Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Fri, 14 Nov 2025 04:17:26 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/ 32 32 Les trois fondamentaux https://temoignagefiscal.com/les-trois-fondamentaux/ https://temoignagefiscal.com/les-trois-fondamentaux/#respond Fri, 14 Nov 2025 04:17:26 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20755 Continuer la lecture de Les trois fondamentaux ]]> Les trois fondamentaux de la vie sont les suivants : création, gestion, démolition.

Cette trilogie est rarement accessible en une seule personnalité. De ce fait, chaque être humain est prédisposé pour l’une de ces composantes. Nous serons donc des créateurs, des gestionnaires ou des démolisseurs, sans qu’il y ait lieu de privilégier l’une de ces compétences, et rarement deux ou trois de ces fondamentaux en une seule personne.

Ce constat se vérifie pour toute activité du vivant, tout particulièrement chez l’homme, qui en est au sommet.

Une problématique est invariable : le temps.

On comprend que chacune de ces étapes a son temps, et que tout télescopage dans leur déroulement entraîne fatalement un désordre nuisible à la vie.

Pour imager mon propos, je vais prendre un exemple que je connais pour l’avoir vécu : l’avènement des Leclerc.

Édouard Leclerc était un créateur. Il a imaginé, en son temps, un système simple de cooptation et d’attitudes qui lui faisait confier son panonceau à des compagnons de combat épousant ses idées, d’une façon qui paraissait irrationnelle pour tout observateur extérieur, mais qui générait une appartenance et une confiance particulièrement efficaces.

Ceci posé, vint ensuite la gestion, largement indépendante de sa personne, qui fit de son panonceau un champion.

Ayant perdu de vue cette aventure, j’ignore si la démolition est en route aujourd’hui, mais je sais qu’elle le sera un jour.

Ce schéma commande l’économie, évidemment, mais aussi toutes les autres activités de la vie, qu’elles soient scientifiques, culturelles ou physiques.

Les soubresauts et les dangers de la vie sont toujours liés à un télescopage, dans le temps, de ces trois états.

Il est clair qu’en ce moment notre nation s’est pris les pieds dans le tapis.

Elle a confié démocratiquement le pouvoir à des gestionnaires, certes de qualité, formés par de grandes écoles dont la compétence n’est pas critiquable. Or nous sommes en phase naturelle de démolition du passé, face aux écrasantes nouveautés de l’humanité : le pouvoir devrait être confié à des créateurs.

Mais il n’y a pas d’école de créateurs : ils ne sont détectables qu’en fonction de leur réussite. Cela rend leur cooptation particulièrement difficile et dangereuse. Il n’y a donc pas lieu de jeter la pierre à la démocratie, mais plutôt de réfléchir à son adaptation à la situation pour l’aider à peaufiner ses choix. C’est un problème de constitution, que nous avons déjà effleuré, dont nous reparlerons.

Les traits de caractère qui prédisposent à l’une des trois catégories sont probablement connus des spécialistes. Je n’ai pas la prétention d’en faire partie.

Mais, juste comme ça, pour imager mon propos, je dirais :

  • Le créateur doit être principalement intuitif, mais doté d’une intuition réaliste.
  • Le gestionnaire doit être méthodique, juste et honnête.
  • Le démolisseur, conscient, efficace et tout en maîtrise.

La vraie question est : qui est le mieux placé pour connaître le destin que le hasard lui a donné : chacun de nous, ou les autres ?

Je vous laisse sur cette question essentielle.

Bien à vous.   H. Dumas

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Sans liberté, pas d’issue. Cependant… https://temoignagefiscal.com/sans-liberte-pas-dissue-cependant/ https://temoignagefiscal.com/sans-liberte-pas-dissue-cependant/#comments Thu, 13 Nov 2025 14:01:16 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20753 Continuer la lecture de Sans liberté, pas d’issue. Cependant… ]]> Une fois ce constat fait, auquel nous adhérons tous, se pose immédiatement la question des excès de la liberté. 

En réalité la liberté à deux volets : sa conquête et son usage. 

L’un et l’autre roulent de concert mortellement enlacés. 

Prenons une activité humaine fondamentale, à laquelle personne n’échappe, qui n’a pas de frontière, que ceux de mon âge ont forcément vécu tant elle a été bouleversée après la dernière guerre mondiale : la liberté sexuelle. 

Dans les sociétés avancées et riches la pilule contraceptive et l’avortement ont effacé la contrainte lourde de l’activité sexuelle que représentaient les naissances non désirées. 

Le profit immédiatement attendu de ces deux événements scientifiques s’est retrouvé en conflit direct avec les interdits sexuels de l’époque dont l’objet était de limiter les conséquences incontrôlables de la sexualité. 

Notons que précédemment la technique avait aussi laissé croire qu’elle était capable de juguler les maladies sexuellement transmissibles. 

Sur ces bases, on peut dire qu’à partir des années 70, ceux qui l’ont souhaité ont pu vivre une liberté sexuelle quasiment illimitée. 

Il n’est pas extravagant de dire aujourd’hui que le résultat n’a pas été spectaculaire : la sexualité n’est pas devenue après acquisition d’une liberté totale — inimaginable peu de temps avant — un espace de calme, un nirvâna continu et euphorique. 

Parallèlement à la liberté sexuelle sont apparus des situations nouvelles ingérables. Citons : la réaction intense de ceux qui ne voulaient ou ne pouvaient pas accéder à cette liberté; la violence des nouvelles maladies sexuellement transmissibles qui renvoyaient à la culpabilité si ancrée dans les esprits; la chute du nombre des naissances jusqu’à un point de non renouvellement pour certaines sociétés; la modification profonde des rapports entre les femmes et les hommes qui étaient calés précédemment sur les hasards de l’enfantement; etc…

Conclusion, non seulement la liberté n’est pas l’exemption de contrainte, mais elle est aussi génératrice d’entraves nouvelles. 

Plus on la conquiert, plus elle se tortille pour vous entraver. 

La conquête de la liberté n’a pas de fin, obligeant ceux qui deviennent malgré eux les otages de la liberté des autres à sans cesse générer des révolutions pour secouer et rompre les entraves qui les touchent. 

Nous en sommes là pour la sexualité, mais aussi pour l’économie, qui touche également tout le monde, même si le plus grand nombre ne s’imagine pas concerné, ce qui est une erreur. 

La liberté économique postérieure à la dernière guerre mondiale a généré une foultitude d’entraves à la liberté économique, dont la technobureaucratie, qui nous précipitent vers une révolution inévitable. 

Or l’imagination étant sur ce sujet totalement absente, il n’apparaît que des recettes éculées, donc la solution va passer par l’erreur, qui conduit à la violence. 

Moralité : quand la liberté a elle-même fermé les issues la situation est compliquée, car il n’y a qu’elle qui peut les rouvrir. 

Bien à vous. H. Dumas

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L’exception économique et fiscale française qui nous mène à la ruine https://temoignagefiscal.com/lexception-economique-et-fiscale-francaise-qui-nous-mene-a-la-ruine/ https://temoignagefiscal.com/lexception-economique-et-fiscale-francaise-qui-nous-mene-a-la-ruine/#comments Thu, 13 Nov 2025 12:22:48 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20750 Continuer la lecture de L’exception économique et fiscale française qui nous mène à la ruine ]]> En France, on ne fait rien comme tout le monde …

Le capitalisme libéral et concurrentiel est la règle de base du fonctionnement de l’économie française comme à peu près partout sur la planète mais avec une … spécificité très française : l’ensemble de la population le rejette et le considère comme quelque chose de nocif et dangereux y compris pour les libertés !?!

De la même façon, le libéralisme est taxé d’ultralibéralisme et la population l’assimile à la loi de la jungle, aux délocalisations et aux pires dérives d’exploitation de l’individu. Ce sentiment s’est d’ailleurs clairement exprimé lors des élections de 2022 puisque les partis anti capitalistes, anti libéraux et étatistes ont recueilli 54% des voix !

Les élites, elles-mêmes, sont des étatistes forcenés puisque l’essentiel des dirigeants français sont issus de l’administration … convaincus qu’ils sont du rôle primordial de l’Etat dont ils sont … les principaux acteurs et … bénéficiaires !

Et,  ces élites ont réussi ce double tour de force de faire croire à la population d’une part que le danger provient du grand capital (ce qui est à bien y regarder une idéologie communiste) alors qu’il provient en réalité de l’administration et d’autre part que c’est cette même administration prédatrice qui les protège contre ce grand capital, ultra libéral, apatride, exploiteur et fraudeur.

Les tenants de l’étatisme ont aussi réussi à persuader les français que les dégâts de la mondialisation étaient les effets du libéralisme ; alors qu’ils sont en fait les conséquences directes de la suradministration française.

Il n’est qu’à se poser la question de savoir qui détient réellement le pouvoir en France ?

Et, là, il n’y a pas d’ambiguïté, on n’a jamais vu un parti libéral au pouvoir en France et c’est bien l’administration avec ses normes, ses directives, ses sanctions omniprésentes … censées protéger des français qui lui ont abandonné leur liberté !

Fatalement, confortés par une presse subventionnée totalement aux ordres et qui s’est largement répandu sur ce sujet, tout ce petit monde s’auto convainc de ses propres arguments avec des résultats édifiants !

C’est ainsi que l’on nous a longuement expliqué, avec beaucoup d’insistance, que Javier Milei, le président argentin libéral, est un dangereux individu d’extrême droite (entendre fasciste voire nazi) alors que c’est un libertarien tenant de l’école autrichienne d’économie qui estime que l’Etat est une nuisance et une source de corruption.

Evidemment, des étatistes forcenés ne peuvent percevoir un ennemi de l’Etatisme que comme un ennemi de leur caste !

Il faut être conscient qu’on se situe en plein langage orwellien (novlang) dans lequel le mensonge devient la vérité puisque la liberté devient synonyme d’oppression. Or, élus et élites français, à bien y regarder et si l’on s’en tient à la définition donnée par Mussolini lui-même, créateur du fascisme, sont bien plus des fascistes que les tenants de l’école libérale d’économie qu’ils dénoncent ; laquelle, rappelons-le, est contre l’Etat et son emprise sur l’économie.

Pas d’erreur : c’est bien Mussolini qui a affirmé : « tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat » ; maxime d’évidence en vigueur en France tant l’étatisme, sous toutes ses formes, constitue la base de fonctionnement de notre société.

Précisons quand même que les représentants les plus connus de l’ école autrichienne sont Ludwig von Mises, Friedrich Hayek, Murray Rothbard dont on ne peut pas dire qu’il s’agisse de dangereux fascistes … surtout si l’on considère que les fascistes sont tous des étatistes.

Ce libéralisme économique, perçu en France comme une menace, cesse toutefois d’être dangereux lorsqu’il s’agit d’acheter des biens de consommation produits à bas couts en Chine, en Inde ou au Vietnam. De la même façon, Shein, la désormais sulfureuse plateforme chinoise de fast fashion est vilipendée par les dirigeants pour ses méthodes et ses produits mais la population se rue dans le magasin du BHV le jour de l’ouverture pour profiter des bonnes affaires.

Le citoyen est contre le capitalisme libéral et la mondialisation mais le consommateur est pour !

Comment expliquer de telles distorsions ?

-première piste : En 2023, 21 % des salariés français travaillaient dans le secteur public soit plus d’un salarié sur cinq. Le secteur public occupe donc une place très importante dans l’économie et les salaires publics et prestations constituent une part importante du revenu disponible. On ne mord pas la main qui vous donne à manger !

-deuxième piste : L’essentiel des postes de direction de l’Etat sont occupés par les membres des grands corps (ENA, Polytechnique, Mines).

La haute fonction publique, qui se considère comme l’élite de l’élite, estime qu’il lui revient de droit, mais aussi dans les faits car ce sont « les plus intelligents », de diriger le pays que ce soit au plan administratif, économique et politique dans le cadre d’une organisation qui n’a … rien à voir avec le capitalisme ou le libéralisme.

-troisième piste : L’origine sociologique des élus de l’Assemblée Nationale montre qu’ils n’ont aucune idée du fonctionnement de l’économie puisque que 100% d’entre-eux n’ont jamais créé d’entreprise. Ils sont tous issus de la fonction publique, du milieu associatif ou sont des politiciens professionnels qui n’ont jamais exercé d’autre activité …

Ils vivent donc, en circuit fermé, de la dépense publique et sont par excellence les improductifs du système qu’ils veulent pourtant taxer ; et on en voit les effets lors des « débats parlementaires » à propos de la loi de finances pour 2026 avec un festival de propositions fiscales totalement antiéconomiques et toutes plus stupides les unes que les autres sauf … si l’on se place de leur point de vue !

L’impôt n’est pas perçu par eux comme une simple recette pour faire face aux dépenses mais comme un instrument politique.

-quatrième piste : Cette vision française du monde résulte de 75 ans de propagande intensive de la part de l’administration elle-même au travers de l’enseignement, des partis politiques français, tous noyautés à des degrés divers par des tenants de l’étatisme et qui finalement, à force de propagande, ont fini par inverser la réalité … pour justifier leur mainmise sur la société.

On peut la résumer par cette citation de l’abbé Lacordaire (1802-1861) qui nous a été enseignée lors de notre cursus scolaire : « Sachent donc ceux qui l’ignorent, sachent les ennemis de Dieu et du genre humain, quelque nom qu’ils prennent, qu’entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. »

Travestie et abusivement interprétée par un corps enseignant politisé, cette citation avait pour but primordial de justifier l’influence omniprésente de l’administration en stigmatisant la liberté qui serait source d’oppression. Dans les faits, cela s’est traduit par la manie bien française du légalisme ; c’est à dire cette propension à créer des lois pour tout et, pour l’administration, à se retrancher derrière ces lois pour imposer son système à la population.

Ce formatage des esprits a d’ailleurs parfaitement fonctionné puisque les français font massivement confiance à l’Etat, perçu comme protecteur ; même si cette vision est finalement fausse … puisqu’aujourd’hui c’est clairement l’étatisme qui opprime.

-cinquième piste : La suradministration française est  la source d’un immobilisme qui rend aujourd’hui la situation probablement impossible à réformer !

Le système public, contrairement au système privé, fonctionne sur le principe de la dépense budgétaire sans contrôle avec des pertes systématiquement comblées par l’impôt. L’impôt est le maitre de l’économie française puisque le capital n’est pas nécessaire.

Quand vous avez 100% des politiciens et toute la haute fonction publique qui n’a jamais ni créé ni dirigé une entreprise et vivent des impôts extorqués aux autres, on comprend alors que le capital soit considéré comme non nécessaire et puisse être honni et taxé. Cela explique que ces élus et fonctionnaires croient que l’on peut tabasser fiscalement impunément et sans limites les entreprises qui ne sont pour eux que des réserves inépuisables de cash.

D’ailleurs, la production de richesses n’est pas perçue par ces « élites » comme une nécessité puisqu’eux-mêmes ne produisent … rien.

L’effet le plus visible de l’influence catastrophique de l’administration est la désindustrialisation liée notamment au fait que l’industrie française doit supporter les impôts de production les plus élevés de l’Union Européenne avec, à la clé, un manque de compétitivité qui oblige, pour survivre, à délocaliser vers des zones géographiques … moins imposées.

Mais, comment expliquer que cela fonctionnait avant et plus maintenant ?

Ce système de l’économie administrée a « très bien fonctionné » jusqu’à la fin des années 60 voire même plus tard pour certains types de produit. Le prix du pain n’est devenu libre qu’en 1978. Avant il était fixé par l’Etat. Et c’est la même chose pour le prix de l’essence jusqu’en 1981.

En fait, il faut comprendre que cela n’était possible à l’époque que parce que nous fonctionnions au sein d’un système économique peu ouvert à la concurrence étrangère ; autrement dit, nous fonctionnions en circuit fermé avec une faible concurrence interne.

Dès lors, tout était cher (rapporté au salaire moyen) mais personne ne pouvait s’en rendre compte puisqu’on n’avait pas d’élément de comparaison.

Seulement, le monde a changé … il s’est ouvert aux échanges internationaux, que ce soit au niveau intra européen ou au niveau extra européen, avec un effet direct sur les prix de la plupart des produits industriels grand public. Le consommateur en a largement bénéficié … une télé à écran plat couterait probablement dix fois plus si elle était fabriquée en France.

Or, les dirigeants français n’en ont pas tiré les conséquences puisque le système administratif et politique n’a pas changé. Il ne s’est pas adapté ; pire, il est devenu de plus en plus pesant et de plus en plus couteux !

Car, contrairement à une entreprise privée qui disparaît si elle ne s’adapte pas, le système étatique se contente d’augmenter les impôts et c’est ce qu’il fait depuis 1974 alors que la richesse nationale provient exclusivement de la production des entreprises privées ; mais en aucun cas des parasites qui prolifèrent sur le dos de la bête.

Cherchez l’erreur !

Le poids de ce système administratif et politique fait que nos couts de production sont les plus élevés d’Europe et la conclusion (forcément erronée) qui s’impose est que tous les autres membres de l‘Union Européenne (avec lesquels nous avons le plus d’échanges) sont des paradis fiscaux et pratiquent un odieux dumping fiscal à notre encontre !

L’effet le plus visible est la dégradation constante du système français face aux autres économies de l’Union Européenne. Pour faire simple : ce système ne créé pas assez de richesses pour justifier la pression fiscale exercée !

On en arrive fatalement à la question qui fâche : Est-ce qu’un système de cette nature est viable dans une économique ouverte ?

Fatalement non surtout que la pression fiscale en augmentation constante provoque l’exode des plus aisés et des plus diplômés même si les rentiers du système vous expliquent que la dégradation de la situation est due à la … fraude fiscale !

Mais, cela n’empêche pas nos élites et élus de continuer à exercer leur prédation sans scrupules ni remords parce qu’ils ne savent rien faire d’autre !

Il existe pourtant deux solutions simples pour remédier à ces dérives :

-interdire tout mandat électif à une personne qui a un casier judiciaire,

-interdire constitutionnellement le vote d’un budget en déficit.

Quand un système oligarchique et prédateur, déconnecté des réalités, veut absolument maintenir ses avantages envers et contre tout, il tend à user de tous les artifices pour se maintenir au pouvoir ; y compris en ruinant la population !

Nous en sommes là et ce n’est vraiment pas glorieux …

Bien cordialement à tous !

 

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Il nous faut un président capable ! https://temoignagefiscal.com/il-nous-faut-un-president-capable/ https://temoignagefiscal.com/il-nous-faut-un-president-capable/#comments Sat, 08 Nov 2025 12:03:31 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20747 Continuer la lecture de Il nous faut un président capable ! ]]> Il nous faut un président capable !

Louis Schweitzer qui vient de mourir était un énarque de la promotion Robespierre. Vous avez tout le mal français en une phrase. Cette grande bringue maladroite et empruntée était entrée dans l’administration française sous le patronage d’un révolutionnaire enragé. D’où peut-être, si l’on étend cette référence, l’incapacité de notre classe dirigeante – faite d’énarques – à gouverner le pays en bons pères de famille, comme on le dit dans les contrats d’assurance. Nous avons commis l’immense bêtise de confier notre destin à une bande d’incapables enragés. J’ai connu beaucoup d’énarques. Ce n’était pas de mauvaises personnes, en apparence, Mais dès qu’on les laissait faire, la rage sourdait sur leurs lèvres.

Dans un autre genre, les New-Yorkais viennent eux aussi de faire une grosse bêtise en confiant les clés de leur cité à un musulman militant, issu d’une famille d’intellectuels et d’artistes indiens mais enragé de n’être pas clair de peau ni issu d’une famille américaine. C’est curieux cette façon qu’a l’humanité de multiplier les stupidités et les imprudences au lieu de gérer sagement le patrimoine que deux millions d’années ont construit. La IIIe République française avait, pendant quelques dizaines d’années, ressuscité le cursus honorum de l’antiquité romaine en ne promouvant ses responsables qu’à la condition qu’ils eussent fait leurs preuves au fil des ans. Ce qui n’empêcha pas la République de sombrer en quelques heures en 1940. « La mer toujours recommencée », disait Paul Valéry. Il en va de même pour la connerie.

Ce que nous apprennent ces épreuves toujours recommencées, c’est que l’homme doit avoir une attitude modeste. Les fanfarons et les dictateurs encombrent les pages d’histoire et n’ont laissé aucune trace valide dans la civilisation humaine. Un bon exercice appliqué consisterait à observer la crise français actuelle et le comportement de ceux qui y interviennent. On dénoterait une propension au délire permanent qui est le propre des maladies mentales. Nos dirigeants ne sont pas tous fous à lier, mais certains mériteraient d’être empêchés de nuire. Il n’y a hélas pas d’autorité capable de procéder à ce traitement salutaire, puisque le premier de nos élus serait lui-même susceptible de figurer sur cette liste et que tous ceux qu’il a promus ne valent guère mieux. Je me souviens de ce que me disait Pierre Messmer : « Il est vrai qu’on n’a pas de chance en ce moment ».

Puisqu’on en est aux premiers ministres, Raymond Barre, que je voyais régulièrement, ne manquait jamais de s’écrier : « Il faut arrêter de dépenser ! ». Déjà ! Cela n’a jamais cessé depuis et nous en sommes à 3500 milliards de dette, sans compter la dette hors-bilan, constituée essentiellement des engagements de retraite, mais qui vient d’être rayée d’un trait de plume par le directeur de la Banque publique d’investissement, Nicolas Dufourcq, un énarque bon teint, pour qui ces engagements n’en sont pas puisque, contrairement à  l’idée des Français, la retraite par répartition ne leur a jamais rien promis ! Cela fait bien longtemps que j’en avais prévenu nos compatriotes, mais je me heurtais à l’incrédulité générale, qu’incarnait à merveille cette journaliste de l’AFP qui, face à mes arguments, m’assénait : « Monsieur, les retraites seront payées ! » Je n’ai pas conservé ses coordonnées, les jugeant inutiles. Cela ne me prive que d’un petit plaisir.

La situation de la France n’est pas grave mais désespérée. Elle n’est pas grave puisqu’on peut parfaitement se délivrer de l’endettement par une sévère politique d’économies, mais elle est désespérée puisque personne dans la classe politique en veut en faire. L’espoir ne renaîtra que par un changement de classe politique. La méthode consiste soit dans des élections, soit dans une révolution. Les Français ont le choix. L’essentiel est qu’accède au pouvoir une nouvelle équipe, conduite par un vrai leader – qui peut être une femme – et qui se soit engagé devant le peuple à conduire fermement le redressement national. Je ne doute pas du soutien largement majoritaire des Français, qui ont parfaitement compris ce que les politiciens actuels ne veulent pas voir et dont l’exaspération monte au fil des jours sans réforme.

Ce dont il va falloir se débarrasser en toute priorité, c’est de la société d’assistance, dont la méthode peut se résumer par la formule « un problème, une subvention ». On ne résout rien ainsi. Au contraire, on fixe le problème, qui ne cesse ensuite de s’aggraver. Disons-le avec force : on ne vit pas bien dans une telle société, qui fait honte aux citoyens courageux sans jamais satisfaire les assistés. Le fait d’avoir élu Emmanuel Macron en 2017 a été une véritable catastrophe. Rien dans sa vie ne le disposait à représenter les Français. Il n’était pas des leurs, mais une pièce rapportée venue de nulle part et n’allant nulle part. Son élection a été le fait de quelques conseillers occultes qui se sont pris pour des visionnaires, alors qu’ils n’étaient que des visiteurs du soir emplis de leur importance pourtant ténue. Comment un peuple peut-il faire fausse route à ce point ? Probablement en laissant n’importe qui faire n’importe quoi. Napoléon demandait, en nommant un général : « A-t-il de la chance ? «  Aujourd’hui, en nommant un président, on devrait se poser la question : « Est-il capable ? »

Claude Reichman

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L’effarement effarant de Faure https://temoignagefiscal.com/leffarement-effarant-de-faure/ https://temoignagefiscal.com/leffarement-effarant-de-faure/#comments Sun, 02 Nov 2025 19:09:28 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20743 Continuer la lecture de L’effarement effarant de Faure ]]> Il faut le lire pour le croire. Extraits de déclarations d’Olivier Faure parues dans la presse, donc vraies :

“la 251e fortune française manque de patriotisme”…

“Ce n’est pas 12 millions de plus. Ou alors cela veut dire qu’il ne paye pas du tout d’impôt et donc qu’il a tellement optimisé que c’est un scandale absolu“…

la 251e fortune française fait preuve d’un “manque de patriotisme” en expliquant “qu’il ne peut pas payer et qu’il s’expatriera si on lui demande quoi que ce soit“…

C’est quand même dingue d’avoir des gens qui sont aussi riches et qui disent « Je ne peux pas payer» …

“on ne veut pas le spolier, on veut simplement qu’il s’enrichisse un peu moins vite et faire en sorte que l’argent qu’il ne paye pas aujourd’hui, d’autres n’aient pas à le payer”…

On devrait tous ensemble se dire « Qu’est-ce que je peux faire pour servir mon pays et qu’est-ce que je peux faire pour ceux qui n’ont rien ? »

Voilà donc les déclarations de M. Olivier Faure, patron du parti socialiste, rapportées par M. Paul Louis, dans BFM Business du 31/10/2025.

Aucune différence entre M. Faure et M. Mélenchon.

Le socialisme n’est pas un type d’organisation de société. Il n’existe pas de type d’organisation de société qui puisse négliger et ignorer l’économie et son substrat : le capital.

Pour ses meneurs le socialisme est une escroquerie à la misère, au malheur ; pour ses groupies une croyance obtuse et non discutable. Le socialisme prétend être au-dessus de l’économie en proposant que chacun dispose selon ses besoins – ou ses envies – et non en fonction de son mérite.

La vie du socialisme se déroule inexorablement de la façon suivante :

  • Refus total des réalités économiques
  • Parasitage d’une société riche, qui s’est avant souciée d’économie et a capitalisé
  • Dans un premier temps exigences diverses et économiquement irresponsables, mais acceptées puisque prises sur une société riche.
  • Puis assèchement du capital de la société support
  • Alors vient le temps de la délation
  • Puis celui du pillage
  • Enfin celui du meurtre pour dissimuler le pillage.

In fine…engloutissement et disparition de la société socialiste.

Hélas, tout autre cheminement du socialisme génère encore plus de violence, voire la guerre civile, quel que soit le nom qu’on lui donne.

Qui peut expliquer à M. Faure et à ses potes qu’il n’existe pas de fortune improductive, de capital dormant.

Il existe un capital, constitué de ce qui est accumulé et transmis par les générations qui nous ont précédés. En tout, et bien sûr aussi en économie. Sans ce capital rien n’existe.

Lorsque ce capital est actif, en réalité il prend des risques, il s’expose, assez souvent il perd et disparait. Il doit donc constamment être équilibré par un capital qui ne s’expose pas. C’est cette sécurité que ces socialistes abrutis convoitent pour leur simple plaisir, même si perversement ce plaisir se résume à porter haut et fort les habits avantageux du donateur sans avoir fait l’effort d’acquérir avant de donner.

Que penseraient-ils ces socialistes de jeter les ouvrages de la Grande Bibliothèque que personne ne consulte, ramenant la culture aux seuls romans de gare qui s’échangent intensément ? C’est absurde.

Les dires de M. Faure sont confondants. Il demande à un acteur important de l’économie de se poser la question de ce qu’il peut faire pour son pays.

Je rêve. On est au bout du bout. Il fait quoi M. Faure pour son pays, en dehors de son activité de père Noël avec l’argent qu’il pique aux autres ?

On aimerait bien avoir ses explications à ce sujet.

Pour conclure avec cet humour “Faurien”, au 18ème degré, il a quand même l’avantage de nous éclairer sur la réalité du socialisme dans tous ses spectres, y compris les plus apparemment doux…

Bien à vous. H. Dumas

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Une majorité de droite pour faire reculer l’Etat ! https://temoignagefiscal.com/une-majorite-de-droite-pour-faire-reculer-letat/ https://temoignagefiscal.com/une-majorite-de-droite-pour-faire-reculer-letat/#comments Sat, 01 Nov 2025 12:13:04 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20741 Continuer la lecture de Une majorité de droite pour faire reculer l’Etat ! ]]> Une majorité de droite pour faire reculer l’Etat !

Certains oiseaux sont si petits qu’ils trouvent abri dans une rose. Certain humains sont si stupides qu’ils trouvent refuge à l’Assemblée nationale. La nature est pleine d’inspiration. Pour le meilleur et pour le pire. Le malheur de l’homme vient de la taille de son cerveau. La cavité crânienne est passée de 400 cm3 à 1400 cm3 en moins de deux millions d’années, et le cerveau l’a aussitôt remplie. Depuis il mouline. Il a inventé pléthore de religions, et le moteur à explosion, qui a voué le cheval à des missions décoratrices, après ses cinq mille ans de bons et loyaux services. Et voilà que l’intelligence artificielle va rendre la nôtre inutile. Je résume évidemment.

Heureusement, il nous reste l’attirance des sexes. Rien à faire. Vous mettez des humains tout près les uns des autres, et ils vont rapidement s’accoupler. Le résultat est plutôt positif : huit milliards d’humains sur terre. Il y eut un certain Malthus qui s’inquiéta pour beaucoup moins que cela. Il fut finalement rejeté par la majorité qui préférait s’accoupler que de se restreindre. On a un petit écho de ce débat en France où une majorité politique préfère dépenser plutôt qu’économiser et fait des dettes aussi facilement que des enfants. Tout cela finalement n’a pas grand-chose à voir avec ce que l’homme a fait de meilleur, la civilisation occidentale. Les instincts continuent de régner sur terre. Pour ce qui est des animaux, rien à dire, ils ne sont pas construits pour se civiliser, ils ont seulement des instincts assez modérés qui ne les rendent féroces que si la faim les tenaille. Pour ce qui est des humains, c’est autre chose.

Au fond tout cela nous fait constater que la sagesse n’est pas la qualité dominante de l’homme. Depuis que les Grecs du VIe siècle avant notre ère, en Ionie, aient décidé d’apprendre à raisonner et y soient admirablement parvenus, les progrès ont été minces. La raison de cette défaite de l’intelligence, c’est la passion. Elle est une composante essentielle de l’esprit humain. Essayez de raisonner un homme pris de passion, ou une femme d’ailleurs. Vous n’y parviendrez pas. En ce moment, à l’Assemblée nationale française, il y a une femme blonde  qui hurle qu’il faut prendre les économies des gens. Même Cyril Hanouna, qui n’a peur de rien, dit qu’elle lui fait peur. On dirait bien à Hanouna d’user de son charme pour l’apaiser, mais ce serait peine perdue. Et si certains humoristes se pointaient chez elle en criant qu’ils viennent saisir ses économies, ça ne marcherait pas non plus, car, comme tous les gens de gauche, elle a appris à se peindre en victime et hurlerait aussitôt à tous les échos que l’extrême droite l’étrangle. De son métier, cette femme est fonctionnaire territoriale. Il devait y avoir une sacrée ambiance dans les bureaux.

Une société occidentale ne peut fonctionner selon ses propres critères que si elle ne prélève pas plus du tiers des ressources de l’Etat. Au-delà, on donne à n’importe quel groupe les moyens d’influer de façon non démocratique sur la politique globale. Les nazis étaient devenus tout puissants en Allemagne par leurs poids électoral, alors même qu’ils n’avaient recueilli que 33 pour cent des suffrages. Bien que minoritaires en voix, ils avaient prise sur les mécanismes d’un Etat contrôlant 48 % des dépenses publiques. On sait ce qu’ils en ont fait.

En France, les dépenses publiques ont atteint près des deux tiers de la production. La démocratie est donc hors de contrôle. La bataille qui se livre actuellement à l’Assemblée nationale n’a pas pour but de réduire le défit et la dette, mais de s’assurer le contrôle de l’Etat et donc le pouvoir. Celui-ci ne pourra être digne d’un Etat occidental s’il contrôle autant de richesse publique. Encore faut-il dire, en parlant de richesse, que celle-ci est faite chez nous de plus de déficits que d’avoirs. Mais tant qu’on fait crédit à la France, le gouvernement peut gouverner, fût-ce très mal.

La seule majorité politique possible en France est une alliance entre le RN et ce qui reste du parti gaulliste, LR. En vingt ans, le rapport de forces s’est inversé. Les anciens gaullistes, quand ils étaient les plus nombreux, se refusaient à toute alliance à droite. Ils vont devoir en rabattre s’ils ne veulent pas disparaître. Toute la question actuelle est d’ailleurs dans cette alternative. Une nouvelle majorité de droite ne peut avoir pour programme que de faire reculer l’Etat. Aucun des deux partenaires de cette encore hypothétique alliance n’y est vraiment prêt. Ils vont devoir se faire violence ou se résoudre à un chaos dont nul ne sortira vainqueur.

La seule recette victorieuse ne peut consister qu’en une réflexion vigoureuse sur la société dans laquelle nous voulons vivre. Une société de liberté est sans aucun doute celle que les Français préfèrent. Il va falloir pour cela renoncer à l’Etat providence et se borner à l’Etat charitable, c’est-à-dire à n’aider que les personnes dans le besoin. Mais pour commencer il faut concevoir un dispositif d’aide aux retraités dont les pensions auront diminué en raison de la baisse du nombre de cotisants du système de répartition. Ce secours devra être provisoire, jusqu’à la fin de ce système. La nouvelle retraite sera libre, fournie par des mutuelles ou des assurances, et consolidée par un large accès à la propriété. Au fond, il ne s’agira que de se ranger sous la bannière des Droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui reste la pierre angulaire de notre Constitution.

Claude Reichman

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Nous n’éviterons pas une crise de la dette française https://temoignagefiscal.com/nous-neviterons-pas-une-crise-de-la-dette-francaise/ https://temoignagefiscal.com/nous-neviterons-pas-une-crise-de-la-dette-francaise/#comments Fri, 31 Oct 2025 07:27:34 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20735 Continuer la lecture de Nous n’éviterons pas une crise de la dette française ]]> C’est aussi l’histoire du moment où les hommes de l’Etat vont toucher du doigt l’effet Laffer.

En France, il existe un tabou absolu : on ne réduit pas la dépense publique, c’est anti social !

Donc, fatalement, et puisqu’on dépense toujours plus que l’Etat français ne perçoit d’impôts, on creuse les dettes qui nous « obligent » à augmenter les impôts en expliquant à la population que c’est pour son bien !

La classe politique et la haute fonction publique vivent en fait dans l’illusion qu’en augmentant toujours plus les impôts nous allons résoudre le problème des dettes publiques alors que nous sommes le pays le plus imposé au monde !?!

Et cette idée est confortée par beaucoup de médias qui expliquent, en brandissant à qui mieux mieux des chiffres qu’ils n’ont même pas vérifiés, que la hausse des déficits est due aux baisses d’impôts engagées depuis 2017 ou à des monstrueux avantages fiscaux qui auraient été consentis aux entreprises ainsi qu’aux odieux capitalistes et à leur horribles actionnaires et non pas à un gaspillage insensé des ressources nationales.

Pendant longtemps, l’argument justificatif des déficits était la fraude fiscale et comme par hasard le déficit budgétaire correspondait au montant évalué de la fraude fiscale.

Or, on sait aujourd’hui que cet argument ne servait que de justificatif à l’incompétence et à l’incurie des dirigeants et hauts fonctionnaires …

La solution préconisée de manière pratiquement unanime ( !?!) est donc très simple : il faut rétablir les taxes.

Seulement, cette affirmation est fausse car il s’avère en fait que la pression fiscale a continué à augmenter … malgré les diminutions annoncées ! Elle a même fortement augmenté puisque les impôts et cotisations sociales ont augmenté de 22.6% depuis 2021 soit 247 Mds€ en valeur.

Le rideau de fumée de la suppression de la taxe d’habitation (pas pour les résidences secondaires) et de la redevance télé masque en fait une réalité que beaucoup ne veulent pas voir.

Par ailleurs, ne soyons pas dupes, les premiers bénéficiaires de la dépense publique sont les fonctionnaires qui tiennent le pays dans les ministères et dans les administrations mais aussi  tous ceux dont les revenus dépendent de la dépense publique et ils sont nombreux (associations diverses, personnels de la radio télé publique, entreprises publiques, entreprises de spectacle et du cinéma …). Or, ils savent qu’une réduction de la dépense publique ne pourrait qu’avoir des conséquences sur leur niveau de vie et leurs revenus …

Tout ce petit monde est donc bien d’accord pour que l’État fonctionnaire exerce sa prédation tous azimuts pour sauver sa peau et la leur … au détriment des autres alors que la dépense publique atteint désormais 56.8% du Pib … toujours en hausse.

Apparemment, d’après les projections de Bercy, on espère ainsi récupérer 14 à 15 Mds € de recettes fiscales supplémentaires.

Seulement, derrière les effets d’annonce,  il est probable que la réalité sera moins favorable car ce sera probablement beaucoup moins.

L’inventivité fiscale a des limites … et ces limites sont exprimées par l’effet Laffer.

Arthur Laffer, économiste américain de tendance libérale, a eu une intuition après avoir observé les effets économiques d’une fiscalité massive.

Il en a déduit une règle à la fois très claire et très simple : au-delà d’un certain niveau de pression fiscale, vous pouvez faire ce que vous voulez, la collecte des impôts diminue inexorablement car les acteurs économiques n’ont plus intérêt à travailler face à la confiscation fiscale !

Et c’est ce qui va se passer !

Le tour de vis fiscal n’apportera pas les recettes espérées parce que les agents économiques ne vont plus consommer ou consommer moins du fait de la privation de ressources confisquées par l’Etat !

En outre, les politiciens et la haute fonction publique raisonnent comme s’ils étaient dans un monde fermé … or ce n’est pas le cas. De ce fait, toute mesure fiscale spoliatrice va avoir des effets économiques parce que nous ne pouvons pas avoir une fiscalité plus lourde que les voisins sans que les contribuables, particuliers et enreprises, se posent la question de la comparaison fiscale !

Ce sont des évidences, mais visiblement nos politiciens et hauts fonctionnaires ne sont pas en mesure de les comprendre …

Et pourtant, on sait d’ores et déjà que le taux de pauvreté a atteint des sommets avec 15.4% de la population et qu’un tiers des français auraient du mal à payer leurs factures de gaz et d’électricité !

Car, oui, c’est aussi bête que ça : l’argent confisqué au titre des impôts n’alimente plus les circuits économiques de la consommation … qui va donc s’écrouler alors que l’on sait que le premier poste de recette de l’Etat est la Tva, impôt sur la consommation !

C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied !

Que va-t-il se passer ensuite ?

On va évidemment encore augmenter les impôts car les gens au pouvoir sont incapables de concevoir autre chose notamment pour ne pas porter atteinte à leurs privilèges et à leur train de vie entièrement financé par … l’impôt ! Entre sauver leur train de vie et sauver le pays leur choix est vite fait !

On comprend donc que nous nous engageons inexorablement dans une spirale mortifère faite de dégradations successives de la note souveraine par les agences de notation, de hausse du cout des emprunts, d’augmentation des impôts et des dettes … jusqu’au krach qui finira inévitablement par arriver !

Le Fonds monétaire international estime que le déficit s’élèvera à 5,8 % du PIB en 2026 et que, loin de diminuer, il atteindra 6,3 % du PIB en 2029 et 2030 !

En fait, le matraquage fiscal amène nécessairement à la ruine du contribuable puis à la ruine de l’Etat qui ne peut plus rien prélever après avoir tout pris et tout dépensé …

La faiblesse structurelle de la croissance française depuis des années n’est pas due à autre chose qu’à une pression fiscale trop forte que les dirigeants essaient de compenser par un recours excessif à l’emprunt.

La situation est aggravée par deux éléments complémentaires particulièrement inquiétants : l’incapacité à voter un budget (blocage institutionnel) et l’incapacité à ramener le déficit sous les 5% du Pib alors que le pacte de stabilité que nous avons signé, exige 3% de déficit annuel au maximum ; ce que l’on peut résumer par le fait que la France est devenue le passager clandestin de la zone € dont elle ne respecte aucune des règles qu’elles a pourtant souscrites !

Face à la dégradation des comptes publics, qui sera parallèle à la dégradation économique, les dirigeants français continueront donc d’emprunter pour boucher les trous et masquer une réalité encombrante.

Ce sont d’ailleurs 310 à 320 Mds€ que la France prévoit d’emprunter en 2026 alors qu’elle se trouve d’ores et déjà dans une trappe à dettes ; les taux d’intérêts payés étant supérieurs au taux de croissance qui est escompté au mieux à 1% (et probablement moins).

La dette ne peut donc que mécaniquement augmenter jusqu’à l’insolvabilité !

C’est donc bien une crise de la dette qui va arriver car il arrivera un moment où les prêteurs étrangers ne voudront plus prêter ; ce qui est arrivé à la Grèce !

Il faut savoir qu’actuellement le pays rembourse les anciens emprunts à taux 0, contractés à une époque où certains nous expliquaient que la dette nouos coutait rien (!?!), pour en contracter de nouveaux au taux 3.5% voire plus si la situation se dégrade.

Il faut se rendre compte que, sur une somme modérée, une telle différence de taux ne serait pas spécialement inquiétante mais que sur 3.400 Mds € on atteint des sommets insensés ! On dépasse les 120 Mds € d’intérêts annuels ; ce qui n’est évidemment ni envisageable ni soutenable …

On en arrive donc une la réalité future incontournable : la dette française va devenir insoutenable, la France fera défaut sur sa dette et les dirigeants français en matraquant la population ne font actuellement que gagner du temps …

Peut-être espèrent-ils un miracle ?

Bien cordialement à tous !

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Quand Le Point n’est pas au point. https://temoignagefiscal.com/quand-le-point-nest-pas-au-point/ https://temoignagefiscal.com/quand-le-point-nest-pas-au-point/#respond Wed, 29 Oct 2025 17:54:31 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20728 Continuer la lecture de Quand Le Point n’est pas au point. ]]> J’aime bien l’hebdomadaire Le Point. Enfin, je n’en suis pas non plus un groupie. Je m’en méfie un peu, comme il se doit. Mais j’aime bien.

Il n’empêche que, tout à l’heure, j’ai failli m’étouffer en lisant, signé de M. Eric Campos, le billet intitulé : « Quand les marchés misent sur la mort de la pensée critique ».

Ce billet c’est stupéfaction à chaque ligne. L’auteur vit dans un pays que je ne connais pas. L’IA lui fait peur, une peur panique, ou peut-être une inquiétude raisonnée du risque de la perte du pouvoir pour ceux qui se prennent pour l’élite.

Je vous fais partager ma stupéfaction.

L’article évoque l’excellence du « monde démocratique tel que la modernité l’a construit… » il redoute sa disparition par « la mort de la pensée critique, la fin de la souveraineté démocratique, la disparition de l’économie politique au profit de l’économie de l’information… » dont il rend responsable l’IA

On évoque la perte de quel monde ? Dans celui dans lequel je vis, la modernité c’est la manipulation totale de la démocratie, par la maitrise absolue de l’information, c’est la censure de la critique, puis l’ingérence de la politique dans l’économie et la corruption que nous vivons à tous les étages de cette fameuse démocratie moderne. C’est de perdre cela dont parle ce bel article ?

Puis l’article nous dit que « l’humanité a externalisé sa mémoire dans Google, ses relations sociales dans Facebook, son orientation spatiale dans les GPS. » Ah bon ? Les encyclopédies de milliers de pages qui donnent le tournis, les Rotarys clubs, les clubs de supporters, de belotte, les partis politiques seraient nettement supérieurs et plus ouverts que Google et Facebook ? Les cartes Michelin plus envoutantes que Waze ?

Puis on nous parle de la souveraineté monétaire des Etats et des Banques centrales dont la perte serait catastrophique. Quelle perte de souveraineté ? Celle de la fausse monnaie éditée par les Etats, celle des engagements délirants des banques par rapport à leurs fonds propres ? Celle de couvrir toutes ces gabegies et de nous en faire payer le prix à l’aide de la terreur fiscale qui fait de nous des esclaves de l’élite et de ses affidés ?

Tout ça à cause de l’AI

Alors, M. Le Point, un peu de pudeur et de modestie. L’IA ne nous fait pas peur, elle nous rassure. Elle nous informe, elle ne nous cache rien. Il nous reste à devenir ce que nous aurions dû être depuis longtemps s’il n’était pas tant de menteurs et de bluffeurs qui profitent de la gentillesse de la population pour lui faire avaler les couleuvres que l’IA va permettre de démasquer. Il nous reste en bonus ce que nous seuls maitrisons : la création, l’imagination, l’intuition, que l’IA ne possèdera jamais.

Et ne nous parlez pas de « la liberté collective », c’est un oxymore, la liberté ne peut-être qu’individuelle. Revoyez votre copie M. Le Point.

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Voleurs ! https://temoignagefiscal.com/voleurs/ https://temoignagefiscal.com/voleurs/#comments Wed, 29 Oct 2025 10:08:12 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20726 Continuer la lecture de Voleurs ! ]]> Le vol n’est rien lorsqu’on peut attraper le voleur.

Il est des vols plus graves que celui des bijoux de la couronne au Louvre.

On a tenté d’ériger en scandale ce qui n’était qu’un fait divers. Passons. Le vol d’un mot est parfois plus grave.

Le vol du mot « génocide » est de ceux-là. Les médias muets à dénoncer l’abus d’usage qui en est fait, le reprennent même en chœur malgré l’horreur qu’il représente.

Il est d’abord une insulte aux victimes de génocides avérés.

Ceux qui ont été reconnus, dénoncés et condamnés par la communauté internationale pour avoir programmé l’extermination systématique d’un groupe humain.

Ainsi en est- il du génocide en Namibie par l’Empire Allemand, du génocide arménien par les Turcs, de celui des juifs et des Tziganes par le IIIème Reich pour lequel le mot a été créé, suivi du génocide cambodgien par les Khmers rouges ou de celui des Tutsis par les Hutus au Rwanda sans compter celui des Bosniaques en Serbie et celui qui persiste encore au Darfour.

Ces génocides systématiques menés par les tenants d’une autorité guidée par son instinct de mort ou une idéologie de même nature, ont pour objet la disparition définitive d’une population, de sa culture, de son histoire, de sa mémoire : sa néantisation.

Le mot « génocide » a été volé par les tenants d’une cause terroriste antisémite, – affublée du titre de cause palestinienne – elle-même animée dès le 7 octobre 2023 d’un instinct de mort en entamant le nouveau génocide d’un peuple d’innocents.

Ils se sont alors approprié le mot et l’ont accaparé pour jeter le discrédit sur les victimes de leur barbarie.

Le vol du mot « génocide » est aussi une insulte au droit des nations.

Voler et pervertir le mot « génocide » en accusant le peuple d’Israël de l’infâmie que ces terroristes persistent à vouloir commettre, est un crime parce qu’il dénie les crimes contre l’humanité perpétrés dans le génocide qu’ils ont programmé.

Si l’Etat d’Israël a enfreint le droit de la guerre, ses auteurs seront pour cela condamnés.

Mais il ne saurait être question par une confusion perverse de renvoyer dos à dos les assassins génocidaires et leurs victimes.

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La misère et le socialisme https://temoignagefiscal.com/la-misere-et-le-socialisme/ https://temoignagefiscal.com/la-misere-et-le-socialisme/#comments Tue, 28 Oct 2025 19:25:13 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20723 Continuer la lecture de La misère et le socialisme ]]> D’abord, qu’est la misère ?

Pour moi et pour ce billet, donc très relativement je l’avoue, voici mon émotion à son sujet.

Elle n’est pas la contrariété de ne pas pouvoir acheter tout ce dont j’ai envie, ni celle de constater qu’autour de moi certains, qu’objectivement je trouve ordinaires, sont beaucoup plus riches, plus beaux, plus intelligents, ou du moins le prétendent ou en ont la réputation.

Non, la misère c’est ce qui nous tombe dessus et nous broie, tous, à un moment ou à un autre. C’est la maladie, la pauvreté ultime, la faim, le chagrin, la douleur, la mort, toutes ces choses que tout le monde rencontre un jour, quelle que soit sa fortune, sa position sociale.

La misère écrase certains qui ont eu l’imprudence de la défier, mais aussi beaucoup qui se sont trouvés bousculés par elle sans le vouloir ou sans en comprendre les raisons.

Il y a une liaison entre la misère d’une société et celle des individus qui la composent. Eviter la misère demande plus d’énergie dans un environnement dégradé que dans un environnement confortable, si l’on n’observe que la misère matérielle. Ce n’est pas la même chose en ce qui concerne la misère psychologique.

En clair la misère est là, toujours, sous des formes parfois difficiles à cerner, mais elle est là. Son principal signe de présence est la souffrance, ce qui génère des hypocondriaques de la misère et évidemment des charlatans et des profiteurs prétendant la terrasser.

Dans l’histoire occidentale tout ramène à l’Eglise. Née de la résistance aux puissants, des souffrances qu’ils répandaient autour d’eux pour assoir et user de leur pouvoir, elle s’est avérée très rapidement pire que le mal qu’elle prétendait contrer, plus riche que les riches qu’elle a remplacés, plus dure, plus contraignante, plus violente, plus menteuse, plus hypocrite…

D’autres exemples sur terre pourraient conforter la démonstration qu’il n’a jamais existé de modération durable de la misère de la part de ceux qui avait la prétention justement de la modérer, voire de l’éradiquer.

La raison en est fort simple, celui qui vit de son engagement contre la misère a un intérêt évident à ce qu’elle perdure, sans quoi il n’a plus de raison d’être.

Ainsi donc le socialisme, terme poli pour désigner le communisme égalitariste, est-il par essence un vecteur de misère inévitable, conscient ou inconscient de cette finalité.

Le socialisme ne peut aboutir qu’au remplacement des bourreaux dispendeurs de misère, par des socialistes faiseurs de misère pur sucre. Tout alors n’est qu’un problème de vocabulaire.

Le piège est terrible. Il marche à chaque fois tant le discours parait imparable. Alors que la réalité de la misère ne va se concrétiser que dans un temps long, tricotée par les intérêts sous-jacents, puissants mais niés et invisibles.

Le socialisme vit sur la misère dont il a nécessité.

Ainsi M. Gabriel Zucman est-il sous couvert de réguler la misère son accélérateur subsonique.

Outre qu’il fait mine de n’avoir rien compris à la capitalisation globale par accumulation et transfert — qui a permis à l’homme de sortir des cavernes où, comme bien de ses collègues êtres vivants sur terre, il pourrait être, sans elle, encore au plus profond — il accuse les fortunes d’être un moteur de misère par injustice de répartition.

Laissons de côté la bêtise d’une telle affirmation, constatons simplement que la misère n’a que deux façons de s’abattre sur les individus : la force ou le hasard.

L’économie, ne doit rien à la force, sauf perversion.

Donc en économie, si les politiques ne viennent pas s’en mêler, c’est la négociation qui impose les rapports, que ce soit entre patronat et salariés ou entre producteurs et consommateurs. La négociation par essence doit être équitable si elle veut être pérenne, elle ne doit pas avoir recours à la force. Elle a donc très peu de chance, dans le temps, d’être un vecteur de misère. Et elle ne l’est pas.

Les socialistes ont d’autres idées magistrales pour entretenir la misère.

Par exemple, ils l’inoculent. Il est vrai que l’environnement est un puissant accélérateur de misère par la désespérance qu’il peut entrainer en donnant une impression d’inéluctable face à des signes appuyés de misère.

Alors les socialistes greffent des points de misère dans des lieux et des quartiers où elle avait été précédemment éradiquée.

Bien pire, ces spécialistes de la culture de la misère, de son développement sur lequel ils fleurissent et prolifèrent, sont aujourd’hui à la manœuvre, à fond, à l’Assemblée nationale.

Qui nous protège de la misère qu’ils nous préparent ?

Je ne vois pas grand monde nous parler d’avenir, de plaisir de vivre et de travailler, de progrès, d’espoir, de réussite, voire même de richesse. C’est dur.

Bien à vous. H. Dumas

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