Dominique Philos, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/philos/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Wed, 11 Jun 2025 14:26:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Dominique Philos, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/philos/ 32 32 La tentation totalitaire des déçus de la république https://temoignagefiscal.com/la-tentation-totalitaire-des-decus-de-la-republique/ https://temoignagefiscal.com/la-tentation-totalitaire-des-decus-de-la-republique/#comments Wed, 11 Jun 2025 14:26:32 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20316 Continuer la lecture de La tentation totalitaire des déçus de la république ]]> La France est en faillite ou peu s’en faut !

Que va-t-il se passer lorsqu’elle va s’écrouler sous les dettes accumulées du fait d’une gestion déplorable de la part d’une haute fonction publique qui tient les rênes du pouvoir depuis 1974 et qui encourt à cet égard une lourde responsabilité ?

Car, si le FMI s’en mêle, ce seront des coupes claires dans les dépenses et cela mènera nécessairement à un grand mécontentement, à des troubles sociaux (grèves surtout de la part de ceux qui ont le plus à perdre c’est à dire les agents du secteur public) ; peut-être même à des émeutes (qui mènent parfois à la révolution).

Ou bien il ne se passera rien …

En fait, nul ne peut le savoir à ce jour car les réactions collectives sont imprévisibles.

Néanmoins, on ne peut écarter l’hypothèse d’une grogne aboutissant au rejet d’une caste qui s’est arrogé tous les pouvoirs et tous les avantages sans subir aucun inconvénient tout en se dissimulant derrière le système parlementaire et finalement au rejet de la démocratie par la population pour cause d’incompétence avérée des dirigeants ?

Une période troublée, comme celle qui a abouti au retour du général De Gaulle en 1958, est tout à fait possible … et il existe aujourd’hui en France des tenants d’un système autoritaire basé sur un homme fort (ou présumé tel) et on connait bien ce schéma : il s’est passé en Allemagne au début des années 30.

La république  de Weimar, qui était totalement décrédibilisée avec des mouvements semi insurrectionnels réguliers, une incapacité générale à résoudre les problèmes et plus particulièrement une inflation très forte et un chômage massif, a fini par s’effondrer et à laisser la place au régime totalitaire nazi.

Les allemands ont –il tiré un avantage de l’arrivée d’A Hitler au pouvoir ?

Cela va peut-être vous surprendre, mais oui ; au moins au début.

Jusqu’en juin 1941 (attaque de l’URSS), les allemands ont vu leur situation matérielle considérablement s’améliorer  avec la disparition du chômage, à nouveau des revenus et des biens de consommation (pillés chez les pays occupés) … à condition de ne pas trop regarder la réalité en face, de se voiler face sur les arrestations arbitraires et sur les aspects totalitaires du régime mis en place dont le premier effet visible a été la suppression de la démocratie.

Autrement dit, les allemands ont accepté, en toute conscience, d’échanger leur liberté contre des biens matériels et un meilleur niveau de vie et tant pis pour les socialistes, les communistes et … les juifs !

Les français seraient-ils capables d’adopter le même comportement dans le seul but de conserver leurs petits et grands avantages ?

Oui, sans aucun doute … et ce d’autant plus qu’ils auront tendance à se considérer comme les victimes d’un système qui les a trompés et pour lequel ils n’ont rien décidé ; même s’ils ont … voté pour des candidats de la caste qu’ils estiment aujourd’hui responsables !

Autrement dit, il suffit d’une rencontre, parfois fortuite,  entre un homme et des mécontents … et, les mécontents ne demanderont qu’à croire l’homme (ou la femme) providentiel ou présumé tel qui va leur assurer qu’il va résoudre les problèmes ; même si … cela n’est pas vrai !

Le sauveur, l’homme providentiel, les gens y croient et cette idée est enracinée dans l’inconscient français ; cela les rassure de penser que quelqu’un va les sortir (miraculeusement) des difficultés !

On se situe là au niveau de la croyance religieuse …

Malheureusement, cet homme providentiel n’est bien souvent qu’une illusion car le sauveur désintéressé n’existe pas et il sera en fait le premier à mettre en place un système dans lequel seuls ses fidèles et lui-même tireront des avantages significatifs de leur position !

En fait, il y a surtout des opportunistes qui pensent pouvoir profiter pour eux-mêmes de la situation en exploitant les idées à la mode, les revendications populaires ou les penchants populistes du moment.

Lénine a déclenché sa « révolution » avec très peu d’hommes simplement parce que le pouvoir tsariste était en pleine déliquescence. Il n’a pas non plus hésité à utiliser la force pour assoir son pouvoir si fragile au départ …

Il y a aussi des gens qui pensent qu’ils vont changer le monde, qu’ils vont créer un homme nouveau et c’était bien le concept sous-jacent de la révolution française mais aussi du communisme bolchevik.

Malheureusement, on sait que l’idée s’est transformée en tueries de masse avec le génocide vendéen (350.000 morts), les exécutions en série après des jugements sommaires (10.000 exécutés à la guillotine), les massacres de Carrier à Nantes (avec des barges submersibles dans lesquelles on enfermait les victimes pour les noyer), la Terreur mise en place par Robespierre … et à la fin des guerres napoléoniennes sans fin qui ont tué plus d’un million de soldats français (sans compter les alliés du moment, volontaires ou forcés).

Et, pour les bolcheviks, cela a été bien pire …

A chaque fois, l’homme fort a dérivé vers le dictateur avec toutes les conséquences que cela comporte !

Fatalité ?

En fait, il n’est pas toujours aisé de faire la différence entre « l’homme fort » et le dictateur mais on sait que la tendance naturelle d’un pouvoir autoritaire est de se renforcer et d’éliminer ses opposants qualifiés de traitres ou d’ennemis du peuple.

En outre, dans nos démocraties européennes, nous avons apparemment du mal à discerner la véritable nature des hommes politiques et notamment à faire la différence entre les hommes autoritaires et les dictateurs surtout qu’en France, subsiste le mythe de l’homme fort qui va sauver le pays de la chienlit surtout auprès de personnes qui détestent une démocratie qui a, à leurs yeux, tous les vices !

Le vieux maréchal Pétain a pris le pouvoir en juin 1940 à la suite de l’effondrement français (la débâcle) dont il était d’ailleurs en partie responsable puisqu’il était en charge de l’organisation militaire et de l’armement dans les années 30.

Mais, il n’a pas hésité à prétendre (faussement) faire don de sa personne à la France !

Le général De Gaulle est revenu en 1958 pour « sauver la France » !

Enfin, ça c’est l’image qu’il a voulu laisser dans l’histoire alors qu’il avait en réalité une véritable fascination pour le pouvoir et que son retour aux affaires s’apparentait plutôt à un coup d’Etat, alors qu’il piétinait depuis 12 ans dans l’attente de son rappel qui … n’arrivait pas !

Il a donc décidé de forcer le destin surtout qu’il s’estimait seul légitime pour redresser et diriger la France.

Etait-il pour autant un dictateur ?

Pas vraiment car il a respecté les institutions qu’il avait mises en place et, surtout, il n’a jamais cherché à fausser le jeu électoral et n’a jamais mis en place un régime policier. Il était en fait le représentant d’une droite nationaliste, autoritaire plutôt anti libérale et anti parlementaire.

Pétain, était bien un dictateur qui s’est appuyé sur un régime policier (la sinistre Milice du non moins sinistre Darnand) et a bien « suspendu » la démocratie tout en exigeant un serment à sa personne (que les hauts fonctionnaires ont d’ailleurs prêté dans leur immense majorité).

On discerne donc le clivage entre l’homme fort et le dictateur : Le dictateur a un comportement autocratique et autoritaire, il est le chef mais surtout, il ne respecte pas les institutions du pays ou les supprime. Il supprime les élections ou les manipule pour en fausser le résultat, il attend de ses affidés une loyauté indéfectible à sa personne et non aux institutions et il n’hésite pas à faire éliminer ses opposants ou ses contradicteurs. Il fait les lois seul, nomme les ministres, révoque, et finalement aspire au pouvoir absolu en dehors des institutions.

La question sous-jacente est en fait la pérennité de nos institutions alors que nous savons qu’elles sont très largement imparfaites et qu’elles ont mis l’accent, à l’initiative du général De Gaulle, sur la prééminence de l’exécutif avec pour conséquence de surexposer son détenteur au mécontentement populaire …

Cette prééminence, sciemment voulue par De Gaulle, touche désormais à ses limites car elle cristallise tous les mécontentements alors que nous avons en France une véritable tradition putschiste ; à l’opposé d’un pays comme le Royaume Uni qui, après avoir fait sa révolution en 1640, s’en tient fermement à la démocratie représentative.

Autrement dit, la tradition putschiste est dans les gènes français (1789, 1830, 1848, 1870, 1940, 1958 avec Napoléon Ier, Napoléon III, le Général Boulanger, Pétain, de Gaulle) alors qu’elle est inexistante au Royaume Uni !

Pour faire simple, nous nous trouvons à la croisée des chemins entre la faillite d’un système et les promesses d’un autre !

L’homme providentiel n’est pas encore en vue et seul l’avenir nous dira ce qu’il en est … mais la question se pose désormais est de savoir si les français accepteront de continuer à croire encore en ceux qui les ont amenés à cette situation ou s’ils se jetteront dans les bras d’un opportuniste sans scrupule !

Terrible question …

Bien cordialement à tous !

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Le pouvoir face au mistigri fiscal https://temoignagefiscal.com/le-pouvoir-face-au-mistigri-fiscal/ https://temoignagefiscal.com/le-pouvoir-face-au-mistigri-fiscal/#comments Tue, 03 Jun 2025 14:10:01 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20283 Continuer la lecture de Le pouvoir face au mistigri fiscal ]]> La France a toujours eu un problème avec les impôts !

Aussi loin qu’on remonte dans le temps, ils ont toujours été excessifs !

Hasard ?

Evidemment non !

Si l’on remonte jusqu’à Philippe le bel (1310), on constate que le pouvoir s’est toujours appuyé sur une organisation administrative particulièrement développée qui a toujours eu la prééminence sur le secteur privé et ce phénomène n’a fait que s’amplifier avec le temps !

En outre, ce pouvoir, très centralisé, a toujours considéré qu’il était à la source de toutes choses avec une acmé encore considéré aujourd’hui comme exceptionnelle : le colbertisme et ses manufactures royales !

A tel point que notre Education Nationale en a fait son porte drapeau national face à l’entreprise privée.

Selon ce principe, érigé en modèle sociétal, le pouvoir politique se considère comme seul légitime pour diriger la société, l’économie, les droits et les devoirs de chacun !

La liberté oui, mais sous contrôle strict de l’Etat et la Révolution Française n’a absolument pas remis en cause cette règle ; ce qui a fait dire à G Clémenceau cette phrase restée célèbre : « La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. »

Que cette conception soit illégitime, inefficace voire nuisible n’est jamais venue à l’esprit des gouvernants français de quelque bord politique qu’ils soient !

Et pourtant, ce dirigisme étatique a bien fait la preuve, depuis longtemps, de sa nocivité !

Mais la classe politique, de droite comme de gauche, se réfère toujours et encore à cette conception de la société qui fait de la France, avec son économie administrée sous tutelle administrative, un cas à part au sein des pays de l’OCDE.

En France, il n’existe pas de politicien libéral … ou si peu qu’ils n’ont aucune espèce d’influence … cette tendance étant confortée par une population qui attend tout de l’Etat !

On retrouve cette caractéristique au sein du pouvoir.

Si 19% de la population sont des fonctionnaires, chez les députés cette proportion monte à 40%. Chez les socialistes c’est 60%, à la LFI c’est 67% et au PC c’est 70% de fonctionnaires.

Dans ces conditions, et compte tenu de cette structure sociale si particulière des élus de l’assemblée nationale, on ne peut pas s’étonner qu’ils aient une conception étatiste du pouvoir et de son exercice basée sur … la primauté de l’Etat, source de tout, avec une administration omniprésente et surreprésentée, une méfiance vis-à-vis du monde inconnu de l’entreprise réputé dangereux et toujours à la limite de la légalité !

Pour ces élus, il est donc exclu de réduire les dépenses publiques qui ne sont en fait jamais suffisantes ; ce qui explique bien des dérives.

Or, l’économie française ne se porte pas bien, les comptes publics sont désastreux, la grogne populaire n’a jamais été aussi forte, la banqueroute menace …

Du coup, tout ce petit monde est la recherche du miracle fiscal qui permettra d’augmenter les recettes sans augmenter (au moins officiellement) les impôts mais surtout sans diminuer les dépenses !

Quadrature du cercle s’il en est !

La CSG, du fait de son caractère universel, sans abattement, a fait partie de cette catégorie d’impôt à haut rendement que l’on peut qualifier de poule aux œufs d’or fiscale ; sans entrainer toutefois une amélioration des comptes publics qui sont restés obstinément dans le rouge !?!

L’augmentation sensible des recettes a juste entrainé une augmentation des dépenses publiques !

Toutefois, après de multiples augmentations, elle est désormais fixée à des montants trop élevés pour pouvoir espérer à nouveau l’augmenter encore significativement. Rappelons, qu’en 1991, lorsqu’elle a été mise en place par le gouvernement de M Rocard, son taux était de 1.1% et qu’elle peut désormais culminer, avec les taxes additionnelles, à 17.2%.

Or, ce qu’il faut, pour les hommes de l’Etat, c’est un impôt à haut rendement qui soit socialement accepté pour pouvoir espérer boucher les trous désormais béants des finances publiques !

Certains croient avoir trouvé le nouveau bon filon : la TVA sociale qui, tel un serpent de mer, fait à nouveau surface !

Il faut dès à présent dissiper une ambiguïté : Un impôt n’a jamais eu un caractère social car l’impôt, et spécialement la TVA qui est une taxe sur la consommation, n’a jamais enrichi ceux qui le paient ; c’est pourquoi il faut voir dans cette formule un véritable oxymore … à base de communication politique.

La CSG, contribution sociale, n’a d’ailleurs rien de social car il s’agit bien d’un impôt sur le revenu bis qui ne dit pas son nom. Le mot social n’a été ajouté que pour donner le change vis-à-vis de la population … qui ignore, pour l’essentiel, la nature réelle de cet impôt !

On prête évidemment à cette TVA sociale toutes les vertus acceptables ; à commencer par être une « arme » contre les délocalisations (Clin d’oeil aux chomeurs).

On prétend aussi qu’en l’appliquant on pourra réduire les charges sociales puisqu’il serait opéré un transfert des cotisations sociales sur les salaires vers cette TVA sociale qui serait appliquée aux biens importés (notamment les biens de consommation courante essentiellement fabriqués par les chinois …). (Clin d’oeil aux employeurs).

Malheureusement, il s’agit d’une affirmation purement gratuite destinée en fait à faire passer la pilule car … il n’y a aucune garantie à cet égard.

Comme l’a rappelé Alain Madelin lors de l’une de ses dernières interventions, frapper les biens importés n’enrichira nullement les français … alors qu’elle frappera aussi, au nom de l’équité fiscale, tous les autres biens y compris ceux produits ou fournis en France.

C’est en fait exactement la même chose que les droits de douanes massifs appliqués par l’administration Trump et qui seront bien payés par le consommateur américain !

Car, fatalement, c’est bien le consommateur final qui paiera cette TVA qui n’a de social que le nom et sa mise en oeuvre, si elle a lieu, n’opérera qu’un transfert de charges. Ce sera juste un coup de bonneteau fiscal destiné à tromper son monde et qui ne résoudra en aucune façon les problèmes de la France alors que la dette est pratiquement hors de contrôle !

La grande astuce du système, parce qu’il y en a quand même une, c’est que dans un pays qui importe pratiquement tout comme la France et qui est en perte d’emplois, la TVA sociale serait une meilleure affaire pour les finances de l’Etat puisqu’elle taxerait les biens importés (fabriqués par des gens dont les salaires sont bien inférieurs à ceux des français charges comprises).

Autrement dit, comme la base taxable sur les salaires français est en diminution on peut espérer se rattraper sur celle, plus large, des biens importés.

Nous en avons un excellent exemple avec l’industrie automobile française qui se réduit comme peau de chagrin du fait à la fois des importations de voitures chinoises mais aussi des délocalisations assumées par les constructeurs français (Renault a prévu de transférer la production de la Scenic en Espagne parce que les couts de production y sont moins élevés).

Maintenant, si la consommation intérieure s’effondre, la TVA sociale, qui augmentera le taux global de la TVA actuellement fixé à 20%, ne servira à rien car les recettes s’effondreront aussi !

En fait, il faut être lucide, la TVA sociale est tout à fait anti sociale … car, en frappant la consommation, elle pénalisera évidemment les plus modestes par le biais d’une augmentation sensible des prix !

La seule solution, qui est évidemment rejetée par les élus pour les raisons que l’on a vues plus haut, est la réduction des dépenses de l’Etat !

Mais, cela n’est pas au programme …

Bien cordialement à tous !

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Une lamentable impuissance gouvernementale https://temoignagefiscal.com/une-lamentable-impuissance-gouvernementale/ https://temoignagefiscal.com/une-lamentable-impuissance-gouvernementale/#comments Tue, 27 May 2025 18:26:18 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20266 Continuer la lecture de Une lamentable impuissance gouvernementale ]]> La France s’enfonce lentement dans l’inefficacité et les dettes … le gouvernement ne fait rien et semble contempler, d’un œil à la fois ébahi et ennuyé, le trou de 40 Mds€ dans les finances publiques sans, semble-t-il, avoir un début de commencement de solution ….

Le constat est pourtant simple : la France vit au-dessus de ses moyens depuis 50 ans et a accumulé une quantité de dette publique qu’il est aujourd’hui absolument impossible de rembourser ; surtout en continuant à user des méthodes et des minables stratagèmes gouvernementaux utilisés jusqu’ici !

Et pourtant, on connait les mesures que le gouvernement devrait prendre mais qu’il ne prend pas ; sans doute par peur des conséquences sociales : il faut réduire les dépenses publiques, rétablir l’équilibre budgétaire, tailler dans les effectifs de la fonction publique, couper les aides et subventions (à la presse, au cinéma, à la culture, …) et libérer les forces du marché pour relancer le marché du travail, couper dans les dépenses sociales inutiles (primes de noël), remettre les gens au travail en supprimant ces aides sociales qui permettent de gagner plus sans travailler qu’en travaillant, supprimer les trop nombreux comités et commissions qui ne servent qu’à recycler des élus battus, des copains en mal de revenus confortables en échange d’un travail très peu contraignant (au CESE conseil économique et social à l’utilité absolument nulle, il se dit que ses membres ont du mal à travailler 35 h … par mois).

Car, un pays entier ne peut pas vivre dans l’assistanat et de l’argent gratuit qui ne tombe évidemment pas du ciel …

Seulement, la bureaucratie en place, qui contrôle directement ou indirectement pratiquement tous les secteurs d’activité du pays, et ses nombreux bénéficiaires vont évidemment s’opposer à un tel programme qui finalement toucherait beaucoup (trop) de monde. Car l’argent gratuit des autres est un confort, une drogue, dont il est difficile de se dispenser et vous pouvez aisément imaginer la fureur d’une population qui s’estimera alors trompée !

En fait, les hommes du gouvernement ont peur et tremblent devant l’étendue du désastre qu’ils essaient encore de cacher à une population droguée aux aides sociales et qui, finalement, s’accommode fort bien de cette situation.

La seule solution démagogique trouvée a été de proposer l’idée de l’organisation d’un référendum sur la dette avec pour but d’en faire prendre la responsabilité de son sort aux français.

Ca a tout d’un piège même si cela ressemble à une forme de démocratie directe … alors que tous les indicateurs économiques sont au rouge. En effet, à aucun moment les français n’ont décidé quoique ce soit en matière de dépenses publiques …

En fait, la question implicite d’un tel référendum serait : voulez-vous continuer à bénéficier de l’argent gratuit ou avoir des fins de mois encore plus difficiles ?

On connait par avance la réponse !

Et que fera-t-on si les français répondent non à toute modification d’un système qui va nous emporter dans l’abime à plus ou moins brève échéance ?

Car, le mur de la dette se rapproche et différents organismes français et internationaux commencent à tirer la sonnette d’alarme ; notamment la Cour des Comptes mais aussi le FMI (Fonds monétaire international) qui plaident pour une sérieuse reprise en mains … car, même le socialiste pur sucre Moscovici tire la sonnette d’alarme !

La seule solution envisageable en haut lieu est une nouvelle fois le gimmick réflexif  de l’alourdissement des impôts,; ce qui ne peut avoir que des effets catastrophiques sur une société déjà surimposée ; car n’oublions jamais que l’impôt reste un prélèvement improductif sur la richesse produite … par le secteur privé.

Le premier ministre a déclaré qu’il allait demander un effort aux français

Sans hausse d’impôts ?

Revient ainsi, à bas bruit mais de manière insistante, l’idée d’un nouvel ISF … seulement la vérité est qu’il ne faut pas s’attaquer à ceux qui gagnent de l’argent, voire beaucoup d’argent, lequel sera à un moment ou à un autre réinvesti dans l’économie, mais bien à ceux qui dépensent sans compter l’argent des autres, par milliards, dans des projets inutiles, des salaires fictifs, des rentes de situation injustifiées.

En fait, le ministre des finances, en bon haut fonctionnaire fidèle à la doctrine en vigueur depuis 50 ans, a précisé sa pensée : pas de réduction des dépenses juste un ralentissement de leur progression …

Autant dire, l’immobilisme le plus parfait …

On ne fait rien et on attend de voir …

De voir quoi ?

C’est bien la question !

Aujourd’hui, en fait, personne ne croit que la France va réduire ses déficits … qui vont se maintenir à 6% du PIB ; du moins officiellement parce que l’on sait aussi que Bercy utilise abondamment des artifices comptables pour masquer l’ampleur de la situation !

Par voie de conséquence, les dettes publiques, dont chaque français vivant ou à naitre, est comptable et caution implicite, vont continuer à monter jusqu’au moment où plus personne ne voudra plus prêter à la France (dont 56% de la dette est détenue par des créanciers étrangers) qui ne pourra alors plus financer ses dépenses courantes et se retrouvera en défaut ; enclenchant alors une série d’évènements complexes plus ou moins prévisibles car, quand ça va mal, le pire n’est pas toujours sûr !

Hypothèse évidemment absurde pour nos hauts fonctionnaires … mais lourde de conséquences.

Le gouvernement et ses affidés espèrent en fait la croissance magique qui sauverait la situation alors que la France est entrée en récession ou bien que la BCE viendra au secours de nos finances publiques pour sauver l’€ et l’Union Européenne !

La France  qui enregistre depuis plusieurs années une croissance nulle avec un PIB qui n’augmente que « grâce » à l’inflation, continue de s’appauvrir, continuera donc à vivre au-dessus de ses moyens et à dépenser (beaucoup) plus que ses recettes fiscales ; jusqu’au … blocage et à un retour contraint à la réalité !

Conclusion qui s’impose : l’inconscience et le déni persistent dans les sphères du pouvoir alors que l’écroulement économique se poursuit … sans faiblir et que nous nous orientons toujours plus vers un système économique où nous ne produisons plus rien et nous importons absolument tout !

En tout état de cause, il est pour le moins inquiétant de constater cette incapacité chronique des personnes en charge du pays à résoudre des problèmes de gestion qui relèvent de la ménagère (équilibrer les recettes et les dépenses) et ne laisse pas d’inquiéter quant à leur attitude lorsque les vrais problèmes vont se poser.

Tout cela ne saurait durer encore très longtemps sans un accident de parcours sérieux et cela me rappelle étrangement les six premiers mois de l’année 1940 lorsque les pouvoirs politique et militaire ainsi que les hauts fonctionnaires (qui avaient déjà réussi à imposer de pesantes normes et procédures), ne voulaient rien faire, ne rien décider, pour ne fâcher personne mais aussi pour préserver leurs petits avantages personnels … puis se sont mis à se rejeter les uns les autres la responsabilité du désastre dans une atmosphère générale faite de trahison et de confusion lorsque les armées nazies ont déferlé renversant tout sur leur passage !

Nous sommes bien au bord du gouffre !

Bien cordialement à tous !

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Scandale au Parlement https://temoignagefiscal.com/scandale-au-parlement/ https://temoignagefiscal.com/scandale-au-parlement/#comments Thu, 22 May 2025 17:23:27 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20258 Continuer la lecture de Scandale au Parlement ]]> Je relaie ici un article de l’Iref qui expose explicitement ce dont beaucoup se doutaient … bien que cela fasse partie des petits secrets minables de la République …. assez peu relatés par la presse …

Les élus ne font pas que travailler à la direction des affaires de l’Etat … Ils s’amusent …

Enfin si l’on peut dire …

La buvette (presque gratuite) de l’assemblée nationale est assidument fréquentée ; à tel point que les députés en ressortent … ivres !

Le palais Bourbon est devenu le palais-jack Daniels (pour les connaisseurs le JD est un bourbon américain) ; en tout cas pour certains d’entre-eux.

Oui, vous avez bien lu : bourrés, avinés et forcément plus vraiment en état de faire le travail pour lequel vous leur avez donné mandat … et pour lequel ils perçoivent de confortables revenus …

Et, pire, pour certains d’entre eux, il s’agit aussi, de leur propre aveu, de l’usage de stupéfiants et notamment de cocaïne … si à la mode dans certains milieux.

Imaginez simplement que vous travailliez dans une entreprise privée et que vous arriviez en état d’ébriété ou soyiez surpris en train de vous faire un rail ?

Que pensez-vous qu’il va se passer ?

Vous serez licencié pour faute grave !

Pour nos députés et sénateurs ?

Rien, police et justice regardent ailleurs car combien de contrôle de police à l’assemblée nationale et au sénat ?

Pour l’instant aucun … évidemment !

Et pourtant, cette question de l’alcoolisme à l’assemblée nationale n’est pas nouvelle puisqu’elle s’était déjà posée dans le passé et rappelons quand même que l’usage de stupéfiants est interdit en France, pour … tout le monde !

Et, de plus, on a appris que certains sénateurs se livreraient aussi à des partouzes …

Embrassons-nous Folleville car, pourquoi se gêner, la vie est belle hein puisque, en toute impunité, certains représentants de la nation font n’importe quoi !

Et après on s’étonne que le pays fonctionne si mal !?

Seulement, les indemnités qui leur sont versées avec nos impôts n’ont pas pour but de leur permettre de se « bourrer la gueule », de se droguer ou de faire des parties fines !

Libéral je suis, et je ne veux pas jouer le rôle du père la morale, mais pas sur l’usage de stupéfiants et sur l’ébriété publique … surtout que la conduite des affaires de l’Etat demande un esprit saint et clair !

Il est hors de question que des individus bourrés, à demi conscients, puissent décider de notre avenir dans de telles conditions !

Imaginez la scène de l’élu, ivre mort le jour du vote, qui répond ensuite à l’un de ses électeurs mécontent : Ah bon, j’ai voté ce texte ? Je ne m’en souviens pas … il faut dire qu’avec ce je tenais ce jour-là !

Le mandat électif n’est pas un blanc-seing pour faire n’importe quoi et toute autre solution ne pourrait constituer qu’une insulte grossière à notre système politique déjà bien vacillant !

Je suggère donc qu’une proposition de loi soit déposée pour que soit décidée la fermeture pure et simple des buvettes mais aussi qu’il soit procédé à des contrôles d’une part généraux (alcool et test de stupéfiants) et ensuite inopinés de police sur nos élus afin de connaître leur état et que les sanctions les plus sévères soit engagées à leur encontre en cas d’infraction … y compris jusqu’à la révocation pure et simple !

On me rétorquera que ce n’est pas sérieux, ni démocratique (ce qui n’a rien à voir) ou même conforme à nos institutions ; ce qui laisserait à penser qu’on ne peut, voire qu’on ne doit, rien faire.

Je vous encourage à contacter votre député pour lui demander de déposer un texte de cette nature sur le bureau de l’assemblée nationale  … (vous pouvez le contacter par email).

Néanmoins, mon petit doigt me dit qu’aucun élu ne déposera jamais aucun texte sur le bureau de l’assemblée nationale à ce propos ….

Vous pourrez alors constater par vous-mêmes que les gueux que nous sommes seront toujours harcelés, poursuivis et condamnés tandis que les « puissants », assurés d’une impunité à peu près totale, seront toujours au-dessus des lois et continueront à se permettre toutes les inconduites !

Et la morale ?

Et l’exemple ?

Ne me vient à l’idée que cette citation de La Fontaine : Selon que vous serez puissant ou misérable … vous ne serez pas traité de la même manière.

Consternant …

Evidemment, avec un tel exemple, la population ne ressent aucune gêne à refuser tout respect vis-à-vis d’individus qui ne le méritent pas ; même si pour cette même population, à la différence des élus concernés, le gendarme n’est jamais loin.

Bien cordialement à tous !

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Les effets pervers d’un système économique basé sur des subventions https://temoignagefiscal.com/les-effets-pervers-dun-systeme-economique-base-sur-des-subventions/ https://temoignagefiscal.com/les-effets-pervers-dun-systeme-economique-base-sur-des-subventions/#comments Thu, 08 May 2025 16:35:47 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20217 Continuer la lecture de Les effets pervers d’un système économique basé sur des subventions ]]> Le marché automobile français se porte mal pour diverses raisons et notamment une « politique » anti voiture assumée par nombre de municipalités (Paris, Grenoble, …) notamment au travers des ZFE, une fiscalité plus en plus violente (avec le malus fiscal), l’obligation implicite mais explicite à terme (2035) d’acheter des véhicules électriques et enfin des prix de vente qui ont connu une forte augmentation depuis 4 à 5 ans.

Ce constat amène certaines personnes, « spécialistes de l’automobile » mais visiblement pas de l’économie, à tenir des propos … pour le moins surprenants.

Ainsi, ceux tenus par le rédacteur de cet article ; tout à fait symptomatiques d’un état d’esprit typiquement français qui attend tout d’un système étatique défaillant …

En gros, selon lui, la principale raison de l’écroulement du marché automobile est la diminution des subventions en vue de l’acquisition d’un véhicule électrique (utilitaire ou pas) et non pas les causes exposées au-dessus.

Il constate que, malgré une offre industrielle qui s’étoffe, la demande reste timide, façon de dire que les clients ne sont pas intéressés, sans voir que la raison principale de l’échec du véhicule électrique est, outre son prix élevé, son côté totalement contraignant.

Il regrette que les utilitaires “zéro émission” aient vu leurs aides « fondre comme neige au soleil » en constatant que, désormais, c’est un parcours du combattant ( ?!?)  pour obtenir des subventions.

La diminution des subventions décourageraient donc les professionnels qui préfèrent s’orienter vers des motorisations thermiques.

Effectivement, il fut une époque récente où l’Etat français distribuait généreusement des « aides » ou « primes » pour financer l’acquisition, principalement, de véhicules électriques.

Seulement, en raison de l’état cataclysmique des finances publiques, il a bien fallu se résoudre à diminuer la distribution de cet argent financé par les impôts des autres ou pire par l’emprunt ; c’est à dire par l’argent qu’on … n’avait pas !

Par ailleurs, considérer qu’il est normal qu’une personne ou une entreprise puisse voir une partie du prix de la voiture qu’elle envisage d’acheter soit payée par les autres constitue une véritable hérésie, une déviation psychologique qui en dit long sur notre société.

En effet, l’Etat, c’est à dire la collectivité, n’a pas vocation à payer des voitures aux gens, ni même des vélos, des pompes à chaleur, ou des réparations sur leurs appareils ménagers ou leurs vêtements !

Dans un marché normal, laissé à la libre concurrence, il n’y aurait pas d’aides ou de primes soi-disant écologiques ; surtout que l’on sait aujourd’hui que ces primes ont surtout bénéficié aux bobos écolos, classés Csp+, disposant de revenus confortables ; au détriment des plus modestes.

Cette politique est en fait le résultat d’une volonté technocratique d’imposer le véhicule électrique à toute force, sans tenir compte du marché et des souhaits des clients ; ce qui a amené à un échec magistral dont Bruxelles n’a pas encore voulu tirer les conséquences.

Les industriels de l’auto, refroidis pas des résultats catastrophiques, ont fini par reconnaitre que l’Union Européenne veut imposer une technologie rejetée par la population et surtout que cela pourrait amener à la destruction de l’industrie automobile européenne !

Néanmoins, totalement impliqués dans cette manipulation du marché, les industriels de l’auto, qui ont désormais pris l’habitude de faire financer, au moins partiellement, leur activité par la dépense publique, en appellent aussi à l’Etat pour qu’il développe le fameux “leasing social”

Et pendant ce temps, E Macron nous explique nous allons entrer en économie de guerre et fabriquer des armes …

Or, nous apprenons, au détour d’un article, que Bercy a stoppé tous les crédits des commandes auprès des industriels de l’armement qui, évidemment, le déplorent et le déplorent d’autant plus que les discours officiels sont en parfaite contradiction avec la réalité !

La vérité, aussi désagréable qu’elle puisse être, est qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat après … 50 ans de gabegie publique ni pour financer l’achat de voitures ni pour financer notre défense !

Mais, toujours selon l’auteur, tout n’est pas perdu puisqu’il existe encore des « aides » par le biais des certificats d’économie d’énergie (dits CEE) ; bien que ceux-ci soient “moins élevés et surtout plus difficiles à obtenir !?!”

De quoi s’agit-il ?

De l’obligation faite aux entreprises fournisseurs d’énergie de financer certaines dépenses des particuliers et entreprises … sous peine d’amendes fiscales !

Encore une belle invention de notre administration bienveillante …

Toutefois, il ne s’agit nullement de bénévolat ou de philanthropie mais bien d’une contrainte administrative destinée à faire financer, par certaines entreprises privées, des opérations que l’Etat n’a pas les moyens de financer !

Encore une fois, l’Etat distribue généreusement l’argent … des autres !

Ce mécanisme existe depuis plusieurs années et a permis à nombre de particuliers de faire financer par ces entreprises (notamment Engie) des travaux de rénovation énergétique et d’isolation de leur logement. (avec le concept de l’isolation à 1€.)

Ce qu’on oublie de vous dire c’est qu’évidemment, cela constitue une charge financière pour les entreprises qui financent ces dépenses alors qu’une entreprise n’est pas un organisme de charité et que, par ailleurs, la DGFIP interdit aux entreprises commerciales de faire des dépenses à perte !

Contradiction administrative ?

Pas vraiment car, par voie de conséquence, ces dépenses contraintes sont nécessairement financées par les clients qui paient, sans le savoir, cette distribution d’argent gratuit des autres organisée par notre administration si bienveillante par le biais d’une … majoration du prix final !

Ainsi donc, en résumé, certaines personnes déplorent qu’un mécanisme technocratique de financement par la dépense publique, de dépenses privées, se trouve dévoyé dans un système où il n’y a plus que des malus et se retrouve désormais financé, sous la contrainte, par des entreprises privées !

Et après, on s’étonne que rien ne fonctionne plus dans ce pays !

Bien cordialement à tous !

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Une aberration économique https://temoignagefiscal.com/une-aberration-economique/ https://temoignagefiscal.com/une-aberration-economique/#comments Wed, 30 Apr 2025 11:02:40 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20192 Continuer la lecture de Une aberration économique ]]> Les fonctionnaires normateurs de Bruxelles ont décidé de taxer le carbone.

Pourquoi ?

Parce que … des écologistes en mal de reconnaissance ont réussi à influencer des politiciens et des fonctionnaires ignorants en leur expliquant que les émissions de carbone c’était mauvais pour la planète, confondant d’ailleurs (probablement intentionnellement) à cette occasion émission de carbone et pollution puisque, rappelons-le encore une fois : le CO2 n’est pas un polluant !

Parallèlement, ces mêmes personnes se sont persuadées que le véhicule électrique était la panacée et qu’il fallait absolument bannir les véhicules thermiques !

Ainsi donc, dans une logique qui n’appartient qu’aux organisations administratives, il a été décidé d’une part de subventionner les véhicules électriques mais aussi d’interdire les véhicules thermiques avec, en attendant, un grand coup de tabassage fiscal sur ces derniers par le biais d’un malus qui n’a absolument rien d’écologique mais tout à voir avec un odieux racket fiscal !

On a donc mis en place, en toute bonne conscience, un marché artificiel du véhicule électrique qui connait néanmoins de sérieux ratés car les populations européennes ont compris que ce que l’on voulait leur imposer ne correspondait absolument pas à leurs besoins que ce soit en termes d’usage, de prix et de longévité !

L’affaire tourne en fait au fiasco tandis que la résistance s’organise face à cet instrument de ségrégation sociale que sont les ZFE qui, rappelons-le, ne permettront bientôt l’accès au centre-ville de nombreuses villes qu’aux véhicules classés Crit’air 1 ou électriques.

Cerise sur le gâteau, le véhicule électrique chinois s’en engouffré sur le marché européen en profitant des belles subventions accordées par les Etats ; massacrant au passage les constructeurs européens !

Les fonctionnaires de Bruxelles en ont-ils tiré des conclusions utiles ?

Evidemment non sauf à instaurer des impositions douanières extrêmement complexes sur les véhicules électriques chinois car, c’est bien connu, quand une règle ne fonctionne pas, on ne la supprime pas on … augmente les règles en les complexifiant !

Les fonctionnaires de Paris en ont-ils tiré des conclusions utiles ?

Evidemment non, la ministre de l’écologie, dont l’incompétence n’égale que son arrogance, ayant eu en outre cette phrase définitive : « de toute façon les pauvres (sous-entendu les vrais) n’ont pas de voiture ! »

Car, c’est bien connu : Si le peuple rejette les décisions de l’administration, c’est que le peuple se trompe !

Et, après ça on accuse les contestataires d’un tel système d’être des extrémistes, des négationnistes, voire des complotistes ou pire des fascistes ; sans doute histoire de donner plus de légitimité aux errements de l’administration !

Ainsi donc, les normateurs de Bruxelles, relayés par les normateurs de Paris, qui n’ont jamais rien fait ni jamais rien produit et qui se contentent de vivre grassement au détriment des autres, ont poussé leur « logique » très loin en fixant, de manière arbitraire, des taux maximum d’émission de carbone … qui sont pratiquement impossible à atteindre avec un véhicule thermique pur !

Du coup, les constructeurs automobiles qui ne respecteraient pas les quotas fixés risquent des amendes monstrueuses … mais il faut dire aussi qu’ils ont accepté, sans rien dire, ces règles à la fois intransigeantes, arbitraires et ridicules en espérant vendre (plus chers) des véhicules électriques ou des hybrides qui sont avant tout des usines à gaz couteuses aussi bien à l’achat qu’en entretien !

Un exemple de cette « politique » : Renault ne vend plus de Dacia à moteur diesel en Union Européenne mais seulement des hydrides essence beaucoup plus chères et consommant … beaucoup plus parce que les normes l’ont décidé !

Désormais, la motorisation diesel, fiable et économique, existe toujours pour Dacia ; mais seulement pour les marchés hors Union Européenne !

Logique ? Non seulement … ridicule.

Et l’administration a poussé sa « logique » encore plus loin !

A grands coups de règlements, de punitions, de menaces, on a créé un marché artificiel du carbone avec des « crédits carbone » que les entreprises peuvent s’échanger …

Une aberration de plus car toutes les données en rapport avec les émissions de carbone sont essentiellement … fantaisistes !

Du coup, que font les industriels et notamment les constructeurs de voitures ?

Ils achètent des « crédits carbone » notamment auprès de Tesla dont on sait qu’il ne produit que des véhicules électriques !

On parle ici de milliards € qui subventionnent de manière totalement inadéquate une entreprise américaine … car, il faut être conscient qu’en rachetant des crédits carbone à Tesla, pour ne pas avoir à payer des amendes monstrueuses (on parle de dizaines de milliards €) on ne fait pas autre chose que financer un constructeur étranger au détriment de l’emploi européen ; même si Tesla produit aussi des véhicules électriques en Allemagne !

Et, quel est le bénéfice pour l’économie européenne ?

Aucun, absolument aucun ; bien au contraire puisque les constructeurs auto européens subventionnent un concurrent qui peut ainsi artificiellement baisser ses prix et provoquer une désorganisation supplémentaire du marché ; ce sont d’ailleurs il ne se prive pas !

Résultat inéluctable : les constructeurs européens délocalisent, ferment les usines et licencient à tout va ; sans que les fonctionnaires de Bruxelles ou de Paris ne s’en émeuvent d’ailleurs !

Mais il est vrai que leur emploi n’est pas menacé !

Pour ma part, j’appelle un tel mécanisme de la démence administrative !

Au lieu de sauver l’emploi européen, on finance les constructeurs étrangers et on détruit les emplois européens car combien d’emplois perdus du fait de ces règles ridicules ; surtout que l’on sait que la construction de véhicules électriques n’est pas du tout écologique.

Evidemment, il n’est pas question de faire marche arrière et de reconnaitre que c’est d’une imbécilité sans nom !

Remarquez, ils ont eu une idée lumineuse à Bruxelles : rendre le contrôle technique obligatoire tous les ans (au lieu de tous les 2 ans) pour les véhicules de plus de 10 ans histoire d’assainir le marché c’est à dire en fait de pousser vers la casse des véhicules considérés à Bruxelles comme trop vieux et d’inciter leurs propriétaires à acheter une nouvelle voiture (électrique bien sûr) !

Que les statistiques montrent que 30% des accidents sont dus aux aménagements routiers et au mauvais état des routes n’entre évidemment pas en ligne de compte …

Après, on s’étonne que tout aille mal, que l’Union Européenne s’enfonce dans la non-croissance voire dans la déflation et que les populations soient mécontentes !

Certains esprits lucides ont eu cette formule définitive : les Etats Unis inventent et innovent, la Chine copie et l’Union Européenne … règlemente.

Tout est dit !

Libérez le marché de ces contraintes administratives inutiles et pénalisantes qui pèsent sur les entreprises, diminuez le nombre des fonctionnaires, diminuez les impôts et vous verrez, qu’au bout de quelques mois, au pire de quelques années, le temps que le marché s’adapte, tout ira mieux !

Ah oui, mais non, cela n’est pas possible car les fonctionnaires perdraient leur pouvoir d’intervenir dans l’économie, autrement dit d’exercer leur pouvoir de nuisance !

Et ça, ce n’est évidemment pas envisageable !

J’ai toujours considéré que l’administration était un mal nécessaire, à condition d’en restreindre les pouvoirs et le champ d’action !

Que ce soit en France ou à Bruxelles, l’administration est là pour exécuter non pour décider; mais quand ce schéma n’est pas respecté, on en voit les dégâts !

Néanmoins, rassurez-vous, ces fonctionnaires ne perdront pas leur emploi inutile et grassement payé !

Pour l’administration, le pouvoir c’est le contrôle sur tout et sur tout le monde !

Cela améliore-t-il la vie de chacun ?

Chacun se fera son opinion …

Et pendant ce temps, l’Inde, la Chine, les Etats Unis émettent du carbone et polluent sans retenue !

Tout va donc très bien !

Bien cordialement à tous !

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Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle  (2) https://temoignagefiscal.com/les-dangereuses-derives-dune-administration-hors-de-controle-2/ https://temoignagefiscal.com/les-dangereuses-derives-dune-administration-hors-de-controle-2/#comments Fri, 25 Apr 2025 15:35:49 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20182 Continuer la lecture de Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle  (2) ]]> Suite de notre article du 21 février 2025

TEMOIGNAGE FISCAL a été conçu, à l’origine, pour permettre aux victimes d’un système fiscal implacable de témoigner de leurs problèmes, de leur détresse et d’essayer de trouver une solution.

Bien évidemment, les auteurs de ce site n’échappent pas à la règle …

Dans mon précédent article, j’avais pointé les dérives d’un système sécuritaire devenu une cash machine pour des raisons purement budgétaires et, dans un article antérieur, j’avais raconté ma mésaventure lorsque j’ai découvert, à mon retour en France en novembre 2024, que je m’étais fait flasher, en mai, par une voiture radar dans le département du 79.

Après examen du document reçu, j’ai été amené à constater que le PV présentait 2 vices ; ce qui m’a amené à le contester. Seulement, dans la mesure où j’avais dépassé les délais « normaux » de paiement, j’ai dû, pour pouvoir contester, consigner la somme de 180€ entre les mains de la DGFIP (Trésor Public) ; laquelle somme représente en fait le montant de l’amende majorée.

-n’étant pas un spécialiste du droit routier, j’ai dû consulter le Code de Procédure Pénale et ai pu convaincre l’OMP (office du ministère public), de mon absence. Il a bien voulu, après de très longues négociations et un échange intensif de courriers recommandés (de ma part) ramener l’amende à 45€ et un retrait d’un point de permis de conduire.

-avec l’aide de Google Maps, je me suis aperçu que le point de géolocalisation à l’appui duquel l’amende avait été établie est faux. N’ayant pas accepté d’être condamné sur la base d’éléments de preuves « fantaisistes », j’ai aussi contesté le fondement des poursuites engagées sur ce plan. Ma contestation n’est toujours pas réglée mais, face à mes arguments, l’OMP a finalement décidé de transférer le dossier au Tribunal de Police compétent qui va apprécier, ou non, le bien fondé de ma contestation.

Il n’en demeure pas moins, que l’OMP m’a adressé un « bon de restitution partielle » de 135€ que je me suis empressé d’adresser à la DGFIP détentrice des fonds consignés.

Les semaines se sont écoulées, puis les mois, ne voyant rien venir, j’ai réclamé une première fois, puis une deuxième ; pour ne recevoir que des réponses laconiques « votre dossier en cours », « en raison du grand nombre de dossiers, il y a du retard », “inutile d’écrire le service doit faire face à un grand nombre de demandes de remboursement” etc …

N’ayant aucune confiance dans les déclarations de l’administration, j’en suis venu à me demander si l’argent des consignations, qui n’appartient pas à l’Etat puisque c’est une simple garantie déposée entre ses mains, n’avait pas été fondu dans la masse budgétaire et dépensé compte tenu de la gestion catastrophique des finances publiques ?

Je me suis donc permis d’adresser le 17 avril dernier un mail de MISE EN DEMEURE avec menace de transmettre le dossier au Procureur de la République. Vous trouverez le texte de cette missive en annexe ci-après.

Or, la DGFIP a réagi à cette MISE EN DEMEURE avec une célérité suspecte puisqu’elle m’a fait parvenir, le 25 avril, soit 8 jours après expédition de mon mail du 17 dont ils n’ont pris connaissance que le 21 pour cause de week end, le virement de la somme de 135€ qu’elle conservait abusivement depuis des mois.

Décidément, il y a des hasards qui … n’en sont pas !

Je vous avais bien dit de vous méfier des agents de l’Etat qui se comportent comme des escrocs !

Suite à venir dans un prochain article … N°3 dans lequel vous allez découvrir les aspects occultes et scandaleux d’un système tentaculaire bien rodé !

Bien cordialement à tous !

DGFIP

TCA

CS 81239

35012  RENNES CEDEX

XXXX, le 17 avril 2025

MISE EN DEMEURE

Bonjour,

Le 11 février 2025, soit donc il y a plus de 2 mois je vous ai adressé une demande de remboursement partielle (135€) de la consignation de 180€ que j’avais effectuée entre vos mains le 05 novembre 2024.

Par email du 18 mars 2025, je me suis permis de vous rappeler ma créance puisque j’étais toujours dans l’attente de ce remboursement.

Vous m’avez répondu par email du 20 mars en m’expliquant qu’en raison d’un grand nombre de demandes remboursement, « le délai de remboursement est allongé » (sic).

En tant qu’ancien avocat au Barreau de Versailles, profession règlementée amenée à recevoir les fonds appartenant à autrui, je me permets de vous rappeler les règles suivantes :

-je ne sais pas ce qui se passe chez vous mais votre réponse du 20 mars est évidemment dilatoire et ne recouvre aucune réalité. Il vous appartient de rembourser ces sommes que vous conservez à titre de dépôt à première demande et des délais anormaux de traitement laissent à penser que vos explications ne recouvrent pas la réalité.

-les sommes que vous recevez à titre de consignation ne vous appartiennent pas et la DGFIP doit pouvoir en être comptable et en justifier à tout moment. Je suis bien placé pour le savoir car si j’avais procédé comme vous le faites, j’aurais immanquablement été radié du Barreau !

-Ces délais anormaux de traitement de ma demande de remboursement font que je suspecte que ces sommes versées entre vos mains, à titre de consignation, ont été fondues abusivement et illégalement dans la comptabilité générale de l’Etat afin d’être utilisée à titre de trésorerie et combler la mauvaise gestion générale de l’administration et des déficits abyssaux désormais notoires !

-or, l’utilisation à des fins personnelles, autres que le pur et simple dépôt en garantie, constitue un délit pénal constitutif d’abus de confiance réprimé à ce titre et je crois utile de vous rappeler qu’en tant qu’agents du service public, si de tels faits s’avèrent bien réels, vous en êtes les coauteurs pleinement responsables !

Dans ces conditions, je me vois dans l’obligation de vous METTRE EN DEMEURE de me restituer sans délai la somme de 135€ qui m’appartient et que vous conservez abusivement entre vos mains.

Je souhaite que vous réagissiez promptement à cette demande car je ne voudrais pas avoir à transmettre au Procureur de la République un dossier de plainte afin de lui permettre de diligenter une enquête judiciaire en vue de déterminer la réalité des dépôts effectués à titre de consignation, leur existence et leur emploi …

Cordialement

 

DOMINIQUE PHILOS

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

AVIS DE CONTRAVENTION 3723113834

AVIS D’AMENDE MAJOREE 035050081241771466-72 (communiqué par tel par ANTAI)

Véhicule : RENAULT MEGANE SCENIC  XX­-XXX-XX

 

PJ :

-pièce copie de l’avis de l’OMP du 28 janvier 2025 m’accordant un dégrèvement de 135€

-pièce 2 Bordereau de consignation du 15 novembre 2024

-pièce 3 mon RIB

 

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Les effets pervers de l’étatisme https://temoignagefiscal.com/les-effets-pervers-de-letatisme/ https://temoignagefiscal.com/les-effets-pervers-de-letatisme/#comments Tue, 22 Apr 2025 17:55:24 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20175 Continuer la lecture de Les effets pervers de l’étatisme ]]> On sait que la France est un pays adepte de l’étatisme et c’est d’ailleurs le plus étatique de tous les états européens. Les français, en général, aiment l’Etat car il est censé répondre à tous leurs besoins et, bien souvent, ils en appellent à lui à chaque fois qu’il y a un problème car, dans l’esprit de la population, il a « LA » solution.

En gros, la maxime française n’est plus « liberté, égalité, fraternité » mais « L’Etat s’occupe de tout » …

Seulement, ce n’est pas sans quelques effets pas toujours favorables car le fonctionnement de l’Etat obéit à des spécificités bien particulières pas toujours positives.

Pour commencer, l’Etat, réputé si bienveillant, ne fonctionne pas selon des règles de droit commun ; notamment parce qu’il dispose de la « puissance publique » ; c’est à dire du droit exorbitant de contraindre ses citoyens administrés, de manière quasi infinie, sans lui-même en subir les conséquences car le droit qui lui applicable n’est pas celui du citoyen ordinaire.

Cela lui permet de compenser ses insuffisances et ses erreurs par la possibilité d’user et d’abuser d’un pouvoir régalien de modification des règles du jeu mais aussi d’extorsion, et il faut bien le dire de prédation, sans jamais remettre en cause son fonctionnement ; ce que l’on peut résumer par l’adage « il n’y a aucun problème qui ne saurait être réglé par un nouvel impôt » !

Du fait de cette puissance dite « exorbitante », il accepte mal la concurrence d’un secteur privé souvent plus efficient ; et, lorsqu’il se mêle d’activités purement économiques, il a une tendance inéluctable à mettre en place un système fait de monopoles, sans considération de couts, avec des effets collatéraux bien connus (la SNCF et ses dettes colossales et ses grèves incessantes, EDF et la RATP).

En fait, déconnecté du système économique dont il ne dépend pas puisque ses ressources sont constituées par les impôts qu’il fixe, l’Etat fonctionne sans considération de couts en raisonnant de manière binaire en termes d’entrées et de sorties fiscales !

Les hommes de l’Etat ne conçoivent le fonctionnement de l’économie que dans un cadre administré, à la soviétique, c’est à dire contrôlée, surveillée, règlementée, punie, sans aucune notion de cout et de rendement ou de compétitivité et fausser le marché et la libre concurrence est une pratique habituelle ; même si c’est sous couvert de considérations sociales ou de prétendue protection de français qui n’ont rien demandé.

Ils n’hésitent pas, non plus, lorsque leur action n’atteint pas le but poursuivi, à fausser les règles du jeu ou tout simplement à manipuler le marché ; d’où une instabilité législative, règlementaire et fiscale car, dans leur esprit, c’est en modifiant ou en augmentant les règles et les contraintes qu’on va corriger les erreurs du passé !

Cela les amène à agir avec une vision exclusivement politique sur des secteurs de l’économie sans avoir aucune notion ni technologique ni économique notamment par le biais de plantureuses subventions. Nous en avons des exemples flagrants avec les éoliennes qui sont incapables de fournir un courant stable ou encore avec l’hydrogène que l’Etat subventionne sans réserve en espérant qu’on pourra l’utiliser comme source d’énergie … au mépris des lois de la physique !

Ces considérations politiques, voire purement électoralistes, perturbent nécessairement le processus de décision et aboutissent à ne pas toujours prendre la meilleure décision et bien souvent la plus mauvaise ce qui n’est pas si grave puisque les erreurs de gestion, les abus et les dépenses inutiles, très nombreuses, sont rarement sanctionnés.

Fatalement, faute d’un contrôle efficace des dépenses et des couts, l’Etat est toujours en manque chronique de moyens et d’argent alors que la dépense publique représente 56% du PIB … tout en étant incapable de se réformer.

Ce phénomène est aggravé par le fait que les agents de l’Etat obéissent à un pouvoir hiérarchique dont les plus hauts personnages vivent dans une bulle déconnectée des réalités sociales ; notamment parce qu’ils bénéficient de salaires très largement supérieurs à la moyenne française mais aussi de nombreux avantages et privilèges (appartements, voiture de fonction, services gratuits notamment voyages, téléphone …) et à la fin d’une retraite totalement hors du commun tout en exerçant leurs fonctions sans jamais avoir fait la preuve de leur compétence en dehors d’un concours réussi à l’ENA !

Néanmoins, les représentants de l’Etat sont persuadés d’agir pour le bien commun et se pensent irremplaçables alors qu’ils ne produisent rien et vivent de l’argent des autres !

Tout s’est accéléré dans les années 70 lorsque le système administratif a pris le pouvoir pour déborder largement de sa mission initiale de simple exécution et devenir le décideur politique. On ne compte plus les hauts fonctionnaires devenus présidents ou ministres.

Malheureusement, cette caste de hauts fonctionnaires se conduit essentiellement comme un prédateur sur une proie avec ses biais idéologiques anti entreprise, anti libérale, anti riches, fiscaliste à outrance.

Le pire, c’est qu’en contrôlant tous les rouages de l’Etat, le système fonctionne désormais pratiquement sans contrôle ni contre-pouvoir (la Cour des Comptes n’a aucun pouvoir) et seulement par le biais d’un contrôle a posteriori par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel dont on sait qu’ils sont complètement inféodés au pouvoir de l’Etat fonctionnaire parce que leurs membres sont … des fonctionnaires !

Conséquence inéluctable, nous subissons une augmentation constante de la pression administrative et règlementaire avec toujours plus de contraintes et d’interdictions parce que, lorsque le système étatique est devenu dominant et tentaculaire, sans que rien n’intervienne pour le freiner ou le contrôler, il étend son influence sur tous les secteurs du pays.

Et, le pire est que ce système étatique finit par se persuader qu’il a toujours raison et qu’il agit pour le bien commun alors qu’il agit essentiellement pour le bien de ses membres !

En fait, tout pouvoir, confronté à une vérité qui le dérange, commence par l’occulter, puis la nie quand il ne peut pas l’occulter, puis la minimise quand il ne  peut plus la nier, puis s’exonère de toute responsabilité quand il ne peut plus la minimiser.

Conséquence de cette conséquence, s’il y a des problèmes, c’est toujours de la faute des autres en particulier des … fraudeurs ou des mauvais français !

Nous en avons un exemple récent avec le gouvernement de F Bayrou qui impute la responsabilité de la situation aux français et n’a évidemment pour solution que de charger un peu plus une barque fiscale déjà surchargée puisque, dans leur esprit, la dépense publique est la seule pour ne pas dire l’ultime solution.

C’est ainsi que le gouvernement actuel étudie la remise en cause de l’abattement de 10% sur les retraites ; abattement qui constitue, selon la terminologie administrative, une « dépense fiscale » intolérable estimée à 5 Mds€ !

Par contre, il n’envisage nullement de réduire ses dépenses notamment celles des 792 agences de l’Etat dont le cout est estimé à 156 Mds€ alors que leur opacité fait qu’elles échappent à tout contrôle bien que l’on sache qu’elles servent à recaser les copains (ex le CESE Conseil Economique Social et Environnemental).

Effet pervers supplémentaire : le système tend à favoriser ses membres et ses affidés c’est à dire les fonctionnaires qui ne cotisent pas à hauteur de leurs revenus (le système de retraite des fonctionnaires est déficitaire de 50 Mds€ par an).

Enfin, les politiciens français sont désormais issus majoritairement de la fonction publique et n’ont donc qu’une vue … de fonctionnaire ; tout comme les syndicalistes dominants qui sont eux-mêmes issus de … la fonction publique

Le système finit par être verrouillé par le biais d’un arrosage judicieux de subventions au profit d’un certain nombre d’organismes susceptibles de porter une voix différente et notamment la presse (radio, télé, papier) la rendant tributaire d’un pouvoir qui lui distribue si généreusement un argent qui n’est pas le sien mais bien celui des contribuables !

Et comme le système fonctionne de plus en plus mal, les représentant de l’Etat utilisent des expédients, tout comme l’URSS en son temps. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face : le système mis en place, qui dure depuis 50 ans, atteint désormais ses limites avec une dette publique devenue incontrôlable, un déficit budgétaire supplémentaire et « imprévu » de 50 Mds€ dont on est incapable d’expliquer l’origine tandis qu’aucune mesure n’est prise pour stopper cette dérive qui finira par tous nous emporter !

Il faut être lucide, l’omniprésence du contrôle de l’administration, avec ses contraintes, nuit à la compétitivité économique ; ce qui amène les entreprises à délocaliser pour survivre. Et plus l’Etat règlemente et fiscalise, plus les entreprises délocalisent ; ce qui explique d’une part un secteur industriel très faible et d’autre part une fonction publique très élevée car il faut bien … embaucher les chômeurs !

Car, le fait que la France entretienne une fonction publique surdimensionnée a forcément un cout que l’on retrouve dans les charges sociales et fiscales et cela explique notamment que le cout horaire du travail français soit le plus élevé de l’Union Européenne alors que nous assistons par ailleurs à une smicardisation importante de la population en âge de travailler. (Pour rappel : pour les salaires au smic les charges sociales sont réduites).

Et, face à l’effondrement économique le seul slogan qui a été trouvé, d’une pauvreté intellectuelle absolue, a été : faire payer les riches !

En fait, l’Etat n’est pas la solution, il est le problème !

Bien cordialement à tous !

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Où va votre argent ? https://temoignagefiscal.com/ou-va-votre-argent/ https://temoignagefiscal.com/ou-va-votre-argent/#comments Mon, 07 Apr 2025 08:10:41 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20129 Continuer la lecture de Où va votre argent ? ]]> Vous êtes salarié et vous gagnez 2.800€ par mois.

Mais, avez-vous une idée du montant de votre revenu réel, c’est à dire celui qui devrait être à votre disposition avant cotisations et impôts prélevés à la source ?

J’ai pris l’exemple d’un salarié, célibataire, sans enfants, qui perçoit un salaire net de 2.800€ par mois ; lequel est le salaire médian français.

Le tableau du simulateur de l’URSSAF est explicite :

-brut employeur :                    5.646

-salaire brut :                            3.978

-salaire net avant impôt :     3.122

-salaire net après impôt :     2.800

Bien évidemment vous pouvez faire le test vous-même en vous rendant sur le site.

Le constat irrévocable est que l’Etat confisque au salarié plus de la moitié de son salaire brut avant impôt et cotisations sociales ; nous n’avons aucune idée de ce que deviennent les 2.800€ qui ont disparu !

Mais, ce n’est pas tout car le salarié doit … vivre et donc consommer …

Toute dépense de sa part sera donc assujettie à une TVA à 5.5% sur l’alimentation non transformée et à 20% sur le reste.

Si vous considérez, dans mon exemple, que le salarié ne fait aucune économie et dépense en totalité son salaire, en alimentaire à 5.5% pour 400€ et le reste en 20%, le montant de TVA acquitté mensuellement s’établit comme suit :

-alimentation 400 à 5.5%                     020.00

-autres dépenses 2.400 à 20%            400.00

Et sur ces dépenses à 20%, s’il doit faire 200€ d’essence par mois pour aller travailler, ce qui représente environ, pour un prix à la pompe de 1.75€,  114 litres un prix hors tva de 1.46€ cela nous fait sachant que ce carburant supporte une taxe dite ticpe de 0.70€ par litre

-ticpe : 0.70×114 =                                080.00

Conclusion qui s’impose :

Pour un salaire brut de 5.646€, car le vrai montant du salaire est bien à ce montant-là, le salarié n’a pour vivre que 2.800-500 = 2.300 € (400+20+80) à partir desquels il doit payer son alimentation, son loyer, son crédit, ses assurances (maison, voiture, santé), ses forfaits téléphoniques et internet aujourd’hui indispensables, les amendes routières occasionnelles, ses vêtements, … ce qui nous représente un total de prélèvement fiscaux de 3.346€ et un taux de prélèvement, assez grossier car il y a une multitude de petites taxes dissimulées, au minimum de 59,3% !!!

La prédation de l’Etat est absolument incroyable car, lui, qui ne fait rien, qui ne produit rien, à part des normes, des directives et des contraintes, encaisse largement plus de la moitié de vos gains.

Pour dire les choses autrement, vous travaillez plus de la moitié du temps pour l’Etat !

Le seul mot qui vient à l’esprit est celui de spoliation car imaginez ce que vous feriez avec cet argent que l’Etat vous prend avant même que vous ne touchiez votre salaire ?

En fait, seuls les salaires au niveau du smic ont des charges acceptables parce qu’ils sont « sponsorisés » c’est à dire qu’une partie des charges est prise en charge par l’Etat c’est à dire par les impôts des autres ou l’emprunt ; ce qui a d’ailleurs pour effet de bloquer beaucoup de salariés à ce niveau de rémunération car les employeurs ne peuvent pas ou ne veulent pas payer plus de charges sociales !

-brut employeur :                    1.881

-salaire brut :                            1.802

-salaire net avant impôt :     1.404

-salaire net après impôt :     1.404

Évidemment, après un tel constat on comprend pourquoi les salaires français sont si bas comparativement à ceux des pays voisins et c’est en raison de ce constat d’ailleurs que les libéraux plaident pour une opération vérité et un salaire réel complet à partir duquel le salarié aurait le choix de ses cotisations (maladie et retraite) et dont le montant n’atteindrait évidemment jamais 50% comme c’est le cas actuellement !

Seulement, les petits hommes gris de l’Etat tout puissant et bienveillant ne veulent pas d’un tel système car ils perdraient de facto le contrôle à la fois sur les flux financiers et sur les populations à travers une armée de fonctionnaires ; compte non tenu du fait que ses coûts de fonctionnement, dont on a pu calculer qu’ils représentent 35% des sommes encaissées, sont colossaux et totalement hors de contrôle !

La démarche des hommes de l’Etat a toujours été de ne jamais faire d’effort de gestion quant aux sommes perçues mais seulement d’augmenter les cotisations (quand cela était encore possible) ou, et c’est la tendance actuelle, de réduire les prestations (de retraite ou les remboursements de soins).

La question qui se pose est de se demander où va tout cet argent mais on n’a pas de réponse claire et il n’est pas sûr que les services de l’Etat en aient une ; alors que parallèlement l’Etat français détient aussi le record mondial de la pression fiscale !

L’Etat providence, qui est plus surement un Etat aubaine pour un certain nombre, a un coût et il est colossal !

Il est important que tout un chacun en soit conscient !

Bien cordialement à tous !

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De l’or, de l’or, de l’or ! https://temoignagefiscal.com/de-lor-de-lor-de-lor/ https://temoignagefiscal.com/de-lor-de-lor-de-lor/#comments Wed, 02 Apr 2025 12:39:35 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20116 Continuer la lecture de De l’or, de l’or, de l’or ! ]]> L’or monnaie ultime ?

Je lis ici et là des articles expliquant que l’or allait devenir le nouvel étalon ;  la référence absolue en matière de monnaie, le placement ultime, la sécurité absolue face à une inflation qui va laminer votre capital … voire à la spoliation fiscale qui pourrait être exercée par l’Etat.

En général, ces prodigieuses explications sont le fait de personnes qui vendent de l’or (en tant qu’intermédiaires) et qui ont donc intérêt à vous faire peur pour que vous vous précipitiez pour acheter la relique barbare parce qu’elles perçoivent … une commission sur ce qu’ils vous vendent.

Il faut rappeler, avant tout, que l’or est un métal, précieux du fait de sa rareté, pratiquement inaltérable, mais que c’est avant tout un métal utilisé dans l’industrie ; notamment dans tous les appareils électroniques. Il n’a été une monnaie que jusqu’au 18° siècle, et encore de manière marginale parce qu’à l’époque on ne connaissait pas d’autre moyen monétaire (et surtout pas la monnaie papier) bien que l’essentiel de la monnaie soit fait alors surtout de pièces d’argent ou pire d’alliages à base de cuivre !

On nous explique aussi que l’abandon par les Etats Unis des accords de Bretton Woods de 1944 et de la parité de 35$ pour une once d’or a été le commencement de la fin monétaire …

En vertu de ces accords, le dollar américain était devenu la référence mondiale sur laquelle s’accrochaient toutes les autres monnaies ; avec une parité fixe. Il s’agissait essentiellement de contre balancer le phénomène inflationniste intervenu lors des deux guerres mondiales et qui avait littéralement laminé les actifs financiers ; au moins en Europe !

En fait, avec ce système mis en place en 1944, les Etats Unis étaient confrontés à un double problème qui s’est avéré … insoluble :

-d’une part, maintenir la parité monétaire or/US dollar alors qu’il existait un phénomène inflationniste dû notamment à l’expansion monétaire et du crédit. En gros, les Etats Unis étaient obligés, juste pour maintenir la parité, soit de limiter l’expansion monétaire et le crédit et le fonctionnement de l’économie du pays,  soit d’acheter de l’or sur les marchés ; ce qui avait évidemment l’effet induit de faire monter les cours du métal qui coutait de plus en plus cher !

-d’autre part, aux termes de ces accords, les Etats Unis s’engageaient à échanger de l’or (à titre de contrepartie) contre tout dollar papier qui lui était présenté ; ce qui était absolument impossible sur le long terme car cela les obligeait à fournir des quantités astronomiques d’or qu’ils … n’avaient pas ! L’Allemagne, qui était déjà un gros exportateur mondial, demandait systématiquement le paiement en or de tout dollar qu’elle possédait. La seule solution qui s’est imposée aux Etats Unis (alors en pleine guerre du Vietnam) a été de suspendre la convertibilité du dollar en or en 1971 et de revenir au système des changes flottants ; les monnaies variant les unes par rapport aux autres avec des effets bien connus, et particulièrement néfastes, sur les échanges commerciaux internationaux.

Il faut aussi relativiser la valeur du stock d’or des pays par rapport à la quantité de monnaie fiduciaire en circulation. Celui de la France s’élève à 200 Mds € c’est à dire juste … une année de déficit budgétaire.

Dès lors, compte tenu de sa relative rareté et finalement de sa valeur insuffisante, l’or ne peut pas constituer la garantie des émissions monétaires des Etats parce que, retourner à un « étalon or », ce serait limiter l’expansion économique ainsi que celle du crédit et de la monnaie. Ou alors il faudrait réévaluer la valeur de l’or d’un facteur de dix mille.

En fait, ceux qui vous expliquent cela ont pour but essentiel de vous faire douter de la stabilité de la monnaie scripturale ou fiduciaire ; c’est à dire la monnaie émise par les Etats. Néanmoins, on ne peut pas leur donner totalement tort dans la mesure où les phénomènes inflationnistes portent effectivement atteinte à la valeur de la monnaie fiduciaire dans le temps.

Mais alors pourquoi l’or monte-t-il ?

Cela revient à se poser la question : qui achète de l’or ?

Ce sont essentiellement les banques centrales ou les institutions financières de pays comme l’Inde, la Chine ou la Russie dont les monnaies ne sont pas convertibles. Les achats par les particuliers sont en fait relativement réduits.

Il faut aussi faire attention au fait qu’il existe deux marchés de l’or : celui de l’or métal et celui de l’or papier constitué par des titres donnant  « normalement » droit à la contrepartie en métal.

Sauf que, alors qu’il y a dix fois plus de transactions sur papier que sur l’or physique, on s’est aperçu qu’il n’y avait pas de contrepartie physique au papier émis ; ce qui peut amener à se poser la question de la solvabilité des établissements émetteurs de ces papiers qui ne reposent finalement sur rien et qui seraient incapables de fournir le métal promis … sauf à l’acheter sur les marchés avec le risque évident de faire monter les cours et de ne pas pouvoir le payer !

Evidemment, la grande question est : l’or va-t-il continuer à monter alors que son prix a augmenté de 39% au cours des 12 derniers mois en passant de 1.800 à 3.085$ l’once.

Oui, probablement mais nul ne peut savoir de combien ; bien que l’on sache que certaines circonstances s’y prêtent notamment les risques de guerre ou l’inflation.

Le problème général est en fait que ce n’est pas l’or qui prend de la valeur mais celui de la monnaie fiduciaire qui perd de la valeur du fait de l’inflation que nous, agents économiques, ne contrôlons pas ; mais que les Etats savent utiliser au mieux de leurs intérêts notamment par le biais de l’émission monétaire dont on sait qu’elle est facteur d’inflation. L’épisode du Covid nous en a donné un excellent exemple.

Ce phénomène évidemment amplifié avec les tensions internationales, la spéculation, …

L’or présente-t-il une garantie de sauvegarde de son patrimoine ?

En 1923, lors de la crise d’hyperinflation allemande (sous la République de Weimar), n’ont pu éviter la ruine totale que ceux qui avaient acheté de l’immobilier et de l’or car leur capital ne s’est pas dévalué (contrairement à la monnaie papier qui ne valait absolument plus rien).

Mais, il ne faut pas perdre de vue que l’or ne procure aucun revenu, les gains ne peuvent être qu’en capital (plus-values) alors qu’aucune monnaie dans le monde n’est plus convertible en or !

L’or est-il un remède ?

Oui et … non car il n’y a pas de solution miracle … mais c’est en tout cas plus sûr que les cryptos à la volatilité erratique et violente ; compte non tenu du fait qu’avec de l’or vous avez au moins quelque chose entre les mains alors qu’avec les cryptos, définitivement vous n’avez rien. La Banque des règlements internationaux a d’ailleurs révélé qu’environ 3/4  des utilisateurs ont perdu de l’argent en investissant dans le Bitcoin.

En outre, si vous êtes convaincu que l’inflation va durer, l’or constitue effectivement un excellent placement mais avec quelques inconvénients …

L’or est un actif tangible, tout comme l’immobilier. Mais son problème est sa liquidité qui est faible bien que toutefois supérieure à celle de l’immobilier. Il fait aussi l’objet d’une fiscalité importante parce que l’Etat n’aime pas que l’on puisse gagner de l’argent impunément et surtout en dehors des parcours fléchés par l’administration fiscale dont le but essentiel est de garder le contrôle sur l’argent des français. Attention, le régime des plus-values (taxation à 36.2% des plus-values) ne s’applique que si vous pouvez prouver l’achat de l’or que vous vendez. Dans le cas contraire (bijoux de famille notamment), c’est la taxe forfaitaire de 11% sur le montant total de la transaction qui s’applique ; ce qui, pour un lingot de 1 kg d’une valeur actuelle de 90.580€, représente quand même la bagatelle de 10.000 € d’impôt ; frais de courtage en sus !

Néanmoins, l’or présente un important avantage en ce qu’il échappe, en principe, au risque de confiscation des comptes bancaires ; bien qu’il soit délicat de conserver de l’or chez soi compte tenu des risques de vol. Il faut donc prévoir des frais de location d’un coffre dans une banque auprès de laquelle vous devez déclarer le contenu qu’elle … s’empressera de communiquer aux services fiscaux.

La seule solution vraiment sécure est de stocker cet or dans les pays qui n’ont pas pour usage de pratiquer la spoliation ou la confiscation fiscale ; Suisse notamment … ce qui peut amener à des complications fiscales lors du transfert monétaire.

Il n’est pas non plus aisé à transporter sauf à passer par l’intermédiaire de certificats bancaires dont l’usage remonte … au moyen âge !

Le risque de spoliation par l’Etat (français) n’est néanmoins pas complètement nul car il peut en interdire la détention comme l’ont fait les Etats Unis sous Roosevelt en vue tout simplement de s’accaparer les stocks disponibles !

Bien évidemment, cela ne peut concerner que l’or dont l’Etat a la connaissance (fiscalement essentiellement puisque toutes les transactions et tous les dépôts en coffre doivent être déclarées). Néanmoins, il faudrait être un idiot complet pour aller rapporter à l’Etat de l’or qui n’est pas connu de l’administration ! Par contre, il faudra attendre la fin de la mesure de confiscation pour le ressortir en toute légalité ; ce qui peut … prendre du temps !

En fait, la règle de base, à propos de l’or, est qu’il ne faut pas être pressé !

Enfin, il ne faut pas oublier que le marché de l’or est totalement sous contrôle des Etats mais aussi d’institutions financières à propos desquelles le terme de transparence ne s’applique absolument pas et il faut donc avoir conscience que la progression de la « valeur » de l’or dépend de facteurs qui vous échappent mais qui n’échappent pas totalement aux Etats !

Bien cordialement à tous !

 

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