Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Sun, 20 Jul 2025 09:12:17 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ 32 32 Tout est un problème de carburant https://temoignagefiscal.com/tout-est-un-probleme-de-carburant/ https://temoignagefiscal.com/tout-est-un-probleme-de-carburant/#comments Sat, 19 Jul 2025 15:27:00 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20403 Continuer la lecture de Tout est un problème de carburant ]]> Nous avons tous sur terre, plus ou moins, le même moteur. Comme pour tous les moteurs son résultat est étroitement lié au carburant employé.

La plupart des carburants que nous utilisons sont issus d’un mélange, très peu sont formés d’une seule essence.

Voici des essences considérées comme positives : l’intérêt, le plaisir, la possession, le pouvoir, le courage, la responsabilité, l’intégrité, la charité ou l’empathie…

Celles-ci sont considérées comme négatives : la prodigalité, la lâcheté, l’irresponsabilité, le mensonge et la trahison, l’égoïsme, le vol ou le pillage…

D’autres sont intouchables, telles que : la croyance, l’obéissance, le sacrifice…

Ce survol des potentialités de carburants n’a pas la prétention d’être exhaustif, seulement de permettre de réfléchir à nos comportements en évitant la tarte à la crème qui consiste à prétendre qu’ils sont dus à nos environnements, en gros de la faute des autres.

Le mélange de ces carburants rend l’humanité sans doute plus attachante qu’elle ne l’est vraiment. Ce n’est pas plus mal.

Un carburant est mortifère : la haine des riches, ou des possédants — tels que les hauts-diplômés, les héritiers, les chanceux, les beaux, les intelligents, etc… —

Tout individu dont le moteur personnel est alimenté par cette haine se transforme en drone kamikaze tendant à tout détruire autour de lui, puisque quelle que soit la société organisée elle tend à sélectionner et à s’organiser avec un haut, alors haï. Ce carburant est d’autant plus mortifère que contrairement aux autres il s’intègre difficilement dans un mélange, il s’impose. Il arrive qu’il soit absout, c’est à tort. Les résultats qu’il s’octroie auraient toujours pu être atteints sans sa haine.

La solution serait d’interdire les carburants dangereux, de désintoxiquer ceux qui sont contaminés.

Car il tombe sous le sens qu’une société organisée par des personnes aux essences propres aurait tendance sinon à être parfaite au moins à être agréable à vivre pour le plus grand nombre.

A contrario, une société organisée avec des carburants polluants, voire destructeurs, n’a aucune chance de donner un résultat vivable. Elle est donc vouée à l’échec, à la violence.

Cette question des essences ramène à l’éducation, à la sensibilité, mais aussi elle ouvre la porte à l’imposition par la force, ce dont on sait que ce n’est ni possible ni souhaitable.

On sent bien venir l’impossible, et pourtant…

Claude Reichman s’étonne, à juste titre, du fiasco de l’assurance santé gérée par l’Etat, alors que des sociétés d’assurances sont parfaitement capables de réaliser la même chose sans les pertes abyssales de notre sécu.

Oui mais, le moteur de la sécu marche à l’essence éventée : « plutôt crever que laisser des compagnies d’assurances gagner de l’argent sur notre santé… »

Alors que les assurances automobiles vont très bien, font toutes des bénéfices, même si les mutuelles font croire qu’elles n’en font pas, ce qui est parfaitement faux…

Revenons à la réalité : Le budget de Bayrou.

Comment cet homme peut-il avouer les énormités qu’il avoue et ne pas nommer ou chercher les coupables, puis les sanctionner et enfin les remplacer par des hommes d’une autre essence ?

C’est énorme. Bien plus, aucun parti ne propose de le faire.

Bercy, qui fonctionne à toutes les mauvaises essences, se marre sans doute de passer intact à travers le carnage qu’elle a organisé. Bien plus, de prendre la main sur la suite…

Les Français seraient-ils à ce point vautrés dans le mensonge, victimes de carburants si avariés qu’ils seraient incapables de regarder la vérité, d’accepter la sanction inévitable qu’ils devront affronter au terme de leurs errances ?

Le spectacle n’est pas affligeant, il est terrifiant.

Conclusions

Je vous propose d’aller faire le plein de bon carburant. Ce ne sont pas les bibliothèques ou autres lieux de connaissance qui manquent dans notre pays.

Alors une autre vision, simple, humaine et tolérante nous habitera tous et nous pourrons bâtir une constitution et une nation ou tous pourront vivre à la hauteur de leurs capacités, sans frustration, avec respect et tranquillité.

Le reste du monde ? Il nous imitera, évidemment. Qui ne chercherait pas à imiter ce qui rend heureux ?

Bien à vous. H. Dumas

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La nouvelle droite sera libérale ou disparaîtra ! https://temoignagefiscal.com/la-nouvelle-droite-sera-liberale-ou-disparaitra/ https://temoignagefiscal.com/la-nouvelle-droite-sera-liberale-ou-disparaitra/#comments Sat, 19 Jul 2025 09:33:39 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20401 Continuer la lecture de La nouvelle droite sera libérale ou disparaîtra ! ]]> La nouvelle droite sera libérale ou disparaîtra !

«  Qu’est-ce que tu veux faire dans la vie ? » C’est la question que les parents posent traditionnellement à leur enfant. Et que les Français feraient bien de se poser aujourd’hui. Car à voir un premier ministre ahaner en proposant des solutions inopérantes aux déficits abyssaux du pays, on se dit que ces remèdes n’ont pas la moindre chance de marcher et qu’il faudrait vraiment prendre le problème autrement. A commencer par la redéfinition de notre ambition nationale.

La France a-t-elle traversé deux millénaires d’histoire pour tout sacrifier à un système social qui la ruine ? Car c’est bien cela le problème. J’entendais une charmante journaliste expliquer sur une chaîne d’information que les mesures proposées par M. Bayrou ne résoudraient pas nos difficultés sans une réforme de notre système social … qu’il n’était pas question, affirmait-elle avec force, de remettre en cause. En fait, elle ne faisait que paraphraser la fameuse réplique du Guépard : Tout changer pour que rien ne change !

L’homme déteste le changement. C’est pour cela que les réformes ne peuvent se faire que dans la douleur. Et pourtant chaque individu chargé d’une mission veut apposer sa marque à son mandat. Le plus souvent, le résultat est catastrophique et soulève la colère de ses mandants. Ce qui n’empêchera pas son remplaçant de se lancer dans une nouvelle réforme. Et quand l’idéologie s’en mêle, la catastrophe est augmentée de toute la force des idées fausses. Bref, mieux vaut ne rien changer tant qu’on n’est pas certain de faire quelque chose d’utile.

C’est la raison pour laquelle le plan Bayrou n’aurait jamais dû voir le jour. Entendre le Palois énumérer les problèmes qui se posent à la France faisait attendre des mesures audacieuses. Il n’y en a aucune. On rapièce laborieusement et on se dit que cela lui permettra de durer un peu à Matignon. Pas de quoi remettre en selle un pays de 67 millions d’habitants. Les mauvaises nouvelles continueront de s’enchaîner, et l’on passera à un autre politicien épuisé qui, à son tour, annoncera un plan identique au précédent. Et puis, un jour, il se passera quelque chose. Une émeute qui tournera mal, une panique bancaire, un tremblement de terre dans une zone sismique (il y en a en France), pour ne pas parler de l’arrivée de la Corse sur le continent qui devrait se faire par le mouvement des plaques dans cinquante millions d’années. On n’a que l’embarras du choix parmi les hypothèses, c’est ce qui donne du sel à la vie.

Or la réforme qui s’impose est déjà faite. Il suffit de l’appliquer. Les Etats de l’Union européenne ont décidé en 1986 de changer de système social. Ce ne fut pas un coup de tête, mais une conséquence logique de l’histoire. Le vieux continent était passé de l’agriculture à l’industrie au 19e siècle et cela avait entraîné les masses paysannes vers les usines des villes, bouleversant la vie de millions de ces nouveaux citadins. Privés de leur environnement familial séculaire, ils avaient besoin que la société s’occupe de les soigner, de leur assurer une retraite et de les aider à élever leurs enfants. La Sécurité sociale était née. Elle continue de fonctionner aujourd’hui comme si rien ne s’était passé entretemps.

Constatant que toutes ces aides étaient finalement du domaine de l’assurance, les Etats de l’Union créèrent un marché unique qui devait permettre la libre circulation des personnes, des produits, des capitaux  et des services dans toute l’Union. C’était notamment la fin du monopole de la Sécurité sociale. Autrement dit la fin d’une époque et le début d’un nouveau monde. Trop d’intérêts cependant étaient attachés au système social pour que la nouveauté puisse s’imposer. Tout le monde a donc triché, à commencer par la France. Et il a fallu des actions déterminées comme la nôtre pour que la réforme s’impose, fût-ce partiellement. Mais nous avions évité le pire, l’enterrement.

« La Sécurité sociale, disait De Gaulle, c’est bon pour un million de pauvres types. » Mais nous sommes tous devenus des pauvres types sous l’effet d’une gauche collectiviste et d’une droite qui ne l’était pas moins. La fin du système social français marquera aussi la fin de la droite française. La nouvelle droite sera libérale ou disparaîtra. Il suffit d’observer le paysage politique pour comprendre que la droite n’a pas encore trouvé de successeurs, à l’exception de quelques individualités. Mais le mouvement se fera inéluctablement, par la nécessité des choix.

Par la même occasion, on mettra fin au dépeçage du pays par l’appétit de places qui donne lieu à de féroces empoignades dans le monde des « nutritis », ces nourris du sérail que tout pouvoir établi sécrète autour de lui, et qu’on a connus en Gaule puis en France depuis les Mérovingiens. En ce moment, la curée bat son plein et la Cour des comptes est, comme d’autres corps constitués, l’objet des vives sollicitudes de tout un peuple de notables affamés. On se prend à rêver de Cincinnatus qui, son mandat achevé, retourna à sa charrue. Il ne créa même pas une amicale des anciens consuls !

Claude Reichman

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Rappel de la situation globale https://temoignagefiscal.com/rappel-de-la-situation-globale/ https://temoignagefiscal.com/rappel-de-la-situation-globale/#comments Thu, 17 Jul 2025 19:45:33 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20395 Continuer la lecture de Rappel de la situation globale ]]> Le 24 février 2022, la Russie tente de prendre le pouvoir par la force en Ukraine. Quelques jours avant Le président russe a rendu visite au président chinois.

A cette époque le monde occidental est capitaliste depuis plusieurs siècles. Ce qui signifie que chacun peut accumuler et transmettre ses connaissances comme ses richesses. Ainsi il a progressé, en tout, et domine le monde.

Il vit en démocratie, c’est-à-dire que toutes les opinions peuvent s’exprimer, même si cela ne donne in fine aucun résultat tangible, sauf une dérive économique liée à la réponse politique aux contestations qui se résume en une tentative d’achat des contestataires, autrement dit une corruption politique généralisée qui gangrène tout le modèle social.

En Ukraine la population se divise en trois : ceux qui fuient, ceux qui accepteraient la domination Russe, ceux qui se battent pour résister à ce qu’ils considèrent comme une invasion. Ces derniers paraissent majoritaires : leur engagement militaire et moral leur confère de fait le pouvoir politique.

Ici sur ce blog, immédiatement nous avons évoqué le conflit ukrainien comme les prémices d’un conflit total entre un Occident — affaibli économiquement et déstabilisé par la corruption interne de ses valeurs que devraient être la liberté individuelle, le droit de propriété et une justice indépendante protégeant ces deux axes sur lesquels il s’est bâti – et le reste du monde qui, en appliquant plus ou moins les principes occidentaux, est parvenu à un degré de puissance et de progrès qui l’incite logiquement à disputer à l’Occident le pouvoir mondial.

Aujourd’hui la cause est entendue, ce sont bien ces ambitions mondiales rampantes qui se libèrent en Ukraine.

La fracture gagne petit à petit le monde entier, y compris à l’intérieur des sociétés occidentales qui voient poindre non seulement les menaces extérieures liées aux ambitions évoquées plus haut, mais le profil effrayant de lourds conflits internes assurément ravageurs attisés par l’usage dévoyé de la liberté démocratique de penser.

La démocratie, cette fragile fleur qui nous a tant apporté, va-t-elle trépasser face à la perversion de ses élites et à la violence en cours et à venir de la concurrence des ambitions mondiales ?

C’est en fait la vraie et seule question qui vaille.

Ce dilemme peut se résumer ainsi :

  • D’un côté la tentative de sacrifier la démocratie au profit de l’autocratie pour organiser une réponse musclée face aux ambitions de domination concurrentes. Donc la guerre totale.
  • De l’autre côté la tentative d’accepter la perte de toute domination et l’acceptation du pouvoir des compétiteurs ambitieux, en espérant qu’ils feront montre d’une correction absolue envers nous et nos biens.

En ce qui me concerne, aucune de ces deux solutions ne me convient.

Est-il une troisième voie ? Rien n’est moins sûr.

Elle passerait par :

  • Un retour aux bases de la réussite de nos sociétés, à La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
  • Aussi un retour à la simplicité dans son application.
  • Un cantonnement drastique de l’intervention de l’Etat dans nos vies, donc au retour de la responsabilité de chacun face à ses actes.
  • L’arrêt immédiat du harcèlement administratif et fiscal que nous subissons, et une révision de la démocratie où l’élu serait bénévole, comme à Athènes, où l’élu tiré au sort ou désigné ne percevait aucun salaire, pour préserver l’engagement civique.
  • Le respect de la liberté de penser, qui n’implique pas la liberté de faire.
  • L’acceptation de regrouper nos forces pour accéder à la richesse collective et à la liberté qu’elle procure, en comprenant que le capital, quel que soit son propriétaire privé, est toujours un bien concourant à la prospérité commune..

Paradoxalement, les choses simples ne sont guère accessibles…

Ainsi va la vie. Bien à vous. H. Dumas

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Le fonctionnement de la terreur fiscale https://temoignagefiscal.com/le-fonctionnement-de-la-terreur-fiscale/ https://temoignagefiscal.com/le-fonctionnement-de-la-terreur-fiscale/#comments Mon, 14 Jul 2025 18:19:57 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20393 Continuer la lecture de Le fonctionnement de la terreur fiscale ]]> J’ignore si j’ai convaincu quelques Français du fait que tout redressement économique du pays passe par une révision complète de la fiscalité pour aboutir à un prélèvement consenti par chaque Français.

Prélèvements consentis dont le total cumulé donnera l’enveloppe globale dans laquelle les hommes de l’Etat devront contenir les dépenses publiques.

C’est-à-dire l’exact inverse de la terreur fiscale qui actuellement détruit notre lien social et nos vies.

Il est possible que certains, victimes de cette terreur fiscale, n’en saisissent pas la réalité et le fonctionnement. Qu’ils croient être victimes du hasard ou ciblés pour des motifs personnels, voire être des tricheurs fiscaux…

Alors que nul ne peut être déclaré tricheur quand il défend ses biens face à des prédateurs sans scrupule.

Rappelons que la terreur fiscale vise à rendre le Français si craintif qu’il ne puisse pas s’opposer à tout prélèvement fiscal, même délirant. Que c’est cette peur qui permet aux hommes de l’Etat de donner en garantie à leurs créanciers la valeur globale du patrimoine personnel des Français, dans lequel ils se font fort de pouvoir puiser sans limite.

Rappelons un point essentiel : Bercy recrute les plus brillants des sujets Français, à l’exception de ceux qui, encore plus brillants, partent à l’étranger. Donc l’état de l’endettement de notre pays est tout sauf une erreur liée à une incompétence.

Ceci posé voyons le fonctionnement de la terreur fiscale :

  • D’abord la mise en œuvre d’un code fiscal extrêmement complexe.
  • Puis l’obligation d’établir une comptabilité liée à ce code fiscal, très éloignée d’une comptabilité en trésorerie qui est la seule qui compte pour gérer une entreprise.
  • Puis la formation d’agents spécialisés à qui on va inculquer un esprit de chasseur, dont la récompense — le tir en termes de chasse — sera le redressement, paré de toutes les vertus d’un acte social altruiste. Ce qui est évidemment faux, la ruine du capital d’un pays n’ayant jamais été un acte vertueux.
  • Ces agents vont ensuite être mis sous pression et éloignés de tous contacts sociaux.
  • D’intelligence moyenne, nettement inférieure à celle de ceux qui les manipulent, ils vont affirmer leur personnalité à travers leurs succès professionnels, sans se poser trop de questions d’empathie humanitaire ou de compréhension globale de l’économie et du capital qui lui est nécessaire.
  • Ils vont donc redresser à tour de bras, accumulant inévitablement de lourdes erreurs ou maladresses dont les conséquences vont être dévastatrices.
  • C’est là qu’intervient le machiavélisme de nos élites de Bercy.
  • Parfaitement lucide sur ces erreurs ou excès, l’élite de Bercy va les couvrir totalement. Ainsi des centaines de milliers de Français vont être poursuivis avec tout le poids de Bercy sans motif comptable réel.
  • Nos agents vont avoir à leur disposition un outil juridique qui couvrira systématiquement leurs erreurs volontaires ou involontaires.
  • Pour faire bonne mesure une justice aux ordres rendra les situations dolosives définitives, les jugements étant irréversibles. Ce n’est pas un complot secret qui produit cet effet, mais une convergence d’intérêts et un automatisme institutionnel

Ainsi, sans que la terreur soit assumée — nous ne sommes pas face à une torture qui s’assume comme la torture physique – la globalité du système fiscal français tend à l’injustice qui est le socle de la torture, contrairement à la sanction face à un délit réel qui est, elle, le socle de la justice.

Quels sont ceux qui savent que le délit fiscal est la plupart du temps inexistant ?

Personne. Donc la torture fiscale n’a aucune limite dans son fonctionnement pervers actuel.

Seules les conséquences sont apparentes : l’endettement délirant du pays que permet la terreur fiscale et l’anéantissement du capital par cette terreur qui ruine le pays et booste l’endettement.

C’est un cercle infernal dont seule la lucidité collective pourrait nous libérer. Encore faudrait-il la rendre possible…

Bien à vous. H. Dumas

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Entre contrôle et soumission : le système nous tient et nous entraine dans sa chute https://temoignagefiscal.com/entre-controle-et-soumission-le-systeme-nous-tient-et-nous-entraine-dans-sa-chute/ https://temoignagefiscal.com/entre-controle-et-soumission-le-systeme-nous-tient-et-nous-entraine-dans-sa-chute/#comments Mon, 14 Jul 2025 07:05:57 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20390 Continuer la lecture de Entre contrôle et soumission : le système nous tient et nous entraine dans sa chute ]]> Nous vivons dans une société faite de contrôles et de soumission.

Tout est contrôlé, tout le temps avec deux arguments justificatifs imparables utilisés alternativement ou même concomitamment : votre sécurité et sauver la planète ; car, c’est pour votre bien qu’on vous contrôle partout et tout le temps : Vos déplacements, vos comptes bancaires, vos communications par tel ou internet, des caméras partout.

Tout est prétexte à contrôles et à taxes !

Insidieusement, nous nous dirigeons vers une société de l’interdit ; c’est à dire que tout est interdit sauf ce qui est autorisé et … taxé alors que le principe normalement en vigueur a toujours été que tout était autorisé sauf ce qui est interdit !

Aujourd’hui, vous ne pouvez plus rien faire sans rendre de comptes à l’administration et à l’Etat bureaucratique qui a fait évidemment grossir ses effectifs pour assurer toutes ces missions absolument « indispensables » !

A bien y regarder, on se rapproche beaucoup d’une société totalitaire …

Bien sûr, tous ces contrôles créent des emplois puisqu’il faut des contrôleurs pour contrôler mais ce sont des emplois artificiels  car il s’agit, le plus souvent mais pas toujours, de fonctionnaires qui ne produisent à la fin que des coups de tampons sur des formulaires et qui n’ajoutent absolument rien en terme de valeur ajoutée ou de production de biens réels.

Et tout le monde l’accepte d’une part parce qu’il y a la peur du gendarme (et des sanctions) et d’autre part parce que nombre des aides généreusement distribuées en France le sont … après contrôle ; ce qui d’ailleurs n’empêche pas les fraudes ou plutôt les génère !

Et cela ne concerne pas que les individus puisque les aides publiques aux entreprises se sont élevées à 211 Mds € en 2023.

Toutefois, ne croyez pas, concernant ces dernières, qu’il s’agisse de subventions qui « profiteraient aux actionnaires ». Il s’agit essentiellement de réductions de charges pour soutenir des emplois ou des entreprises qui subissent une fiscalité trop lourde … Ces aides n’ont finalement pour but que de moins tabasser les entreprises qui, sans cela, n’embaucheraient pas, délocaliseraient ou même fermeraient !

Mais il n’en demeure pas moins que cela créé un lien de dépendance et nous sommes, de fait, totalement conditionnés au système. Tout le monde cherche l’aide à laquelle « il a droit » et mange dans la main de l’Etat en s’imaginant que les moyens de celui-ci sont inépuisables.

On en revient encore une fois à cet aphorisme célèbre de F Bastiat : “L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.”

Mais, ne soyons pas dupes …

L’Etat a créé une dépendance économique dont le maitre mot est le clientélisme ce qui amène à des situations bien connues !

En échange de notre soumission volontaire à l’Etat, celui-ci continue à engager des dépenses et à distribuer l’argent qu’il n’a pas alors que la croissance économique est à peu près nulle et sans s’assurer qu’il existe les recettes nécessaires au financement de ces nouvelles dépenses !

Et pour cela les dirigeants persistent à recourir à la seule option encore possible : l’emprunt.

Le constat imparable est que, du fait de l’augmentation constante des dettes publiques, la France s’appauvrit puisque la dette augmente sans cesse et beaucoup plus vite que le PIB (croissance 0.4%/an vs 6% de déficit). La France a accumulé plus de dettes qu’elle ne produit ; nous en sommes aujourd’hui à 113% et ce sera sans doute 120% à l’échéance 2030 …

Le système est complètement hors sol et court à sa perte.

Et pourtant, E Macron, dans son annonce aux armées a affirmé que, d’ici 2027, 10 Mds € leur seront alloués (le budget passerait de 53 à 64 Mds €) alors que les caisses sont vides mais sans qu’il soit recouru à l’emprunt ; ce qui est, en l’état, absolument impossible !!!!

Le pays vit au-dessus de ses moyens mais, du point de vue de nos élites, cela durera tant que cela durera ; c’est à dire jusqu’à ce que … plus personne ne veuille plus nous prêter cet argent que nous dépensons sans compter.

Les élites ne sont pas là pour prendre des décisions susceptibles de leur nuire !

Mais, promis tout va changer, l’Etat va faire des économies et intensifier (une nouvelle fois) la traque aux fraudeurs fiscaux alors que l’essentiel de la fraude se situe au niveau des aides sociales.

Seulement, s’il est populaire de s’attaquer aux fraudeurs fiscaux, ou présumés tels, il est impossible de s’attaquer aux aides sociales … raison essentielle pour laquelle le gouvernement s’avère incapable de réduire les dépenses !

Par ailleurs, la promesse de rentrées fiscales à raison du renforcement des contrôles est en fait tout à fait hypothétique, alors que les dépenses sociales sont, elles, bien réelles et concernent les gens et leur vie de tous les jours ; ce qui explique que l’administration communique beaucoup moins sur les résultats réels de sa désormais fameuse « traque fiscale » dopée à l’IA et preuve s’il en est que le rendement espéré est en fait bien loin des annonces tonitruantes qui nous sont assénées régulièrement.

En effet, une chose est de s’attaquer à des fraudes fiscales dont on prétend qu’elles sont colossales, sans toutefois en avoir la preuve, alors que nous avons le pays le plus fiscalisé au monde, autre chose est de réduire des dépenses sociales déjà engagées et sur lesquelles leurs bénéficiaires comptent … absolument !

C’est en fait la sempiternelle rengaine qui nous est assénée que les déficits publics sont dus à la fraude fiscale et non à des dépenses publiques complètement délirantes !

En outre, il est probable que le tabassage fiscal a désormais atteint ses limites en application du principe de Laffer ; ce qui signifie que l’application de nouveaux impôts entrainera une baisse de la perception des autres selon une règle simple : les vases communicants !

Nous connaissons tous la faculté hors normes de Bercy à créer de nouveaux impôts et à exploiter les « gisements fiscaux » mais les revenus taxables ne sont pas indéfiniment extensibles ; autrement dit, les marges de manœuvre se réduisent … même si l’élite au pouvoir affecte de ne pas s’en inquiéter.

Fatalement, ce système suradministré et aux aides sociales omniprésentes a un cout astronomique pratiquement incompressible (la masse salariale de la fonction publique a bondi de 107 Mds € en 2024) ; ce qui explique que nous vivions dans un pays surfiscalisé avec une dépense publique qui brule, au bas mot, 50% de la richesse produite par le secteur privé.

D’ailleurs, les économies promises par F Bayrou à hauteur de 40 Mds€ devraient, en fin de compte, se traduire par une … augmentation de la pression fiscale de 20 Mds€ essentiellement non pas par la création de nouveaux impôts mais par la suppression ou la réduction de niches fiscales ou de “dépenses fiscales” y compris sur les plus modestes (emplois à domicile, retraités) !

Enfin, c’est ce qui serait espéré par le gouvernement …

Et, le pire, c’est qu’il est pratiquement impossible de se débarrasser de ce système car il s’auto contrôle et s’auto valide ; c’est à dire que tout opposant au système sera impitoyablement éliminé.

Rançon de cet état de fait, le système va continuer à embaucher des fonctionnaires et augmenter les dépenses publiques et … les impôts, jusqu’à la rupture, parce que les élites qui dirigent le pays (élus et hauts fonctionnaires qui sont les principaux bénéficiaires du système qu’ils contrôlent) ne sont absolument pas disposées à rogner sur leur train de vie et leurs avantages et que, pour ce qui concerne les aides sociales, ils ont peur des mouvements de la rue !

Le système finira forcément un jour par craquer, c’est inéluctable, mais nul ne sait quand ni comment !

En attendant, nous devrons encore supporter cette incapacité générale de l’Etat à se réformer, à résoudre les problèmes et ces dettes qui s’accumulent … dont il faudra un jour payer le prix.

Désespérant mais à la fois inévitable et inéluctable !

Bien cordialement à tous !

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La France doit baisser ses dépenses de 20 % !  https://temoignagefiscal.com/la-france-doit-baisser-ses-depenses-de-20/ https://temoignagefiscal.com/la-france-doit-baisser-ses-depenses-de-20/#comments Sat, 12 Jul 2025 10:33:54 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20380 Continuer la lecture de La France doit baisser ses dépenses de 20 % !  ]]> La France doit baisser ses dépenses de 20 % ! 

Les deux tiers des communes françaises n’ont plus de commerces. C’est ce que titre Le Figaro, qui explique à ses lecteurs que « les distributeurs automatiques connaissent un succès fulgurant et s’enracinent dans le paysage rural ». La France n’a plus d’usines non plus. Heureusement, il nous reste le Tour de France, qui voit des foules s’amasser le long des routes pour applaudir les coureurs l’espace d’un instant. A voir nos compatriotes aussi joyeux et désœuvrés, on se demande quand ils travaillent. Eh bien, c’est très simple, ils ne travaillent plus depuis qu’on leur applique un système social « que le monde entier leur envie ». Soyons justes. Certains Français travaillent encore. Mais c’est sans y croire. Juste pour s’occuper.

Ainsi racontée, l’histoire de notre pays a tout d’un cauchemar éveillé. Comment un peuple intelligent et instruit peut-il s’abandonner à un destin inéluctable. Car il n’y a pas dans la longue vie de l’humanité de tels épisodes de paresse qui ne se terminent en drames. Les peuples paresseux sont battus et envahis, puis réduits en esclavage. Voilà donc ce qui nous attend. Bien entendu, les dirigeants politiques actuels font semblant de chercher des solutions, mais ils n’en trouvent jamais. Car il leur faudrait violenter quelque peu le peuple, qui ne le leur pardonnerait pas. Il ne nous reste qu’à attendre de connaître la forme que prendra notre châtiment.

Ce qui est curieux, c’est que nous ne retenions pas les leçons d’un passé récent. Quand nous cédions au bonheur des congés payés, les Allemands fabriquaient à tour de bras des chars et des canons. Nous nous sommes retrouvés à tirer des charrettes sur les routes de l’exode. La Libération a fini par arriver, et nous avons recommencé. La Sécurité sociale a été érigée en religion d’Etat, et nous lui avons sacrifié tout ce qui fait la prospérité d’une nation, à commencer par les emplois. Car à les alourdir de charges et d’obligations, on les a fait disparaître. Cela nous a permis de donner naissance à une population de frustrés, sans travail ni avenir, et à qui ne restait que la haine pour occuper leurs tristes heures. Ils se sont trouvé un chef, sourd de naissance, donc apte à ne tenir compte de rien pour accéder au pouvoir. Nous en sommes là !

Le refus de tenir compte des réalités est la caractéristique de tout pouvoir illégitime. C’est le propre de tous les gouvernements français depuis un demi-siècle. Non qu’ils n’aient pas été élus dans les règles. Mais leur accession au pouvoir signifiait simplement la poursuite du mensonge. On faisait croire aux Français que les mesures édictées allaient leur ramener la prospérité, alors qu’elles les enfonçaient chaque jour davantage dans l’échec. La Ve République a été construite sur le principe de l’inamovibilité. Mas celle-ci ne concernait que les gouvernants. Pour ce qui est du reste, c’est-à-dire les emplois et la prospérité économique, on était prié de voir aux abonnés absents. Et c’est bien là qu’on les trouvait, à l’état de momies.

Quand les dépenses publiques atteignent les deux tiers de la production, les réformes deviennent politiquement impossibles. Car un parti démagogique accédant au pouvoir détient aussitôt les moyens de l’exercer. C’est ainsi que les nazis se sont imposés en Allemagne. Ramener ces dépenses au tiers du Pib, comme le préconisait De Gaulle, est donc vital. Mais c’est mission impossible, « étant donné  le nombre des nécessiteux », selon la formule de Chateaubriand. Il faut donc procéder de manière plus globale, en se fixant un objectif qui ne souffre aucune exception. Baisser par exemple les dépenses de 10 % pour tout le monde ne sera insupportable à personne, sauf aux vrais pauvres, que la charité aura évidemment tout pouvoir d’aider. Jean Chrétien, premier ministre du Canada, employa cette méthode, assurant qu’elle ne pouvait réussir que si tout le monde était visé. Et c’est ainsi qu’elle connut le succès.

La France doit baisser ses dépenses de 20 %. Il ne faudra que quelques brèves années pour y parvenir si nous nous fixons cet objectif à appliquer à tout le monde. Les remises en cause ne concerneront finalement que les comités inutiles et les frais somptuaires. Le pays repartira ensuite du bon pied, allégé de tout ce qui l’empêchait de respirer et d’entreprendre. La situation actuelle de notre pays est celle d’une guerre de religion. On se lance des anathèmes à la figure et l’on finira par en venir aux mains, ou pire. Alors qu’un peu de bon sens et d’esprit politique suffirait à remettre en ordre la nation. Encore faudrait-il dire la vérité au peuple et appliquer les bonnes mesures sans esprit de carrière.

Aucun président depuis Georges Pompidou n’a gouverné la France avec des chances de succès, parce qu’aucun n’a préconisé les bonnes réformes. François Fillon, candidat désigné, le fit l’espace d’une nuit, avant de se rétracter. La justice eut raison de lui, mais il n’était plus qu’un mort vivant, ayant renoncé à débarrasser le pays d’un système social paralysant. Alors que j’évoquais avec Pierre Messmer les difficultés du redressement national, il me dit : « C’est vrai, nous n’avons pas eu de chance. » « Non, Monsieur le Premier ministre, lui répondis-je, nous n’avons pas eu de volonté ! »

Claude Reichman

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Le colonialisme à domicile ! https://temoignagefiscal.com/le-colonialisme-a-domicile/ https://temoignagefiscal.com/le-colonialisme-a-domicile/#comments Sat, 05 Jul 2025 09:30:43 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20366 Continuer la lecture de Le colonialisme à domicile ! ]]> Le colonialisme à domicile !

Les historiens contemporains nous racontent que l’Angleterre et la France, grandes puissances coloniales, avaient, au XXe siècle, dû renoncer au colonialisme sous la pression des peuples voulant disposer d’eux-mêmes. Et en effet elles ont plié bagage après, en ce qui concerne la France, une guerre féroce en Algérie, tandis que les Anglais faisaient preuve de plus de souplesse. Une nouvelle ère s’ouvrait donc dans les relations de ces pays avec les pays anciennement colonisés. Telle est l’histoire qu’on nous raconte.

En réalité, c’est une toute autre histoire qui s’est déroulée et qui se déroule encore. La France et l’Angleterre n’avaient nullement renoncé au colonialisme, mais ne pouvant l’exercer loin de chez elles, avaient décidé de le pratiquer à domicile. C’est la raison pour laquelle elles ont laissé des populations exotiques et nombreuses s’installer chez elles, dans le but plus ou moins conscient de les « civiliser », comme disait Jules Ferry. Et surtout de les utiliser, comme on faisait « là-bas ». Ainsi s’explique la véritable folie que fut l’ouverture sans limite de nos frontières à des populations non européennes, qu’on ne sait pas aujourd’hui comment intégrer à nos sociétés et à nos mœurs.

Le nouveau colonialisme s’inscrit dans un monde de plus en plus peuplé, ce qui ne fait qu’ajouter au mouvement des populations et à son caractère invasif. Il faut y inclure les nouvelles technologies, qui permettent à tout un chacun, vivrait-il à des dizaines de milliers de kilomètres, de voir tout ce qui se passe à l’autre bout de la planète et d’avoir envie de se mêler à la fête. Ainsi le monde est devenu une sorte de fourmilière festive où personne ne sait vraiment à quel groupe il appartient. Les aînés le savent très bien, mais les jeunes gens d’aujourd’hui ne font plus guère de différence entre les origines. Il n’y a plus que dans les régions plus ou moins désertiques, telles le Soudan, ou couvertes de jungles, telles la Birmanie, que des guérillas ethniques se développent. Mais en France et en Angleterre on a vu apparaître des bandes issues des populations immigrées qui ravagent toutes les festivités de leur violence incontrôlée. La fête n’est plus ce qu’elle était.

Le nouveau colonialisme est un échec total et un échec grave. On ne peut pas faire vivre ensemble des gens différents, quand les allogènes dépassent un certain pourcentage de la population. Le pire est que les dirigeants des pays ainsi divisés savaient parfaitement qu’on y allait à la catastrophe. Nos énarques nous disaient savamment, mais à propos de natifs seulement, qu’un groupe représentant vingt pour cent de la population pèse de façon décisive sur la politique nationale. Certes. Mais quand ces vingt pour cent sont imprégnés d’une religion et d’une culture différente de celle d’une majorité de la population, les affrontements sont inévitables. Même les évènements heureux se traduisent en violences, car la joie collective n’est possible que si tout le monde la ressent ainsi.

Les médias principaux s’efforcent de vendre à leur public la fable du « vivre ensemble ». Elle n’a évidemment aucun sens quand on veut mêler des gens qui n’y sont pas prêts. Cela s’appelle un vœu pieux. Mais cette piété n’a aucun sens non plus. On ne peut vouloir l’impossible, et encore moins tenter de l’imposer au peuple majoritaire. On voit sur les plateaux des personnes issues de l’immigration démontrer qu’elles se sont parfaitement assimilées. Mais combien sont-elles en pourcentage de la population ? Il n’y a pas d’autre solution à ce problème que la mise en œuvre de dispositifs qui feront des étrangers des natifs du pays d’accueil. A cet égard, le service militaire n’aurait jamais dû être supprimé en France. On peut se souvenir également que Napoléon avait pris un décret obligeant les juifs au nom étranger à adopter des noms français. Bien entendu, cela heurte le droit des étrangers à vivre en France, qui est devenu un des piliers de la société actuelle, mais ce sont des mesures de sauvegarde qui doivent permettre la paix civile.

Dans le groupe de grands singes que nous sommes, il faut un chef pour imposer certaines disciplines. Et il faut que ce chef bénéficie d’une autorité morale suffisante pour faire adopter les mesures qui font débat. Evidemment cela ne peut que choquer les esprits évaporés et inconscients qui ne voient qu’un monde idéal autour d’eux, mais c’est la stricte réalité. Et d’ailleurs quand un chef s’impose, il ne suscite pas beaucoup d’opposition lorsque la situation est difficile. Tout le monde sait qu’il faut en passer par là. Quand tout ira mieux, on pourra se disputer tout à loisir. Le retour au pouvoir du général de Gaulle en fut un exemple, alors qu’une sédition militaire secouait le pays. Il remit la légalité en place, et il ne fallut que dix ans aux étudiants pour organiser une révolution. C’est bien la preuve que les Français n’ont pas besoin éternellement d’un chef, mais qu’ils ne peuvent s’en passer quand les colères s’avivent et grondent.

Depuis la Révolution française, le monde a été parcouru de guerres et de révolutions. Les hommes ont du mal à vivre ensemble. C’est la raison pour laquelle les sociétés doivent se doter d’institutions solides et de moyens d’instruction à toute épreuve. Des citoyens bien formés et respectant les règles essentielles sont la meilleure garantie de la paix et, finalement, du bonheur. Cependant, il y aura toujours des individus qui, comme les marchands d’orviétan, vous font miroiter une société idéale où l’on rase gratis et où l’on punit les méchants. En fait, ce sont les marchands d’orviétan qu’il faut punir. Avant qu’ils ne fassent beaucoup de mal.

Claude Reichman

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Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle  (3) https://temoignagefiscal.com/les-dangereuses-derives-dune-administration-hors-de-controle-3/ https://temoignagefiscal.com/les-dangereuses-derives-dune-administration-hors-de-controle-3/#comments Fri, 04 Jul 2025 09:15:16 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20361 Continuer la lecture de Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle  (3) ]]> Ou comment L’Etat est passé de la sécurité routière à la sécurité rentière

Suite de nos articles des 21 février 2025 et 25 avril 2025

Alors que le code de la route tourne à l’encyclopédie routière et s’accompagne d’une généralisation des amendes à 135€, il faut être conscient que le système des radars routiers est devenu un enjeu primordial pour l’Etat mais … pas pour les raisons que l’on devrait croire ou telles qu’elles sont affichées par l’administration !

Ce constat se double d’un deuxième non moins important : Il devient de plus en plus difficile de faire valoir un quelconque droit de la défense face au système mis en place par l’Etat en matière de contraventions routières ; et, vous vous en doutez, c’est évidemment intentionnel !

En fait, on assiste à un véritable dévoiement des missions de l’Etat qui utilise le système des amendes routières, contrairement à ce qui avait été annoncé, comme une source importante de recettes fiscales ; ce qui a d’ailleurs été dénoncé par l’Association des maires de France selon laquelle  l’Etat s’accapare les recettes publiques générées par la route, taxes sur les carburants, sur les immatriculations, redevances des péages, produit des amendes.

Les communes françaises viennent de se rendre compte qu’on ne peut pas faire confiance à l’Etat ; qu’il change les règles, et surtout ne respecte même pas celles qu’il met en place et impose aux autres …

Une course éperdue au rendement fiscal

Tout le monde a pu remarquer que les radars sont de plus en plus implantés à des endroits où il n’y a pas de danger particulier (en descente, en ligne droite) mais là où il est statistiquement envisageable d’obtenir le meilleur rendement.

En outre, on constate le développement de radars dits « de chantiers » (non signalés) qui ne sont … jamais implantés dans les chantiers et de voitures radars (non signalées gérées par des entreprises qui embauchent à tout va). Ces appareils sont devenus la hantise des utilisateurs de la route.

En fait, la mission initiale de prévention du radar, autrefois installé à un endroit considéré comme accidentogène, pour contraindre les automobilistes à ralentir, laisse la place désormais à un système dans lequel  le but n’est plus la prévention mais seulement la répression. Il faut sanctionner tout excès de vitesse, aussi faible soit-il, car le but final est bien d’obtenir la perception d’une amende.

En outre, cet aspect répressif est renforcé par le fait que cette pratique s’accompagne de nombreux abus dont l’administration est parfaitement consciente mais qu’elle n’a aucunement l’intention de corriger car elle les exploite sans aucun état d’âme !

Une volonté intentionnelle de piéger l’utilisateur de la route

Vous venez de l’Aveyron et vous arrivez dans le Lot.

Dans l’Aveyron, il y a régulièrement des panneaux indiquant que la vitesse max autorisée est de 90 km/h mais, curieusement, dans le Lot il n’y a aucun panneau d’indication (notamment sur la route entre Gramat et Rodez) ; ce qui est pour le moins étonnant car en France, c’est plutôt la profusion de panneaux qui prévaut.

Vous pensez que c’est 90 ?

Erreur, car c’est encore le 80 qui est en vigueur et fatalement vous vous faites flasher car j’ai pu compter 3 radars dits de chantier non signalés, implantés comme par hasard en pleine ligne droite là où l’automobiliste, qui baisse de vigilance, a le plus de risque de se faire prendre … en toute bonne foi !

Mais les services de l’Etat sont couverts … ils ont installé un panneau indiquant qu’il y a des radars sur … 65 km ! (pourquoi pas 650 km ?)

Evidemment, il n’y a aucun doute, cette absence de panneau est totalement volontaire et relève essentiellement d’un machiavélisme administratif.

Les panneaux ont été intentionnellement retirés dans le but de piéger l’automobiliste naïf ou inconscient !

Des situations anormales, des erreurs éludées et des abus manifestes :

La presse se fait souvent l’écho des nombreux dysfonctionnements de ces appareils supposés être infaillibles mais, bien évidemment, dans tous ces cas, des propos rassurants sont formulés pour affirmer que l’automobiliste flashé par erreur ne recevra pas le PV puisque les photos ont été analysées avant leur envoi (par le Cacir).

Seulement, cette affirmation rassurante relève essentiellement d’une méthode que l’on pourrait qualifier de « calinothérapie » qui n’a pour but que de rassurer les victimes de ces abus car il faut savoir que ne sont rejetées que les photos qui sont définitivement inexploitables en vertu de la nouvelle doctrine en vigueur : le rendement fiscal maximum, à tout prix !

Par ailleurs, et sauf preuve du contraire, il n’y a aucune analyse a priori des photos d’infractions par le Cacir et pour obtenir gain de cause, il faut contester !

L’annulation n’est jamais automatique !

A bien y regarder, la communication s’est désormais substituée à la justice !

Pour dire vulgairement les choses : l’Etat est prêt à toutes les combines pour encaisser du fric et les dérives apparaissent de plus en plus fréquentes !

La presse avait relaté, il y a quelques années, l’histoire d’une dame âgée qui avait été contrôlée à 90 sur une voie à 70 par une voiture radar. Effrayée, elle avait payé rapidement puis en avait parlé à son fils. Celui-ci avait fait une vérification et a constaté avec stupéfaction que l’infraction était inexistante car le contrôle avait été fait sur une voie 90 indiquée à tort comme étant limitée à 70. Le système de géolocalisation embarqué était donc défaillant !

De bonne foi, il a donc formulé une réclamation en prouvant le caractère inexistant de l’infraction.

La réponse de l’administration avait été implacable : Vous avez payé, donc vous avez reconnu l’infraction, c’est trop tard !

Ainsi donc, par le « miracle » d’un artifice de procédure, une infraction inexistante invoquée par l’administration est devenue bien réelle et son auteur présumé a été sanctionné en toute … injustice !

On se rapproche du système de « plaider coupable » sauf qu’en l’espèce vous n’avez pas négocié la peine, vous vous êtes juste soumis à l’autorité qui n’hésite à abuser de ses pouvoirs et refuse de connaître ses erreurs !

Nous avons aussi cette histoire rocambolesque dans laquelle un quidam, qui avait bien payé son stationnement, a néanmoins fait l’objet d’une verbalisation à 35€ pour défaut de paiement. Il a contesté mais pour l’instant sa demande est rejetée et il a dû en outre consigner pour pouvoir contester et cela fait un an que cela dure.

Ubu roi au royaume des contraventions !

Dans le cadre de votre droit à contestations, vous pouvez demander la communication de la fiche de vérification du radar (il doit être vérifié une fois par an et vous avez le droit d’obtenir cette communication pour contrôler la réalité de cette vérification). L’OMP  (officier du ministère public) vous répond « sans rire » : « il a bien été vérifié », mais vous n’en saurez pas plus car … il n’y a rien à voir ou plutôt vous dénie le droit de voir quoique ce soit.

Bien évidemment, la réponse de l’OMP est manifestement abusive, mais elle finit par s’imposer et … tant pis pour le respect des droits de la défense.

L’administration dispose aussi d’une arme absolue qui relève de la plus parfaite mauvaise foi que l’on peut résumer ainsi : « tout matériel pouvant apporter la preuve contraire de la constatation de l’infraction faite par le matériel de l’Etat et qui n’a pas été vérifié par les services de l’Etat ne peut rapporter quelque preuve que ce soit ! »

Un automobiliste en fait l’amère expérience dans la mesure où il a démontré, données de son GPS à l’appui, qu’il n’était pas à la vitesse indiquée par le radar. La Cour de Cassation a rejeté son recours en objectant que les données du GPS n’étaient pas valables car l’appareil n’avait pas été étalonné par les services de l’Etat !

Car, il est bien connu que les entreprises qui vendent des GPS vendent n’importe quoi !

Ainsi donc, même si votre appareil apporte la preuve incontestable de l’inexactitude de la mesure qui vous est reprochée, celui-ci ne prouve rien puisque seul le radar, qui lui, peut raconter n’importe quoi, dit « la vérité ». Et comme vous ne pouvez pas accéder aux données techniques du radar, votre sort est définitivement scellé !

Ainsi donc, par un autre artifice juridique, la seule mesure valable est celle délivrée par le radar incriminé même si celui-ci donne une mesure fausse !

Nous sommes dans le monde d’Orwell dans lequel le mensonge de l’Etat devient la seule vérité.

N’oublions pas non plus cette histoire du conducteur, flashé à tort, et qui a dû batailler pendant plus d’un an avant d’arriver à faire reconnaitre qu’il n’était pas sur cette route ce jour-là !

On en arrive donc, insidieusement, à la négation même de toute justice puisque nous sommes clairement en présence d’un nouveau concept juridique : la condamnation sans preuve d’une infraction inexistante !

Il s’agit d’un véritable exploit juridique au prix, il est vrai, d’une invraisemblable contorsion mentale et juridique !

Par ailleurs, dans la mesure où vous devez consigner pour pouvoir contester, ce principe peut amener à de sérieuses dérives qui sont complétement incontrôlables.

C’est le cas lorsque vous êtes victime d’une doublette c’est à dire qu’un quidam utilise votre plaque d’immatriculation pour circuler, sans respecter les limitations. Evidemment, c’est vous qui recevez des monceaux d’amendes.

Vous constaterez alors avec inquiétude qu’il ne suffit pas d’être de bonne foi pour pouvoir avoir gain de cause face à une administration qui tend à vous considérer, a priori, comme coupable et comme un délinquant qui cherche à jouer au plus malin et à échapper à la justice.

C’est donc à vous de prouver votre bonne foi c’est à dire que la plainte déposée ne sera pas nécessairement considérée comme un élément suffisant d’exonération.

Comme vous devrez consigner 45€ à chaque fois, faute de quoi votre contestation sera rejetée, vous pouvez imaginer le cout si vous vous retrouvez avec une centaine d’amendes injustifiées. Vous devrez consigner  4.500€ compte non tenu des courriers recommandées et simples, des photocopies, du temps perdu et des soucis ; surtout que vous constaterez très vite que vous n’avez en fait pas d’interlocuteur, les dames qui répondent au téléphone n’ayant qu’une mission d’information ou de désamorçage de la colère du plaignant !

Vous pouvez toujours demander la photo de l’infraction.

Si le véhicule n’est pas le même vous aurez de bonnes chances d’obtenir gain de cause mais si c’est le même vous allez avoir beaucoup de mal à convaincre l’administration de votre bonne foi !

La seule solution est de déposer plainte et de demander à changer de carte grise et de plaque d’immatriculation ; ce qui peut prendre du temps et sera fait à vos frais alors que vous êtes une victime ; sans garantie que les infractions qui vous sont imputées à tort seront annulées !

Certains commentateurs sur les réseaux prétendent ne rien risquer parce que, eux, ils respectent le code de la route …

Cette affirmation péremptoire apparaît bien hasardeuse car, à ce jour, personne n’est à l’abri d’une mesure erronée et d’un abus de l’administration ! ils ne se sont simplement pas trouvés dans l’un des cas évoqués ci-dessus !

Une centaine d’automobilistes a été verbalisée à la volée parce qu’ils ont filmé, tel portable à la main, un accident sur l’autoroute. La constatation des faits a eu lieu visuellement (sans autre preuve que le relevé du numéro d’immatriculation) par des gendarmes sur les lieux, et qui n’avaient sans doute rien d’autre à faire.

Cette histoire pose un véritable problème de légalité car où se situe la garantie que les contrevenants sont bien ceux qui avaient le téléphone en main ?

Les gendarmes ont-ils pu se tromper ?

Car l’erreur visuelle est forcément possible surtout qu’il n’y a eu aucune interception des contrevenants alors qu’en matière de contraventions routières la constatation de l’infraction est absolument nécessaire.

En fait, la seule chose que vous avez le droit de demander c’est la photo de votre véhicule au moment de l’infraction ; à solliciter par lettre auprès du CACIR car, curieusement, Internet, qui est imposé par les services de l’Etat, n’est pas utilisable dans ce cas de figure … mais cette photo ne prouve en aucun cas la réalité de l’infraction et la justesse de la mesure !

De la même façon, si le paiement de l’amende est très rapide, et si vous avez gain de cause, le remboursement est très … très long et ne peut être sollicité que par la voie postale …

Une complicité des agents d’Etat

Ce dont il faut être conscient, c’est qu’un tel système ne peut fonctionner qu’avec la complicité de ses agents qui savent que les contrôles sont souvent irréguliers et que les amendes perçues sont dès lors injustifiées. Ce sont fatalement les prémices d’un Etat totalitaire dans lequel  les agents agissent sans état d’âme et couvrent, sans scrupules ni remords, les irrégularités ou injustices dont ils ont connaissance.

Le système a alors tout d’une mécanique infernale ; à tel point que j’ai pu lire que l’avocat spécialisé conseille, pour les petites infractions (à 45€), de ne pas réclamer ni de contester car … cela n’est pas rentable ; ce qui amène nécessairement à penser que, quoique fassent les services de l’Etat, éventuellement en toute illégalité, ils ont … raison et qu’il vaut mieux se soumettre !

Non, franchement, il y a des hasards qui n’en sont pas !

Bien cordialement à tous !

 

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Médiocrité https://temoignagefiscal.com/mediocrite/ https://temoignagefiscal.com/mediocrite/#comments Wed, 02 Jul 2025 16:00:32 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20357 Continuer la lecture de Médiocrité ]]> Et si les droites s’unissaient ? Comme les gauches, à la belle époque des hippies et du psychédélique, dans un « Peace and love » de « soap opéra ». Ce serait tellement « cool » ! Tout serait simplifié. Allez les gars ! Mettez-y du vôtre ! Trouvez des passerelles, des accords, des combats communs. le combat pour la libération des femmes, pour l’écologie, le climat, la diversité, bio et sexuelle, sans compter l’autorité, le rejet des immigrés, boucs-émissaires du mal-être de la consommation, et, par-dessus tout pour un État puissant et protecteur qui assure enfin la liberté individuelle ! Les paradoxes ne nuisent pas.

À moins que ne suffisent les ambitions ….

Un programme commun, ce serait mieux. Comme en 1971 lorsque Mitterrand, Marchais et ce pauvre Robert Fabre cosignaient le leur. Cette fois ce serait Retailleau, Bardella et Dupont-Aignan, et ça aurait une autre gueule, non ? On n’oubliera bien entendu ni Ciotti ni Zemmour. Ils seront associés à la réflexion, et peut-être ensuite, au pouvoir. Ça fait beaucoup d’hommes tout ça depuis le départ forcé de Marine ! On fera avec. Et puis, on pourra compter sur Marion ….

Pour l’instant, on a un peu de mal à les réunir tous. Retailleau renâcle. Il se trouve un peu bête face à Ciotti. Après le foin qu’ils ont fait à LR pour s’en débarrasser sous prétexte de trahison, ça fait un peu rapiéçage. Wauquiez ne sera pas contre. Mais il ne pèse plus.

Et puis du côté de Dupont-Aignan, sa petite mésaventure avec Marine a laissé des traces.

Il n’y a que Jordan pour être tout feu tout flamme. Même Ciotti ne saute plus comme un cabri en demandant l’union à tout prix. Il sait que cette union pourrait lui coûter cher. Hors de prix.  Zemmour, en faire-valoir de Bardella ? Dur, dur pour un intello comme lui de se confronter au néant…. C’est Sarah Knafo qui décidera, après avoir demandé son avis à Trump. Après tout, Marchais avait bien demandé son aval à Brejnev.

L’enthousiasme ne règne pas. Tant que chacun n’est pas sûr d’y trouver son compte. Après tout, dans une coalition, ce qui compte c’est celui qui finit par dominer.

Peut-on raisonnablement penser qu’à l’instar de Mitterrand sur Marchais, Retailleau ne fera qu’une bouchée de Jordan ? Ou le contraire ?

Plus probable : une fois Bardella revenu dans le girons d’une droite bienpensante, se lèvera pour sauver la France quelque black-bloc des catacombes, Mélenchon de droite ravageant tout sur son passage.

C’est ainsi, à gauche comme à droite, que finissent les fantasmes d’union.

Par l’abandon du médiocre et la victoire du pire.

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Acte gratuit pour cause désespérée https://temoignagefiscal.com/acte-gratuit-pour-cause-desesperee/ https://temoignagefiscal.com/acte-gratuit-pour-cause-desesperee/#comments Mon, 30 Jun 2025 19:51:39 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20354 Et voilà :

LE LIEN

Bien à vous. H. Dumas

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