance de sa chair. Le Christ a bien ressuscité ! Certes, il est le seul à avoir connu cette grâce, mais un seul c’est mieux que personne. Cela donne de l’espoir. Et il n’en a fallu qu’un pour que la religion chrétienne conquière des milliards d’êtres humains.

Je sais que cette chronique va provoquer de l’émotion. Mais comme celle-ci ne sera suivie d’aucun effet, je la publie sereinement. Au temps de la guerre froide, on racontait cette histoire. La guerre étant devenue chaude, les deux derniers aviateurs de la planète, un Américain et un Russe, s’affrontent dans le ciel d’Afrique et s’abattent mutuellement. Un vieux singe les voit tomber et se tournant vers sa guenon lui dit : « Eh bien, bobonne, tout est à recommencer.» C’est vrai, l’humanité croit que tout peut toujours recommencer.

Claude Reichman

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Le consentement https://temoignagefiscal.com/le-consentement/ https://temoignagefiscal.com/le-consentement/#comments Wed, 27 Nov 2024 15:52:12 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19631 Continuer la lecture de Le consentement ]]> Voilà un sujet très actuel. Enfin, disons dans nos salons de causeries. Je ne suis pas sûr que, hélas ou pas, ce soit un sujet d’intérêt mondial…

Demandons son avis à notre nouvelle encyclopédie, qui s’appelle elle-même « intelligence artificielle ». Rappelons que précédemment les encyclopédie parlaient d’outil de connaissance, pas d’intelligence. N’était-ce pas plus précis ? Plus clair ? Plus modeste ?…

Donc voici ce que dit Chat GPT du consentement :

« Le consentement est un concept fondamental dans de nombreux aspects de la vie sociale, juridique et personnelle. Il se réfère à l’accord volontaire donné par une personne pour qu’une action soit entreprise ou pour participer à une activité. Voici une exploration du consentement sous différents angles :

  1. Définition et principes de base

Le consentement signifie dire “oui” librement, sans pression, manipulation ou contrainte. Il repose sur plusieurs piliers :

  • Liberté : La décision doit être prise sans coercition.
  • Clarté : La personne doit comprendre ce à quoi elle consent.
  • Réversibilité : Le consentement peut être retiré à tout moment.
  • Capacité : La personne doit être apte à consentir, c’est-à-dire en pleine possession de ses moyens intellectuels, physiques et juridiques (ex. : majorité légale, absence d’altération mentale).
  1. Consentement dans les relations interpersonnelles

Dans les relations, qu’elles soient intimes, amicales ou professionnelles, le consentement est essentiel :

  • Consentement dans les relations sexuelles : Une relation sexuelle doit être basée sur un accord explicite entre les partenaires. L’absence de “non” ne signifie pas un “oui”. Des campagnes de sensibilisation comme “Only Yes Means Yes” insistent sur l’importance du consentement verbal et explicite.
  • Interactions quotidiennes : Même des gestes simples (comme toucher quelqu’un ou emprunter un objet) nécessitent une demande et une acceptation.
  1. Consentement dans le cadre légal
  • Contrats et accords : Dans la sphère légale, signer un contrat signifie donner son consentement à ses termes. Cependant, ce consentement doit être éclairé et non obtenu par ruse ou pression.
  • Soins médicaux : En médecine, aucun traitement ne peut être administré sans le consentement du patient, sauf dans des situations d’urgence ou si le patient est incapable de consentir et qu’il n’y a pas de représentant légal.
  1. Importance de l’éducation au consentement

L’éducation au consentement dès le plus jeune âge est cruciale pour :

  • Sensibiliser à l’importance de respecter les limites des autres.
  • Apprendre à exprimer ses propres limites.
  • Prévenir les abus et les violences.
  1. Les défis liés au consentement
  • Consentement sous influence : Si une personne est sous l’effet de drogues, d’alcool ou sous pression, son consentement est invalide.
  • Différences culturelles : La perception du consentement varie selon les sociétés, ce qui peut poser des défis dans des contextes internationaux.
  • Zone grise : Dans certaines interactions, le consentement peut être ambigu ou mal interprété, ce qui rend crucial d’établir une communication claire.

En résumé :

Le consentement est un acte de respect mutuel et de liberté individuelle. Il joue un rôle clé dans la construction de relations saines et dans le respect des droits de chacun »

C’est bien, non ?

Vous imaginez, depuis que j’ai lu ça, je gamberge…

Je cherche où et à quoi j’ai consenti dans ma vie.

A ma naissance ?

Franchement ce n’est pas mon impression. Bien plus, je n’ai pas ouï-dire que mes géniteurs aient consenti eux-mêmes à mon arrivée…

Mes premiers pas, mes premières paroles ?

Pas trop non plus. Je me demande si je ne serais pas resté à quatre pattes plus longtemps, en me contentant d’onomatopées.

L’école ?

Alors là sûr que non. Je n’ai jamais donné mon consentement. Je ne prétends pas avoir eu raison. Je rappelle que la question ici n’est pas la raison, mais le consentement.

Le travail ?

La situation est mitigée. J’ai bien aimé travailler, mais plus souvent sous la contrainte que par consentement. Et pourtant, certains considèrent que j’ai été un privilégié.

Autour de moi les autres m’ont donné l’impression d‘avoir mollement consenti.

Mon pays ?

Je ne l’ai pas choisi, il n’a jamais imaginé me demander mon consentement, en quoi que ce soit…

Mes impôts ?

Vous m’attendiez là, évidemment. Eh bien oui, personne n’a jamais envisagé de me demander mon consentement à ce sujet.

Donc, tout bien réfléchi, cette idée de consentement, comme le dit dès le début Chat GTP, est un concept, un simple concept. C’est-à-dire une abstraction, une construction intellectuelle, une aide à la réflexion, mais en aucun cas une réalité concrète.

Les réalités concrètes sont la force, la ruse, la méfiance, les situations, les ambitions, le courage, la lâcheté, l’intégrité, le respect des autres ou son absence, etc… et enfin le temps.

Alors ? Devons-nous nous étriper pour savoir qui a consenti à quoi ? Pourquoi et comment ? Avons-nous le droit de décréter qui consent et qui ne consent pas, sachant qu’une des caractéristiques du consentement c’est son renoncement possible à tout moment…

En quoi la collectivité aurait-elle une légitimité pour juger du consentement, qui me parait une notion particulièrement personnelle et ambigüe.

Il me semble que si la collectivité se contentait de faire en sorte que les interactions entre chacun de nous ne puissent pas nous porter un préjudice personnel, certain, constaté indubitablement, ce ne serait déjà pas si mal, toute idée de consentement restant alors de la sphère du privé.

En tout cas, en ce qui concerne la fiscalité, ce serait parfait… et inespéré…

Bien à vous. H. Dumas

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Vous rappelez-vous de la QPC https://temoignagefiscal.com/vous-rappelez-vous-de-la-qpc/ https://temoignagefiscal.com/vous-rappelez-vous-de-la-qpc/#comments Sat, 23 Nov 2024 21:11:58 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19623 Continuer la lecture de Vous rappelez-vous de la QPC ]]> La Question Prioritaire de Constitutionnalité. Vous n’en avez pas trop le souvenir ?

Pour vous rafraichir la mémoire, voici ce qu’en disait en 2011, un haut et respectable fonctionnaire — qui savait ce qu’il disait puisqu’il était alors membre du Conseil Constitutionnel – Monsieur Renaud DENOIX de SAINT MARC :

« Cette réforme, entrée en vigueur le 1 mars 2010, a un triple objectif :

Premièrement : elle donne un droit nouveau au citoyen en lui permettant de faire valoir les droits qu’il tire de la Constitution.  

Deuxièmement, elle permet de purger l’ordre juridique des dispositions législatives inconstitutionnelles ; cette procédure conduit à l’abrogation, par le Conseil constitutionnel, des dispositions contraires à la Constitution. Les décisions produisent un effet erga omnes (à l’égard de tous ou égal pour tous).

Troisièmement, elle assure la prééminence de la Constitution dans l’ordre interne. Elle met fin ainsi à une anomalie de la hiérarchie des normes française qui voulait que la norme suprême ne puisse pas être invoquée utilement dans une procédure dès lors qu’une loi faisait « écran ». »

Un bel enthousiasme, il y a 13 ans déjà.

Vous vous rendez-compte, faire valoir nos droits constitutionnels, que les hommes de l’Etat — ces escrocs — bafouent allègrement chaque jour qui passe.

Assurer la prééminence de la Constitution, donc : de la liberté, de la propriété privée, des comptes que nous doit l’administration, d’un impôt consenti, d’une justice équitable, etc…on croit rêver.

D’ailleurs, il rêvait M. Renaud Denoix de Saint Marc, puisque rien n’est arrivé de tout ce qu’il imaginait alors.

Quels citoyens déposent des QPC, et quels en sont les résultats par rapport aux disfonctionnements que nous constatons tous entre nos droits constitutionnels et la réalité de notre maltraitance de la part de l’administration des hommes de l’Etat ?

En 2023, 850 QPC ont été déposées. Seules 160 ont été transmises, donc 690 ont été bloquées par la justice, qui est l’organe de transmission. Sur les 160 examinées, seule 32 ont fait l’objet d’un avis favorable, donc d’une modification de la loi jugée non conforme à la Constitution. Modifications certainement si marginales que vous n’en avez pas entendu parler, et que vous n’avez constaté aucune modification dans votre vie de tous les jours, pourtant si différente de ce que prévoyait pour nous notre constitution, tout particulièrement la DDHC.

Oui, il rêvait M. Denoix de Saint Marc, il n’avait pas très bien compris que les magistrats ne sont que des hommes, relativement ordinaires.

Que deviendraient-ils si notre liberté constitutionnelle nous était reconnue ?

Qui peut imaginer, en dehors de M. Denoix de Saint Marc, qu’iIs se satisferaient de juger, acte si peu gratifiant, et non d’exercer le terrible pouvoir qui leur est confié : le pouvoir de condamner.

Voyons, ils sont de gauche parce que la spécialité de la gauche c’est de condamner, ils ne le sont pas par vocation philosophique. En réalité, ce sont des bourgeois…

Sachez-le, le magistrat aime condamner et, à la manœuvre, les femmes y sont encore plus égales que les hommes.

Qui n’a pas compris cela ne peut pas saisir le fonctionnement du machin que l’on nous somme d’appeler « justice ».

Alors, tout naturellement, la sincérité de la QPC a été laminée. A-t-elle jamais existé, puisque son dépôt est filtré par ceux-là mêmes qui violeraient la Constitution en appliquant journellement les lois qui lui seraient contraires ?

Tout est bon pour ne pas accepter une QPC.

Initialement, elle pouvait être exposée simplement, comme une lettre à quelqu’un de confiance. Aujourd’hui, le formalisme est compliqué, il faudrait démontrer que le sujet traité ne l’a pas déjà été, et puis, disons-le, si elle n’est pas déposée par un avocat avec force de références, peu d’espoir qu’elle passe la barre de la sélection et soit transmise au Conseil Constitutionnel… Elle est devenu tout sauf sincère…

Puisqu’on en parle : ce LIEN pour lire la QPC que j’ai établie ce jour, qui n’a aucune chance d’être retenue.

Bien à vous. H. Dumas

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Comment il faut garder les vaches ! https://temoignagefiscal.com/comment-il-faut-garder-les-vaches/ https://temoignagefiscal.com/comment-il-faut-garder-les-vaches/#comments Sat, 23 Nov 2024 11:48:07 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19621 Continuer la lecture de Comment il faut garder les vaches ! ]]> Comment il faut garder les vaches !

L’élection de Trump fait souffler un vent de panique sur tous ceux qui, dans le monde occidental, font semblant de travailler. Ils sont légion, que ce soit dans les administrations ou les innombrables comités officiels, et, juste équilibre des choses, dans les organisations dites sociales qui s’occupent de tâches bidons, comme l’insertion professionnelle de ceux qui ne savent vraiment rien faire, ou le recyclage des objets usés que nos industries produisent par milliards et que nous ne parvenons plus à nous payer tant nous sommes devenus improductifs et insolvables.

Donc riches et pauvres de la planète sont unis dans leur désir acharné de vivre aux crochets des autres. Et les rares qui savent encore faire quelque chose mais qui ploient sous la besogne se demandent pendant combien de temps encore ils parviendront à faire vivre tout le monde. Trump vient de donner la réponse : plus pour longtemps. La campagne américaine nous a offert le spectacle d’une somptueuse paire de claques. Celle qui a été administrée à Obama. Le retraité de Martha’s Vineyard, l’île des milliardaires de gauche dans le Massachusets, où il s’est offert une somptueuse propriété, avait repris du service pour tenter de faire élire Kamala Harris. Il a donc répandu sur les Etats-Unis son habituel prêchi-prêcha de phrases toutes faites et de bons sentiments frelatés au profit de sa protégée, mais ce fut en vain. Piteux, il s’est replié sur lui-même en attendant des jours meilleurs.

Sans perdre une minute, Trump a constitué son équipe qui attend avec impatience le 20 janvier pour entrer en action et tout semble indiquer que ce sera bien une tornade. Evidemment, comme tous les évènements historiques, celui-ci n’aura de conséquences que progressives, mais le monde vient de franchir un cap. Nous avons abusé de toutes les facilités que nous offre le progrès technologique, au point que des illuminés nous parlent d’une nouvelle humanité, comme si vivre, pour certains, jusqu’à cent ans nous faisait changer d’espèce, quand on sait – enfin les Ecritures nous le disent – que Mathusalem a vécu jusqu’à 969 ans.

Le grand défi de notre époque est de se doter de dirigeants responsables. Quand on pense que les pays occidentaux se sont figés dans l’immobilité pendant deux ans à cause d’une épidémie banale qui n’a tué que les personnes âgées et malades, on se dit que tout reste à faire dans la sélection de nos hommes politiques. D’autant que la politique chez nous n’est qu’une succession de postures et de déclarations invraisemblables. Voyez le débat en France sur le budget. Tout le monde politique dit n’importe quoi et se garde bien de proposer une méthode pour sortir du déficit abyssal qui nous plombe. Pendant ce temps les usines – ou ce qu’il en reste – ferment chaque jour par dizaines tandis que les fins limiers cherchent en vain les 50 milliards qui ont disparu on ne sait comment des comptes de la nation.

Quand la situation financière d’un pays devient désespérée, il ne peut se sauver que par des décisions vigoureuses. Ce fut le cas quand la cinquième République succéda à la quatrième. La situation actuelle est pire. C’est dire que la vigueur devra être plus prononcée. Mais qui le dit ? Quelques blogs s’efforcent de sonner l’alarme, mais les médias du système se taisent obstinément, comme s’il s’agissait d’un secret d’Etat. En fait, il s’agit de laisser la population dans son sommeil, comme si son réveil devait sonner l’heure de la révolution, alors qu’on ne devrait mettre en œuvre qu’un plan de sévères économies. Mais le pouvoir est si impopulaire qu’il en est arrivé à avoir peur de tout.

Les juges contribuent allègrement à ce climat délétère en poursuivant à tout va les dirigeants de droite, les seuls à subir ce sort puisque les dirigeants de gauche sont par nature honnêtes et intouchables. En ce moment c’est le Rassemblement national qui passe son temps devant le tribunal correctionnel pour avoir utilisé des assistants parlementaires à s’occuper de politique, alors que par nature un parti a surtout cela à faire. Pas de quoi condamner son principal dirigeant à de la prison et à l’inéligibilité. Mais c’est pourtant ce que les juges s’apprêtent à faire, puisque c’est la mission qu’on leur a assignée. La seule sanction que les juges encourent pour leurs actions abusives est morale, c’est-à-dire inexistante. Pas de quoi les freiner. Seul le peuple peut le faire. Mais il ne faut pas le déranger dans son profond sommeil.

La démocratie est un système très imparfait, car il génère d’incessantes disputes entre les citoyens en raison du fait qu’ils sont égaux devant la loi. Mais la dictature est bien pire. Or le choix n’est qu’entre ces deux systèmes. C’est pourquoi nous devons faire vivre la démocratie du mieux que nous pouvons. La meilleure solution est de ne pas donner à l’Etat des moyens disproportionnés. Car il suffit qu’un groupe malfaisant s’empare de l’Etat – fût-ce par la voie électorale – pour que le pays tout entier tombe sous sa coupe. On l’a vu en Allemagne avec l’hitlérisme. Des moyens appropriés à sa mission régalienne doivent suffire à l’Etat. Et les vaches seront bien gardées !

Claude Reichman

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Banditisme d’Etat https://temoignagefiscal.com/banditisme-detat/ https://temoignagefiscal.com/banditisme-detat/#comments Fri, 22 Nov 2024 15:07:37 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19616 Continuer la lecture de Banditisme d’Etat ]]> Vous pensez que vous êtes un bon conducteur, respectueux des limitations de vitesse et que, par conséquent, vous ne risquez rien !

Et puis, un jour ordinaire, vous ouvrez votre boite aux lettres et le ciel vous tombe sur la tête : Un avis d’amende pour excès de vitesse dont vous ne vous rappelez pas !

A ce stade 2 attitudes sont possibles :

-soit vous acceptez et payez en vous disant que vous avez dû faire une erreur, même si vous n’êtes pas sûr du tout d’avoir commis cette infraction.

-soit vous essayez de comprendre, voire vous vous insurgez, et là vous allez de surprises en surprises !

Vous commencez par lire le document et vous n’y comprenez rien !

Rassurez-vous, c’est intentionnel !

Néanmoins, il est écrit que vous pouvez joindre l’ANTAI qui est l’organisme chargé de la gestion des amendes au 0806 606 606.

Vous appelez parce que vous souhaitez obtenir des renseignements sur l’avis …

Premier constat : Les délais d’attente au téléphone sont extrêmement longs et personne ne peut vous donner de renseignement utile car c’est le Parquet (Ministère public) qui a le dossier et que le Parquet vous … ne pouvez pas le joindre pour avoir des explications !

En outre, les renseignements communiqués sont soit inutiles, soit contradictoires soit même carrément inexacts et de nature à vous faire commettre des erreurs préjudiciables !

En fait, le système a été conçu pour que vous suiviez un parcours imposé et que vous … payiez sans discuter. D’ailleurs, on vous fait une promo : si vous payez dans les 15 jours (portés à 30 jours en cas de paiement par internet) ce sera juste 45€ au lieu de 68 !

3 cas sont prévus :

-vous payez,

-vous pouvez justifier que le véhicule a été vendu ou volé (auquel cas vous n’êtes pas responsable)

-vous avez prêté votre véhicule, et vous devez dénoncer le conducteur pour être exonéré.

Par ailleurs, il est écrit que vous devez payer le plus rapidement possible pour éviter les frais de poursuites tout en indiquant, discrètement, que le paiement de l’amende vaut reconnaissance de l’infraction et sans vous dire que ce paiement implique l’impossibilité ultérieure de contester ou même simplement d’obtenir la moindre explication.

L’erreur du système n’est clairement pas envisagée, l’hypothèse d’un contrôle abusif non plus ; quant aux droits de la défense ils se limitent à la possibilité de demander la photo !

En cherchant un peu, vous vous apercevez que le contrôle a été fait par un radar mobile c’est à dire une voiture radar ; dont on sait qu’il s’agit d’un service public sous-traité à des sociétés privées.

Ce système est basé à la fois sur la photo de votre véhicule et la géolocalisation de l’infraction avec cet élément fondamental que la défaillance d’un des deux paramètres doit entrainer l’invalidation du contrôle. Pour faire court : même si c’est votre voiture sur la photo, si la géolocalisation est inexacte, l’infraction ne peut pas être valablement constatée !

Deuxième constat : Le système est totalement opaque c’est à dire que vous ne connaissez pas les conditions du contrôle et vous ne pouvez pas les connaître hormis la photo (que vous pouvez demander) et la géolocalisation de l’infraction par indication des coordonnées géographiques. En effet, latitude et longitude sont indiquées sur l’avis (à la différence des radars fixes pour lesquels seul un point kilométrique est indiqué).

Or, rien ne permet de penser qu’il ne peut jamais y avoir une erreur alors qu’il est arrivé que le système des voitures radar soit pris en défaut notamment parce qu’il est resté calé « par erreur ou oubli » sur 70 km/h sur une route limitée en fait à 90 km/h.

Il se pose alors une double question :

– quant à l’existence d’une rémunération des conducteurs de voitures radar « au rendement » qui serait de nature à « inciter » le conducteur à « améliorer » ses résultats notamment en « oubliant », volontairement ou non de modifier les paramètres ; car finalement nous ne connaissons pas les compétences et la rigueur professionnelle de ces conducteurs. Si le système est manuel, le conducteur peut-il oublier, lorsqu’il quitte une zone à 70, de recaler le radar à 90 pour le maintenir à 70 avec fatalement une hausse significative des infractions ?

-quant à la validité de la géolocalisation en tant que moyen de preuve. En gros, si le système se recale automatiquement, peut-il simplement se tromper ou boguer et que se passe-t-il en cas d’erreur ?

Or, vous apprendrez qu’en cas de contrôle par géolocalisation, les erreurs sont fréquentes mais que l’administration rechigne évidemment à le reconnaitre car il s’agit d’un business extrêmement rentable (les amendes ont rapporté la somme colossale de 2 Mds€ en 2023).

Ce problème de la géolocalisation utilisé comme moyen de preuve d’une infraction s’est posé avec le contrôle LAPI des véhicules en stationnement et un arrêt du Conseil d’Etat vient d’énoncer qu’il appartient à l’autorité poursuivante de prouver la réalité de l’infraction et notamment qu’une vérification de la géolocalisation a bien été effectuée par des agents préalablement à l’expédition des PV.

Troisième constat : Il est évident que le système a été conçu dans l’optique d’une « course au rendement » et qu’il n’y a aucun contrôle de la réalité des infractions. Les PV sont expédiés automatiquement dans le but d’optimiser le rendement financier.

Ce sont les questions que je me suis posées lorsque pareille mésaventure m’est arrivée en mai dernier en partant pour la Grèce car, en me rendant sur Google Maps pour savoir où ce contrôle avait été effectué, je me suis rendu compte fortuitement que le point géographique figurant sur le PV ne correspondait pas du tout ; ce qui pose tout simplement la question de la validité du contrôle et par voie de conséquence de l’amende et fin fine du retrait de point !

J’ai donc contesté après avoir payé la consignation auprès du service de la DGFIP (service des impôts) qui est très difficile à joindre bien que seul habilité à recevoir le paiement.

Quatrième constat : même si vous êtes innocent, vous devez payer d’avance l’amende sous forme de consignation, sous peine d’irrecevabilité de votre recours en précisant bien qu’il s’agit d’une consignation. L’administration commet une « erreur » mais c’est à vous de payer !

En outre, en cas de contestation, il ne suffit pas d’avoir un motif, il faut aussi respecter les délais de recours qui … ne sont bien évidemment pas indiqués sur l’avis de contravention (il s’agit de l’art 530 du Code de Procédure Pénale avec des règles particulières en matière d’infractions routières). Passé ces délais et faute de consignation, vous êtes forclos c’est à dire que vous perdez votre droit à contestation compte non tenu du fait que la contestation doit impérativement être effectuée par lettre recommandée au-delà d’un certain délai.

Reste à savoir quelle sera l’attitude du Ministère Public ; étant entendu qu’il appartient à celui-ci de prouver la réalité de l’infraction ?

En effet, il existe une règle de droit essentielle : si la géolocalisation peut être retenue à charge contre le prévenu, une géolocalisation manifestement erronée invalide le contrôle et l’avis de contravention doit être annulé car on ne peut pas exercer des poursuites pénales sur le fondement de faits ou de constatations dont on sait qu’ils sont erronés !

Le Ministère Public peut annuler le PV et ordonner le remboursement de la consignation ou … vous faire citer devant le tribunal afin d’obtenir votre condamnation en essayant d’influencer le juge qui, bien souvent, n’a même pas besoin de cela (mon expérience des Tribunaux de police, en tant qu’avocat, m’a laissé quelques souvenirs mémorables) !

Cinquième constat : l’administration complexifie intentionnellement les « règles du jeu » tout en se gardant bien de vous communiquer certains éléments pourtant essentiels, notamment de procédure, afin de pouvoir ensuite commodément rejeter votre recours !

L’Etat n’attend finalement que votre soumission car le but n’est pas que vous puissiez exercer vos droits à la défense mais bien que vous passiez à la caisse ; ce qui est devenu flagrant avec l’automatisation des contrôles et des sanctions.

En fait, nous assistons au phénomène malheureusement trop fréquent de dévoiement d’un système administratif qui, sous prétexte de sécurité, poursuit un but exclusivement financier !

Conclusion : Personne n’est à l’abri d’un contrôle inexact ou abusif bien que l’administration fasse tout pour masquer cette réalité en exploitant intentionnellement des règles complexes dans le but d’obtenir, à toutes fins, un paiement.

Au moyen âge, il y avait les coupeurs de routes qui rançonnaient les voyageurs malchanceux.

Aujourd’hui, cette fonction est remplie, sans aucun complexe, par l’Etat avec la collaboration active de ses fonctionnaires !

Pour ma part, j’appelle cela tout simplement du banditisme d’Etat !

Bien cordialement à tous !

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Est-ce trop moins d’escrocs ? https://temoignagefiscal.com/est-ce-trop-moins-descrocs/ https://temoignagefiscal.com/est-ce-trop-moins-descrocs/#comments Thu, 21 Nov 2024 09:14:25 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19614 Continuer la lecture de Est-ce trop moins d’escrocs ? ]]> Ce que pense Chat GPT du terme escroc :

« Un escroc est une personne qui trompe ou manipule les autres dans le but de leur soutirer de l’argent, des biens ou d’autres avantages de manière malhonnête.

L’escroquerie repose généralement sur des stratagèmes ou des mensonges pour abuser de la confiance des victimes. Par exemple, un escroc peut promettre des gains fictifs, vendre des objets inexistants, ou usurper une identité pour obtenir des informations sensibles.

En droit, l’escroquerie est souvent considérée comme un délit, et elle peut être punie par des peines de prison ou des amendes. »

Combien d’escrocs sur 66 millions de Français ?

Avant de se prononcer il faut, il me semble, séparer les escrocs en deux catégories : les gentils et les méchants. Certes les deux ont pour objectif de nous voler, mais les premiers par la séduction, les seconds par la menace et la force.

En ce qui concerne les premiers, refuser de rentrer dans leur jeu et possible sans risque, et le plaisir d’être séduit vaut dans tous les cas un peu, même si ce peu devient vite trop si on se laisse envoûter.

En ce qui concerne les seconds, ils ont aussi une période séduction, qui ne manque pas de charme la plupart du temps. Mais ce qui les caractérise c’est le fait que lorsque nous ouvrons les yeux, lorsque nous voulons échapper à leur séduction, ils deviennent redoutables, méchants, maltraitants, voire mortels.

Ils commencent alors à prétendre que ce sont nous les escrocs parce que nous résistons à leurs pillages. Le comble…

Ils disposent de la force morale par l’intermédiaire d’une justice manipulée ou complice, de la force physique par les condamnations émanant de cette justice.

Ils prétendent que nous devons impérativement adhérer à l’une de leurs escroqueries, que ce serait la preuve de notre liberté. Ils se présentent à nous sous diverses raisons sociales, nous imposent d’en choisir une, alors qu’elles ont toutes le même objectif : nous piller, et le même stratagème : affirmer que c’est pour notre bien et qu’ils pilleront le voisin, pas nous …

Un constat s’impose : 60% environ du pays coche la case, joue le jeu des escrocs méchants. Ce sont ceux-là même qui croyaient les curés puceaux à vie, qui croyaient que le roi représentait Dieu, qui croient aujourd’hui que les hommes de l’Etat remplacent Dieu, le roi et les curés…

Nous sommes donc déjà à 40 millions d’escrocs, directs ou par procuration. Reste l’autre partie de la population, celle où se niche l’escroc basique qui ne peut compter que sur son charme.

Je dirais que finalement, à l’usage, l’escroc qui ne dispose pas de la force est souvent obligé pour escroquer de travailler plus que s’il était honnête. Sans compter les risques qu’il prend et qui finissent toujours par être découverts, lui valant de sérieux ennuis qui annihilent ses résultats.

Donc, les escrocs gentils sont assez peu nombreux dans la population, au pif je dirais 10% des 26 millions non-escroc de la population globale.

Reste une différence de taille :

L’impunité totale des escrocs méchants. Pour cela ils appellent leur escroquerie : la politique.

Pourrons-nous sortir de cette situation, et comment ?

Je ne vois pas d’autre possibilité qu’un miracle.

Comment faire pour qu’une majorité de gens accepte de n’être que ce qu’ils sont au lieu de penser que par le pillage délégué aux politiques ils pourraient devenir ce qu’ils rêvent ?

Comment empêcher des pillards de se faire donner un mandat pour piller impunément, à l’aide de promesses mensongères ?

On sent bien que c’est impossible, que ça a toujours été impossible et que ça le sera toujours. C’est éternel.

Alors à quoi sert d’en parler, voire d’en prendre conscience ? À rien.

Mais ça soulage, ça éclaire notre noir destin.

La sagesse est-elle de devenir escroc ou complice d’escroc ?

Peut-être, mais il faut alors se soudoyer soi-même, réduire sa conscience en bouillie, fermer les yeux sur le mal fait aux autres, éradiquer l’amour de son panel émotionnel.

Il faut se doper à la haine.

Gare aux débordements… je crois qu’ils arrivent au galop. C’est peut-être par eux que l’escroquerie sera cantonnée à sa part naturelle…

Bien à vous. Henri Dumas

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Les juges veulent la peau de Marine ! https://temoignagefiscal.com/les-juges-veulent-la-peau-de-marine/ https://temoignagefiscal.com/les-juges-veulent-la-peau-de-marine/#comments Sat, 16 Nov 2024 13:24:34 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19603 Continuer la lecture de Les juges veulent la peau de Marine ! ]]> Les juges veulent la peau de Marine !

Les scènes de foule se multiplient dans le monde entier. L’homme n’aime pas vivre seul, même s’il a l’habitude de massacrer ses semblables. Arrivée à huit milliards d’individus, que va devenir l’humanité ? Elle va continuer à croître, sauf si une catastrophe naturelle survient ou si une guerre nucléaire se déclenche. Pendant plus de trois milliards d’années après la naissance de la terre, la vie a été réduite à des amibes. Puis elle s’est développée de façon vertigineuse, on ne sait pas pourquoi. Depuis, elle n’a cessé de se diversifier, créant aussi bien des dinosaures que des virus. On en est là. Et nous ne savons pas si des juges vont empêcher Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle.

Le contraste est frappant entre notre destin planétaire et nos préoccupations de citoyens. Mais comme le sort de la planète nous échappe, nous nous consacrons à de plus petits soucis. Avant celui de Marine Le Pen, le sort de Pierre Suard et celui de François Fillon ont dépendu des juges. Dans le cas de Suard, qui présidait Alcatel-Alsthom, la plus belle entreprise française, un juge a considéré qu’il avait détourné les fonds de l’entreprise pour installer un système d’alarme à son domicile. Or il l’avait fait à la demande du ministère de l’intérieur qui devait protéger les grands patrons français visés par les terroristes d’Action directe et avait préféré cette solution à la présence permanente des policiers chez lui. Cela avait suffi au juge pour lui interdire de rencontrer toute personne avec laquelle il travaillait habituellement et par le forcer ainsi à démissionner. Plusieurs années plus tard, sa totale honnêteté fut reconnue par la justice. Mais l’entreprise était morte.

François Fillon avait employé son épouse comme assistante, ne faisant rien d’autre que la totalité des parlementaires français à qui le législateur avait octroyé des fonds pour se faire aider. Un juge le mit en examen de toute urgence, ruinant ses chances de l’emporter à l’élection présidentielle à laquelle il faisait figure de favori. Nous eûmes donc un certain Macron, qui est toujours là. On sait que le premier président de la cour d’appel s’était bien gardé de charger de l’instruction le juge de permanence, comme il devait le faire, pour confier la besogne au juge Tournaire, grand chasseur de gibier de droite devant l’Eternel.

Et voici qu’un tribunal français veut condamner Marine Le Pen à de la prison et à l’inéligibilité pour avoir, au grand jour, employé des assistants parlementaires, rétribués par le parlement européen, à des tâches politiques variées. Le plus étonnant – qui est d’ailleurs la preuve de la manipulation contre Mme Le Pen – est que rien n’empêchait le président socialiste du parlement, M. Schultz, de mettre en garde les élus du Rassemblement national contre cette façon d’en user avec leurs assistants, puisque elle n’était nullement dissimulée. Bien entendu il n’en a rien fait et a préféré saisir la justice.

On débat à l’infini sur les plateaux télévisés de la menace qui plane sur la présidente du RN, détentrice de la confiance de 11 millions d’électeurs et donc favorite à la prochaine élection présidentielle. On oublie seulement de dire qu’il ne s’agit en rien d’une manœuvre  malhonnête de ce parti, mais d’une interprétation du règlement du parlement. Ce procès est donc complètement abusif et peut s’analyser comme un véritable coup d’Etat.

C’est ainsi que de coup d’Etat en coup d’Etat la démocratie français se transforme en république bananière. Ce qui n’empêche pas les élus de plastronner ceints de l’écharpe tricolore, ni Macron d’inaugurer tous les chrysanthèmes de la planète qui passent à portée de sa main. Ce sinistre spectacle ne peut que faire honte aux patriotes français. Ils sont de loin les plus nombreux dans le pays, même si parfois leurs opinions politiques divergent. Mais avant tout, ils aiment la France et souffrent de la voir rabaissée.

Il serait bon pour notre pays que des hommes de devoir se lèvent et entreprennent le redressement national. Car sinon tout laisse craindre que de petitesses en saloperies nous ne dégringolions encore plus bas. Ce qu’il y a de pire dans la chute d’un pays, c’est que rien ne semble pouvoir l’interrompre que la volonté humaine. Or, disait Pascal, « la nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues. » Le relâchement actuel est mauvais signe. Surtout qu’il s’accompagne de délires comme le changement de sexe ou la refonte de l’histoire. Dans Le Figaro, le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin retrace les caractéristiques du cerveau humain, qui est devenu de plus en plus volumineux depuis au moins trois millions d’années. Ce que Hublin ne nous dit pas, c’est si ce développement du cerveau n’est précisément pas cause des comportements erratiques de l’homme. Mais à qui faire appel pour y remédier ? Aux médecins ? Aux philosophes ? Aux religieux ? Bigre ! La vie n’est pas simple !

Claude Reichman

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Réformer la France ? Impossible sans une suppression du statut de la fonction publique et une révision constitutionnelle ! https://temoignagefiscal.com/reformer-la-france-impossible-sans-une-suppression-du-statut-de-la-fonction-publique-et-une-revision-constitutionnelle/ https://temoignagefiscal.com/reformer-la-france-impossible-sans-une-suppression-du-statut-de-la-fonction-publique-et-une-revision-constitutionnelle/#comments Fri, 15 Nov 2024 12:55:17 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19597 Continuer la lecture de Réformer la France ? Impossible sans une suppression du statut de la fonction publique et une révision constitutionnelle ! ]]> Croissance faible ou nulle, désindustrialisation, balance commerciale et comptes publics fortement déficitaires, le décrochage français ne peut plus être caché.

La France s’enfonce lentement dans les difficultés et est visiblement incapable de se réformer avec, in fine, une dette et des déficits publics hors de contrôle malgré une pression fiscale record.

Il y a désormais urgence à agir afin d’échapper à une situation qui pourrait devenir ingérable surtout que la défiance s’impose désormais dans l’opinion publique.

Que faire ?

On sait qu’il faut impérativement revoir de fond en comble notre système social et fiscal afin de libérer l’activité économique et la création de richesses qui permettront de trouver les ressources nécessaires.

Or, il devient de plus en plus évident que la caste des hauts fonctionnaires qui dirige le pays refuse de faire les réformes nécessaires et préfère se cantonner dans les vieilles recettes qui ont fait la preuve de leur nocivité ; notamment en choisissant la solution de l’alourdissement des impôts pour résoudre les problèmes dont elle est le plus souvent à l’origine !

Les effets pervers sont connus : Société bloquée, ascenseur social en panne, paupérisation et, in fine, une population qui se sent méprisée par les hommes de pouvoir qui, pense-t-elle, n’agissent qu’en fonction de leurs seuls intérêts.

C’est pourtant bien l’action politique qui conditionne tout le fonctionnement d’un pays puisque c’est le pouvoir politique qui donne les impulsions et prend les décisions, notamment en matière fiscale et sociale.

Or, vous allez voir que le système est totalement verrouillé ; ce qui n’ouvre malheureusement pas beaucoup d’espoir pour une évolution favorable, du moins à moyen terme.

Pour cela, il faut remonter dans le passé.

Sous la royauté, le souverain était de droit divin c’est à dire que son pouvoir absolu résultait de la volonté divine !

Les révolutionnaires, en 1789, dans leur volonté de rompre avec l’ancien système, ont procédé à une translation du pouvoir absolu du roi vers le peuple ; c’est à dire qu’ils ont proclamé que, désormais, la souveraineté, autrefois monarchique, était désormais populaire !

Seulement, les révolutionnaires n’ont pas vu que cette vision constitutionnelle contenait, en germe, nombre de nos difficultés actuelles.

Tout d’abord, la souveraineté n’entraine pas nécessairement la liberté alors que la Constitution se définit essentiellement comme un système de garantie des libertés individuelles face à la puissance et à l’arbitraire de  l’Etat !

En outre, dans la mesure où il n’existe pas, au niveau national, de démocratie directe, le pouvoir souverain du peuple est nécessairement délégué à des élus (les députés de l’Assemblée Nationale).

Se pose alors le problème du contrôle du Parlement lui-même.

Nous nous trouvons ici en présence d’une première défaillance majeure du système politique français car, aussi surprenant que cela puisse paraître, personne ne contrôle les élus du peuple !

La conséquence la plus immédiate est que le peuple, au nom duquel les lois sont votées, n’est pas à l’abri de lois abusives votées par des députés ignorants, corrompus, manipulés (y compris par une puissance étrangère), voire drogués !

Et, cette défaillance majeure a été sciemment aggravée par le système constitutionnel de  la Vème République qui a organisé, du fait de la volonté du général De Gaulle, d’une part la mise sous tutelle du Parlement, sous l’autorité de l’exécutif, et plus précisément du président de la république et d’autre part l’élection du président de la république au suffrage universel avec le sous-entendu que le président est le délégataire de la souveraineté populaire ; confisquant donc ce rôle à l’assemblée nationale !

Conclusion ; c’est finalement le président qui détient la réalité des pouvoirs alors qu’il est politiquement irresponsable ; le premier ministre n’étant qu’un homme de paille, un fusible politique dont le président change à sa guise en fonction des aléas politiques ou de … son humeur.

Le rappel de quelques dispositions de la constitution de 1958 vient compléter ce tableau :

-le président est garant de la constitution (art 5) ce qui  ne veut rien dire et ne l’empêche surtout pas de la manipuler à son profit !

-Le président préside le conseil des ministres (art 9) ce qui confirme la sujétion du 1er ministre au président.

-le président est le chef des armées (art 15).

-Le président peut faire usage de son droit de grâce à titre individuel (art 17) réminiscence des anciens pouvoirs royaux.

-le désormais fameux article 49.3 qui permet de faire passer comme votés des textes de lois qui n’ont pas été votés par le Parlement. On ne peut pas faire pire en termes de négation de la démocratie car les représentants du peuple, s’opposant à un texte, se retrouvent bafoués dans leur fonction par un exécutif qui passe outre !

Conclusion qui s’impose : le président de la République concentre absolument tous les pouvoirs, directement ou indirectement, sans subir une quelconque responsabilité politique ; ce qui constitue à tout le moins une grave anomalie.

Rappelons cette déclaration de Montesquieu : « l’existence d’un souverain tout puissant, qui n’est lié ni par la justice naturelle ni même par ses propres lois, n’est rien d’autre que le despotisme ».

Le seul cas où le président perd une partie de ses pouvoirs, sans toutefois devenir impotent, cette situation n’ayant visiblement pas été envisagée par les concepteurs de la Vème république, est lorsqu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée Nationale et ne peut pas constituer de coalition (ce qui est le cas en ce moment).

Le seul organe de contrôle est le conseil constitutionnel, chargé de veiller à la conformité des nouveaux textes avec la Constitution, mais celui-ci n’a pas l’efficacité recherchée surtout qu’il ne s’agit aucunement d’un organe judiciaire mais bien d’un organe politique recyclant d’anciens ministres et présidents (lesquels sont membres de droit).

En outre, il n’a aucun pouvoir d’action sur le président de la république !

Enfin, selon l’art 61 al 2  de la constitution, il ne peut pas s’autosaisir et sa saisine n’est que facultative par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou 60 députés ou 60 sénateurs.

Peut-on espérer un rééquilibrage par le biais de la justice judiciaire ?

Hélas non car, sous la Vème république, elle n’est pas un pouvoir constitutionnel mais une simple autorité placée sous la tutelle et le contrôle du président de la république (art 64) et la constitution ne contient aucune disposition de nature à lui conférer un quelconque pouvoir de contrôle sur le parlement ou l’exécutif !

La séparation des pouvoirs, principe constitutionnel indispensable à toute démocratie moderne, longuement exposé par Montesquieu dans « l’esprit des lois », garant de la démocratie et qui a dicté les révolutionnaires dans leur rédaction de la déclaration des droits de l’homme de 1789, est donc totalement absente des institutions françaises !

Et cette situation a été encore aggravée par la main mise par la haute fonction publique sur tous les appareils de l’Etat car, ne nous leurrons pas, les gesticulations des députés et sénateurs ne sont finalement que de l’esbroufe médiatique, de peu d’effet sur la « bonne marche des affaires de l’Etat », car à la fin c’est toujours la haute fonction publique qui décide !

Et qui contrôle la haute fonction publique ?

La Cour des Comptes mais, comme par hasard, celle-ci n’a aucun pouvoir de sanction et, de toute façon, les contrôleurs sont les collègues des contrôlés ; les contrôleurs d’un jour pouvant devenir les contrôlés du lendemain !

Vous imaginez bien ce que cela signifie car qui sanctionne les abus de la haute fonction publique ?

Personne !

Nous nous trouvons finalement face à un système qui ressemble étrangement à une monarchie élective avec son monarque et sa noblesse ; ce qui a nous amène à la question fatale : à quoi servent l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, la cour des comptes ?

Réponse fatale, lucide et inéluctable : à rien, si ce n’est à faire croire à une apparence de démocratie dans un système totalement biaisé et sous contrôle d’une minorité qui a tout d’une caste !

Ainsi que l’a écrit Montesquieu « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) ».

Ainsi donc, en théorie, le peuple est souverain mais son pouvoir lui a été confisqué par une élite illégitime dont le représentant est le président de la république lui-même !

Finalement nous ne sommes pas loin de la dictature … car la Constitution, censée nous protéger, se contente de nous asservir !

Il y a urgence à réformer ce système mais … qui le fera ?

Bien cordialement à tous.

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MARINE LE PEN face à la consanguinité intellectuelle des élites. https://temoignagefiscal.com/marine-le-pen-face-a-la-consanguinite-intellectuelle-des-elites/ https://temoignagefiscal.com/marine-le-pen-face-a-la-consanguinite-intellectuelle-des-elites/#comments Thu, 14 Nov 2024 18:48:47 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19585 Continuer la lecture de MARINE LE PEN face à la consanguinité intellectuelle des élites. ]]> Il est clair que Marine Le Pen n’a aucune sympathie pour les gens comme moi, qui défendent la liberté, le droit de propriété, la nécessité du capital, le mérite et les élites qui en découlent, en un mot le capitalisme démocratique et son économie inclusive — comme il est convenu de l’appeler depuis le dernier Nobel d’économie –.

Bien sûr, ce manque de sympathie de sa part pour la société que je crois juste, qui n’est que celle décrite par notre constitution, m’amène à mon tour à ne pas avoir une grande sympathie pour les méthodes et les idées qu’elle véhicule.

Et cependant, je trouve ce qui lui arrive intolérable.

Quand j’entends le ministre de la Justice, Didier Migaud, déclarer qu’il faut que la justice soit la même pour tout le monde : je rêve. Il a vu ça où ? Désolé pour la facilité, mais je trouve son discours « nigaud ».

Revenons sur le sujet Le Pen, qui en réalité est le sujet, jamais réglé, du financement de la politique.

Au temps lointain de ma jeunesse, les prétendants à la politique avaient le plus souvent précédé leur prétention d’une activité professionnelle qui leur avait fourni les moyens du bénévolat qu’était alors l’acte politique.

Puis l’enrichissement soudain et mirifique du pays pendant les trente glorieuses a changé la donne. Les impécunieux ont réclamé le droit à l’accès au pouvoir politique.

Cela a paru normal, ça l’était probablement, peut-être…

Mais s’ils obtinrent assez rapidement, une fois élus, des émoluments importants pour ce bénévolat, le problème de la mise de fonds initiale n’a pas été évoqué.

L’économie se portait alors si bien qu’il parut naturel de la mettre à contribution. C’est ainsi que les élus et leurs partis politiques ont organisé une corruption hors du commun en échange d’autorisations bidons payées grassement.

Ce que j’en connais personnellement, pour les avoir vus sans y participer, ce sont les pots de vin liés à la loi Royer pour obtenir les autorisations d’implantation de la grande distribution et les monopoles qui vont la tuer, ou encore les demandes de permis de construire et les trafics sur la constructibilité des terrains à travers les POS et PLUI.

Je suppose qu’il en a été de même, à plus grande échelle, dans les autres secteurs de l’économie : l’industrie, les services, etc…

Toute cette corruption aurait dû finir devant la justice dont parle le « nigaud ». Mais, comme elle n’existe pas, il a été inventé la loi sur le financement des partis politiques en même temps que l’on décorait et honorait les coupables.

Cette loi de financement des partis politiques n’est ni plus ni moins qu’une prime à ceux qui sont en place, puisque ce financement est calculé sur le nombre d’élus ou de voix.

Comment financer la phase qui précède ?

C’est le problème Le Pen, c’est le problème de toute pensée politique qui souhaiterait convaincre les Français. C’est stupide et injuste.

C’est le fromage et le monopole pour les partis en place, c’est cette situation qui génère une armée d’hommes politiques sans intérêt, sans idée, juste intrigants.

Comment expliquer que les magistrats fassent, dans le cadre de l’affaire du RN, comme s’ils ne savaient pas tout cela.

Nous voilà arrivés à la consanguinité intellectuelle de nos élites.

Du fait que la sélection mise en place est unique, les élites ont tous le même angle de vision de la société, qui est la connaissance par l’enseignement.

Or l’enseignement, lorsqu’il n’a comme initiateur que la sélection scolaire, fabrique des scolaires uniquement. Ils se regroupent entre eux dès le plus jeune âge à l’école, ils ne vont plus se quitter, même quand ils se crêpent le chignon.

Leur éveil à la vie est consanguin.

L’élite, comme pour les arts, chanson, cinéma, etc…, devrait être diverse, multiculturelle, c’est une nécessité absolue.

Or la justice est à ce sujet particulièrement figée. Tous les magistrats sont formés à la même école, ils raisonnent et pensent tous pareils. Je les rencontre un peu partout en France, les têtes changent à l’extérieur, mais l’intérieur est partout identique.

Donc, Marine Le Pen n’a rien compris. C’est grave pour elle…

Les magistrats sont sincères, ils ne la visent pas particulièrement. Lobotomisés par leur école, ils ont été limités dans leur capacité à voir au-delà de l’instant présent, à aider à la création d’une réflexion qui devrait normalement générer une jurisprudence, essentielle à une démocratie, que nous n’avons pas.

Ils ne sont pas capables d’analyser la sottise du financement des partis politiques et la relativité de la combine employée par le RN pour financer son aventure politique.

Entre nous, que l’argent dévolu à la politique y reste, comme dans le cas des fonds européens utilisés par le RN, où est le scandale ailleurs que dans la pesanteur lourdingue des prétoires ?

Mais, comme je ne pense pas que Marine Le Pen ait comme ambition de casser la consanguinité élitique, mais de s’y fondre, je ne verserai pas une larme pour elle. Je les garde pour nous, qui allons devoir assumer la ruine et peut-être la guerre où nous mène la fadeur morale de la consanguinité intellectuelle de nos élites.

Bien à vous. H. Dumas

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