Henri Dumas, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/henri-dumas/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Mon, 22 Dec 2025 16:25:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Henri Dumas, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/henri-dumas/ 32 32 Otez-moi d’un doute https://temoignagefiscal.com/otez-moi-dun-doute/ https://temoignagefiscal.com/otez-moi-dun-doute/#respond Mon, 22 Dec 2025 16:18:49 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20878 Continuer la lecture de Otez-moi d’un doute ]]> Le document que je vous joins, à travers ce LIEN, est bien une escroquerie en bande organisée ?

Il s’agit en quelque sorte d’une facture indélicate, qui ne correspond à aucune réalité.

La première somme 12 981 € vise une taxe foncière payée. Cette taxe, par des attributions fumeuses de la somme adressée par chèque à la bande organisée, n’a été arbitrairement comptabilisée que pour 12 449,02 €, une disparition inexpliquée de 531,98 €.

Aux 12 981 € de la taxe, et de la façon la plus déloyale qui puisse être, la bande organisée rajoute des intérêts pour paiement tardif de 1 298 €, alors que mes difficultés de paiement n’ont qu’un seul motif : La paralysie depuis vingt ans de toutes mes activités et ma ruine artificielle, liées à des redressements fiscaux véreux, inexistants, l’ensemble prouvé par les mémoires du Commissaire du gouvernement de La Cour administrative d’appel de Marseille. A la place de ces intérêts je mériterais des félicitations et une médaille pour avoir pu quand même payer cet impôt foncier.

Les deuxième et troisième sommes sont encore plus déloyales. Il s’agit d’appartements qui m’appartiennent, que j’ai construits il y a 35 ans, qui ne sont plus en état correct d’occupation. Chauffages défaillants, ouvertures déficientes, sanitaires et cuisines au bout du rouleau, etc… Ma ruine fiscale ne me permet pas d’engager les travaux nécessaires. J’ai été condamné par le TJ de Montpellier et sa Cour d’appel à ce sujet à la demande d’une locataire insatisfaite.

Et, la bande organisée me balance un impôt pour locaux vacants, sans prouver au préalable que ces locaux pourraient être occupés et sans prendre la responsabilité d’une occupation qui serait contestée par un locataire. L’ensemble pour 2182 €, quand même.

La méthode

La bande organisée est ici emmenée par François FLORY, que nous connaissons bien, qui agit en toute connaissance de cause puisqu’il est à la base des recouvrements criminels dont je suis l’objet, qui font suite aux redressements indus.

C’est lui qui vend mes biens personnels, certains familiaux, qui fait partie du corps expéditionnaire criminel qui cherche ma mort économique depuis vingt ans, qui a détruit ma vie sociale et professionnelle en me traitant faussement de fraudeur fiscal, qui m’adresse en moyenne une lettre de menace par semaine, des dizaines au moment de Noël, qui multiplie les SATD sur mes comptes plusieurs fois par an, depuis vingt ans…

Ici, il saisit les aides au loyer des deux locataires qui me restent, qui sont dans mes appartements depuis trente ans, très âgées, à qui je ne facture plus, depuis des années, les augmentations annuelles par respect pour leur grand âge, alors que je suis au centime près… Il leur montre sa puissance, sa panoplie guerrière, ses drones mortels, j’espère qu’elles ne vont pas se faire trop de souci à voir passer si près la horde.

Flory dort tranquille, il sait que la masse des profiteurs de l’Etat est pour lui, qu’elle a le pouvoir sans opposition, que la magistrature est aussi pour lui et rajoute une couche à chaque procédure pour que le pauvre couillon que je suis comprenne bien où sont les forces en présence, ne parlons pas de la force publique prête à m’embastiller à tout moment, on peut même dire impatiente de le faire. Quant à nos élus… de quoi vivraient-ils si, acteurs incontournables de cette bande organisée, ils devraient travailler au lieu de vivre à nos crochets…

En ce peut-être dernier Noël — ils vont bien finir par avoir ma peau — je vous souhaite sincèrement de bonnes fêtes. (Enfin à ceux qui lisent ce blog avec sincérité, pas à ceux qui le lisent pour mieux me terrasser).

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté cet esclavage https://temoignagefiscal.com/la-liberte-cet-esclavage/ https://temoignagefiscal.com/la-liberte-cet-esclavage/#comments Mon, 22 Dec 2025 06:12:25 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20874 Continuer la lecture de La liberté cet esclavage ]]> La liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut, mais à accepter que les autres fassent ce qu’ils veulent.

Cela tient au fait que la liberté ne trouve à s’exprimer que dans l’organisation grégaire des êtres humains ; elle n’est pas une donnée de la vie qui, elle, n’est que dépendance. Les amoureux de la nature sont de simples idolâtres de la violence, de l’esclavage, qui y règnent en maîtres. Certes, souvent dans une grande beauté, mais quand même…

Accepter que les autres soient libres n’est envisageable que si la réciproque est scrupuleusement respectée.

Cette idée de liberté est un rêve, un fantasme, heureux. Je ne sais pas d’où nous vient historiquement cette aspiration, ni à quel moment elle est apparue sur Terre. Est-ce elle qui nous a mis debout ? Ce serait évidemment une belle histoire. Je me méfie des belles histoires.

La réalité est que la liberté, on en parle beaucoup, mais elle est un peu comme les aurores boréales : rare et éphémère, dépendante de forces que nous ne maîtrisons pas. Elle est plus souvent symbolique, un graal, que réelle.

Sa relativité et sa fragilité sont endémiques. Le hasard propulse quelques êtres humains au poste de symbole de la liberté. La masse en fait des héros, voire des dieux, sur lesquels, souvent, elle bâtit l’esclavage.

Certains prétendent que la liberté consisterait non pas à accepter que les autres soient libres, mais à faire en sorte que nous prenions à notre charge les conditions qu’ils mettraient à l’obtention de leur liberté, en fait que chacun se prive pour que tous soient libres.

C’est ainsi que se développe l’égalitarisme, cette autre grande illusion humaine, exact inverse de la liberté. La preuve de cette inversion est rapportée par le destin inexorable de l’égalitarisme, qui finit toujours par l’autocratie.

L’égalitarisme suppose la suppression du mérite dans l’organisation sociale, au profit de considérations diverses qui génèrent à sa place l’appartenance. Cette appartenance, à son tour, génère des réflexes fatalement occultes parce que sans raisons concrètes, vérifiables, à base de croyances relatives et non de faits constatés

C’est ainsi, par exemple, que Trump et Poutine, qui paniquent les égalitaristes, ne sont que les figurines avancées de l’égalitarisme, ses enfants. Il est succulent de les voir dominer l’Europe, encore empêtrée dans l’égalitarisme, qui se croit libérale et va droit vers une guerre fratricide contre eux. Ce sera la guerre des esclaves, la liberté y périra-t-elle définitivement, ou au contraire y renaîtra-t-elle ?

Zelenski est-il le porte-drapeau de la liberté ou son fossoyeur ? L’avenir nous le dira.

J’aime l’idée du chaudron garni d’or au pied d’un bel arc-en-ciel, comme j’aime l’idée de la liberté au sein d’une société parfaite. On ne se refait pas.

Les hommes de l’Etat, baudruches auto-gonflées, qui masquent les pillards de Bercy, seuls à la manœuvre, étroitement associées avec les forces de la « justice » et de « l’ordre », forment une bande organisée qui pille nos libertés.

Déposséder l’homme de ses biens est l’atteinte suprême à sa liberté ; au-dessus, il n’y a que son assassinat. Poutine, en spécialiste antilibéral, l’a bien fait comprendre aux Européens : « Ne touchez pas à mon fric déposé chez vous, sinon c’est la bombe atomique… » Le message est parfaitement passé…

Entre les égalitaristes et les autocrates, leurs enfants naturels qui ont concocté la guerre en cours, les « Bercymans » au pouvoir qui pillent la France, la soif de liberté qui agite quelques Français — très peu, il faut le dire — va les entraîner vers le pire.

Cette liberté qui n’existe peut-être pas, à un prix qui, lui, existe.

Bien à vous. H. Dumas

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La haine du mieux. https://temoignagefiscal.com/la-haine-du-mieux/ https://temoignagefiscal.com/la-haine-du-mieux/#comments Sun, 21 Dec 2025 14:04:25 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20870 Continuer la lecture de La haine du mieux. ]]> On parle évidemment de la haine du mieux pour les autres. Pas tous les autres, ceux auxquels on pense pouvoir se comparer pour diverses raisons.

Parce qu’ils ont la même activité, ou qu’ils appartiennent au même village, ou qu’au contraire ils sont très différents. Les motifs ou les occasions sont multiples d’entrer en voie de comparaison et de trouver qu’alors le mieux des autres est immérité ou mensonger, qu’il doit être ramené à notre estimation.

Il est clair qu’au contraire le mieux pour soi est toujours justifié, même s’il n’est attaché à aucun mérite. Le comble étant le gros lot du loto, lorsqu’il est remporté par un voisin, une connaissance ou soi-même.

Nous connaissons tous les ravages de cette haine du mieux.

C’est elle qui ralentit le progrès de l’humanité, qui entretient les rumeurs indispensables à l’égalitarisme qui n’est que la volonté de tricher face au mieux.

Pour imager les frontières de cette tare humaine, observons le football où les spectateurs sont avides de mieux, mais exclusivement pour leur équipe, et où les joueurs, de leur côté, ramènent le problème à leur seule personne, indépendamment des équipes dont ils dépendent.

Cette haine du mieux aurait-elle un avantage, pour l’humanité ?

On pourrait prétendre qu’elle serait un filtre, un passage obligé pour le mieux, qui permettrait de le trier en rendant simplement son acceptation plus étayée.

Certains vont même jusqu’à prétendre que le mieux n’existe pas, qu’avant lui toutes choses étaient égales, qu’il ne change rien, que l’énergie qu’il demande est du temps perdu. Que donc, et c’est le paradoxe : c’était mieux avant.

En gros, les croyances visant à capter le pouvoir finissent toutes par imposer l’idée que le mieux est un péché.

Et pourtant, que ce soit pour soi ou pour les autres, le mieux n’est-il pas un idéal vital ?

N’est-ce pas lui qui, accepté, permettrait à l’humanité de progresser, de rompre ses chaînes ?

Évidemment. Donc, en réalité, la difficulté tient au fait que l’interprétation du mieux est si personnelle qu’il en existe pratiquement sept milliards sur terre.

Il n’y a donc pas de solution, la guerre des mieux est irréversible et infinie, elle s’inscrit dans le cadre sacré de la liberté de penser, sans laquelle l’homme n’est plus un homme mais un robot.

Le conflit à venir entre l’homme et le robot est-il là ?

Bien à vous.

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Sydney : l’appartenance. https://temoignagefiscal.com/sydney-lappartenance/ https://temoignagefiscal.com/sydney-lappartenance/#comments Tue, 16 Dec 2025 09:49:01 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20858 Continuer la lecture de Sydney : l’appartenance. ]]> L’attentat de Sydney est terrifiant, inacceptable, révoltant, mais exemplaire.

D’un côté il révèle les tares de l’appartenance aux multiples vocables sémantiques : communautarisme, nationalisme, sectarisme, etc… De l’autre côté il confirme l’espoir que l’homme peut dépasser cette appartenance.

Nous sommes imprégnés, depuis la nuit des temps, de cette nécessité clanique issue de notre faiblesse originelle qui nous a obligé à nous regrouper pour survivre.

Cette grégarité s’applique à nous aveuglément, de la nation au clocher, de la famille aux croyances. D’avantage — qu’elle a été — elle est devenue le handicap numéro un, celui qui pourrait éradiquer l’homme de la planète.

L’homme n’est rien de plus qu’un être vivant, en cela son destin ne doit prendre en compte qu’exclusivement deux états : la vie et le néant, tout le reste n’est que fausse route et obscurantisme.

Donc l’homme ne peut que respecter le vivant dans tous ses aspects et interroger le néant scientifiquement sans lui conférer des abstractions fatalement fausses. Le néant n’étant que la limite de nos connaissances, inutile de le remplir de bobards.

A Sydney

Une communauté, vieille de 3000 ans, se rassemble sur la plage de Bondi pour une fête traditionnelle : l’Hanouka.

Représentant une autre communauté, deux hommes, au cerveau dérangé par leur dépendance communautaire, ouvrent le feu sur les participants à la fête.

Soudain, surgit un homme dans la force de l’âge, M. Ahmed al-Ahmed, australien d’origine Syrienne, musulman, qui au prix d’un risque fou désarme l’un des tireurs.

Immédiatement différentes communautés accaparent le héros, car c’en est un, encore plus grand qu’il parait.

Le constat

Dans cette horreur totale de Sydney, paroxysme des dérangements intellectuels liés aux déviances inévitables des différents communautarismes, l’action de M. Ahmed al-Ahmed apporte la preuve que, au-delà des actions réductrices de l’appartenance, le simple respect de la vie, du vivant, projette l’homme vers l’absolu, vers la beauté, vers l’honneur, vers l’universalité.

Bien à vous. H. Dumas

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Le budget de l’Etat – Sarkozy et la prison. https://temoignagefiscal.com/le-budget-de-letat-sarkozy-et-la-prison/ https://temoignagefiscal.com/le-budget-de-letat-sarkozy-et-la-prison/#respond Sat, 13 Dec 2025 11:12:37 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20854 Continuer la lecture de Le budget de l’Etat – Sarkozy et la prison. ]]> J’entends bien que vous vous dites : quel rapport entre ces deux informations qui occupent notre presse ?

Il y en a un, évident, dont je peine à trouver le mot juste pour le désigner. Finalement je penche pour : le délire.

Le budget de l’Etat.

Rappelons brièvement qu’il n’est pas d’Etat. Que ce vocable ne désigne ni une personne physique, ni une personne morale, pour le simple fait que la personnalité suppose la responsabilité. Un homme déclaré irresponsable est écarté de la société, dirigé vers un asile psychiatrique où l’on tente de le soigner pour qu’il retrouve sa personnalité et donc son statut d’être responsable.

En réalité ce que l’on appelle le budget de l’Etat est une cagnotte commune. Là c’est moins mystérieux, plus facile à comprendre.

Lorsque j’avais 10 ou 11 ans, il y a donc 70 ans, j’étais un gamin plein de vie, à Sète. J’habitais à La Corniche, à l’époque sorte de lieu-dit nettement séparé de la ville, accessible par une route qui bordait la mer et arrivait en ville par la tranchée du fort Saint-Pierre aujourd’hui théâtre de la mer. Nous étions une petite bande de cornichois — sans doute aussi de cornichons –, nous avions des vélos pour aller au collège Paul Valéry en ville.

Tous les chemins de la colline de Saint Clair étaient notre terrain de jeu, ces voies pentues faisaient nos mollets. La route du bord de mer, plane, avait une vraie originalité. La mer avait creusé sous la petite falaise où la route était implantée de profondes cavernes marines qui, au gré des vagues, généraient par des petits trous d’érosion en surface des soufflements semblables à une respiration.

Nous étions souvent en train de gambader sur ces rochers, nous les cornichois. Nous avions un chef naturel, qui ne s’était pas autoproclamé, qui n’avait pas été désigné. Il s’appelait Gérard, il n’était juste pas méfiant. Il était chef naturellement, sa gentillesse et son sérieux nous allaient très bien, il était droit et intègre naturellement. Il avait juste un défaut, il choisissait toujours la mauvaise option. A cet âge-là ce défaut avait du bon, nous entraînant le plus souvent dans des situations cocasses qui alimentaient nos perpétuels fous rires.

Donc un jour le chef Gérard décide de créer un trésor et de le cacher dans les anfractuosités des rocailles de la route du bord de mer. Je fournis le contenant, une boîte vide de Formocarbine, sorte de granulés noirs qui colorait les dents façon halloween, dont mes parents étaient de grands consommateurs, et nous abondons tous au trésor. En fait des pièces en aluminium de 1 à 5 anciens francs, que nous récupérions de-ci de-là au gré des courses, achat du pain pour la maison ou autres.

Au départ la simple constitution du trésor nous réjouissait, nous allions le voir et le changer de cache tous les jours en rentrant du collège. Puis il devint conséquent, en volume, remplissant presque complètement la boite. Alors se fit jour l’idée de le dépenser, les avis divergeaient largement, le chef ne prenait pas partie.

Nous en étions là quand, un jour funeste, le trésor disparut. Nous l’avons cherché longtemps, nous avons échafaudé pour rien toutes les possibilités : emporté par la mer, oubli de la dernière cache, vol par un étranger, trahison interne.

Je ne peux pas m’empêcher, dès qu’il s’agit de participer à une cagnotte commune, de me rappeler cet épisode. Ça me coince un peu…

Donc, si l’on regarde le budget de l’Etat pour ce qu’iI est : notre cagnotte commune, la vision change.

Les histoires de cagnottes communes sont inépuisables. Muriel Robin a exploité avec bonheur son équivalence avec le partage de l’addition commune d’un repas collectif.

Mais bien peu sont arrivés à l’invraisemblable pièce de théâtre d’improvisation dont nous gratifie en ce moment notre Assemblée Nationale. Dans laquelle ceux qui crient le plus sont ceux qui donnent le moins. C’est du délire.

Si les règles simples des cagnottes communes, soit : celui qui dépense le plus donne le plus, celui qui dépense le moins est le plus discret et remercie le plus, etc… s’appliquaient à cette assemblée, tout irait mieux, non ?

En ce qui me concerne je n’ai pratiquement jamais pris à la cagnotte commune, qui elle n’hésite pas à tout me prendre. Si nous avions dix ans, ces tricheurs recevraient une bonne branlée à la récré.

Sarkozy et la prison

Je n’ai pas lu encore son livre, je vais le lire.

J’ignore si Sarkozy est coupable. Ce que je sais : le pouvoir génère facilement la corruption. Pour qu’il y ait corruption il faut deux intervenants, un corrupteur et un corrompu. Mais il faut aussi qu’il y ait un passage à l’acte.

Tout homme politique de haut niveau est au contact de la corruption, il doit donc la comprendre. Il est fatalement obligé de rencontrer les corrupteurs, ne serait-ce que pour savoir s’ils le sont. La seule question qui se pose est de savoir s’il est passé à l’acte. Le reste n’a aucun intérêt.

Il semblerait que la justice n’ait pas pu faire la preuve que Sarkozy serait passé à l’acte.

Je n’ai pas d’opinion tranchée.

C’est dans ce contexte que je regarde distraitement une émission (lien) sur BFMTV et je vois M. Patrick COHEN, journaliste, dire “Je pense qu’il a pratiquement abdiqué l’espoir de gagner sur le plan judiciaire avec ce qu’il écrit de son dossier dans son livre”. Ensuite il étaye son propos en expliquant que Sarkozy étant critique dans son livre sur les magistrats aurait froissé leur susceptibilité et verrait de ce fait sa condamnation probablement confirmée en appel. Ça alors !!!

Ainsi à la télévision française, un journaliste, n’hésiterait pas à déclarer, voire pontifier, que la justice serait rendue en fonction des susceptibilités des magistrats et non de la loi ? Je rêve. Oui, je rêve et pourtant je vis cela tous les jours.

Ce scandale est donc normal. C’est du délire.

Bien à vous H. Dumas

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“Demain c’est pour nous…” : le thrilleur sétois. https://temoignagefiscal.com/demain-cest-pour-nous-le-thrilleur-setois/ https://temoignagefiscal.com/demain-cest-pour-nous-le-thrilleur-setois/#comments Tue, 09 Dec 2025 19:39:28 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20839 Continuer la lecture de “Demain c’est pour nous…” : le thrilleur sétois. ]]> Je ne ferai aucun commentaire immédiat

La suite est une menace terrible

Bien, alors voici mon mail explicatif. Que va-t-il advenir ????

 

A L’ATTENTION DE M. Patrick ANDRE, rue des Bains de mer.

(Lettre ouverte)

Je m’appelle Henri Dumas, c’est moi-même et mon épouse qui sommes concernés par les constats de vos services N° 846 2025 du 10/10/2025 et N° 913 2025 du 27/11/2025, en pièces jointes.

D’abord un peu d’histoire

En 1963, j’avais 19 ans et ma famille estimait que je devais — face à mes résultats scolaires décevants – reprendre l’entreprise de récupération, gérée alors par ma Grand’mère, créée en 1880 à Rochefort sur mer par mon arrière-grand’mère, qui avait enrichi notre famille, mais qui en 1963 battait sérieusement de l’aile du fait qu’à cette époque : on ne récupérait plus, on jetait.

Pendant un an, j’ai donc été récupérateur.

Concernant les cartons, à cette époque les sans domicile fixe, qui vivaient dans la rue, que l’on appelait « les clochards », ramassaient le matin les cartons que particuliers ou commerçants laissaient devant leur porte. Puis ils les apportaient à l’entreprise de ma Grand’mère, qui les leur payait. Ensuite, avec une presse spéciale, elle faisait des balles de ce carton et le vendait à des usines qui en refaisaient du carton neuf.

A cette occasion, j’ai connu les SDF qui, pour la plupart, étaient de braves types fauchés par un accident de la vie, que ce ramassage matinal motivait car la concurrence était vive et c’était alors le seul moyen pour eux de gagner de quoi payer les 7 à 10 litres de vin qu’ils buvaient tous les jours. Leur espérance de vie était de trois à cinq ans.

L’économie du processus était équitablement partagée dans une filière ou chacun respectait l’autre.

Le carton était le niveau le plus bas de cette récupération. La ferraille et surtout les métaux en étant les points nobles. De ceux-ci, il s’en trouvait aussi un peu dans les poubelles, mais c’étaient les ramasseurs des camions d’enlèvement qui s’en partageaient le plus souvent le bénéfice.

Aujourd’hui

Nous payons une taxe d’ordure ménagère d’un montant significatif. Les cartons font partie de ces ordures ménagères. Leur cheminement a beaucoup changé.
Leur valeur de recyclage est intacte, mais la répartition du travail et du bénéfice est bien différente.

Donc à l’issue du règlement de la taxe d’ordure ménagère, les cartons nous restent sur les bras. Plus de SDF pour y trouver un petit moyen de subsistance. Plus moyen d’aller chez le ferrailleur, il n’en n’est plus. Ou du moins il ne porte plus le même nom. Il est devenu un maître de l’environnement, centralisé, déshumanisé. Pour lequel nous travaillons bénévolement en plus de notre taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

Nous lui apportons le carton trié, sous la forme qui lui convient, avec une prime pour lui si la forme trop volumineuse nous impose de le lui amener à sa déchèterie.

La valeur de ces déchets étant occultée par les vocables de « déchets » ou « ordures ménagères », il n’est pas question de nous les payer, mais aussi peu importe que des indélicatesses de propriété se produisent lors des acheminements de ces déchets… grand bien à ceux qui en profitent, ma grand’mère et son entreprise ne sont plus là pour mettre de l’ordre…

Les faits reprochés, aspect juridique.

Rien ne vous permet d’accuser le propriétaire du véhicule d’être l’auteur des faits que vous prétendez avoir constatés.

Je ne vais pas m’appesantir sur cet aspect rédhibitoire du sujet, puisque j’ai fait le choix de passer aux aveux.

Les faits reprochés, leur relativité et la responsabilité de la commune

Les constats joints sont partiaux et biaisés. Pourquoi l’agent observateur ne précise-t-il pas qu’une pleine voiture de cartons et autres déchets recyclables ont été mis dans les bacs prévus à cet effet au même moment par les intervenants ?

Quant à prétendre que le carton de 0.03 m3 et celui de 0.06 m3 auraient été déposés dans une zone interdite ou naturelle, ce n’est évidemment pas le cas puisque nous sommes à un point de dépose de déchets. Une infraction au règlement peut-elle être mise en avant ? Encore faudrait-il que ce règlement soit affiché sur place, ce qui ne nous a pas paru être le cas.

L’observateur assermenté n’a pas pu ne pas remarquer que les deux auteurs du reproche ont 80 ans. Qu’à cet âge, c’est déjà un bel effort de descendre ses déchets aussi loin et d’engager la gymnastique consistant à faire passer les cartons par le trou étroit qui est imposé pour leur dépose. A cet âge, et vu le montant astronomique de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, on serait en droit de penser qu’un préposé municipal devrait être présent pour aider les personnes âgés à la dépose.

Enfin, avec le grossissement, probablement du niveau des outils de la NASA, des caméras municipales, l’observateur assermenté aurait pu constater que le carton de 0.06 m3 était trop épais pour être réduit à la taille du trou d’évacuation, et que le carton de 0.03 m3 contenait un fer à repasser en état de marche, pas très ancien, que les déposants ont mis en évidence en espérant qu’il ferait le bonheur de quelqu’un. Ce qu’il a peut-être fait ?…

Conclusions :

Autres temps autres mœurs, on ne peut pas dire que cela va en s’arrangeant.

Avec tout le respect que nous vous devons, M. l’Adjoint aux ordures à l’environnement de M. Le maire de Sète.

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Le piège est dans nos envies. https://temoignagefiscal.com/le-piege-est-dans-nos-envies/ https://temoignagefiscal.com/le-piege-est-dans-nos-envies/#comments Sun, 07 Dec 2025 04:20:20 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20830 Continuer la lecture de Le piège est dans nos envies. ]]> Il est clair que certains de mes billets aujourd’hui n’ont qu’un rapport lointain avec l’objectif initial de ce blog. Dois-je m’en excuser ?

Je ne sais pas, mais je souhaite m’en expliquer.

Débuté en 2010, ce blog était une réponse, vitale pour moi, à l’incroyable agression de notre Etat pillard, violeur et harceleur, une question de survie. Il s’agissait d’éviter le suicide, voire le délire potentiel de réactions violentes, incontrôlables, générées par l’agression fiscale qui me visait dans l’indifférence la plus totale et avec la complicité prouvée de la justice.

Quinze ans plus tard que reste-t-il de cette ignominie fiscale ?

Tout et rien. Tout parce que je suis ruiné, parce qu’il y a vingt ans que je suis discrédité par le faux qualificatif de « fraudeur fiscal », que ces vingt ans ont été stériles pour moi, alors que j’avais tant à donner à la société, mes dossiers paralysés, bloqués, en témoignent ; rien parce que le bourreau est agonisant, les Français savent aujourd’hui, sans exception, qu’ils sont en faillite, qu’ils vont en payer le prix, que c’est exclusivement la faute de Bercy.

Face à l’inéluctable, à la folie de Bercy agonisant, il a bien fallu que j’admette ma mort sociale. C’est fait.

Comme cette mort n’a pas été instantanée — ma lutte de tous les jours a repoussé l’échéance – j’ai eu le temps – comme dans toute mort – de voir repasser ma vie, de réfléchir à mon destin et à son intégration dans notre communauté d’hommes.

J’ai couché mes réflexions sur le papier. Je vous rassure, je n’ai aucune prétention de découvreur, je sais que tout ce que j’écris a déjà été dit ou pensé ; je respecte ceux qui ont pris le temps d’assimiler les connaissances sur ce sujet, y compris Chat GPT qui peut le faire en quelques fractions de secondes, je ne me place pas en concurrence avec eux, je veux simplement témoigner de ce que j’ai compris et des émotions que cela a entrainé chez moi. C’est peut-être sans intérêt ? c’est possible… mais cela me fait du bien, j’espère juste que ça ne fait de mal à personne.

Cela dit, j’ai été bousculé hier par l’idée des liaisons entre l’envie et le besoin, des perspectives que cela a évoquées en moi.

L’envie précède le besoin. L’envie nous appartient intégralement, nous avons la main sur elle.

Le besoin s’impose à nous, il est souvent vital.

Par exemple nous avons envie de manger, cette envie, dans une société prospère, cache le besoin vital de se nourrir. Si cette envie se dérègle, par exemple chez l’anorexique, le besoin de manger prend le relais, si l’envie déréglée garde le commandement, le besoin s’intensifie et ses conséquences engendrent la mort, qui est alors inexorable.

Adapté à une réflexion collective, on peut par exemple accepter l’idée que l’envie d’égalité soit légitime ; mais il est indéniable qu’une collectivité a besoin pour survivre de champions dans tous les domaines où ils sont nécessaires. Si l’envie d’égalité éradique tous les champions d’un groupe, celui-ci sera dissous ou inexistant parce que totalement dominé. L’égalité est une envie mortelle.

Je trouve ce constat bouleversant.

J’ai été élevé, comme beaucoup, dans la méfiance de l’envie. Est-ce la réponse adaptée à cette pulsion si déterminante pour la gestion de nos besoins ?

Je ne le crois pas, l’envie n’est pas un vice mais un avertisseur précoce de nos futurs besoins.

Il est clair que l’erreur d’envie peut-être catastrophique, son absence ne permet pas d’anticiper les besoins, qui lorsqu’ils arrivent brusquement peuvent être rapidement ingérables.

La conclusion de tout cela est qu’une bonne gestion des envies est nécessaire et indispensable à la vie.

Nos hommes de l’Etat feraient mieux de s’attacher à raisonner avec nous à partir de nos envies, qui sont exclusivement liées à nos décisions, plutôt que nous faire croire qu’iIs sont capables de répondre à nos besoins, dont le sort n’est en réalité que la conséquence de leurs envies.

Nos besoins doivent être satisfaits, c’est vital. Nos envies, pulsions personnelles et maitrisables, ne doivent pas perturber le déroulement de nos besoins qui sont indépendants de notre volonté.

Vu sous cet angle, beaucoup de faux problèmes se découvrent, les terribles catastrophes qu’ils engendrent apparaissent clairement.

Qu’en pensez-vous ?

Bien à vous. H. Dumas

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La « Bureaucrature », cette secte qui nous veut du bien. https://temoignagefiscal.com/la-bureaucrature-cette-secte-qui-nous-veut-du-bien/ https://temoignagefiscal.com/la-bureaucrature-cette-secte-qui-nous-veut-du-bien/#comments Thu, 04 Dec 2025 10:38:53 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20819 Continuer la lecture de La « Bureaucrature », cette secte qui nous veut du bien. ]]> Je vous laisse le soin de définir, selon votre ressenti personnel ou à l’aide d’encyclopédies papier ou numériques, ce qu’est une secte. Je suppose que rapidement, si ce n’était déjà fait, vous allez prendre conscience que nous vivons dans une secte, qui nous est imposée, que nous ne percevons pas cette réalité, ce qui est le propre de toute secte : paraître naturelle, incontournable et nécessaire à ses membres.

Cela étant, essayons de jeter un œil hors de la caverne de Platon dans laquelle nous tient la Bureaucrature, notre secte bien-aimée.

Toute secte fonctionne à partir d’un gourou, et à l’aide d’un trésorier, de gardiens de la pensée et de gardiens de l’ordre. Les membres se divisent en deux, les actifs et les passifs. Reste enfin les non adhérents dont l’avenir n’a que deux issues : rejoindre la secte ou disparaître.

Le gourou

Dans les petites sectes, le gourou est souvent un individu. Mais dans une grande secte aux prétentions hégémoniques, le gourou est une pensée, divine ou non, révélée à certains qui sont les initiés et agissent comme autant de gourous, au nom de cette pensée affublée ou non d’un nom et d’une personnalisation.

Notre secte la Bureaucrature est ainsi faite. Une liste non exhaustive inclurait la tête de l’Etat politique, de la fonction publique et ses représentants par catégorie et par division territoriale.

Le trésorier

Ne perdons pas de vue que dans une secte un des buts est l’asservissement des membres par leur dépossession de tous biens au profit de la secte. C’est, en pratique, la réalité ultime de la secte : s’enrichir sans limite au détriment de ses membres.

Notre Bureaucrature est sur ce point particulièrement performante. Bercy est en effet un trésorier aux compétences de prédation hors du commun.

A ce niveau de résultat, on peut parler de compétence sportives. D’ailleurs, l’élite du pays participe activement à la compétition. On peut aller jusqu’à dire que la trésorerie est la colonne vertébrale et la garantie de pérennité de la bureaucrature.

Les gardiens de la pensée et de l’ordre

Ils sont en compétition, boostés par la pensée sectaire, ils ne font pas dans la dentelle et ne se font pas de cadeau. Ce sont les magistrats pour la face intellectuelle et morale, les forces de l’ordre pour la face physique et pratique.

Les premiers, les magistrats, appliquent les ordres, détaillés et omniprésents de la Bureaucrature, avec rigidité et de façon drastique, sauf pour les gourous ou faisant office, qui en sont dispensés en grande partie.

Les seconds, les forces de l’ordre, le bras armé de notre secte, font de même.

Tous deux sont si puissants, si sûrs de cette puissance, qu’ils n’hésitent pas, au travers de l’impunité que leur procure cette besogne essentielle à la secte, mais bien peu glorieuse, à la pimenter pour l’imaginer moins minable de coups de griffes mutuels, qui ne sont que des amuses-ballots.

Les membres actifs

Croient-ils en la secte ou tout simplement en profitent-ils ? C’est une question sans réponse, qui finalement n’a aucune importance.

Ils servent la secte, adhèrent totalement à ses principes et à ses actes, c’est-à-dire à l’idée d’universalisme de son organisation et à la légitimité de la dépossession morale et matérielle des membres de la secte, à son bénéfice. Ils sont donc, dans la pratique, contre la liberté de penser autrement que comme pense la secte, contre la liberté de posséder, voire de disposer de quoi que ce soit, hors les autorisations de la secte qui possède tout.

Les membres passifs

Ce sont exactement les mêmes que les membres actifs, en plus fainéants et plus lâches.

Les non-adhérents

Leur problème tient au fait que leur grande majorité n’a pas synthétisé leur situation de non-adhérent à la secte.

Formés depuis des siècles à vivre en marge d’une secte dominante, ils ont créé un espace de légendes, du type David et Goliath, qui leur fait croire à un destin possible face à ce qu’ils croient être des injustices, qui ne seraient que passagères.

Ils n’ont pas conscience que la secte les dévore et va dévorer leurs enfants de pensée, sans qu’il y ait un sens à ce massacre.

La secte ne connait pas le mal, puisqu’elle est le bien. Comment pourrait-elle prendre en compte le mal qu’elle fait aux non-adhérents ? Ils rêvent en croyant qu’une vie peut exister en dehors de la secte.

Ils appellent leur rêve la démocratie, quelle absurdité…

Il n’y a que deux façons de se débarrasser d’une secte : l’épuisement de ses ressources, sa faillite, ou son éviction par la force. Dans les deux cas, le résultat n’est pas assuré car l’expérience et l’histoire tendent à démontrer que : éliminée, la secte en place est remplacée par une autre.

Et les droits de l’homme alors ?

Vous pouvez répéter la question ?

Bien à vous. H. Dumas

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LA CORRUPTION https://temoignagefiscal.com/la-corruption/ https://temoignagefiscal.com/la-corruption/#comments Tue, 02 Dec 2025 19:35:58 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20817 Continuer la lecture de LA CORRUPTION ]]> Aujourd’hui sur Le Point : https://www.lepoint.fr/monde/corruption-en-ukraine-l-heritage-post-sovietique-que-bruxelles-sous-estime-02-12-2025-2604490_24.php#xtmc=corruption-ukraine&xtnp=1&xtcr=1

Un article intéressant qui évoque enfin le fond du problème de la déchéance économique de l’Occident.

L’image de la corruption, pour la majorité, est l’enveloppe donnée à celui qui décide pour influencer son choix en faveur du donneur.

Cela n’est qu’une caricature, une curiosité folklorique, bien peu de chose. La corruption qui nous ronge est bien plus sournoise, déguisée en bonne conscience.

L’honnêteté qui est le barrage naturel à la corruption n’est pas acquise à la naissance, elle n’est pas une fonction biologique. Elle est la résultante d’une éducation et des conditionnements sociaux imposés par les règles sociétales.

Ces règles sont elles-mêmes issues des conflits naturels que toute société tente de juguler. Parce que oui, la nature, c’est la loi du plus fort, la jungle, si belle, paraît-il, quand ce sont les animaux qui s’estourbissent et se dévorent, si laide quand les hommes font de même.

Initialement, deux pouvoirs se sont violemment volés dans les plumes : le savoir et la croyance. Les religions et la science. Aujourd’hui, un peu partout ils ont, sinon fait la paix, du moins trouvé une entente qui leur permet de vivre ensemble sans s’étriper chaque jour qui passe.

En revanche deux autres pouvoirs sont apparus, la politique et l’économie. Ceux-là, en pleine maturité, sont au stade de l’affrontement mortel.

Pour limiter cet affrontement la religion judéo-chrétienne a inventé le respect du prochain. Un peu plus tard, les révolutions du 18ème siècle ont mis en forme les lois protégeant les biens de chacun, en fait : la propriété privée pour tous.

L’honnête homme issu de ces règles respecte son voisin et sa propriété, donc inévitablement il n’est pas accessible à la corruption.

Mais, chaque jour qui passe l’honnête homme est moqué, isolé, réduit au silence. Il n’ose même plus avouer qu’il est honnête tant ses croyances sont prétendues castrantes.

Aujourd’hui la politique pratique l’abus de pouvoir, l’économie aussi. Les politiques négligent le respect de l’autre et de ses biens, qu’ils caricaturent par des privilèges accordés aux leurs, à ceux de leur obédience, quitte à les voler chez les autres. Les économistes de leur côté croient pouvoir tout acheter, y compris le cœur et l’âme des autres, pour lesquels ils n’ont aucun respect, ils pourraient si cela était rentable les élever en batterie et les vendre à la découpe.

Ces deux pouvoirs, récents, arriveront-ils à un apaisement, du type de celui des croyants et des scientifiques, et combien faudra-t-il d’injustices, de désastres pour y arriver.

L’honnête homme peut-il revenir sur Terre, comment et où ?

C’est la vraie question, car il n’y a que lui qui pourrait faire disparaître la corruption matérielle et morale qui gangrène tout.

Objectivement, je ne vois pas le plus petit bout d’espoir ou de territoire d’épanouissement pour l’honnête homme sur cette Terre.

Peut-être est-ce à l’honnête homme d’inventer, une fois encore, les règles de la survie collective ?

Bien à vous. H. Dumas

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Brigitte Macron et l’intemporel harcèlement https://temoignagefiscal.com/brigitte-macron-et-lintemporel-harcelement/ https://temoignagefiscal.com/brigitte-macron-et-lintemporel-harcelement/#comments Thu, 27 Nov 2025 18:15:17 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=20797 Continuer la lecture de Brigitte Macron et l’intemporel harcèlement ]]> Brigitte Macron engagée contre le harcèlement scolaire.

https://youtu.be/ALQcaKzSMYc?si=Aoa3ZBkMm7nvFh_J

Qui pourrait ne pas applaudir ? Le sujet est consensuel, le risque faible. D’autant que son discours reste dans le registre émouvant, sans s’aventurer dans le réel global.

Car la vraie question n’est pas d’éradiquer seulement un type harcèlement à l’école — même si celui qu’elle dénonce est véritablement grave — mais de dénoncer la globalité du harcèlement.

En réalité aujourd’hui, le harcèlement : c’est l’école.

Du moins telle qu’elle est organisée par l’Éducation nationale, dont le point culminant est évidemment Parcoursup et ses angoisses inutiles pour l’élève, toutes dues aux failles de l’Education Nationale, le harceleur.

L’instruction, elle, devrait être un bien commun, accessible à tout moment, selon les besoins et les capacités de chacun : un espace libre. Ce que l’informatique rend possible à grande échelle, comme l’imprimerie l’avait permis à plus petite.

Transformer ce bien commun en concours permanent — version agricole « du plus beau taureau » — est un non-sens.

En faire la clef de voûte de la pyramide sociale est pire encore.

L’école m’a appris ceci : faire sagement ce que demande la hiérarchie ne garantit ni la tranquillité ni le bonheur.

Cela forme seulement à se faire entuber en souriant et en étant gentil… ou, si l’on est de nature méchante, à entuber les autres avec le même sourire.

J’ai vu aussi la vengeance des derniers sur les premiers — ils le paieront plus tard — et le harcèlement gratuit des bornés sur les faibles, moins fréquent mais le plus émouvant. C’est ce dernier dont Brigitte Macron parle : le plus télégénique.

Mais à propos de harcèlement…

Le discours enflammé de Brigitte est fort à propos face à un harcèlement beaucoup plus massif qu’elle ne nomme jamais : le harcèlement de Bercy.

Le harcèlement n’est pas un sport réservé aux cours d’école. Il repose toujours sur trois piliers : violence, répétitivité, isolement.

Qu’est-ce qui coche mieux ces cases que le fisc ?

Avec en prime une dimension dont personne ne parle : l’indifférence, voire l’acquiescement, des spectateurs.

Car il faut le dire : il n’y a pas de harcèlement sans spectateur. Le harceleur a besoin d’être vu.

Et là, Bercy est champion toutes catégories.

Non seulement il assume ses harcèlements, mais il en tire la justification de son existence. C’est le comble : persuader le pays entier qu’on ne harcèle pas, qu’on « sert » le peuple, que ce harcèlement est la justice même.

Comme quand les cancres persuadent la classe que harceler les premiers serait « bon » pour tout le monde.

Les harcèlements de Bercy touchent pourtant tout le pays, au moins par leurs conséquences. Et, tout le monde fait mine de ne rien voir.

Dernière tocade : taxer toujours plus les successions, au prétexte qu’elles seraient immorales.

Argumentation stupéfiante : ceux qui ont accumulé 3 000 milliards de dettes reprochent aux Français d’avoir 9 000 milliards de capital.

C’est pourtant la démonstration parfaite de l’incompétence de l’Etat en matière de gestion patrimoniale.

Donc ce capital privé, qu’ils veulent transférer à l’État par l’impôt ? Il disparaîtra évidemment. Ils le reconnaissent eux-mêmes en exposant leurs propres chiffres.

On passe pudiquement sur la nécessité du capital en économie et sur le fait que l’État ne peut emprunter que parce que ce capital privé existe… capital qu’il se fait fort de mobiliser à tout moment grâce à la peur et au harcèlement fiscal, domaine où il est champion mondial.

Alors, le harcèlement et Madame Macron ? Qu’elle m’appelle : je lui expliquerai.

Pour ma part, je dois au harcèlement fiscal la misère en fin de vie, un casier judiciaire pour m’être révolté, et une solide désillusion.

La question devient : les tribunaux accorderont-ils demain l’euthanasie aux désespérés fiscaux qui viendront la demander ? Tant l’absurdité du harcèlement fiscal empoisonne notre société.

Le retour à l’impôt constitutionnel, avec ses limites, est une urgence.

Il ne semble pas que Brigitte en ait pris la mesure, alors que son engagement contre le harcèlement aurait dû l’y conduire naturellement.

Mais suis-je bête : Brigitte est dépendante des harceleurs fiscaux. Évidemment.

Bien à vous.

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