Henri Dumas, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/henri-dumas/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Mon, 09 Jun 2025 14:31:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Henri Dumas, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/henri-dumas/ 32 32 La démocratie prépare les sociétés pour les autocrates. https://temoignagefiscal.com/la-democratie-prepare-les-societes-pour-les-autocrates/ https://temoignagefiscal.com/la-democratie-prepare-les-societes-pour-les-autocrates/#comments Mon, 09 Jun 2025 10:22:04 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20301 Continuer la lecture de La démocratie prépare les sociétés pour les autocrates. ]]> La démocratie est un leurre, ou un rêve préparatoire aux pires dictatures.

Le fonctionnement des groupes humains est torpillé systématiquement par l’avidité des hommes de pouvoir. La démonstration en est faite dans notre histoire, nul ne peut en douter, même si le droit de comparaison nous est dénié.

Notre époque n’échappe pas à cette réalité, nous allons en faire la démonstration.

Tout commence par le capital nécessairement mis en commun lorsqu’un groupe se crée. Cela va de la cagnotte commune à un groupe d’amis en vacances jusqu’au budget d’un ensemble humain parqué dans des frontières, que l’on appelle nation.

Ce capital regroupe toutes sortes de biens et de compétences, il se traduit in fine en monnaie.

Les hommes de l’Etat, quel que soit leur mode d’accession à ce statut, prétendent à l’exclusivité de la gestion du capital commun.

Inévitablement, pour de multiples raisons, ils tapent un jour dans la caisse déchaînant alors, avant ou après, les pires violences.

La France d’aujourd’hui.

Son capital commun couvre un large spectre qui englobe des valeurs, morales comme l’éducation, scientifiques, patrimoniales, économiques, l’ensemble se traduisant par une comptabilité en monnaie, confiée à un organisme désigné populairement par son adresse centrale : Bercy.

Bercy est le reflet pratique et moral de la gestion du capital commun par les hommes de l’Etat.

Or Bercy — qui triche en rendant des bilans insincères qui écartent des postes déclarés hors bilan, pourtant essentiels — arrive malgré ces artifices à des déficits annuels de l’ordre de 150 Md€.

On peut tout reprocher à Bercy sauf l’incompétence, puisque cet organisme est géré par la fine fleur de l’élite du pays.

Cette perte annuelle — en toute connaissance de cause — est une trahison grave que Bercy dissimule par différents mensonges qui sont autant de crimes d’Etat.

Le premier consiste à prétendre que ce déficit résulterait de services rendus aux plus démunis, ce qui est non seulement faux mais en plus contraire à la réalité puisque ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de cette situation.

Le deuxième consiste à prétendre que l’impôt serait insuffisant ou mal réparti. Ce qui est encore faux puisque Bercy prélève un impôt qui est parmi les plus élevés du monde, mettant en danger les capitaux privés sans lesquels il n’est pas d’économie.

Le troisième est le pire. Il consiste à prétendre que la fraude fiscale serait la raison profonde du déficit. C’est ici la pratique honteuse du bouc émissaire, dont on sait pourtant qu’elle déchaîne délation et violence et détruit surement les sociétés.

Pour donner du corps à ce mensonge socialement destructeur, Bercy amalgame la fraude fiscale et l’économie du grand banditisme. Deux choses qui n’ont aucun point commun.

Si l’on peut comprendre que le casseur ou le trafiquant de drogue produisent des revenus qui échappent à l’impôt, c’est un non-sens de prétendre que c’est la fraude fiscale qui les motiverait. On peut même objectivement penser qu’ils échangeraient la qualification de leurs délits contre un impôt, même lourd…

En réalité, l’amalgame fait entre la grande délinquance et la fraude fiscale vise uniquement à diaboliser le bouc émissaire fictif du fraudeur fiscal, pour justifier la terreur fiscale qui permet la continuité du pillage fiscal par Bercy.

Rappelons que la fraude fiscale ce serait entre 20 et 30 Md€, non prouvée, pour un déficit de gestion du bien commun avoué de 150 Md€, on est loin du compte.

Cette manœuvre prend la justice en otage, qui y consent largement.

Lorsque, fin 2013, le parquet national financier a été créé, je l’ai salué dans mon blog comme une chance possible de voir la justice se saisir de la fraude fiscale de façon indépendante, puisque la justice se réclame indépendante.

Mes lecteurs se sont moqués de moi. Ils avaient raison.

Soyons clairs, la fraude fiscale englobe tous ceux qui trichent avec le capital commun, soit en ne payant pas l’impôt dû, soit en tapant dans la caisse commune à l’occasion de sa gestion.

Je rappelle encore : 20 Md€ supposés d’un côté, à minima 150 Md€ certifiés de l’autre.

Or, depuis dix ans, le PNF n’a pas diligenté une seule enquête ou poursuite sur le système de pillage des fonds publics, sur la terreur fiscale, voulus, initiés et couverts par Bercy !!!

Seule La Cour des comptes distille discrètement un millième par an des dégâts du pillage de notre capital commun par les hommes de l’Etat, sans aucun effet. Et sans jamais analyser les abus de pouvoir fiscaux, qui sont pourtant légion et générateurs de la terreur fiscale.

La justice joue le jeu des élus pillards qui utilisent le capital commun pour acheter des voix au lieu de le gérer en bon père de famille. En a-t-elle conscience ? Ce n’est pas sûr…

Pourtant, seule la justice peut défendre les droits fondamentaux de l’homme et sa liberté. Or, elle n’y pense pas ou peu tant elle se donne pour mission exclusive de faire respecter l’ordre établi par les hommes de l’Etat. Ordre qui, même démocratiquement majoritaire, n’est pas fatalement conforme aux droits fondamentaux.

C’est cette mission idéale de défense des droits fondamentaux qui donne son statut remarquable à la Justice, malheureusement sans que pour autant elle la remplisse. Là aussi l’histoire nous renseigne clairement, là aussi son usage comparatif nous est dénié.

Se faisant, la justice participe par son crédit — dégradé mais toujours présent — au glissement de la démocratie vers l’autocratie.

Car, à un moment, le pillage nécessite un seul et unique donneur d’ordre pour éradiquer les consciences et brûler les opposants potentiels au pillage. Les lois des hommes de l’Etat couvrent alors cet autocrate. La justice fait appliquer ces lois. Le pillage du capital commun devient alors ce qu’il est par essence : la seule raison d’être des hommes de l’état au terme de leurs trahisons par le vol.

C’est ainsi que s’écrivent tous les cycles de toutes les histoires de tous les hommes et de leurs sociétés, sans distinction.

Il n’y a pas d’exception.

Certaines sociétés qui nous sont contemporaines, ont déjà leurs autocrates, l’arrivée du ou de la nôtre ne saurait tarder. Puis ce sera la troisième guerre mondiale…

Bien à vous. H. Dumas

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Ce qui nous tue nous libère-t-il …? https://temoignagefiscal.com/ce-qui-nous-tue-nous-libere-t-il/ https://temoignagefiscal.com/ce-qui-nous-tue-nous-libere-t-il/#comments Wed, 04 Jun 2025 07:17:02 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20287 Continuer la lecture de Ce qui nous tue nous libère-t-il …? ]]> Frédéric Bastiat disait : « Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. » Comment ne pas adhérer à ce constat ? Et comment ne pas chercher à deviner ce qu’il n’est pas possible de voir ?

En ce qui me concerne, je dirais que l’énigme principale est le sens de la vie, ce qui la sous-tend — ce que chacun de nous croit voir sans jamais obtenir de preuve à mettre en face de sa vision.

Tout commence par des rencontres cellulaires qui vont, pour chacun de nous, aboutir à un fœtus, se transformant en quelques mois en un être humain.

Cet être humain va se retrouver enfermé dans un espace dont il ne conservera aucun souvenir, mais qui va déclencher en lui des forces incroyables, aux douleurs intenses, pour s’en extraire. Ce sera sa naissance, et son premier pas vers plus de liberté.

Puis, la liberté, me semble-t-il, restera la justification de la vie, son seul et unique moteur.

Cette liberté s’exprimera de différentes façons.

Il y aura ceux qui penseront l’atteindre par l’acceptation de la servitude — de loin les plus nombreux.

Ceux qui imagineront que le pouvoir est l’outil idéal pour conquérir la liberté. Ils se retrouveront très vite dans une situation parfaitement contraire à elle.

Enfin, il y a ceux qui ont conscience que la liberté ne peut être que ressentie, jamais prouvée, et que ce ressenti ne peut être que personnel, bien qu’étroitement lié à une situation et à une émotion globale qui impliquent les autres.

À ce stade, il serait bon de se demander si cette quête de liberté touche toutes les formes de vie.

Quand j’observe mon jardin, et la lutte de ses arbres pour vivre, j’ai tendance à répondre : « Oui, évidemment. »

Admettons que mon hypothèse de départ soit juste. Je vous laisse le soin de la confronter à votre propre situation, et à celles que vous connaissez assez pour l’y intégrer.

Cette recherche de liberté, sous toutes ses formes — souvent invisibles — nous apporte assez souvent la preuve que cette invisibilité est inversement proportionnelle à son intensité.

La liberté ne peut pas avoir d’aboutissement. Elle serait une simple constante. Elle serait la vie.

Or, si la vie n’est que liberté, et inversement… Alors la mort n’est pas autre chose qu’une autre naissance, un passage difficile vers plus de vie, plus de liberté.

Les différentes explications matérielles de « l’après » deviennent évidemment ridicules, confrontées à cette simplicité qui ne demande aucune justification.

Arrivé à ce point de l’hypothèse, il faut rappeler que la liberté n’est pas synonyme de félicité. Elle n’est que liberté. Et elle ne vaut que ce que l’on en fait — ou ce qu’elle fait de nous.

Est-ce pour tout cela que je me sens libéral ? Je ne sais pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Les quiproquos de la démocratie… https://temoignagefiscal.com/les-quiproquos-de-la-democratie/ https://temoignagefiscal.com/les-quiproquos-de-la-democratie/#comments Thu, 29 May 2025 08:03:35 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20277 Continuer la lecture de Les quiproquos de la démocratie… ]]> Le premier est mathématique 

Comment imaginer que la démocratie pourrait générer une intelligence supérieure, alors qu’il tombe sous le sens que l’addition de toutes les intelligences ne peut dégager qu’une moyenne fatalement inférieure à ses termes les meilleurs.

La démocratie est donc au mieux ordinaire dans ses capacités intellectuelles.

Mais, et c’est fondamental, l’intelligence n’est qu’un des éléments de la vie, elle ne lui est pas essentielle, cela est techniquement vérifiable si l’on se penche sur le vivant.

L’homme fait tout un foin autour de ce qu’il appelle l’intelligence, mais ce n’est qu’une vanité sans réelle justification.

L’élément essentiel de la vie est l’instinct de survie, dont paradoxalement l’intelligence peut suggérer la modération, voire l’abandon.

Or sur ce point précis de l’instinct de survie la démocratie est particulièrement performante puisqu’en modérant l’intelligence elle favorise cet instinct qui habite tous les êtres vivants en égale intensité.

Le deuxième est figuratif. 

Celui qui est élu un dimanche soir s’imagine rapidement, mettons dans la semaine qui suit son élection, que l’onction élective vient de le transcender. L’incroyable tient au fait que ses électeurs pensent la même chose.

Un 14 juillet j’ai été reçu à l’Elysée. Dans ce cadre, comme tous les invités, j’ai été appelé par l’huissier et Giscard et Raymond Barre m’ont serré la main. Ils étaient alors habités par une essence de divinité civile incroyable.  Où était-ce moi qui était soudain impressionné et qui avait perdu le sens des réalités ? Je ne sais pas.

Mais une chose est sûre, leur apparence n’était pas leur réalité.

Et cette évidence touche tous les élus et tous leurs électeurs.

Celui qui est élu serait, dans l’imaginaire démocratique, transformé en surhomme qui pourrait et devrait régler tous les problèmes de tout le monde et, s’il ne le faisait pas il suffirait de le remplacer par un autre qui fatalement y parviendrait. Ce raisonnement est absurde.

Élus ou pas élus nous sommes tous très ordinaires et le restons.

Cette erreur d’analyse est mortelle.

Par exemple, je suis convaincu que la guerre en Ukraine perdure tout simplement parce que Trump est très ordinairement jaloux de Zelensky.

Alors qu’il est censé être, et l’est dans une certaine mesure, le maître du monde libre, Trump voit bien que l’histoire lui fait de l’ombre et que c’est Zelensky qu’elle est en train de retenir comme représentant de la résistance à l’autocratie.

C’est pourquoi cette guerre perdure. Alors que le monde libre a les moyens de maîtriser et de cantonner l’autocrate Poutine, Trump secrètement et ordinairement souhaite au fond de lui la défaite de Zelensky.

Est-il quelque chose de plus ordinaire ?

Cette banalité de l’apparence affecte la démocratique à tous les niveaux, au point de neutraliser son intérêt.

Conclusion 

Ces deux quiproquos sont rédhibitoires.

La démocratie n’est pas et ne peut pas être tant qu’elle sublime ou qu’elle prétend. Il s’agit d’erreurs mortelles pour elle.

L’élu démocrate n’a qu’un rôle possible c’est de choisir et de favoriser les meilleurs, comme le fait un bon entraîneur d’équipe sportive.

Hors, c’est exactement l’inverse qui se pratique. L’élu se veut et ce croit supérieur, ses électeurs adhèrent à ce piège et ensemble ils tentent d’éradiquer tout ce qui pourrait les dépasser.

Cette attitude explique les limites pratiques de la démocratie, pourtant idéale sur le papier mais si souvent taillée en pièces par le simple culot des autocrates et des tricheurs imbéciles.

Bien à vous. H. Dumas

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Les audiences se suivent… https://temoignagefiscal.com/les-audiences-se-suivent/ https://temoignagefiscal.com/les-audiences-se-suivent/#respond Wed, 28 May 2025 08:39:18 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20270 Continuer la lecture de Les audiences se suivent… ]]> Certes elles se ressemblent dans leurs résultats : je perds toujours, ou, disons, le plus souvent.

C’est-à-dire que les quelques jugements qui me sont favorables ne sont ni assez nombreux ni assez importants pour inverser le cours de ce que je dénonce : la terreur fiscale.

En revanche, elles sont toutes très différentes dans leurs déroulements. Elles sont étroitement sujettes à la personnalité des magistrats qui, finalement, derrière leurs apparats, leurs rituels, sont très sensibles et fragiles du fait de leur exposition publique. Il en serait sans doute autrement s’ils jugeaient dissimulés, à huit clos…

En ce qui me concerne je vais, rabâchant mes vingt ans de harcèlement fiscal injustifié, de misère et de ruine indument provoquées par le fisc sur un parcours professionnel de soixante ans que je crois pouvoir prétendre exemplaire dans ses prospectives, ses concrétisations et les bénéfices qu’en ont retiré les partenaires qui m’ont fait confiance.

Je rappelle à chaque audience ce qu’est le capital. Ce que sont les économies extractives et inclusives. Aussi la globalité de l’homme qui inclut sa personne et ses biens. La violence qu’il y a à priver quelqu’un de ceux-ci.

L’Occident quantifie cette violence en utilisant contre la Russie la privation de biens face aux bombes, en égale force.

Je rappelle aussi que les prédateurs fiscaux, qui ont dilapidé nos fortunes confiées, sont très intelligents en même temps que très corrompus. Que, pour obtenir du crédit et poursuivre leur gigantesque larcin, ils n’ont comme garantie que notre docilité à payer leur faillite, docilité qu’ils obtiennent par la terreur fiscale, couverte par la justice…

Selon leur personnalité les magistrats réagissent différemment, même si in fine leur jugement est identique : je perds, le fisc gagne.

Hier, 27 mai 2025, j’étais à la Cour d’Appel de Poitiers face au pire. Un magistrat au verbe haut, entouré de deux juges femmes aussi discrètes qu’il était démonstratif.

Evidemment, l’audience était organisée comme toujours, mon affaire est appelée en dernier quand il n’y a plus de témoin.

Je vais à la barre défendre les conclusions déposées au préalable.

Le magistrat a d’abord fait un résumé, comme il se doit, de l’affaire appelée. Dans lequel il a expliqué n’avoir rien compris à la situation. Coquetterie pour faire remarquer son désaccord personnel sur mon combat. Puis il m’a donné la parole.

A peine ai-je commencé, mettons trois minutes, à expliquer la globalité et les modalités de vingt ans de persécution fiscale inacceptable, il me coupe la parole en me disant : « Je vous avertis, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire, pas de digression, venez-en aux faits… »

C’est quoi les faits, quand on vient exposer et rapporter la preuve de la terreur fiscale ?

Trois mille trois cent milliards de dette, l’imposition la plus lourde du monde, une solidarité dont le résultat est toujours plus de pauvres et de déshérités, etc… où sont les faits qui expliquent cela…

La terreur fiscale et la complicité de la justice, citée par Flory la semaine dernière, est-elle un fait ou pas un fait ???

Un Président de Cour d’appel qui dénie à un justiciable le droit de s’exprimer, qui le coupe au moment de ses explications en lui rappelant de s’en tenir aux faits, qu’il a lui-même avoué ne pas comprendre en début d’audience, que faire, face à cela… ???

Rien. J’ai refermé mon dossier. Après un silence significatif, j’ai déclaré : « je n’ai plus rien à dire », puis j’ai quitté la barre, sans demander l’inscription au plumitif de cette agression, de cette entrave volontaire à la justice, qui de toute façon n’aurait pas été prise en note et sans doute retournée contre moi…

Délibéré le 30 juillet, cela va être dur à cette période de déposer un pourvoi dans les temps, dix jours, mais on va faire avec.

Il faudra bien que la justice écoute et se penche sur la terreur fiscale. Ce sera elle ou la rue avec ses risques d’excès. La terreur fiscale cessera un jour, son coût pour la société est exorbitant.

Espérons que certains magistrats vont le comprendre, oublions ceux qui éblouis par leur pouvoir confondent la soumission et la justice, l’ordre imposé et la justice, l’égalitarisme et la justice, la raison du plus fort et la justice, les croyances aveugles et la justice.

Bien à vous. H. Dumas

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FLORY était là… https://temoignagefiscal.com/flory-etait-la/ https://temoignagefiscal.com/flory-etait-la/#comments Tue, 20 May 2025 17:37:38 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20251 Continuer la lecture de FLORY était là… ]]> Hier, lundi 19 mai 2025, j’étais à la Cour d’appel de Montpellier devant la Chambre correctionnelle des intérêts civils.

J’avais précédemment engagé une action pénale contre M. Flory, qui est un cadre supérieur-décideur des Services Fiscaux de l’Hérault, où il gère le recouvrement, avec tout ce que cela implique de violences. C’est dire que la pitié et l’empathie ne sont pas son métier.

J’avais évidemment perdu en première instance et été condamné à des dommages et intérêts. Ce qui n’est pas très agréable. Mais bien peu de chose par rapport au constat de ne pas être entendu et de voir la justice couvrir systématiquement tous les pillages du fisc, ce qui favorise, voir génère carrément, la terreur fiscale.

J’ai donc fait appel de cette condamnation initiale. Mais le parquet de son côté n’ayant pas fait appel, le jugement qui couvre Flory est définitif, alors que les magistrats y font la preuve qu’ils ont parfaitement compris la situation – Le jugement –.

Donc, alors que l’enjeu pour lui était nul – puisque, quand bien même il serait condamné, c’est Bercy qui paierait et non lui – il était là.

Rassurez-vous, il n’était pas là compréhensif, ouvert. Non, il était là scandalisé, geignard, nous y reviendrons.

Son avocate ne m’avait fait parvenir aucune conclusion, normal, elle n’avait pas jugé utile d’en faire… de mon côté, je lui avais adressé les miennes – mes conclusions –.

Disons que l’audience a été sereine. Chaque partie a pu s’exprimer librement.

Mais à la fin Flory a exigé la parole. Il en avait parfaitement le droit en tant que personne poursuivie. Ce n’est pas cela qui fût étrange, ce sont les trois points suivants :

  • 1 – A la barre, M. Flory c’est systématiquement adressé à moi, au point que la Présidente a du lui faire remarquer qu’il était là pour s’adresser à elle. En réalité Flory pensait me faire la leçon et me montrer sa force liée à sa proximité avec la justice.
  • 2 – Dans sa défense M. Flory a réalisé le tour de force suivant : par un amalgame téméraire il a tenté de démontrer que le fait de lui faire un procès attisait le désamour des Français pour lui, au point de mettre sa sécurité en danger !!! Un peu gros. Il a évidemment visé notre blog, forcément…
  • 3 – Au moment essentiel de faire pour lui la démonstration que les sommes qu’il me réclame, pour lesquelles il n’hésite pas à me ruiner, à me détruire, ont une réalité, il n’a trouvé comme argument que d’en faire porter cette réalité sur la Justice, devant laquelle il s’exprimait.

C’est-à-dire qu’il a eu le culot d’affirmer qu’il n’engageait aucun contentieux violent qui n’ait été au préalable adoubé par la justice, sous-entendant qu’elle est donc finalement la vraie responsable de la terreur fiscale.

Pas très sympa pour ceux qui condamnent aveuglément et en confiance les Français pris dans ce piège. En clair : dur pour ses complices…

C’est amusant, si l’on peut employer ce mot dans des moments si lourds, de l’avoir vu s’empêtrer dans l’idée que nous développons sans cesse : « Condamner des coupables est rendre la Justice, condamner des innocents est installer la terreur ».

Prendre plus les juges en otage que Flory ce jour-là, je n’avais jamais vu ça…

Décidemment, ces audiences sont à l’image de la vie : sans surprise. Celle-ci sera comme les autres. Mais voir Flory à la manœuvre permet de comprendre mieux le problème. De percevoir à quel point ce problème est ordinaire, comme probablement toutes les grandes horreurs que sont amenés à vivre les hommes.

Tout n’est que hasard : du moment, du lieu, des circonstances, des croyances, des mèmes, etc…

Les hommes ont ceci de particulier c’est que : lorsque le hasard leur est favorable ils s’en attribuent le mérite, lorsqu’il est défavorable ils en attribuent la faute aux autres.

Ils ont aussi ceci de particulier : il y a toujours des candidats pour exécuter le pire.

Bien à vous. H. Dumas

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La France occupée https://temoignagefiscal.com/la-france-occupee/ https://temoignagefiscal.com/la-france-occupee/#comments Wed, 14 May 2025 19:41:31 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20247 Continuer la lecture de La France occupée ]]> Figurez-vous que j’ai l’impression de vivre dans un pays occupé.

Cette désagréable impression m’a amené à réfléchir pour essayer de comprendre la genèse de cette sensation.

J’ai essayé de procéder par ordre.

L’article 42 du Règlement de La Haye de 1907 définit l’occupation comme suit : « Un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. L’occupation ne s’étend qu’aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s’exercer. »

Ca date de 1907. Quand même…

Pourtant, dans les différents documents consultés, c’est cette définition qui sert de base aux commentaires sur l’occupation, et ils sont nombreux, tout comme d’ailleurs les situations d’occupation qui y sont énumérées.

Il est clair aussi qu’en 2025 l’occupant n’est pas fatalement une armée de troufions, ce peut être celui qui envahit et occupe notre esprit, notre vie, sans pour autant faire couler notre sang.

En réalité cette notion d’occupation n’est pas vraiment définie, elle est évolutive et matériellement imprécise, en conclusion tous les commentaires s’accordent à conclure que l’occupation est : « de fait ».

Dans cet espace juridique et intellectuel élastique, je propose de réfléchir non pas à partir d’un préalable, mais au contraire en listant les conséquences.

De dire : « une situation d’occupation, qui est de fait, ne se constate pas uniquement par son organisation, mais aussi par ses conséquences, toujours identiques. »

Ces conséquences me paraissent être : la perte de la liberté, de la justice, les accusations sans fondement, la délation obligatoire et récompensée générant la perte de la liberté de s’exprimer et d’agir et le risque constant d’être condamné et exécuté, plus ou moins gravement.

Par ailleurs, voici ce qui recoupe les bases structurelle reconnue d’une occupation :

  • L’ancien gouvernement doit avoir été mis hors d’état d’exercer publiquement son autorité dans la région occupée et la puissance occupante doit être en mesure de substituer sa propre autorité à celle de l’ancien gouvernement.
  • Le « partage vertical de l’autorité » doit contenir la notion de subordination, qui caractérise toujours la relation entre la puissance occupante et le souverain territorial et qui reflète le principe selon lequel aucune autorité ne peut être exercée si elle n’est imposée ou autorisée par l’occupant.
  • Le fait que certains habitants se rebellent ou que la guérilla ou des « résistants » remportent des succès ponctuels ne met pas un terme à l’occupation. Même si un mouvement de rébellion prend provisoirement le dessus, cela ne suffit pas à interrompre ou à faire cesser une occupation, pour autant que l’autorité du gouvernement légitime ne soit pas effectivement rétablie et que l’occupant réprime immédiatement la rébellion.
  • Il n’y a pas d’occupation s’il y a consentement. Mais le consentement peut être fort difficile à apprécier. Lorsque les pouvoirs en présence sont très inégaux, le consentement peut ne pas être authentique. À cet égard, nous considérons qu’en cas de doute sur l’existence d’un consentement authentique, valide et explicite, il convient de présumer qu’il n’y a pas consentement, ce qui entraîne l’application du droit de l’occupation.

Je ne sais pas vous, mais moi j’y vois plus clair.

J’ai les stigmates de l’habitant d’un pays occupé et l’analyse de l’organisation du pays me confirme que c’est bien la cas.

Mais qui est l’occupant ?

C’est là qu’il m’a fallu vingt ans pour comprendre. En me demandant qui, aujourd’hui, exerce cette autorité de fait, qui dicte sa loi sans contre-pouvoir réel… une évidence s’est imposée. : C’EST BERCY

Démonstration

  • Les hommes de l’Etat, nos élus, regardent impuissants la faillite de l’Etat, l’avouent publiquement, ne peuvent visiblement rien faire pour y pallier. Ils ont été mis hors d’état par Bercy qui leur a pris le pouvoir. Dont les hommes détiennent les postes clefs. Qui occupe le pays.
  • Les hommes de l’Etat, nos élus, sont clairement subordonnés par l’occupant Bercy.
  • Les rébellions, voir les Gilets jaunes, sont matés par les représentants de l’occupant Bercy.
  • Le consentement à l’occupant n’existe pas, il n’est qu’apparent. Les pouvoirs entre la population, ses représentants et Bercy sont terriblement inégaux, au point que tout consentement peut être déclaré suspect, non authentique.

Et par-dessus tout ça, les conséquences classiques sont bien présentes :

  • La liberté est taillée en pièces.
  • La justice est intégralement au service des ordres de l’occupant Bercy.
  • La délation et l’espionnage au service de l’occupant est omniprésente.
  • Le risque d’être condamné, ruiné, détruit par l’occupant est constant.
  • Enfin la terreur fiscale est là, arrogante, sans retenue.

Ce n’est pas une idée. La France est occupée par un ennemi qu’elle a elle-même enfanté, qui la dévore.

La résistance ne peut que s’installer pour bouter dehors cet occupant, le remplacer par une structure au service des Français et non l’inverse.

Qui fait partie de cette résistance, ou va en faire partie ? C’est secret évidemment. Sinon où serait le plaisir des délateurs ?

Bien à vous. H. Dumas

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C’est grave docteur, très grave… https://temoignagefiscal.com/cest-grave-docteur-tres-grave/ https://temoignagefiscal.com/cest-grave-docteur-tres-grave/#comments Tue, 13 May 2025 17:09:49 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20234 Continuer la lecture de C’est grave docteur, très grave… ]]> Le 13 mai 2025, à 16h58, je reçois ceci

Ce mail m’est adressé par la banque de ma société, la célèbre Société Générale, dont je suis le client accidentel.

En effet, sous les coups de boutoir de l’escroc fiscal Bercy, ma ruine fut telle que mes banquiers, en 2016, m’interdirent de banque. Aussi sans doute pour plaire à Bercy.

J’ai donc saisi la Banque de France pour avoir un banquier désigné, ce fut la Société Marseillaise de Crédit qui eut cet honneur, je plaisante évidemment. Donc compte “entrouvert” chez ces gens : pas de découvert, pas de carte de crédit à paiement différé, etc… Ils ne peuvent pas me virer et je ne peux pas partir. J’ai un dossier bancaire que je ne peux pas consulter, mais qui fait sourire mièvrement et hypocritement tout banquier qui l’ouvre devant moi. Car tous y ont accès, du dernier guichetier au ponte PDG.

Puis la SMC a été rachetée par la Société Générale, et moi avec. Depuis ce rachat, je suis toujours à la Société Générale, toujours dans les mêmes conditions de misère bancaire, avec des frais dont nous reparlerons un jour. Car il faut savoir que les banquiers font leur beurre sur les petites gens. Ils perçoivent sur eux toute une kyrielle de mini-factures, en plus des prêts inutiles et chers qu’ils leur consentent. Pendant qu’ils déroulent le tapis rouge et la gratuité des frais aux riches, tout en prônant publiquement la défense des pauvres, de ceux qu’ils entubent.

Ceci-dit, revenons à ce mail psychédélique. Voici la situation.

Evidemment ma vie matérielle est compliqué, vous vous en doutez. Après quarante ans de vie professionnelle marquée par le travail, la passion et l’intégrité, ce qui n’est pas contesté par ceux qui me connaissent, Bercy m’a tué.

Donc plus de trésorerie, plus de chantier possible, plus de projet aboutissant.

Il fallait bien continuer à vivre ne serait-ce que pour lutter, pour rendre coup pour coup, pour expliquer et apporter sa pierre à un sursaut social espéré. Qui n’arrive pas bien vite… entre nous.

De mes années de conquêtes économiques raisonnées et peut-être intuitives utilement, il m’est resté un stock, que j’ai défendu bec et ongle contre les naufrageurs attirés par mon sang répandu par Bercy.

Quand il le faut, et si le marché le veut, je vends un peu de stock. Il me protège encore de la grande misère, peut-être pas jusqu’au bout, sauf si le bout de Bercy arrive avant le mien… ce qui aujourd’hui n’est pas complètement impossible.

Donc récemment j’ai vendu un garage, et le notaire rédacteur de l’acte a viré la somme sur le compte de la société venderesse.

J’ai fait un chèque de 20 000€ de cette société vers une autre plus active, dont les besoins sont plus importants, qui sert un peu de holding, si on peut employer un mot aussi pompeux pour des activités aussi modestes.

ET… ce chèque ne peut pas être encaissé immédiatement par SG, il doit faire l’objet d’un contrôle… de risque m’a dit mon « conseiller bancaire » au téléphone !!!

J’ai demandé : Quel risque pour la SG ? En effet, ce chèque est tiré de la BNP, juste à côté, et en dehors d’être sans provision, ce qui n’est pas un risque pour la SG puisqu’il ne sera sur mon compte qu’après compensation, je ne vois pas de situation à risque.

Pendant ce temps cette somme n’est plus sur mon compte à la BNP et elle n’est pas non plus sur mon compte à la SG. Où est-elle et pourquoi ? Une seule certitude, je ne l’ai plus…

Si, comme cela tombe sous le sens, la SG n’a aucun risque à surveiller ici et ferait mieux de surveiller les risques qu’elle prend en finançant avec mon argent les bons du trésor qu’elle achète en abondance, qui surveille mon argent et pourquoi ?

A cette question le banquier répond que c’est la loi. Que ce n’est pas dirigé contre moi.

A bon ? Il y aurait donc une loi qui permet de bloquer l’argent que nous confions à nos banquiers, pour surveillance ?

Mais les choses ne s’arrêtent pas là.

Finalement cet aimable banquier, en effet — bien que bafouillant des arguments délirants – il était gentil, au point que s’en était navrant.

Il me dit, tout dépôt de chèque d’une certaine somme, ici 20 000 €, doit être accompagné d’une explication !!!

Quand je lui dis : « mais vous déconnez, imaginez qu’à la fin du mois je prenne votre salaire, que je vous dise que je vais voir s’il n’est pas risqué, et que je ne vous le rende que quelques jours plus tard, si je vous le rends, si je ne vous le saisis pas. » Il ne répond rien.

Je lui demande s’il me prend pour un trafiquant de drogue ? Tout de suite il se défausse, il n’est pour rien dans tout cela, sa banque non plus… c’est la loi.

Je reste sur mon questionnement, qui décide de surveiller mes mouvements bancaires et pourquoi ? Quel peut être le résultat ? Quelqu’un peut-il bloquer mon chèque, m’en priver pour le surveiller plus longtemps ? Carrément me le piquer ?

Là, ça ne le fait plus. Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Qui sont les députés qui auraient voté cela ? Quelles seraient leurs motivations ? Peut-on vivre et travailler dans ces conditions ?

Nous ne sommes plus un pays libre. Nous sommes sous une dictature, et on ne sait même pas qui en est le maître.

Jamais je n’aurais cru voir ça un jour. Ça va mal docteur….

Bien à vous. H. Dumas

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On approche de la vérité, elle est au-delà du pire… https://temoignagefiscal.com/on-approche-de-la-verite-elle-est-au-dela-du-pire/ https://temoignagefiscal.com/on-approche-de-la-verite-elle-est-au-dela-du-pire/#comments Thu, 08 May 2025 10:32:04 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20209 Continuer la lecture de On approche de la vérité, elle est au-delà du pire… ]]> Quand on parle du fisc, de Bercy, on a beau réfléchir, soupeser, étudier, philosopher avec calme, pondération, détermination, on peine à conceptualiser le vice, la haine et le sadisme développés, tant cela parait inhumain, hors de la logique, de la vie, si semblable au pire, à la mort.

La société se pose la question : ces hommes de Bercy, sont-ils aussi néfastes, aussi manipulateurs qu’ils sont ressentis, existent-ils ainsi ? Les pires situations leurs sont-elles imputables ? Il n’y a pas de consensus possible à ce sujet. Peut-être ne sont-ils pas tous fait de ce bois ? Un seul innocent pourrait couvrir des centaines de coupables… je ne voudrais pas être dans sa peau. Il ne nous reste donc pour comprendre que les témoignages et ce qu’ils évoquent pour chacun de nous .

Ce billet devrait vous surprendre à ce sujet.

La faillite :

Là, pas de surprise, un simple rappel des réalités. Ne perdons pas de vue que les hommes de Bercy ont pris la responsabilité de notre capital commun, qu’ils l’ont bouffé, avec leurs complices élus ou planqués divers, sans notre consentement, contrairement à notre constitution.

Que ce sont donc des voyous, des délinquants. Que nous accuser et nous imposer la terreur fiscale ne change rien à l’affaire, juste c’est un peu plus dur à expliquer et à démontrer parce que la population a peur, est tétanisée.

Mais la faillite apparait aujourd’hui à tous. Ses conséquences faites de misère, de danger face aux prédateurs du monde, de tensions extrêmes dans notre tissus social, ne sont plus dissimulables, même par la terreur fiscale.

Bercy tombera comme est tombée La Bastille.

Exemple pratique du fonctionnement du système

Sans expérience réelle pour vérifier la pensée il n’est pas de science, pas de vérité.

L’expérimentation que je vous propose se déroule du 21 novembre 2022 à aujourd’hui, momentanément.

Le 21 novembre 2022, un contribuable du Nord de la France se suicide. Malheureusement avant son suicide il se transforme en criminel, c’est dur pour tout le monde. C’est grave et stupide on aurait aimé pouvoir le dissuader de cette folie.

Il est clair que la moindre des choses, face à un tel échec humain, était pour notre société de connaître tous les éléments qui avaient généré un tel drame, pour qu’il ne puisse jamais se répéter.

C’est dans ce sens — et c’est ainsi que tout le monde l’a compris — que j’ai fait deux billets sur ce blog. Ils m’ont valu immédiatement une persécution – une de plus – et une censure de la part de Bercy, appuyées et amplifiées par une justice immédiatement complice. Résultat, un jour de prison en garde à vue, censure des billets et condamnation pécuniaire et de prison avec sursis.

Puis le temps est passé, les esprits se sont calmés :

  • Le Procureur de La République d’Arras a déclaré que le conflit fiscal entre le contribuable devenu assassin et Bercy était bien à la base du drame, mais sans que nous en connaissions… : sa déclaration.
  • La Cour d’appel de Paris m’a blanchi, en un arrêt du 12 décembre 2024. La justice reprenant son indépendance et son rôle a jugé ce que tout le monde avait compris, mes écrits ne comportent aucun appel au meurtre, pas plus que mon blog en règle générale qui ne diffame pas puisque tout ce qui y est écrit est vrai et vérifiable, même si pour certains ce peut être désagréable.

C’est le 24 avril 2025, que l’affaire rebondit

J’ai reçu, daté du 11avril 2024, un rappel des Services Fiscaux de 3 300 balles. Je reçois plusieurs lettres de ce type des Services Fiscaux par semaine, et des ATD sur mes comptes au moins tous les trimestres. Depuis 25 ans…

Ce rappel ne m’inspire pas, il ne me rappelle rien. Il émane de la DDFIP de l’Essonne !!!

Comme ce rappel est incompréhensible, je demande des explications.

Et je reçois en retour, aujourd’hui, mon courrier d’envoi tamponné du 28 avril 2025, accompagné des titres originaux.

Et là je constate :

  • Que le service des amendes de Rennes m’a adressé, daté du 8 octobre 2024, un titre de perception qui concerne des dédommagements personnels ordonnés par le tribunal d’Arras, jugement du 27 juin 2023, et la Cour d’appel de Douai, arrêt du 16 avril 2024, au profit de M. Fournel, que nous connaissons très bien, et de M. Girault moins connu.
  • Que, qualifié de mauvais payeur, je suis maintenant pour ces sommes entre les mains non plus du service des amendes de Rennes, mais carrément des Services Fiscaux de l’Essonne !!!

Quand même

Ainsi donc, deux fonctionnaires de Bercy, au plus haut niveau, font pression sur la justice — sans doute pas précisément mais globalement par la terreur fiscale dont ils ont rendu la justice complice au point qu’elle ne peut plus faire marche arrière — pour qu’elle me condamne sans motif.

La lecture du jugement et de l’arrêt est claire à ce sujet, si on la met en perspective avec la déclaration du Procureur de La République d’Arras dans la presse au sujet de l’affaire à la base de ces fausses créances, et avec ma relaxe par la Cour d’appel de la 17ème à Paris, spécialisée dans ce type d’affaires.

Mais en plus, ils utilisent les Services Fiscaux de recouvrement et leur terrifiante puissance pour recouvrir des dédommagements personnels obtenus pour des faits d’opinion reconnus depuis inexistants.

Alors là, c’est fort, très fort. Bravo les mecs, rien ne vous arrête. Vous aurez ma peau, mais quelque chose me dit que ce ne sera pas gratuit…

Laissons faire et attendons de voir la suite… jusqu’où ils sont capables d’aller.

Bien à vous. H. Dumas

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Une France mondialement exemplaire. https://temoignagefiscal.com/une-france-mondialement-exemplaire/ https://temoignagefiscal.com/une-france-mondialement-exemplaire/#comments Mon, 05 May 2025 13:13:58 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20200 Continuer la lecture de Une France mondialement exemplaire. ]]> Demain ce sera peut-être la terreur.

Quand la justice a peur, la fin de la démocratie est possiblement proche tant la réaction de défense de la justice peut-être malheureusement porteuse du pire du fait des moyens exorbitants qu’elle possède en matière d’entrave aux libertés.

Or la justice a peur, les magistrats se sentent — malheureusement, incroyablement, scandaleusement — menacés,  et c’est probablement vrai.

l’Analyse de la situation passe par une question essentielle : comment une société qui place en exégèse de sa pensée l’exigence au lieu du mérite  pourrait-elle finir autrement que dans le chaos ?

La France présente tous les stigmates de l’échec de l’égalitarisme capricieux, de la mauvaise fois des envieux, qui annoncent la décadence immédiatement suivie de la violence.

La raison, la tolérance, l’ordre juste que génère le mérite ont laissé la place aux haines, à la violence.

Celle de Mélenchon qui parle au nom des squatteurs sociaux et celle de Le Pen qui parle au nom de ceux qui prônent le privilège d’appartenance.

La faillite du mérite est inscrite dans le monopole sélectif par la scolarité accompagné, pour sa survie, d’une absence totale de contrôle. Que peut-on espérer d’un système de sélection unique qui, pour justifier son monopole, éradique en son sein justement la sélection… qu’il est censé organiser ?

Outre qu’un moyen unique de sélection est d’une injustice crasse, si en plus il faillit et ne ne sélectionne plus, la société issue d’une telle situation est totalement désorganisée. Comme toutes les sociétés issues d’un dogme.

Le problème est vital puisque l’homme étant grégaire il ne peut pas vivre sans être organisé en société.

Les incohérences mortelles deviennent alors légion.

Par exemple, une partie significative de l’élite fonctionne aux stupéfiants, ce qui entraîne un laxisme face au trafic dont elle est la cliente, qui donne aux entrepreneurs de ce milieu une assurance indue face à laquelle la justice est un peu courte en jambe, d’où le fondement de ses angoisses.

Ce type d’incohérence est multiplié à l’infini par l’exigence immédiate en tout et le dénigrement du mérite par la dévalorisation, voire la haine, de ses résultats.

C’est de cette folie égalitariste que découle la faillite qui nous emporte, qui va décupler la potentialité des terreurs fiscales et judiciaires, qui va déboussoler mortellement notre société, y introduire le chaos irréversible et entraîner sa ruine, exacerber les haines et les violences, sans doute in fine nous mettre à la merci de prédateurs extérieurs.

C’est ainsi que nous nous acheminons vers la place peu glorieuse d’exemple mondial de ce qu’il faut éviter.

Rien n’incite à penser qu’il pourrait en être autrement.

Bien à vous. H. Dumas

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Le paradoxe de la liberté https://temoignagefiscal.com/le-paradoxe-de-la-liberte/ https://temoignagefiscal.com/le-paradoxe-de-la-liberte/#comments Tue, 29 Apr 2025 08:45:21 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20189 Continuer la lecture de Le paradoxe de la liberté ]]> Il s’avère, nous pouvons le constater tous les jours, qu’un transfert morbide de la liberté individuelle des gens ordinaires, normaux, vers les voyous, les délinquants, est en cours.

Et ce phénomène, qui s’accélère exponentiellement, nous amène droit à la dictature, puis à la guerre… en chantant. C’est effrayant.

Plus nos libertés sont rognées par la loi, plus elles ne sont accessibles que pour ceux qui défient la loi.

Cette évidence a une origine individuelle et non structurelle. La solution à cette déviance n’est pas législative, elle est d’abord introspective, ensuite elle demandera un travail législatif à partir de la prise de conscience de chacun qui formera naturellement un tout.

Un responsable : le pouvoir

C’est le goût et la jouissance inutiles du pouvoir individuel qui privilégie l’accès à la liberté par la force, au détriment des autres pour ceux qui choisissent cette voie.

Là est le paradoxe puisque c’est donc la passion indélicate de la liberté, conquise par le pouvoir et non par la raison, qui détruit la liberté.

C’est en quelque sorte le cancer de la liberté.

Le point d’achoppement se situe au moment où les élus de la démocratie ne viennent plus pour servir mais pour imposer.

La perversion du pouvoir touche tous ceux qui y accèdent.

Un exemple simple : depuis que dans la circulation le pouvoir a été donné aux piétons, ils défient les automobilistes et génèrent un dérèglement lourd de la fluidité de la circulation. Il suffit aux automobilistes qui en souffrent de devenir piéton pour adopter la même attitude. Résultat, ce pouvoir expose les piétons aux accidents, effet inverse du but recherché.

La démocratie n’a de réalité que lorsque les pouvoirs y sont limités, tous les pouvoirs : politiques, économiques, philosophiques, scientifiques, etc… Et ça, c’est avant toute chose un problème individuel, un problème éducatif, ce que les Suisses ont compris par la pratique.

La démocratie n’existe que pour les démocrates.

C’est un problème individuel, pas structurel.

Le pouvoir est insatiable. La jouissance qu’il procure est illimitée pour ceux qui s’y adonnent, l’addiction est certaine.

Avoir donné un pouvoir illimité à des dizaines de milliers d’élus, la plus part non-initiés, a pu paraître un acte généreux, mais en réalité ce fut l’enterrement de la démocratie.

Même la justice, dont le rôle devrait être l’équilibre, est entrée de plain-pied dans la jouissance du pouvoir dans lequel, sauf rare exception, elle se vautre à chaque audience.

Peut-on inculquer le fair-play de la démocratie aux Français ? Non, pas plus qu’aux autres. Ce sont la réflexion de chacun, la prise de conscience, le hasard civilisationnel, l’éducation, les contraintes, qui le feront ou ne le feront pas.

Ce n’est certainement pas la force brute et bête du pouvoir, telle que nous la vivons aujourd’hui, qui peut protéger et développer la liberté sans laquelle il n’est pas de démocratie.

Bien à vous. H. Dumas

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