Société - Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/category/societe/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Fri, 31 Oct 2025 23:13:22 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Société - Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/category/societe/ 32 32 Nous n’éviterons pas une crise de la dette française https://temoignagefiscal.com/nous-neviterons-pas-une-crise-de-la-dette-francaise/ https://temoignagefiscal.com/nous-neviterons-pas-une-crise-de-la-dette-francaise/#comments Fri, 31 Oct 2025 07:27:34 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20735 Continuer la lecture de Nous n’éviterons pas une crise de la dette française ]]> C’est aussi l’histoire du moment où les hommes de l’Etat vont toucher du doigt l’effet Laffer.

En France, il existe un tabou absolu : on ne réduit pas la dépense publique, c’est anti social !

Donc, fatalement, et puisqu’on dépense toujours plus que l’Etat français ne perçoit d’impôts, on creuse les dettes qui nous « obligent » à augmenter les impôts en expliquant à la population que c’est pour son bien !

La classe politique et la haute fonction publique vivent en fait dans l’illusion qu’en augmentant toujours plus les impôts nous allons résoudre le problème des dettes publiques alors que nous sommes le pays le plus imposé au monde !?!

Et cette idée est confortée par beaucoup de médias qui expliquent, en brandissant à qui mieux mieux des chiffres qu’ils n’ont même pas vérifiés, que la hausse des déficits est due aux baisses d’impôts engagées depuis 2017 ou à des monstrueux avantages fiscaux qui auraient été consentis aux entreprises ainsi qu’aux odieux capitalistes et à leur horribles actionnaires et non pas à un gaspillage insensé des ressources nationales.

Pendant longtemps, l’argument justificatif des déficits était la fraude fiscale et comme par hasard le déficit budgétaire correspondait au montant évalué de la fraude fiscale.

Or, on sait aujourd’hui que cet argument ne servait que de justificatif à l’incompétence et à l’incurie des dirigeants et hauts fonctionnaires …

La solution préconisée de manière pratiquement unanime ( !?!) est donc très simple : il faut rétablir les taxes.

Seulement, cette affirmation est fausse car il s’avère en fait que la pression fiscale a continué à augmenter … malgré les diminutions annoncées ! Elle a même fortement augmenté puisque les impôts et cotisations sociales ont augmenté de 22.6% depuis 2021 soit 247 Mds€ en valeur.

Le rideau de fumée de la suppression de la taxe d’habitation (pas pour les résidences secondaires) et de la redevance télé masque en fait une réalité que beaucoup ne veulent pas voir.

Par ailleurs, ne soyons pas dupes, les premiers bénéficiaires de la dépense publique sont les fonctionnaires qui tiennent le pays dans les ministères et dans les administrations mais aussi  tous ceux dont les revenus dépendent de la dépense publique et ils sont nombreux (associations diverses, personnels de la radio télé publique, entreprises publiques, entreprises de spectacle et du cinéma …). Or, ils savent qu’une réduction de la dépense publique ne pourrait qu’avoir des conséquences sur leur niveau de vie et leurs revenus …

Tout ce petit monde est donc bien d’accord pour que l’État fonctionnaire exerce sa prédation tous azimuts pour sauver sa peau et la leur … au détriment des autres alors que la dépense publique atteint désormais 56.8% du Pib … toujours en hausse.

Apparemment, d’après les projections de Bercy, on espère ainsi récupérer 14 à 15 Mds € de recettes fiscales supplémentaires.

Seulement, derrière les effets d’annonce,  il est probable que la réalité sera moins favorable car ce sera probablement beaucoup moins.

L’inventivité fiscale a des limites … et ces limites sont exprimées par l’effet Laffer.

Arthur Laffer, économiste américain de tendance libérale, a eu une intuition après avoir observé les effets économiques d’une fiscalité massive.

Il en a déduit une règle à la fois très claire et très simple : au-delà d’un certain niveau de pression fiscale, vous pouvez faire ce que vous voulez, la collecte des impôts diminue inexorablement car les acteurs économiques n’ont plus intérêt à travailler face à la confiscation fiscale !

Et c’est ce qui va se passer !

Le tour de vis fiscal n’apportera pas les recettes espérées parce que les agents économiques ne vont plus consommer ou consommer moins du fait de la privation de ressources confisquées par l’Etat !

En outre, les politiciens et la haute fonction publique raisonnent comme s’ils étaient dans un monde fermé … or ce n’est pas le cas. De ce fait, toute mesure fiscale spoliatrice va avoir des effets économiques parce que nous ne pouvons pas avoir une fiscalité plus lourde que les voisins sans que les contribuables, particuliers et enreprises, se posent la question de la comparaison fiscale !

Ce sont des évidences, mais visiblement nos politiciens et hauts fonctionnaires ne sont pas en mesure de les comprendre …

Et pourtant, on sait d’ores et déjà que le taux de pauvreté a atteint des sommets avec 15.4% de la population et qu’un tiers des français auraient du mal à payer leurs factures de gaz et d’électricité !

Car, oui, c’est aussi bête que ça : l’argent confisqué au titre des impôts n’alimente plus les circuits économiques de la consommation … qui va donc s’écrouler alors que l’on sait que le premier poste de recette de l’Etat est la Tva, impôt sur la consommation !

C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied !

Que va-t-il se passer ensuite ?

On va évidemment encore augmenter les impôts car les gens au pouvoir sont incapables de concevoir autre chose notamment pour ne pas porter atteinte à leurs privilèges et à leur train de vie entièrement financé par … l’impôt ! Entre sauver leur train de vie et sauver le pays leur choix est vite fait !

On comprend donc que nous nous engageons inexorablement dans une spirale mortifère faite de dégradations successives de la note souveraine par les agences de notation, de hausse du cout des emprunts, d’augmentation des impôts et des dettes … jusqu’au krach qui finira inévitablement par arriver !

Le Fonds monétaire international estime que le déficit s’élèvera à 5,8 % du PIB en 2026 et que, loin de diminuer, il atteindra 6,3 % du PIB en 2029 et 2030 !

En fait, le matraquage fiscal amène nécessairement à la ruine du contribuable puis à la ruine de l’Etat qui ne peut plus rien prélever après avoir tout pris et tout dépensé …

La faiblesse structurelle de la croissance française depuis des années n’est pas due à autre chose qu’à une pression fiscale trop forte que les dirigeants essaient de compenser par un recours excessif à l’emprunt.

La situation est aggravée par deux éléments complémentaires particulièrement inquiétants : l’incapacité à voter un budget (blocage institutionnel) et l’incapacité à ramener le déficit sous les 5% du Pib alors que le pacte de stabilité que nous avons signé, exige 3% de déficit annuel au maximum ; ce que l’on peut résumer par le fait que la France est devenue le passager clandestin de la zone € dont elle ne respecte aucune des règles qu’elles a pourtant souscrites !

Face à la dégradation des comptes publics, qui sera parallèle à la dégradation économique, les dirigeants français continueront donc d’emprunter pour boucher les trous et masquer une réalité encombrante.

Ce sont d’ailleurs 310 à 320 Mds€ que la France prévoit d’emprunter en 2026 alors qu’elle se trouve d’ores et déjà dans une trappe à dettes ; les taux d’intérêts payés étant supérieurs au taux de croissance qui est escompté au mieux à 1% (et probablement moins).

La dette ne peut donc que mécaniquement augmenter jusqu’à l’insolvabilité !

C’est donc bien une crise de la dette qui va arriver car il arrivera un moment où les prêteurs étrangers ne voudront plus prêter ; ce qui est arrivé à la Grèce !

Il faut savoir qu’actuellement le pays rembourse les anciens emprunts à taux 0, contractés à une époque où certains nous expliquaient que la dette nouos coutait rien (!?!), pour en contracter de nouveaux au taux 3.5% voire plus si la situation se dégrade.

Il faut se rendre compte que, sur une somme modérée, une telle différence de taux ne serait pas spécialement inquiétante mais que sur 3.400 Mds € on atteint des sommets insensés ! On dépasse les 120 Mds € d’intérêts annuels ; ce qui n’est évidemment ni envisageable ni soutenable …

On en arrive donc une la réalité future incontournable : la dette française va devenir insoutenable, la France fera défaut sur sa dette et les dirigeants français en matraquant la population ne font actuellement que gagner du temps …

Peut-être espèrent-ils un miracle ?

Bien cordialement à tous !

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Quand Le Point n’est pas au point. https://temoignagefiscal.com/quand-le-point-nest-pas-au-point/ https://temoignagefiscal.com/quand-le-point-nest-pas-au-point/#respond Wed, 29 Oct 2025 17:54:31 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20728 Continuer la lecture de Quand Le Point n’est pas au point. ]]> J’aime bien l’hebdomadaire Le Point. Enfin, je n’en suis pas non plus un groupie. Je m’en méfie un peu, comme il se doit. Mais j’aime bien.

Il n’empêche que, tout à l’heure, j’ai failli m’étouffer en lisant, signé de M. Eric Campos, le billet intitulé : « Quand les marchés misent sur la mort de la pensée critique ».

Ce billet c’est stupéfaction à chaque ligne. L’auteur vit dans un pays que je ne connais pas. L’IA lui fait peur, une peur panique, ou peut-être une inquiétude raisonnée du risque de la perte du pouvoir pour ceux qui se prennent pour l’élite.

Je vous fais partager ma stupéfaction.

L’article évoque l’excellence du « monde démocratique tel que la modernité l’a construit… » il redoute sa disparition par « la mort de la pensée critique, la fin de la souveraineté démocratique, la disparition de l’économie politique au profit de l’économie de l’information… » dont il rend responsable l’IA

On évoque la perte de quel monde ? Dans celui dans lequel je vis, la modernité c’est la manipulation totale de la démocratie, par la maitrise absolue de l’information, c’est la censure de la critique, puis l’ingérence de la politique dans l’économie et la corruption que nous vivons à tous les étages de cette fameuse démocratie moderne. C’est de perdre cela dont parle ce bel article ?

Puis l’article nous dit que « l’humanité a externalisé sa mémoire dans Google, ses relations sociales dans Facebook, son orientation spatiale dans les GPS. » Ah bon ? Les encyclopédies de milliers de pages qui donnent le tournis, les Rotarys clubs, les clubs de supporters, de belotte, les partis politiques seraient nettement supérieurs et plus ouverts que Google et Facebook ? Les cartes Michelin plus envoutantes que Waze ?

Puis on nous parle de la souveraineté monétaire des Etats et des Banques centrales dont la perte serait catastrophique. Quelle perte de souveraineté ? Celle de la fausse monnaie éditée par les Etats, celle des engagements délirants des banques par rapport à leurs fonds propres ? Celle de couvrir toutes ces gabegies et de nous en faire payer le prix à l’aide de la terreur fiscale qui fait de nous des esclaves de l’élite et de ses affidés ?

Tout ça à cause de l’AI

Alors, M. Le Point, un peu de pudeur et de modestie. L’IA ne nous fait pas peur, elle nous rassure. Elle nous informe, elle ne nous cache rien. Il nous reste à devenir ce que nous aurions dû être depuis longtemps s’il n’était pas tant de menteurs et de bluffeurs qui profitent de la gentillesse de la population pour lui faire avaler les couleuvres que l’IA va permettre de démasquer. Il nous reste en bonus ce que nous seuls maitrisons : la création, l’imagination, l’intuition, que l’IA ne possèdera jamais.

Et ne nous parlez pas de « la liberté collective », c’est un oxymore, la liberté ne peut-être qu’individuelle. Revoyez votre copie M. Le Point.

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Voleurs ! https://temoignagefiscal.com/voleurs/ https://temoignagefiscal.com/voleurs/#comments Wed, 29 Oct 2025 10:08:12 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20726 Continuer la lecture de Voleurs ! ]]> Le vol n’est rien lorsqu’on peut attraper le voleur.

Il est des vols plus graves que celui des bijoux de la couronne au Louvre.

On a tenté d’ériger en scandale ce qui n’était qu’un fait divers. Passons. Le vol d’un mot est parfois plus grave.

Le vol du mot « génocide » est de ceux-là. Les médias muets à dénoncer l’abus d’usage qui en est fait, le reprennent même en chœur malgré l’horreur qu’il représente.

Il est d’abord une insulte aux victimes de génocides avérés.

Ceux qui ont été reconnus, dénoncés et condamnés par la communauté internationale pour avoir programmé l’extermination systématique d’un groupe humain.

Ainsi en est- il du génocide en Namibie par l’Empire Allemand, du génocide arménien par les Turcs, de celui des juifs et des Tziganes par le IIIème Reich pour lequel le mot a été créé, suivi du génocide cambodgien par les Khmers rouges ou de celui des Tutsis par les Hutus au Rwanda sans compter celui des Bosniaques en Serbie et celui qui persiste encore au Darfour.

Ces génocides systématiques menés par les tenants d’une autorité guidée par son instinct de mort ou une idéologie de même nature, ont pour objet la disparition définitive d’une population, de sa culture, de son histoire, de sa mémoire : sa néantisation.

Le mot « génocide » a été volé par les tenants d’une cause terroriste antisémite, – affublée du titre de cause palestinienne – elle-même animée dès le 7 octobre 2023 d’un instinct de mort en entamant le nouveau génocide d’un peuple d’innocents.

Ils se sont alors approprié le mot et l’ont accaparé pour jeter le discrédit sur les victimes de leur barbarie.

Le vol du mot « génocide » est aussi une insulte au droit des nations.

Voler et pervertir le mot « génocide » en accusant le peuple d’Israël de l’infâmie que ces terroristes persistent à vouloir commettre, est un crime parce qu’il dénie les crimes contre l’humanité perpétrés dans le génocide qu’ils ont programmé.

Si l’Etat d’Israël a enfreint le droit de la guerre, ses auteurs seront pour cela condamnés.

Mais il ne saurait être question par une confusion perverse de renvoyer dos à dos les assassins génocidaires et leurs victimes.

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La misère et le socialisme https://temoignagefiscal.com/la-misere-et-le-socialisme/ https://temoignagefiscal.com/la-misere-et-le-socialisme/#comments Tue, 28 Oct 2025 19:25:13 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20723 Continuer la lecture de La misère et le socialisme ]]> D’abord, qu’est la misère ?

Pour moi et pour ce billet, donc très relativement je l’avoue, voici mon émotion à son sujet.

Elle n’est pas la contrariété de ne pas pouvoir acheter tout ce dont j’ai envie, ni celle de constater qu’autour de moi certains, qu’objectivement je trouve ordinaires, sont beaucoup plus riches, plus beaux, plus intelligents, ou du moins le prétendent ou en ont la réputation.

Non, la misère c’est ce qui nous tombe dessus et nous broie, tous, à un moment ou à un autre. C’est la maladie, la pauvreté ultime, la faim, le chagrin, la douleur, la mort, toutes ces choses que tout le monde rencontre un jour, quelle que soit sa fortune, sa position sociale.

La misère écrase certains qui ont eu l’imprudence de la défier, mais aussi beaucoup qui se sont trouvés bousculés par elle sans le vouloir ou sans en comprendre les raisons.

Il y a une liaison entre la misère d’une société et celle des individus qui la composent. Eviter la misère demande plus d’énergie dans un environnement dégradé que dans un environnement confortable, si l’on n’observe que la misère matérielle. Ce n’est pas la même chose en ce qui concerne la misère psychologique.

En clair la misère est là, toujours, sous des formes parfois difficiles à cerner, mais elle est là. Son principal signe de présence est la souffrance, ce qui génère des hypocondriaques de la misère et évidemment des charlatans et des profiteurs prétendant la terrasser.

Dans l’histoire occidentale tout ramène à l’Eglise. Née de la résistance aux puissants, des souffrances qu’ils répandaient autour d’eux pour assoir et user de leur pouvoir, elle s’est avérée très rapidement pire que le mal qu’elle prétendait contrer, plus riche que les riches qu’elle a remplacés, plus dure, plus contraignante, plus violente, plus menteuse, plus hypocrite…

D’autres exemples sur terre pourraient conforter la démonstration qu’il n’a jamais existé de modération durable de la misère de la part de ceux qui avait la prétention justement de la modérer, voire de l’éradiquer.

La raison en est fort simple, celui qui vit de son engagement contre la misère a un intérêt évident à ce qu’elle perdure, sans quoi il n’a plus de raison d’être.

Ainsi donc le socialisme, terme poli pour désigner le communisme égalitariste, est-il par essence un vecteur de misère inévitable, conscient ou inconscient de cette finalité.

Le socialisme ne peut aboutir qu’au remplacement des bourreaux dispendeurs de misère, par des socialistes faiseurs de misère pur sucre. Tout alors n’est qu’un problème de vocabulaire.

Le piège est terrible. Il marche à chaque fois tant le discours parait imparable. Alors que la réalité de la misère ne va se concrétiser que dans un temps long, tricotée par les intérêts sous-jacents, puissants mais niés et invisibles.

Le socialisme vit sur la misère dont il a nécessité.

Ainsi M. Gabriel Zucman est-il sous couvert de réguler la misère son accélérateur subsonique.

Outre qu’il fait mine de n’avoir rien compris à la capitalisation globale par accumulation et transfert — qui a permis à l’homme de sortir des cavernes où, comme bien de ses collègues êtres vivants sur terre, il pourrait être, sans elle, encore au plus profond — il accuse les fortunes d’être un moteur de misère par injustice de répartition.

Laissons de côté la bêtise d’une telle affirmation, constatons simplement que la misère n’a que deux façons de s’abattre sur les individus : la force ou le hasard.

L’économie, ne doit rien à la force, sauf perversion.

Donc en économie, si les politiques ne viennent pas s’en mêler, c’est la négociation qui impose les rapports, que ce soit entre patronat et salariés ou entre producteurs et consommateurs. La négociation par essence doit être équitable si elle veut être pérenne, elle ne doit pas avoir recours à la force. Elle a donc très peu de chance, dans le temps, d’être un vecteur de misère. Et elle ne l’est pas.

Les socialistes ont d’autres idées magistrales pour entretenir la misère.

Par exemple, ils l’inoculent. Il est vrai que l’environnement est un puissant accélérateur de misère par la désespérance qu’il peut entrainer en donnant une impression d’inéluctable face à des signes appuyés de misère.

Alors les socialistes greffent des points de misère dans des lieux et des quartiers où elle avait été précédemment éradiquée.

Bien pire, ces spécialistes de la culture de la misère, de son développement sur lequel ils fleurissent et prolifèrent, sont aujourd’hui à la manœuvre, à fond, à l’Assemblée nationale.

Qui nous protège de la misère qu’ils nous préparent ?

Je ne vois pas grand monde nous parler d’avenir, de plaisir de vivre et de travailler, de progrès, d’espoir, de réussite, voire même de richesse. C’est dur.

Bien à vous. H. Dumas

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La sécu fête ses 80 ans mais ira-t-elle plus loin ? https://temoignagefiscal.com/la-secu-fete-ses-80-ans-mais-ira-t-elle-plus-loin/ https://temoignagefiscal.com/la-secu-fete-ses-80-ans-mais-ira-t-elle-plus-loin/#comments Sat, 25 Oct 2025 11:19:27 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20713 Continuer la lecture de La sécu fête ses 80 ans mais ira-t-elle plus loin ? ]]> Je viens de lire dans l’hebdomadaire LE POINT un article intitulé  : Assurance maladie : comment sauver 80 ans de solidarité ?

L’article débute par ces propos :

« Alors que, en ce mois d’octobre 2025, on célèbre les 80 ans de la Sécurité sociale, il faut s’arrêter un instant pour faire l’éloge de son extraordinaire réussite. Les objectifs que s’était fixés le Conseil national de la résistance (CNR) en créant la Sécurité sociale en 1945 ont été atteints, voire dépassés. Qui, à l’époque, imaginait que, quatre-vingts années plus tard, l’espérance de vie à la naissance des Français aurait augmenté de vingt ans, en passant de 63 à 83 ans »

Il faut être conscient que ce genre d’affirmation relève de la propagande pure et simple et d’ailleurs le chapeau de l’article est déjà idéologiquement orienté …

Le postulat de départ repose sur deux affirmations erronées :

-Contrairement à ce qui est affirmé, l’augmentation de la durée de vie n’est pas due à la sécurité sociale mais à une meilleure qualité de vie, à une meilleure alimentation, à des conditions de travail moins pénibles et surtout à pas de guerres (n’oublions pas qu’entre 1914 et 1918 le pouvoir n’a pas hésité à envoyer à la mort toute une génération âgée de 18 à 22 ans) !

-En regardant les choses en face, on s’aperçoit que la sécurité sociale est avant tout un système d’assurance d’ailleurs appelé assurance maladie. Ce n’est donc absolument pas un système de solidarité.

Contrairement à ce qui est affirmé, il est anormal que le système fonctionne sur le principe de la gratuité pour une large partie de la population qui d’ailleurs n’hésite pas à user et abuser du système (normal puisque c’est gratuit !) alors que, d’un autre côté, des cotisations très élevées sont prélevées sur les cotisants actifs (salariés ou indépendants).

En fait, le système a évolué vers un système de solidarité du fait de la volonté de l’Etat fonctionnaire à tendance socialiste voire communiste qui en a fait un système étatique pachydermique, incontrôlable et irréformable !

Car, oui, le problème de fond est que la sécurité sociale étatisée est irréformable du fait des pressions politiques et autres qui sont exercées pour orienter le système en faveur de certains bénéficiaires plutôt que d’autres !

En outre, on sait que ce système étatique fonctionnarisé coute extrêmement cher du fait de l’abondance de personnel administratif ; personnel qu’il faut payer même s’il est très peu productif … y compris pendant sa retraite.

Or, il faut être conscient que tout ce que touche l’Etat finit par faire faillite puisque le principe de base est de fonctionner sans considération de couts … avec l’assurance que les trous financiers seront « forcément » comblés par l’impôt !

Il est donc logique que la sécurité sociale fasse faillite malgré l’augmentation des cotisations.

Pour l’instant, l’Etat fonctionnaire fait tout ce qu’il peut pour sauver le système à grand coups de franchises et de déremboursements (du moins pour ceux qui doivent payer parce qu’il ne coute rien à ceux qui ne paient pas !).

Seulement, il faut être conscient que chaque chose, que chaque service, a un coût ce qui a été formalisé par l’affirmation : « il n’y a pas de repas gratuit ! »

Car, forcément, si c’est gratuit pour certains c’est que d’autres paient à leur place et paient plus qu’ils ne devraient puisqu’ils paient pour ceux qui ne paient pas !

Malheureusement, il faut être conscient que ces bons sentiments de solidarité reposent encore une fois sur l’extorsion fiscale qui est exercée sur une partie de la population pour qu’une autre partie puisse en bénéficier !

Il est tellement facile de faire le généreux avec l’argent des autres … pour se faire bien voir par tous ceux qui vont bénéficier de ces largesses gratuites pour les uns mais payantes pour les autres !

Peut-on dès lors parler de générosité et de solidarité lorsque celle-ci n’est essentiellement due qu’à la contrainte ?

La générosité sous menace n’est pas de la générosité ; c’est juste une soumission à un système qui use de menaces et de sanctions (et d’ailleurs, l’URSSAF est le premier fossoyeur d’entreprises de France) !

Bien évidemment, ce système « si généreux » n’est pas viable et les futures difficultés financières du pays embourbé dans ses dettes incommensurables finiront par venir à bout de ces grands principes prétendument généreux mais exercés en fait sous la contrainte.

Bien cordialement à tous !

 

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Les Français sont-ils devenus bêtes ? https://temoignagefiscal.com/les-francais-sont-ils-devenus-betes/ https://temoignagefiscal.com/les-francais-sont-ils-devenus-betes/#comments Sat, 25 Oct 2025 10:56:03 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20711 Continuer la lecture de Les Français sont-ils devenus bêtes ? ]]> Les Français sont-ils devenus bêtes ?

Ce qui est arrivé aux Français me consterne : ils sont devenus bêtes ! Comment une telle catastrophe a-t-elle pu se produire ? Entendons- nous bien : jamais je n’ai pris mes compatriotes pour des imbéciles. Bien au contraire. J’ai toujours su que le peuple est intelligent. Ne serait-ce que parce que j’ai vécu avec lui. Certes j’ai fait des études universitaires et j’ai eu la chance d’avoir des parents qui aimaient la culture, mais j’ai joué au foot, j’ai eu des copains de tous les milieux, j’ai passé plus de deux ans à l’armée, bref j’ai vécu comme tout le monde. Et j’ai soigné assez de gens pour connaître bien mes semblables.

Tout cela étant dit, force m’est de constater que face à une situation politique devenue complexe à force de divisions, les Français ne savent plus à quel saint se vouer et racontent vraiment n’importe quoi. Pas sur tous les sujets. Sur l’immigration, l’insécurité, les mœurs, ils savent très bien à quoi s’en tenir. Certes le pouvoir ne les entend pas, mais ils sont convaincus que les évènements finiront par leur donner raison. Là où les choses se gâtent, c’est sur les sujets économiques. Il faut reconnaître qu’il s’agit là de domaines où le simple bon sens ne suffit pas. Certaines connaissances sont nécessaires si l’on ne veut pas dire trop de bêtises. Et surtout il faut être assez informé pour connaître les dessous de certaines politiques. On en arrive donc au problème de l’information, et c’est là que les choses se gâtent.

L’information, en France, s’est figée. Une caste règne sur les médias d’information, faite de milliardaires (très peu) et de simples journalistes ayant trouvé une place et tremblant de peur de la perdre. De ce fait, plus rien ne bouge. Faire passer une information est aussi simple que difficile. N’importe qui peut diffuser ce qu’il veut sur les réseaux sociaux, mais ceux-ci n’ont finalement pas beaucoup d’influence, sauf quand il s’agit de propos haineux, diffamatoires ou d’affaires de mœurs. Il en va tout autrement des sujets sérieux. Là l’effet mainstream joue à fond. L’encadrement des rédactions fait que toute information dérangeante est aussitôt bannie. Les journalistes qu’on voit à l’antenne ne sont pas les vrais décideurs des informations ou des opinions qu’ils diffusent. Tout a été préalablement passé au crible de rédacteurs en chef que l’on ne connaît pas et dont on ne sait pas à quelle tendance ils se rattachent. Tout au plus sait-on qu’ils font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas déplaire à l’actionnaire du média qui les emploie.

Les quelques milliardaires qui détiennent les principaux médias n’ont pas d’opinions tranchées. Tout au plus ne veulent-ils pas faire exploser la société française et la classe politique. Sans avoir à donner leurs consignes, ils sont compris à demi-mots et à quart de sourires par les rédacteurs en chef, qui ont à arbitrer entre les informations et les commentaires. Et c’est ainsi que rien ne bouge. La France s’est mise dans de beaux draps ces dernières années. Elle cumule une énorme dette publique, une économie brisée par la concurrence internationale et une population immigrée comptant environ vingt millions de personnes de civilisation musulmane. C’est dire qu’à tous ces maux il faut d’urgence trouver remède. Mais comme personne n’est d’accord sur des mesures radicales, qui seules pourraient avoir un effet bénéfique, on ne fait rien et la situation s’aggrave.

Ajoutons à ce tableau un président de la République en bout de course, des politiciens divisés et le plus souvent épuisés de devoir tenir des propos stupides à force de démagogie, et vous avez ce que les policiers appellent une scène de crime. A ceci près que le crime n’a pas encore eu lieu. Mails il va venir, cela tous les Français en sont sûrs. Quand De Gaulle est revenu en 1958, il a tout d’abord rétabli l’ordre et relancé l’économie. C’est exactement ce qu’il faut faire aujourd’hui. Pour ce qui est de l’ordre, les mesures à prendre sont très classiques et parfaitement connues des responsables. Il leur suffit d’être soutenus par le gouvernement et l’ordre se rétablira car nos forces de sécurité sont tout à fait aptes à leur mission. Il en va tout autrement de l’économie. Là nous avons à faire à un Himalaya, pour reprendre le mot de Bayrou, seule trace de son  passage à Matignon.

Le système social français est évidemment responsable de la crise économique. Personne ne peut en douter. On pouvait entendre ces jours-ci le responsable de la stratégie d’Airbus expliquer devant le Sénat qu’avec des salaires grevés de 50 % de charges sociales, la France ne pouvait pas soutenir la concurrence de l’Espagne, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Cela, tout le monde le sait et tout le monde le dit. Mais personne ne fait rien. Qu’attend-on ? L’explosion finale de l’économie française avec ses millions de victimes ?

Alors ce n’est pas en criant qu’il faut faire payer les riches ou traquer la fraude qu’on s’en sortira. Certes il y a des riches (encore un peu en France) et de la fraude, mais ni les uns ni l’autre n’expliquent notre mal. Celui-ci est dû à notre organisation sociale, qui est à changer de fond en comble. Cela demande seulement un peu de clairvoyance et de détermination. Et très probablement aussi le renouvellement d’une classe politique usée par l’impuissance. Et alors, vous verrez, tout d’un coup les Français redeviendront intelligents. Ce qu’ils n’avaient jamais cessé d’être. Mais sans oser le montrer !

Claude Reichman

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La Justice entre indépendance et impunité. https://temoignagefiscal.com/la-justice-entre-independance-et-impunite/ https://temoignagefiscal.com/la-justice-entre-independance-et-impunite/#comments Fri, 24 Oct 2025 04:29:14 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20705 Continuer la lecture de La Justice entre indépendance et impunité. ]]> Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, s’abuse-t-il ou nous abuse-t-il quand il prétend à « l’indépendance des magistrats » ?

Ne pourrions-nous pas — sur ce sujet si essentiel — être tout simplement objectifs, sincères, honnêtes quoi ?

L’indépendance des magistrats

Pourquoi existerait-elle ? Quel être vivant est indépendant ?

Nous serions bien imbus de notre personne si nous prétendions à l’indépendance alors que nous dépendons tous de tous et de tout, évidemment de notre environnement et, bien plus, de notre statut insignifiant d’être humain.

Alors, quelle prétention d’évoquer l’indépendance des magistrats…

Les magistrats ne sont ni indépendants ni libres puisque, pour eux comme pour nous, être libre ne consiste qu’à choisir ses dépendances au lieu de les voir nous être imposées par d’autres.

Alors un peu de pudeur M. Heitz, limitez votre propos au possible.

Contentez-vous d’espérer que les magistrats ne s’imaginent pas avoir – au nom de cette indépendance qui leur est comme à nous inaccessible – un droit à l’impunité.

Rappelez-leur que l’impunité constitue un délit. Que son souhait, particulièrement pour celui qui à la prétention de rendre la justice, est une faute grave, qui devrait être sanctionnée immédiatement et sans exception.

L’impunité des magistrats

L’impunité consiste à être absout de ses fautes ou de ses erreurs, à être exclu du champ des responsabilités.

Toute structure qui assure l’impunité concourt évidemment à l’injustice. Comment se peut-il que le sommet de la magistrature puisse prétendre que l’absence de critique ou de contestation des décisions judiciaires participerait à l’indépendance des magistrats, alors que la réalité est exactement le contraire ?

Seule la responsabilité ouvre la voie, si tant est que ce soit possible, à l’indépendance.

Or, les magistrats exigent l’irresponsabilité personnelle pour toutes leurs décisions, voire l’absence de contestation. On peut les comprendre tant l’idée de juger les autres est anachronique pour un être humain.

Et pourtant, toute organisation a la nécessité d’exclure de ses rangs ceux ou celles qui souhaitent la désorganiser. Nous sommes capables de comprendre cela M. Heitz, il n’est pas utile de nous raconter des salades.

La question est : que souhaitons nous comme organisation, voire qui est légitime à nous imposer une organisation ?

Ce n’est qu’après la résolution de cette question que des magistrats pourraient, en toute dépendance, nous imposer les lois de l’organisation retenue.

Mais ce n’est certainement pas la magistrature qui aurait une légitimité, en toute pseudo-indépendance, pour nous embastiller selon des règles qu’elle aurait elle-même inventées ou se serait donnée.

Un peu de recul sur ce sujet crucial éviterait aux différentes magistratures de s’encanailler maintenant, avant ou plus tard, ici ou ailleurs dans le monde, avec des régimes politiques inhumains.

En résumé.

La justice, donc la magistrature, qu’elle se prétende divine ou humaine, à le devoir d’être humble, d’avoir conscience de sa relativité, d’accepter d’être responsable de ses jugements, de fuir l’impunité.

Oui, je l’entends, le magistrat serait alors une sorte de surhomme et ce n’est pas raisonnablement possible ? En effet.

Alors un peu de pudeur et de discrétion de leur part nous permettrait, M. Heitz, de les comprendre, d’accepter la difficulté de leur tâche, voire quelques fois son impossibilité.

Car il n’est pas rare que rendre la justice soit impossible, c’est alors que : « ceux qui comprennent sa relativité doivent refuser de jeter la première pierre, que demande pourtant avec insistance la populace »  et les magistrats devraient être à leur côté au lieu de se draper dans une dignité fictive.

Bien à vous. H. Dumas

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La déconnection des élites devient dramatique https://temoignagefiscal.com/la-deconnection-des-elites-devient-dramatique/ https://temoignagefiscal.com/la-deconnection-des-elites-devient-dramatique/#comments Wed, 22 Oct 2025 17:00:40 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20700 Continuer la lecture de La déconnection des élites devient dramatique ]]> Elle devient dramatique et surtout nocive …

Au détour d’un article anodin, nous venons d’apprendre que la France et l’Espagne viennent de s’opposer à l’Allemagne à propos de l’échéance de 2035 visant à interdire la production et la vente de véhicules à moteurs thermiques, sous toutes leurs formes.

Les administrations de ces deux pays viennent d’adresser une note à la Commission Européenne de Bruxelles pour lui demander de ne pas modifier la date butoir de 2035 visant à interdire la vente de véhicules thermiques dans l’Union Européenne.

L’argument essentiel tient en une phrase : « L’échéance 2035 est un repère essentiel pour le secteur automobile. Il ne faut en aucun cas remettre en cause l’objectif de zéro émission en 2035 ».

On sait que les constructeurs allemands, devant la catastrophe annoncée et l’impasse commerciale du véhicule électrique qui plafonnde au mieux à 20% des ventes, ont demandé à Bruxelles, en accord avec le gouvernement allemand, de repousser cette date limite parce qu’elle signe en fait l’arrêt de mort de  l’industrie automobile européenne qui n’arrive pas à faire face à la fois à la déferlante chinoise, au rejet des consommateurs alors qu’elle se trouve dans une impasse technologique puisque l’industrie européenne ne semble pas capable de produire les batteries des véhicules électriques qui constituent le coeur du véhicule.

Mais, quel est l’intérêt d’imposer le véhicule électrique alors que les français n’en veulent pas et que la production française s’est littéralement écroulée … notamment à cause du véhicule électrique ?

Il convient quand même ici de se demander quelle est la légitimité d’une administration (la note émane de l’inutile ministère des transports) qui décide pour le peuple, sans lui demander son avis, alors que l’on sait que 90% de la population est contre cette échéance de 2035 ; tout comme elle est contre les ZFE (zones à forte exclusion des non bobos urbains).

Très accessoirement, il semblerait qu’il ait échappé à ces « décideurs » décidément bien inconséquents que toute vente de véhicule neuf en moins, ce sont des recettes de Tva en moins dans un pays au bord de la banqueroute mais qui est prêt à écraser sa population d’impôts pour sauver les meubles et surtout leurs petits avantages personnels !

Mais l’élite n’en a que faire !

Elle continue imperturbablement dans sa démarche … sans tenir aucun compte de l’avis de la population dont pourtant elle est parfaitement informée … et alors qu’elle est présumée être à son service !

Cette démarche française (je me garderai de me prononcer pour les espagnols) constitue une véritable honte …

Nous avons, sous les yeux, le symbole de l’opposition du réalisme allemand à l’idéologie française (qui indispose beaucoup les autres) ; laquelle croit sans doute qu’elle va sauver l’industrie française en coulant l’industrie allemande à coup de normes et d’interdictions …

L’industrie française, qui a pratiquement disparu par la faute de ses élites, va-t-elle aller mieux si l’industrie allemande s’écroule aussi ?

Signe que ne trompe pas, les constructeurs français, et principalement Renault, se redéployent à l’étranger et essentiellement dans des pays où le moteur thermique continuera sa carrière. La filialisation de la branche thermique sous l’appellation Horse n’est pas autre chose que la tentative de sauver une branche industrielle performante et rentable … face à une branche électrique qui peine à vendre sa production malgré des subventions étatiques massives (payées par vos impôts) !

L’explication est pourtant simple et semble avoir échappé à nos élites : Renault a acté que le marché français, du fait des agissements nocifs de son administration, était en état de mort clinique et que, pour survivre, il fallait aller voir ailleurs … dans des pays moins idéologisés.

Les élites ne peuvent pas impunément s’opposer à la volonté populaire ou alors il leur faudra un jour en assumer les conséquences !

On a connu une époque où les têtes de l’élite ont fini au bout des piques !

Bien cordialement à tous !

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Un truc de dingue ! https://temoignagefiscal.com/un-truc-de-dingue/ https://temoignagefiscal.com/un-truc-de-dingue/#comments Sun, 19 Oct 2025 14:25:04 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20696 Continuer la lecture de Un truc de dingue ! ]]>                                                                                Enfin !

Cela fait plus de vingt ans que je clame sur tous les toits : le système français de retraite va s’effondrer, faute de cotisants. On n’a pas voulu m’entendre, comme si se boucher les oreilles était la bonne façon de réagir. Aujourd’hui, des voix officielles s’élèvent pour confirmer mon pronostic. C’est le cas de Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement, qui, dans une interview à BFM Business, s’écrie qu’on “a créé un truc de dingue”. Le pauvre homme s’en félicite, parce que ce système  est généreux ! Générosité d’énarque, qui  disparaîtra des radars le jour où les retraités miséreux chercheront des responsables. En attendant savourons ses propos … avec l’amertume qui convient !

Claude Reichman

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“‘J’ai cotisé donc j’ai le droit’ est une idée fausse”: pour le patron de Bpifrance, le système de retraite par répartition est mal compris par certains Français

Nicolas Dufourcq, le directeur général de la Banque publique d’investissement, appelle à “dépolitiser” le débat sur les retraites et insiste sur sa dimension démographique.

Le débat sur les retraites est obscurci par une confusion selon Nicolas Dufourcq. “On a mis dans la tête des Français qu’ils avaient cotisé et qu’ils avaient donc droit (…), mais ce n’est pas le principe” d’un système de retraite par répartition, a estimé le directeur général de Bpifrance sur le plateau de BFM Business, ce mercredi 15 octobre, alors que le gouvernement de Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la très impopulaire réforme de 2023.

Dans un système par répartition, “les retraites sont des dépenses publiques annuelles, financées par des prélèvements annuels. Ce n’est pas parce que vous payez beaucoup de cotisations dans votre vie que vous en bénéficierez, ce n’est pas vrai”, a insisté Nicolas Dufourcq, qui publie un nouveau livre intitulé La dette sociale de la France 1974-2024 (Odile Jacob).

La retraite par répartition, c’est pas du tout comme une assurance privée où vous avez un lien de causalité absolument direct entre le volume cotisé et ce que vous allez recevoir. Les critères sont révisés régulièrement, ils n’ont pas cessé de changer depuis les années 1970″, a rappelé le directeur général de Bpifrance, passé par le cabinet du ministre des Affaires sociales au début des années 1990.

En effet, alors que les taux de cotisation des salariés du privé ont doublé depuis 1975, les pensions et le niveau de vie relatifs des retraités sont amenés à se réduire progressivement, comme l’a expliqué BFM Business. Ainsi, alors qu’un actif de la génération 1940 aura cotisé en moyenne 18,8% de son salaire brut au cours de sa carrière, sa pension de retraite équivaut, en moyenne, à 77% de son revenu d’activité (il s’agit du taux de remplacement), selon les analyses du Conseil d’orientation des retraites.

Au contraire, alors qu’un actif de la génération 1980 cotisera en moyenne 27,9% de son salaire brut, son taux de remplacement ne sera que de 68,9%. Ce taux de remplacement baissera encore pour les générations suivantes. De ce fait, le niveau de vie relatif des futurs retraités va progressivement décroître alors qu’ils cotiseront davantage, en proportion de leurs revenus, que leurs aînés.

“Prise de conscience tardive”

Pour Nicolas Dufourcq, le débat actuel sur les retraites s’inscrit “dans la très longue histoire de la prise de conscience très tardive du vieillissement du pays. La France a pris un énorme coup de vieux”. Le haut fonctionnaire estime nécessaire de “dépolitiser” ce débat, qui relèverait avant d’une “question démographique”.

“Félicitons-nous d’avoir créé un truc de dingue, où le sans-domicile fixe et le grand bourgeois sont soignés de la même manière à l’hôpital avec un reste à charge de 5%, le plus faible du monde, avec les retraites les plus généreuses d’Europe (..). Mais ce système est menacé dès lors que l’économie ne croît pas aussi vite que les dépenses sociales. Il faut ralentir leur croissance”, estime Nicolas Dufourcq.

Les Français sont très pessimistes sur l’avenir de leur système de retraies. Près de trois quarts des Français (73%) pensent que le système de retraite par répartition n’existera plus ou “probablement” plus en 2050, selon un sondage Toluna/Harris Interactive dévoilé ce mercredi pour le Haut commissariat à la stratégie et au plan. D’ici dix ans, en 2035, plus de sept Français sur 10 pensent que ce système “se sera dégradé”, selon l’enquête.


Pierre Lann

 

 
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Chapeau bas les artistes ! https://temoignagefiscal.com/chapeau-bas-les-artistes/ https://temoignagefiscal.com/chapeau-bas-les-artistes/#comments Sat, 18 Oct 2025 15:34:17 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20691 Continuer la lecture de Chapeau bas les artistes ! ]]> On sait que Bruxelles veut absolument décarbonner l’économie européenne … et, pour cela, l’argument écologique a été utilisé à grande échelle dans le cadre d’un véritable matraquage médiatique sous toutes ses formes …

L’argument écologique n’est évidemment qu’un prétexte car on sait que l’Union Européenne ne représente pas grand-chose au niveau mondial (500 millions d’habitants) ; surtout que les efforts significatifs et extrêmement couteux consentis jusqu’ici n’auront absolument aucun impact sur le soi-disant réchauffement climatique devenu l’abominable dérèglement climatique …

Le but réel, et non avoué, est en fait de ne plus dépendre du pétrole qui reste pourtant la source d’énergie numéro 1 dans le monde parce qu’on … n’a pas trouvé mieux !

Cette décision est motivée par le fait que les pays de l’Union Européenne ne produisent pas de pétrole (seuls la Norvège et le Royaume Uni en produisent mais ils ne sont pas dans l’Union Européenne !).

Intoxiqués par des pseudos scientifiques idéologiquement motivés, les dirigeants de l’Union Européenne ont donc cru qu’ils pourraient remplacer le pétrole par une électricité essentiellement produite par des énergies renouvelables (solaire et éoliennes) en croyant qu’elle pourrait être gratuite parce que le vent et le soleil ne coutent rien ; mais sans voir que ces énergies intermittentes et aux capacités aléatoires n’avaient aucune chance de pouvoir produire la quantité d’électricité nécessaire au fonctionnement d’une économie moderne.

En outre, vision écologique allemande oblige, il ne fallait surtout pas de centrales nucléaires … (l’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous l’ère Merkel).

A grands coups de règlements totalement arbitraires extrêmement pénalisants pour certains secteurs et de subventions délirantes pour d’autres, dont les effets principaux ont été essentiellement de fausser le marché, les administrations européenne et française ont donc tenté d’imposer les énergies renouvelables et le véhicule électrique … mais hypocritement, on avait quand même pensé à se fournir en gaz bon marché auprès de la … Russie pour compenser les jours sans vent et sans soleil !

Les constructeurs automobiles européens ont cru y voir un moyen de reprendre des parts de marché tout en augmentant les prix mais en oubliant la règle principale : Le client est roi !

Or, décider pour le client ce qu’il veut n’est pas la preuve d’un marché libre et concurrentiel basé sur l’économie de marché mais la preuve d’une vision communiste du monde ; et nous savons que l’économie communiste, de type URSS, ça ne fonctionne pas !

Les faits sont là : le client ne veut pas du véhicule électrique !

Du coup, les industriels, qui ont cru à la poule aux œufs d’or, se sont rendu compte qu’ils allaient à la catastrophe car d’une part ils suppriment les véhicules thermiques, avec des ventes en moins et donc des recettes en moins, mais en plus ils n’arrivent pas à vendre les véhicules électriques et du coup les stocks s’accumulent… tout comme les pertes avec in fine des licenciements massifs que nous avions d’ailleurs prévus !

En outre, nos chers dirigeants avaient mis sous le tapis l’hypothèse d’une agression russe contre ses voisins ; Géorgie puis Ukraine alors que la guerre durait déjà depuis 2014 avec cette dernière !

Les évènements ne s’étant pas déroulés comme prévu, et le gaz russe bon marché n’étant plus disponible, la conséquence de cette politique a été de provoquer un surcout colossal et extrèmement pénalisant de l’énergie (gaz et électricité) puisque maintenant nous devons nous fournir en gaz norvégien ou américain !

On a bien pensé (ou plutôt rêvé) à l’hydrogène, en oubliant commodément les règles de la physique, et subventionné grassement des « entrepreneurs » qui promettaient un miracle industriel alors qu’ils étaient essentiellement motivés par le montant des subventions. Evidemment, le miracle n’a pas eu lieu et il n’en est absolument rien sorti de positif.

Hopium qui devait fabriquer une voiture à hydrogène a fait en faillite.

Et ça ne va pas mieux dans le secteur des batteries puisque Northvolt qui devait fabriquer des batteries a fait aussi faillite …

Inexplicablement, l’économie ne se plie pas à la volonté des fonctionnaires normateurs de Bruxelles et de Bercy !

Mais, à aucun moment ces administrations ne se sont posé la question de savoir si ce ne sont pas leurs décisions qui sont inappropriées …

Seulement, hormis un matraquage fiscal en constante augmentation pour empêcher le consommateur d’acheter un véhicule thermique et des subventions délirantes accordées pour engager des industries décarbonnées, le résultat est qu’aujourd’hui nous avons échangé une dépendance vis-à-vis des producteurs de pétrole contre une dépendance vis-à-vis de la Chine à la fois pour les batteries pour voitures et pour les terres rares qui sont utilisées dans les moteurs électriques, les éoliennes et l’électronique ; terres rares dont les chinois veulent contrôler et limiter les exportations !

En outre, on apprend fortuitement que les batteries des véhicules électriques ne sont pratiquement pas réparables et que le plan d’aménagement des bornes de recharge est totalement insuffisant !

Seulement, ce choix n’a pas été neutre car, en échangeant une dépendance contre une autre, nous avons aussi détruit le tissu industriel que nous avions mis des dizaines d’années à constituer !

En 2004, les industries françaises ont produit 3,6 millions voitures tandis que les exportations représentaient 12,3 Mds€ d’excédents. En 2024, seulement 1.35 million voitures sont sorties des chaînes françaises (soit une baisse de 63 %) et les excédents commerciaux se sont transformés en déficits (-10 Mds€ rien que sur les 6 premiers mois de l’année 2025).

Les industriels allemands, qui ont cru au mirage électrique, suivent désormais la même voie et, devant la dégringolade, tentent désormais de faire revenir Bruxelles sur l’échéance de 2035 et l’interdiction de fabriquer des véhicules thermiques !

Mais, pas d’inquiétude, l’administration fiscale de Bercy continue imperturbablement sa politique nocive et décide de poursuivre le tabassage fiscal avec l’augmentation du malus auto à des niveaux stratosphériques … et de diverses taxes (augmentation de 0.60€ par litre des taxes sur l’E85) mais aussi de subventionner massivement des secteurs non rentables mais proclamés « verts » et donc de gaspiller de l’argent dans des secteurs improductifs ou non compétitifs.

Même les gérontocrates du sénat commencent à s’affoler et ont pondu un rapport suggérant des mesures d’urgence pour sauver … ce qui peut l’être.

Le désastre économique, industriel et social se profile sans l’ombre d’un doute et Bercy appuie à fond sur l’accélérateur fiscal !

Ce sera, à n’en pas douter, un véritable triomphe !

Non, vraiment, chapeau bas les artistes !

Bien cordialement à tous !

 

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