Société - Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/category/societe/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Sat, 13 Dec 2025 12:19:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Société - Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/category/societe/ 32 32 La Ve République est en perdition ! https://temoignagefiscal.com/la-ve-republique-est-en-perdition/ https://temoignagefiscal.com/la-ve-republique-est-en-perdition/#comments Sat, 13 Dec 2025 12:19:06 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20856 Continuer la lecture de La Ve République est en perdition ! ]]> La Ve République est en perdition !

Quand un régime politique perd pied, il utilise la justice et l’armée contre ses opposants. C’est ce que vient de faire l’Etat en emprisonnant Sarkozy et en donnant l’assaut à une ferme d’Ariège pour y abattre son troupeau de vaches. Dans les deux cas, cette démonstration de force était inutile. Sarkozy n’était pas en fuite, et les agriculteurs avaient donné leur accord sur l’abattage de leurs vaches. Mais quand on a des muscles, on les montre, même s’ils sont ridiculement maigres.

Le gouvernement était venu à bout des gilets jaunes en les éborgnant à coup de grenades. Il y avait été bien aidé par l’extrême gauche qui s’était emparée de ce mouvement, constitué au départ de professionnels indépendants qui n’en pouvaient plus des charges imposées par l’Etat. Quand le calme fut revenu, Macron entama un tour de France consistant en d’interminables monologues présidentiels, de ville en ville, prononcés devant des auditoires captifs et qui ne convainquirent personne, sauf Macron lui-même qui n’a pas de plus grand plaisir que de s’écouter parler.

Ainsi va la cinquième République finissante. Elle ne souffre pas d’un mal soudain, mais de l’inexorable dérive d’un pouvoir fondé sur l’Etat et l’impôt, ce qui est d’ailleurs la même chose. De Gaulle avait cru qu’en restaurant l’autorité de l’Etat, il assurerait la survie de son régime. Ce ne fut pas faux au début, car la dépense publique ne dépassait pas le tiers de la production du pays. Six décennies plus tard, la dépense a doublé et étouffe l’économie. Sans que personne dans le personnel politique ne soit capable de mettre un frein à cette dérive. Il ne reste plus que la démonstration de ce qu’il reste de force au pouvoir.

L’élimination des adversaires est le propre des régimes faibles. La mise au cachot de Sarkozy est une vraie folie. Ce n’est pas un criminel, et il n’a rien à faire en prison. C’est une folie parce qu’elle va précipiter le désir de vengeance des partisans de l’ancien président, qui se manifestent dès à présent en se pressant aux signatures de l’ouvrage qu’il vient de publier. L’humiliation de cet homme est une faute grave, même s’il l’a supportée vaillamment. Nous ne sommes plus dans le débat démocratique, mais dans l’usage de la force pour faire prévaloir son autorité. Cela se termine toujours mal. Car tous les hommes politiques ont compris le message. Filer droit, ou c’est la prison. Bien entendu, celui qui manipule ainsi la lettre de cachet en sera tôt ou tard le destinataire.

Homo sapiens n’a guère que quatre cent mille ans d’existence. Son histoire n’est faite que de guerres et de massacres. Au fil des siècles, seule l’échelle a changé. Il ne s’agit plus de massues, ni d’arcs et de flèches, mais de missiles à tête nucléaire que menacent de se lancer des puissances mondiales. A présent, on trouve sur le marché des drones que tout un chacun peut acquérir pour jouer à sa guerre personnelle. Le dessinateur Dubout avait bien pressenti la nouvelle ère. Ses œuvres hilarantes mettaient en scène des foules d’individus ordinaires qui s’empoignaient allègrement. On n’a pas fait mieux depuis pour dépeindre l’humanité. Car le scénario du spectacle est immuable.

Parmi les curiosités de l’affaire Sarkozy, figure un tour de passe-passe auquel on ne nous avait pas habitués. Tout le monde s’est empressé de chercher sur internet la photo de la juge Gavarino qui a envoyé Sarkozy en prison. On l’a bien trouvée, à ceci près que ce n’était pas elle, mais la procureure en retraite du parquet national financier, Eliane Houlette. Celle-ci n’étant plus dans l’actualité, elle pouvait valablement être substituée à une juge en butte à la colère de beaucoup. Bravo les artistes. On connaissait l’art de la magistrature de protéger ses membres, mais aller jusqu’à une telle substitution, on ne l’avait jamais vu. C’est dire qu’on n’est plus dans une démocratie telle que chacun l’entend, mais dans une tactique de guérilla digne des grands moments des guerres civiles.

A peine sorti de prison, Sarkozy a publié un livre sur ses trois semaines de détention, et il parcourt la France pour le dédicacer. Des foules se pressent pour l’approcher. On n’avait pas vu ça en France depuis longtemps. Et on peut se demander ce qu’il adviendra si la cour d’appel, dans quelques semaines, l’envoie à nouveau au cachot. Surtout si Marine Le Pen est elle-même empêchée par la justice de se présenter à l’élection présidentielle. Décidément, la justice cumule les audaces. On peut le dire ainsi car dans ces affaires il n’y a aucune évidence judiciaire. Le plus sage eût été de laisser tout cela vieillir dans la poussière des greffes, où la paix civile eût été en sécurité. Mais la sagesse a disparu de la France. Il n’y a plus que des vengeurs grimaçant de haine. Ils finiront bien sûr comme tous les vengeurs, c’est-à-dire au cimetière des déçus de l’histoire, et on vénèrera leurs noms beaucoup moins qu’on ne les haïra.

Claude Reichman

 

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Le budget de l’Etat – Sarkozy et la prison. https://temoignagefiscal.com/le-budget-de-letat-sarkozy-et-la-prison/ https://temoignagefiscal.com/le-budget-de-letat-sarkozy-et-la-prison/#respond Sat, 13 Dec 2025 11:12:37 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20854 Continuer la lecture de Le budget de l’Etat – Sarkozy et la prison. ]]> J’entends bien que vous vous dites : quel rapport entre ces deux informations qui occupent notre presse ?

Il y en a un, évident, dont je peine à trouver le mot juste pour le désigner. Finalement je penche pour : le délire.

Le budget de l’Etat.

Rappelons brièvement qu’il n’est pas d’Etat. Que ce vocable ne désigne ni une personne physique, ni une personne morale, pour le simple fait que la personnalité suppose la responsabilité. Un homme déclaré irresponsable est écarté de la société, dirigé vers un asile psychiatrique où l’on tente de le soigner pour qu’il retrouve sa personnalité et donc son statut d’être responsable.

En réalité ce que l’on appelle le budget de l’Etat est une cagnotte commune. Là c’est moins mystérieux, plus facile à comprendre.

Lorsque j’avais 10 ou 11 ans, il y a donc 70 ans, j’étais un gamin plein de vie, à Sète. J’habitais à La Corniche, à l’époque sorte de lieu-dit nettement séparé de la ville, accessible par une route qui bordait la mer et arrivait en ville par la tranchée du fort Saint-Pierre aujourd’hui théâtre de la mer. Nous étions une petite bande de cornichois — sans doute aussi de cornichons –, nous avions des vélos pour aller au collège Paul Valéry en ville.

Tous les chemins de la colline de Saint Clair étaient notre terrain de jeu, ces voies pentues faisaient nos mollets. La route du bord de mer, plane, avait une vraie originalité. La mer avait creusé sous la petite falaise où la route était implantée de profondes cavernes marines qui, au gré des vagues, généraient par des petits trous d’érosion en surface des soufflements semblables à une respiration.

Nous étions souvent en train de gambader sur ces rochers, nous les cornichois. Nous avions un chef naturel, qui ne s’était pas autoproclamé, qui n’avait pas été désigné. Il s’appelait Gérard, il n’était juste pas méfiant. Il était chef naturellement, sa gentillesse et son sérieux nous allaient très bien, il était droit et intègre naturellement. Il avait juste un défaut, il choisissait toujours la mauvaise option. A cet âge-là ce défaut avait du bon, nous entraînant le plus souvent dans des situations cocasses qui alimentaient nos perpétuels fous rires.

Donc un jour le chef Gérard décide de créer un trésor et de le cacher dans les anfractuosités des rocailles de la route du bord de mer. Je fournis le contenant, une boîte vide de Formocarbine, sorte de granulés noirs qui colorait les dents façon halloween, dont mes parents étaient de grands consommateurs, et nous abondons tous au trésor. En fait des pièces en aluminium de 1 à 5 anciens francs, que nous récupérions de-ci de-là au gré des courses, achat du pain pour la maison ou autres.

Au départ la simple constitution du trésor nous réjouissait, nous allions le voir et le changer de cache tous les jours en rentrant du collège. Puis il devint conséquent, en volume, remplissant presque complètement la boite. Alors se fit jour l’idée de le dépenser, les avis divergeaient largement, le chef ne prenait pas partie.

Nous en étions là quand, un jour funeste, le trésor disparut. Nous l’avons cherché longtemps, nous avons échafaudé pour rien toutes les possibilités : emporté par la mer, oubli de la dernière cache, vol par un étranger, trahison interne.

Je ne peux pas m’empêcher, dès qu’il s’agit de participer à une cagnotte commune, de me rappeler cet épisode. Ça me coince un peu…

Donc, si l’on regarde le budget de l’Etat pour ce qu’iI est : notre cagnotte commune, la vision change.

Les histoires de cagnottes communes sont inépuisables. Muriel Robin a exploité avec bonheur son équivalence avec le partage de l’addition commune d’un repas collectif.

Mais bien peu sont arrivés à l’invraisemblable pièce de théâtre d’improvisation dont nous gratifie en ce moment notre Assemblée Nationale. Dans laquelle ceux qui crient le plus sont ceux qui donnent le moins. C’est du délire.

Si les règles simples des cagnottes communes, soit : celui qui dépense le plus donne le plus, celui qui dépense le moins est le plus discret et remercie le plus, etc… s’appliquaient à cette assemblée, tout irait mieux, non ?

En ce qui me concerne je n’ai pratiquement jamais pris à la cagnotte commune, qui elle n’hésite pas à tout me prendre. Si nous avions dix ans, ces tricheurs recevraient une bonne branlée à la récré.

Sarkozy et la prison

Je n’ai pas lu encore son livre, je vais le lire.

J’ignore si Sarkozy est coupable. Ce que je sais : le pouvoir génère facilement la corruption. Pour qu’il y ait corruption il faut deux intervenants, un corrupteur et un corrompu. Mais il faut aussi qu’il y ait un passage à l’acte.

Tout homme politique de haut niveau est au contact de la corruption, il doit donc la comprendre. Il est fatalement obligé de rencontrer les corrupteurs, ne serait-ce que pour savoir s’ils le sont. La seule question qui se pose est de savoir s’il est passé à l’acte. Le reste n’a aucun intérêt.

Il semblerait que la justice n’ait pas pu faire la preuve que Sarkozy serait passé à l’acte.

Je n’ai pas d’opinion tranchée.

C’est dans ce contexte que je regarde distraitement une émission (lien) sur BFMTV et je vois M. Patrick COHEN, journaliste, dire “Je pense qu’il a pratiquement abdiqué l’espoir de gagner sur le plan judiciaire avec ce qu’il écrit de son dossier dans son livre”. Ensuite il étaye son propos en expliquant que Sarkozy étant critique dans son livre sur les magistrats aurait froissé leur susceptibilité et verrait de ce fait sa condamnation probablement confirmée en appel. Ça alors !!!

Ainsi à la télévision française, un journaliste, n’hésiterait pas à déclarer, voire pontifier, que la justice serait rendue en fonction des susceptibilités des magistrats et non de la loi ? Je rêve. Oui, je rêve et pourtant je vis cela tous les jours.

Ce scandale est donc normal. C’est du délire.

Bien à vous H. Dumas

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La facture https://temoignagefiscal.com/la-facture/ https://temoignagefiscal.com/la-facture/#comments Wed, 10 Dec 2025 11:43:41 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20850 Continuer la lecture de La facture ]]> C’est entendu, le compromis va coûter cher. En taxes et impôts, en compétitivité et en crédibilité. En tout. Il évite seulement la guerre. C’est déjà ça.

Elle aurait coûté encore plus cher, sans compter les victimes. Ce sont toujours les plus pauvres et les plus faibles qui trinquent, surtout lorsqu’il s’agit de soins.

Faut-il pour autant se réjouir de la situation ? Sûrement pas. Non seulement parce que le vote sur le budget de la Sécurité Sociale est loin d’apurer les comptes de la nation (on a même rajouté une couche de dettes), mais aussi et surtout parce que la nation n’a pas encore admis – ce vote en est la démonstration – que ce n’est que par le travail et l’effort que l’on peut espérer rembourser ses dettes.

À moins que la faillite ne nous en dispense. Certains l’espèrent. Cela arrive assez souvent. On assiste alors à une reprise d’activité par un tiers. Là encore, il y a des cadavres. Toutes le entreprises le savent. Les salariés sont toujours les victimes.

Il y a des champions de la reprise à bas coût. Pour les entreprises, on a connu Tapie. Pour les Etats, c’est la Chine.

La France est une entreprise convoitée. Plus elle va mal, plus elle est convoitée par ses concurrents. Il n’y a que les Français pour ne pas s’en rendre compte. Ces Français, salariés de la France, qui continuent à exiger que leur employeur ruiné emprunte à taux élevé pour leur reverser sans compter leurs prébendes.

Alors oui, il y a de quoi se réjouir d’avoir évité la guillotine.

Mais non, il n’y a pas de quoi pavoiser.

Juste peut-être de quoi espérer que la nation comprenne, mais on peut en douter, qu’il s’agissait du « dernier avertissement ».

Un dernier avertissement qui n’est pas sans frais.

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“Demain c’est pour nous…” : le thrilleur sétois. https://temoignagefiscal.com/demain-cest-pour-nous-le-thrilleur-setois/ https://temoignagefiscal.com/demain-cest-pour-nous-le-thrilleur-setois/#comments Tue, 09 Dec 2025 19:39:28 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20839 Continuer la lecture de “Demain c’est pour nous…” : le thrilleur sétois. ]]> Je ne ferai aucun commentaire immédiat

La suite est une menace terrible

Bien, alors voici mon mail explicatif. Que va-t-il advenir ????

 

A L’ATTENTION DE M. Patrick ANDRE, rue des Bains de mer.

(Lettre ouverte)

Je m’appelle Henri Dumas, c’est moi-même et mon épouse qui sommes concernés par les constats de vos services N° 846 2025 du 10/10/2025 et N° 913 2025 du 27/11/2025, en pièces jointes.

D’abord un peu d’histoire

En 1963, j’avais 19 ans et ma famille estimait que je devais — face à mes résultats scolaires décevants – reprendre l’entreprise de récupération, gérée alors par ma Grand’mère, créée en 1880 à Rochefort sur mer par mon arrière-grand’mère, qui avait enrichi notre famille, mais qui en 1963 battait sérieusement de l’aile du fait qu’à cette époque : on ne récupérait plus, on jetait.

Pendant un an, j’ai donc été récupérateur.

Concernant les cartons, à cette époque les sans domicile fixe, qui vivaient dans la rue, que l’on appelait « les clochards », ramassaient le matin les cartons que particuliers ou commerçants laissaient devant leur porte. Puis ils les apportaient à l’entreprise de ma Grand’mère, qui les leur payait. Ensuite, avec une presse spéciale, elle faisait des balles de ce carton et le vendait à des usines qui en refaisaient du carton neuf.

A cette occasion, j’ai connu les SDF qui, pour la plupart, étaient de braves types fauchés par un accident de la vie, que ce ramassage matinal motivait car la concurrence était vive et c’était alors le seul moyen pour eux de gagner de quoi payer les 7 à 10 litres de vin qu’ils buvaient tous les jours. Leur espérance de vie était de trois à cinq ans.

L’économie du processus était équitablement partagée dans une filière ou chacun respectait l’autre.

Le carton était le niveau le plus bas de cette récupération. La ferraille et surtout les métaux en étant les points nobles. De ceux-ci, il s’en trouvait aussi un peu dans les poubelles, mais c’étaient les ramasseurs des camions d’enlèvement qui s’en partageaient le plus souvent le bénéfice.

Aujourd’hui

Nous payons une taxe d’ordure ménagère d’un montant significatif. Les cartons font partie de ces ordures ménagères. Leur cheminement a beaucoup changé.
Leur valeur de recyclage est intacte, mais la répartition du travail et du bénéfice est bien différente.

Donc à l’issue du règlement de la taxe d’ordure ménagère, les cartons nous restent sur les bras. Plus de SDF pour y trouver un petit moyen de subsistance. Plus moyen d’aller chez le ferrailleur, il n’en n’est plus. Ou du moins il ne porte plus le même nom. Il est devenu un maître de l’environnement, centralisé, déshumanisé. Pour lequel nous travaillons bénévolement en plus de notre taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Nous lui apportons le carton trié, sous la forme qui lui convient, avec une prime pour lui si la forme trop volumineuse nous impose de le lui amener à sa déchèterie.

La valeur de ces déchets étant occultée par les vocables de « déchets » ou « ordures ménagères », il n’est pas question de nous les payer, mais aussi peu importe que des indélicatesses de propriété se produisent lors des acheminements de ces déchets… grand bien à ceux qui en profitent, ma grand’mère et son entreprise ne sont plus là pour mettre de l’ordre…

Les faits reprochés, aspect juridique.

Rien ne vous permet d’accuser le propriétaire du véhicule d’être l’auteur des faits que vous prétendez avoir constatés.

Je ne vais pas m’appesantir sur cet aspect rédhibitoire du sujet, puisque j’ai fait le choix de passer aux aveux.

Les faits reprochés, leur relativité et la responsabilité de la commune

Les constats joints sont partiaux et biaisés. Pourquoi l’agent observateur ne précise-t-il pas qu’une pleine voiture de cartons et autres déchets recyclables ont été mis dans les bacs prévus à cet effet au même moment par les intervenants ?

Quant à prétendre que le carton de 0.03 m3 et celui de 0.06 m3 auraient été déposés dans une zone interdite ou naturelle, ce n’est évidemment pas le cas puisque nous sommes à un point de dépose de déchets. Une infraction au règlement peut-elle être mise en avant ? Encore faudrait-il que ce règlement soit affiché sur place, ce qui ne nous a pas paru être le cas.

L’observateur assermenté n’a pas pu ne pas remarquer que les deux auteurs du reproche ont 80 ans. Qu’à cet âge, c’est déjà un bel effort de descendre ses déchets aussi loin et d’engager la gymnastique consistant à faire passer les cartons par le trou étroit qui est imposé pour leur dépose. A cet âge, et vu le montant astronomique de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, on serait en droit de penser qu’un préposé municipal devrait être présent pour aider les personnes âgés à la dépose.

Enfin, avec le grossissement, probablement du niveau des outils de la NASA, des caméras municipales, l’observateur assermenté aurait pu constater que le carton de 0.06 m3 était trop épais pour être réduit à la taille du trou d’évacuation, et que le carton de 0.03 m3 contenait un fer à repasser en état de marche, pas très ancien, que les déposants ont mis en évidence en espérant qu’il ferait le bonheur de quelqu’un. Ce qu’il a peut-être fait ?…

Conclusions :

Autres temps autres mœurs, on ne peut pas dire que cela va en s’arrangeant.

Avec tout le respect que nous vous devons, M. l’Adjoint aux ordures à l’environnement de M. Le maire de Sète.

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J’ai rencontré le Père Noël ! https://temoignagefiscal.com/jai-rencontre-le-pere-noel-2/ https://temoignagefiscal.com/jai-rencontre-le-pere-noel-2/#comments Mon, 08 Dec 2025 10:26:53 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20837 Continuer la lecture de J’ai rencontré le Père Noël ! ]]> L’approche de Noël m’a donné envie de republier le récit de ma rencontre avec le Père Noël. Dans notre famille, les décorations sont en place, l’attente est heureuse même si les évènements ne le sont pas. Cher Père Noël, on n’attend plus que vous.
C.R.

J’ai rencontré le Père Noël !

Depuis des années, j’ai l’habitude, à l’approche de Noël, de parler aux pères Noël que de nombreuses enseignes mettent en faction devant leur porte. Ce sont toujours des hommes de condition modeste qui gagnent ainsi un peu d’argent. Ils hésitent le plus souvent à me parler, comme s’ils montaient la garde devant le palais de Buckingham, mais très vite ils se détendent et ce qu’ils me disent tous, c’est qu’ils prennent très au sérieux leur mission dont le but, finalement, est de donner de la joie au peuple, qui retrouve à travers eux des souvenirs d’enfance et des joies oubliées.

Mes rencontres de cette année n’ont pas failli à l’habitude, jusqu’à hier quand le dernier père Noël que j’ai abordé m’a fait une révélation stupéfiante. « A vous, je peux bien le dire, je suis vraiment le Père Noël », m’a-t-il confié. Comme je hochais la tête en souriant, il ajouta : « Je comprends votre scepticisme, mais quand je vous aurai dit la raison de ma présence en France, vous me croirez. »

Il me demanda de tirer sur sa barbe, qui se révéla vraie. Il en fallait plus pour me convaincre, et il le comprit aisément. Aussi entreprit-il de me narrer les circonstances qui l’avaient conduit dans notre pays.

« Sachez, me dit-il, que je vis en France depuis que votre pays a été libéré de l’Allemagne nazie. J’ai abandonné sans regret le Grand Nord et y laisse mes rennes aux bons soins des natifs de cette contrée, qui ont l’habitude de vivre en bonne intelligence avec ces merveilleux animaux. Quant à moi, dont le monde est la patrie, je pouvais me fixer où je voulais, pour peu que le collège des bienfaiteurs, où je siège, ne soit pas choqué par ma conduite. »

– Mais pourquoi la France ? lui dis-je.

– Parce que je pressentais que de grandes choses s’y produiraient, qui me conforteraient dans ma mission. Voyez-vous, le régime qui s’est instauré chez vous à la Libération était inspiré par des imposteurs, qui avaient pour ambition de me retirer ma fonction en l’assumant eux-mêmes. Leur outil était l’Etat, qu’ils chargeaient de prélever toute la richesse que le peuple pouvait produire pour lui en restituer d’infimes miettes qu’ils n’osaient pas appeler des cadeaux et qu’ils avaient baptisé prestations sociales.

– Mais enfin, Père Noël, il n’y a aucun rapport avec des cadeaux qu’on se fait à soi-même et les vôtres qui, si j’ose dire, tombent du ciel !

– Vous avez raison. Mais la crédulité humaine est sans limite. Un cadeau est un cadeau, on ne veut pas voir plus loin. Les autres peuples sont plus durs à tromper, mais le vôtre a été en quelque sorte « dressé » à croire en la bonté des autorités par des siècles de règne monarchique. Lorsque j’ai compris cela, j’ai pris la décision de m’installer en France pour surveiller la concurrence.

– Que pouviez-vous faire ? Un coup d’Etat ?

– Mais non. J’ai le moyen de semer un terrible désordre en comblant de cadeaux des personnes qui ne les méritent pas et de susciter ainsi une jalousie mortelle entre les citoyens, qui finissent toujours, en pareil cas, par se massacrer entre eux. Et alors il ne reste plus rien des imposteurs, que chacun rend responsable du climat délétère qui règne dans le pays.

– Ce que vous me dites est effrayant. J’avais de vous l’image d’un être bienveillant.

– C’est exactement ce que je suis. Ma bienveillance est celle du pater familias, qui veille à la bonne entente dans sa famille. Je ne suis pas intervenu jusqu’à présent parce que les imposteurs ont progressivement perdu la partie. Plus grand monde en France ne croit aux cadeaux de l’Etat. Je sens qu’il ne faudra pas longtemps avant que vous vous donniez un président qui rétablira les bons principes.

– On n’a pas l’air de prendre ce chemin en ce moment.

– Il faut être patient.

– Facile à dire pour vous, vous êtes éternel.

– J’avoue que cela aide. Mais j’ai connu l’un des vôtres, un certain Aristote, qui me disait : « Le choses qui suivent les lois de la nature sont toujours naturellement les plus belles qu’il est possible qu’elles soient. » Vous verrez, cela va s’arranger chez vous.

– Aristote ! Nous patientons depuis vingt-trois siècles !

– Les temps viennent. Vivez avec l’espoir. Au fait, m’avez-vous fait une commande ? Comme vous m’êtes sympathique, je vais l’améliorer.

– Merci Père Noël, votre message d’espoir me comble et me suffit. Me permettez-vous de faire état de notre conversation ?

– Bien sûr. C’est même pour cela que je vous ai parlé.

Il s’éloigna dans la nuit, et je restai un long moment à le regarder disparaître. J’avais le vague espoir qu’il reviendrait sur ses pas pour continuer notre conversation. Mais il m’avait dit l’essentiel et me laissait une mission. J’ai tenu à la remplir sans délai.

Claude Reichman

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Le piège est dans nos envies. https://temoignagefiscal.com/le-piege-est-dans-nos-envies/ https://temoignagefiscal.com/le-piege-est-dans-nos-envies/#comments Sun, 07 Dec 2025 04:20:20 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20830 Continuer la lecture de Le piège est dans nos envies. ]]> Il est clair que certains de mes billets aujourd’hui n’ont qu’un rapport lointain avec l’objectif initial de ce blog. Dois-je m’en excuser ?

Je ne sais pas, mais je souhaite m’en expliquer.

Débuté en 2010, ce blog était une réponse, vitale pour moi, à l’incroyable agression de notre Etat pillard, violeur et harceleur, une question de survie. Il s’agissait d’éviter le suicide, voire le délire potentiel de réactions violentes, incontrôlables, générées par l’agression fiscale qui me visait dans l’indifférence la plus totale et avec la complicité prouvée de la justice.

Quinze ans plus tard que reste-t-il de cette ignominie fiscale ?

Tout et rien. Tout parce que je suis ruiné, parce qu’il y a vingt ans que je suis discrédité par le faux qualificatif de « fraudeur fiscal », que ces vingt ans ont été stériles pour moi, alors que j’avais tant à donner à la société, mes dossiers paralysés, bloqués, en témoignent ; rien parce que le bourreau est agonisant, les Français savent aujourd’hui, sans exception, qu’ils sont en faillite, qu’ils vont en payer le prix, que c’est exclusivement la faute de Bercy.

Face à l’inéluctable, à la folie de Bercy agonisant, il a bien fallu que j’admette ma mort sociale. C’est fait.

Comme cette mort n’a pas été instantanée — ma lutte de tous les jours a repoussé l’échéance – j’ai eu le temps – comme dans toute mort – de voir repasser ma vie, de réfléchir à mon destin et à son intégration dans notre communauté d’hommes.

J’ai couché mes réflexions sur le papier. Je vous rassure, je n’ai aucune prétention de découvreur, je sais que tout ce que j’écris a déjà été dit ou pensé ; je respecte ceux qui ont pris le temps d’assimiler les connaissances sur ce sujet, y compris Chat GPT qui peut le faire en quelques fractions de secondes, je ne me place pas en concurrence avec eux, je veux simplement témoigner de ce que j’ai compris et des émotions que cela a entrainé chez moi. C’est peut-être sans intérêt ? c’est possible… mais cela me fait du bien, j’espère juste que ça ne fait de mal à personne.

Cela dit, j’ai été bousculé hier par l’idée des liaisons entre l’envie et le besoin, des perspectives que cela a évoquées en moi.

L’envie précède le besoin. L’envie nous appartient intégralement, nous avons la main sur elle.

Le besoin s’impose à nous, il est souvent vital.

Par exemple nous avons envie de manger, cette envie, dans une société prospère, cache le besoin vital de se nourrir. Si cette envie se dérègle, par exemple chez l’anorexique, le besoin de manger prend le relais, si l’envie déréglée garde le commandement, le besoin s’intensifie et ses conséquences engendrent la mort, qui est alors inexorable.

Adapté à une réflexion collective, on peut par exemple accepter l’idée que l’envie d’égalité soit légitime ; mais il est indéniable qu’une collectivité a besoin pour survivre de champions dans tous les domaines où ils sont nécessaires. Si l’envie d’égalité éradique tous les champions d’un groupe, celui-ci sera dissous ou inexistant parce que totalement dominé. L’égalité est une envie mortelle.

Je trouve ce constat bouleversant.

J’ai été élevé, comme beaucoup, dans la méfiance de l’envie. Est-ce la réponse adaptée à cette pulsion si déterminante pour la gestion de nos besoins ?

Je ne le crois pas, l’envie n’est pas un vice mais un avertisseur précoce de nos futurs besoins.

Il est clair que l’erreur d’envie peut-être catastrophique, son absence ne permet pas d’anticiper les besoins, qui lorsqu’ils arrivent brusquement peuvent être rapidement ingérables.

La conclusion de tout cela est qu’une bonne gestion des envies est nécessaire et indispensable à la vie.

Nos hommes de l’Etat feraient mieux de s’attacher à raisonner avec nous à partir de nos envies, qui sont exclusivement liées à nos décisions, plutôt que nous faire croire qu’iIs sont capables de répondre à nos besoins, dont le sort n’est en réalité que la conséquence de leurs envies.

Nos besoins doivent être satisfaits, c’est vital. Nos envies, pulsions personnelles et maitrisables, ne doivent pas perturber le déroulement de nos besoins qui sont indépendants de notre volonté.

Vu sous cet angle, beaucoup de faux problèmes se découvrent, les terribles catastrophes qu’ils engendrent apparaissent clairement.

Qu’en pensez-vous ?

Bien à vous. H. Dumas

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La droite a tué la France ! https://temoignagefiscal.com/la-droite-a-tue-la-france/ https://temoignagefiscal.com/la-droite-a-tue-la-france/#comments Sat, 06 Dec 2025 11:54:12 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20828 Continuer la lecture de La droite a tué la France ! ]]> La droite a tué la France !

Dans quelle société voulons-nous vivre ? Une société où l’on décide de ses choix en toute liberté, ou une société où il faut se battre en permanence pour ne pas subir les choix de majorités diverses et fluctuantes ? La première hypothèse est évidemment celle d’une majorité de Français, mais c’est la seconde qui règne dans le pays. La faute en revient à nos institutions, qui ne savent plus faire respecter les principes démocratiques et laissent s’installer le chaos. On a pu croire que la Ve République, telle qu’instaurée par le général de Gaulle, saurait durablement maintenir la France en démocratie. On s’aperçoit aujourd’hui qu’il n’en est rien.

La raison de l’échec démocratique de la Ve République se lit très simplement dans deux chiffres. A sa création, et sous le règne du général, les dépenses publiques françaises représentaient le tiers du produit intérieur brut. Soixante-sept ans plus tard, elles en représentent les deux tiers. Et c’est l’envolée des dépenses sociales qui est cause de cette augmentation. La gauche a toujours poussé dans ce sens. La droite n’a jamais su s’y opposer. En France aujourd’hui il n’est plus possible d’entreprendre avec des chances de succès, les charges dévorant tout l’actif des entreprises. Le mal français est donc là.

En 1995, j’ai publié un ouvrage intitulé « Sécurité sociale, le vrai mal français ». J’y détaillais la maladie et son traitement. Trente ans plus tard, rien n’a changé. Tout ce que l’Etat compte d’officiels s’est ligué contre mes solutions. L’Etat s’est même mobilisé pour empêcher, en toute illégalité, les dispositions européennes, qui instauraient la concurrence, de prendre effet. Et la France se débat désespérément pour échapper à l’étranglement social, sans y parvenir. Le triste spectacle actuel du parlement, qui ne parvient pas à faire émerger des solutions à l’effondrement du système de retraite, est une illustration de plus de ce mal français.

L’émergence de forces politiques d’extrême gauche est également une conséquence de l’appauvrissement du pays. Cet appauvrissement est constaté par tous les indices officiels, mais le plus parlant est celui de la radio RMC qui, chaque 10 du mois constate ce qu’il reste dans le portefeuille moyen des Français. Le dernier chiffre connu était de 53 euros. Ce qui signifie que le Français dispose de 2,65 euros par jour pendant les derniers vingt jours du mois ! Allez créer une entreprise avec des moyens aussi modestes. Les adeptes de Mélenchon s’ébrouent avec bonheur dans tout ce malheur !

Vous voulez des noms ? En voici. Pierre Suard vient de mourir. Il fut le plus grand industriel français, à la tête d’Alcatel Alsthom. Les terroristes d’Action directe le menaçant, Charles Pasqua, ministre de l’intérieur, lui donna le choix d’une protection policière permanente où de dispositifs de sécurité installés à son domicile. Suard fit ce dernier choix et un juge d’instruction nommé Jean-Marie d’Huy le mit en examen pour de prétendus abus de biens sociaux. Comme si Suard s’était emparé de biens de son entreprise ! Empêché de rencontrer ses collaborateurs, Suard dut démissionner de ses fonctions. Son entreprise ne s’en remit pas. Il bénéficia par la suite d’un non lieu pour toutes les accusations dont la justice l’avait accablé. Le juge d’Huy termina sa carrière dans le confort de la cour de cassation. Serge Tchuruk prit la suite de Suard à Alcatel et inventa « L’entreprise sans usines ». Succès complet : il n’y a plus d’usines en France !

La pièce que nous venons de représenter devant vous a été écrite par tous les politiciens français. Elle a été jouée par tous les acteurs de la sinistre comédie française. Après ses représentations triomphales dans tous les théâtres subventionnés de notre pays, elle partira en tournée en Corée du Nord, puis à Cuba et au Venezuela où le plus chaleureux accueil lui est réservé. En France la chasse aux patrons est ouverte en toute saison. Le rabattage du gibier est effectué par la Grande Veneuse Elise Lucet et son équipe de sonneurs de trompe. Nul ne doit en réchapper. Parole de démocrate !

Pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici encore quelques noms. Quand mon ouvrage sur la Sécurité sociale fut publié, j’eus l’honneur d’être interviewé par de nombreuses télévisions mondiales, dont celles de la Chine et de l’Inde, et le Wall Street Journal me demanda de rédiger son éditorial. En France, l’enthousiasme fut bien moindre, mais j’eus la visite de deux journalistes du Point, Philippe Manière et Romain Gubert. Ils passèrent près de trois heures avec moi et quand leur article parut dans leur hebdomadaire, il ne restait qu’une ligne de mon interview. J’appris qu’Alain Juppé, alors premier ministre, avait appelé François Pinault, propriétaire du Point, pour lui demander de ne pas parler de mon livre, car Juppé préparait alors le plan de sauvegarde de la Sécu qui allait tout changer…comme d’habitude. Romain Gubert m’appela pour s’excuser et me dit « On n’est pas fiers de nous ! »

Juppé était le premier ministre de Chirac. C’était donc la droite qui gouvernait. Elle n’en faisait pas moins la chasse aux libéraux, montrant ainsi sa duplicité fondamentale, qui est la cause profonde du mal français. Jamais une droite libérale, comme toutes les droites du monde occidental, n’aurait laissé le cancer social ronger l’assise de la France. Ce fut un crime. Un vrai crime. Nous le payons tous ensemble aujourd’hui.

Claude Reichman

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E Macron a tombé le masque ! https://temoignagefiscal.com/e-macron-a-tombe-le-masque/ https://temoignagefiscal.com/e-macron-a-tombe-le-masque/#comments Sat, 06 Dec 2025 09:17:12 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20824 Continuer la lecture de E Macron a tombé le masque ! ]]> Le pseudo libéral vilipendé par les ultras gauchistes vient de dévoiler sa véritable vision de la société : le contrôle, tout le contrôle et rien que le contrôle ; ce qui rappelle étrangement le fondateur du fascisme, Mussolini qui affirmait : tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat.

En effet, E Macron a déclaré récemment qu’il voulait faire labelliser les médias en ligne afin de « guider les préférences des lecteurs … » et lutter contre la diffusion de fausses nouvelles.

L’argument massue utilisé est qu’il faut s’assurer que l’information reste neutre, et il faudrait donc financer (avec l’inépuisable argent public que nous n’avons pas) des structures qui assureraient cette neutralité.

Evidemment, de manière sournoise, il ne dit pas qu’il va contrôler les médias directement mais les faire contrôler par une autorité ad hoc,  un conseil de déontologie, un peu comme l’Arcom qui contrôle les chaines de télé avec l’a priori évident en faveur des chaines publiques que l’on connait !

Et ce n’est pas la première fois qu’il lui vient des idées de régulation de l’information puisqu’il avait déjà promu la création du Conseil de déontologie journalistique en 2019 mais aussi un espace gouvernemental de l’information concernant le Covid avec une ostracisation des non vaccinés !

Il vient en fait de dévoiler sa vision de l’information qui doit rester … sous le contrôle de l’Etat comme au temps du général De Gaulle et de l’Ortf …

Seulement, la labellisation des médias n’est rien d’autre qu’une tentative de vouloir contrôler les médias et l’information. Car, vouloir réguler l’information c’est nécessairement la contrôler et le contrôle a toujours lieu dans le même sens : toujours moins de liberté et toujours plus de propagande gouvernementale avec à terme l’interdiction des médias estimés non conformes car, inéluctablement, il y aura les bons médias et les mauvais médias …

Cette suspicion se renforce lorsque l’on sait que, chez lui le dialogue démocratique, c’est tais-toi c’est moi qui parle ainsi qu’on a pu le constater avec la conférence citoyenne post gilets jaunes où il assommait son auditoire pendant des heures entières parce qu’en vérité, il n’admet pas qu’on ait une opinion différente de la sienne !

Une mauvaise idée pas du tout libérale

Confier une telle mission à des journalistes triés sur le volet ne constitue pas une garantie de neutralité car on sait que la neutralité n’existe pas surtout lorsque l’on écoute les radios publiques censées justement avoir un devoir de neutralité (Cf : France info surnommé bolcho info).

En outre, un comité de journalistes payés par l’Etat finira forcément par devenir complaisant avec celui-ci et que fera-t-il alors lorsqu’il aura connaissance de mensonges d’Etat ?

Car, on sait que quand un Etat est aux mains d’une clique ou d’une coterie ou d’un groupe, le contrôle de l’information sera évidemment exercé directement au profit de celui-ci !

Du conseil de régulation au ministère de la vérité il n’y a qu’un pas car à partir de quand passe-t-on du contrôle à la propagande puis au mensonge ?

Ce qu’E Macron ne semble pas avoir compris, c’est qu’il n’y a pas de propriétaire de la vérité sauf à tomber dans le système décrit par G Orwell dans son livre prémonitoire 1984. On peut aussi se souvenir du docteur Goebbels, ministre de la propagande du IIIème Reich, qui s’y connaissait en matière de manipulation de l’information et de diffusion de fausses nouvelles, et qui avait clairement formulé qu’un « énorme mensonge suffisamment répété finit par devenir la vérité ».

Il s’agit évidemment d’une atteinte gravissime aux libertés individuelles ; on en revient, ni plus ni moins, à la Pravda de l’Etat soviétique.

En outre, il s’avère que le premier diffuseur de fake news est … l’Etat lui-même avec la conclusion qui s’impose : Les seules fakes autorisées par l’autorité ad hoc seront celles diffusées par l’Etat et la télé publique !

Ce genre de proposition ne peut amener qu’à une critique en règle de l’individu dont on sait que c’est un étatiste pur sucre malgré ses rodomontades « choose France » et autres billevesées prétendument libérales et pro entreprises !

N’ayant jamais exercé aucun mandat électif auparavant, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat judiciaire monté à la fois par les hauts fonctionnaires, les magistrats et les élites du capitalisme de connivence, on nous l’a présenté comme celui qui allait révolutionner la politique française et changer l’Etat !

Huit ans plus tard, le constat est tout simplement catastrophique !

Individu sans conviction, manipulateur, narcissique, refusant la contradiction ; même au niveau électoral puisqu’il persiste à nommer un premier ministre de son camp alors que la carte électorale (par sa faute d’ailleurs) a changé …

Il exploite, jusqu’à la corde, les plus mauvais côtés de la Vème république et se maintient à ses fonctions malgré une détestation populaire totalement inédite !

L’explication est simple et tient en un seul mot : Elitisme

E Macron se perçoit comme faisant partie d’une élite qui doit dire la bonne parole à un « bon peuple » incapable de discernement et ce projet n’est finalement que la transposition de notre actuel système éducatif à deux vitesses avec une masse de la population limitée à des considérations éducatives basiques dont le but est de la maintenir dans un état de sujétion et des emplois subalternes et une élite qui a droit à tous les égards, à tous les avantages et à tous les privilèges.

En fait, E Macron estime que le “bon peuple” ne peut pas comprendre l’importance de sa mission !

On sait que le pouvoir rend fou et que le pouvoir absolu rend fou absolument ; et c’est bien le problème de la Vème république qui confère trop de pouvoirs, sans contrepouvoirs, à un seul homme avec le risque, si l’individu est médiocre, de conséquences catastrophiques !

Et ce sont les français qui paieront ces conséquences ; comme toujours !

Bien cordialement à tous !

 

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La « Bureaucrature », cette secte qui nous veut du bien. https://temoignagefiscal.com/la-bureaucrature-cette-secte-qui-nous-veut-du-bien/ https://temoignagefiscal.com/la-bureaucrature-cette-secte-qui-nous-veut-du-bien/#comments Thu, 04 Dec 2025 10:38:53 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20819 Continuer la lecture de La « Bureaucrature », cette secte qui nous veut du bien. ]]> Je vous laisse le soin de définir, selon votre ressenti personnel ou à l’aide d’encyclopédies papier ou numériques, ce qu’est une secte. Je suppose que rapidement, si ce n’était déjà fait, vous allez prendre conscience que nous vivons dans une secte, qui nous est imposée, que nous ne percevons pas cette réalité, ce qui est le propre de toute secte : paraître naturelle, incontournable et nécessaire à ses membres.

Cela étant, essayons de jeter un œil hors de la caverne de Platon dans laquelle nous tient la Bureaucrature, notre secte bien-aimée.

Toute secte fonctionne à partir d’un gourou, et à l’aide d’un trésorier, de gardiens de la pensée et de gardiens de l’ordre. Les membres se divisent en deux, les actifs et les passifs. Reste enfin les non adhérents dont l’avenir n’a que deux issues : rejoindre la secte ou disparaître.

Le gourou

Dans les petites sectes, le gourou est souvent un individu. Mais dans une grande secte aux prétentions hégémoniques, le gourou est une pensée, divine ou non, révélée à certains qui sont les initiés et agissent comme autant de gourous, au nom de cette pensée affublée ou non d’un nom et d’une personnalisation.

Notre secte la Bureaucrature est ainsi faite. Une liste non exhaustive inclurait la tête de l’Etat politique, de la fonction publique et ses représentants par catégorie et par division territoriale.

Le trésorier

Ne perdons pas de vue que dans une secte un des buts est l’asservissement des membres par leur dépossession de tous biens au profit de la secte. C’est, en pratique, la réalité ultime de la secte : s’enrichir sans limite au détriment de ses membres.

Notre Bureaucrature est sur ce point particulièrement performante. Bercy est en effet un trésorier aux compétences de prédation hors du commun.

A ce niveau de résultat, on peut parler de compétence sportives. D’ailleurs, l’élite du pays participe activement à la compétition. On peut aller jusqu’à dire que la trésorerie est la colonne vertébrale et la garantie de pérennité de la bureaucrature.

Les gardiens de la pensée et de l’ordre

Ils sont en compétition, boostés par la pensée sectaire, ils ne font pas dans la dentelle et ne se font pas de cadeau. Ce sont les magistrats pour la face intellectuelle et morale, les forces de l’ordre pour la face physique et pratique.

Les premiers, les magistrats, appliquent les ordres, détaillés et omniprésents de la Bureaucrature, avec rigidité et de façon drastique, sauf pour les gourous ou faisant office, qui en sont dispensés en grande partie.

Les seconds, les forces de l’ordre, le bras armé de notre secte, font de même.

Tous deux sont si puissants, si sûrs de cette puissance, qu’ils n’hésitent pas, au travers de l’impunité que leur procure cette besogne essentielle à la secte, mais bien peu glorieuse, à la pimenter pour l’imaginer moins minable de coups de griffes mutuels, qui ne sont que des amuses-ballots.

Les membres actifs

Croient-ils en la secte ou tout simplement en profitent-ils ? C’est une question sans réponse, qui finalement n’a aucune importance.

Ils servent la secte, adhèrent totalement à ses principes et à ses actes, c’est-à-dire à l’idée d’universalisme de son organisation et à la légitimité de la dépossession morale et matérielle des membres de la secte, à son bénéfice. Ils sont donc, dans la pratique, contre la liberté de penser autrement que comme pense la secte, contre la liberté de posséder, voire de disposer de quoi que ce soit, hors les autorisations de la secte qui possède tout.

Les membres passifs

Ce sont exactement les mêmes que les membres actifs, en plus fainéants et plus lâches.

Les non-adhérents

Leur problème tient au fait que leur grande majorité n’a pas synthétisé leur situation de non-adhérent à la secte.

Formés depuis des siècles à vivre en marge d’une secte dominante, ils ont créé un espace de légendes, du type David et Goliath, qui leur fait croire à un destin possible face à ce qu’ils croient être des injustices, qui ne seraient que passagères.

Ils n’ont pas conscience que la secte les dévore et va dévorer leurs enfants de pensée, sans qu’il y ait un sens à ce massacre.

La secte ne connait pas le mal, puisqu’elle est le bien. Comment pourrait-elle prendre en compte le mal qu’elle fait aux non-adhérents ? Ils rêvent en croyant qu’une vie peut exister en dehors de la secte.

Ils appellent leur rêve la démocratie, quelle absurdité…

Il n’y a que deux façons de se débarrasser d’une secte : l’épuisement de ses ressources, sa faillite, ou son éviction par la force. Dans les deux cas, le résultat n’est pas assuré car l’expérience et l’histoire tendent à démontrer que : éliminée, la secte en place est remplacée par une autre.

Et les droits de l’homme alors ?

Vous pouvez répéter la question ?

Bien à vous. H. Dumas

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LA CORRUPTION https://temoignagefiscal.com/la-corruption/ https://temoignagefiscal.com/la-corruption/#comments Tue, 02 Dec 2025 19:35:58 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20817 Continuer la lecture de LA CORRUPTION ]]> Aujourd’hui sur Le Point : https://www.lepoint.fr/monde/corruption-en-ukraine-l-heritage-post-sovietique-que-bruxelles-sous-estime-02-12-2025-2604490_24.php#xtmc=corruption-ukraine&xtnp=1&xtcr=1

Un article intéressant qui évoque enfin le fond du problème de la déchéance économique de l’Occident.

L’image de la corruption, pour la majorité, est l’enveloppe donnée à celui qui décide pour influencer son choix en faveur du donneur.

Cela n’est qu’une caricature, une curiosité folklorique, bien peu de chose. La corruption qui nous ronge est bien plus sournoise, déguisée en bonne conscience.

L’honnêteté qui est le barrage naturel à la corruption n’est pas acquise à la naissance, elle n’est pas une fonction biologique. Elle est la résultante d’une éducation et des conditionnements sociaux imposés par les règles sociétales.

Ces règles sont elles-mêmes issues des conflits naturels que toute société tente de juguler. Parce que oui, la nature, c’est la loi du plus fort, la jungle, si belle, paraît-il, quand ce sont les animaux qui s’estourbissent et se dévorent, si laide quand les hommes font de même.

Initialement, deux pouvoirs se sont violemment volés dans les plumes : le savoir et la croyance. Les religions et la science. Aujourd’hui, un peu partout ils ont, sinon fait la paix, du moins trouvé une entente qui leur permet de vivre ensemble sans s’étriper chaque jour qui passe.

En revanche deux autres pouvoirs sont apparus, la politique et l’économie. Ceux-là, en pleine maturité, sont au stade de l’affrontement mortel.

Pour limiter cet affrontement la religion judéo-chrétienne a inventé le respect du prochain. Un peu plus tard, les révolutions du 18ème siècle ont mis en forme les lois protégeant les biens de chacun, en fait : la propriété privée pour tous.

L’honnête homme issu de ces règles respecte son voisin et sa propriété, donc inévitablement il n’est pas accessible à la corruption.

Mais, chaque jour qui passe l’honnête homme est moqué, isolé, réduit au silence. Il n’ose même plus avouer qu’il est honnête tant ses croyances sont prétendues castrantes.

Aujourd’hui la politique pratique l’abus de pouvoir, l’économie aussi. Les politiques négligent le respect de l’autre et de ses biens, qu’ils caricaturent par des privilèges accordés aux leurs, à ceux de leur obédience, quitte à les voler chez les autres. Les économistes de leur côté croient pouvoir tout acheter, y compris le cœur et l’âme des autres, pour lesquels ils n’ont aucun respect, ils pourraient si cela était rentable les élever en batterie et les vendre à la découpe.

Ces deux pouvoirs, récents, arriveront-ils à un apaisement, du type de celui des croyants et des scientifiques, et combien faudra-t-il d’injustices, de désastres pour y arriver.

L’honnête homme peut-il revenir sur Terre, comment et où ?

C’est la vraie question, car il n’y a que lui qui pourrait faire disparaître la corruption matérielle et morale qui gangrène tout.

Objectivement, je ne vois pas le plus petit bout d’espoir ou de territoire d’épanouissement pour l’honnête homme sur cette Terre.

Peut-être est-ce à l’honnête homme d’inventer, une fois encore, les règles de la survie collective ?

Bien à vous. H. Dumas

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