Claude Reichman, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/claude-reichman/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Sat, 08 Feb 2025 11:46:55 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Claude Reichman, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/claude-reichman/ 32 32 Les vaches, les chèvres et les moutons ! https://temoignagefiscal.com/les-vaches-les-chevres-et-les-moutons/ https://temoignagefiscal.com/les-vaches-les-chevres-et-les-moutons/#comments Sat, 08 Feb 2025 11:46:55 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19900 Continuer la lecture de Les vaches, les chèvres et les moutons ! ]]> Vues : 115

Les vaches, les chèvres et les moutons !

Plutôt que de statuer sur le droit du sol, M. Bayrou préfère qu’on réfléchisse à la question « Qu’est-ce qu’être Français ? ». Pour l’aider, nous pouvons citer la réflexion de Pierre Dac : « A l’éternelle et grande question : Qui est l’homme, d’où vient-il, ou va-t-il ?, je réponds : Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ». M. Bayrou étant dépourvu d’humour, on peut craindre que sa réflexion sur ce qu’est d’être Français ne fasse rire personne. En fait, la question du droit du sol, elle, mérite une réponse.

Le paysage humain de la France a été bouleversé par les guerres qui ont suivi la Révolution. Les pertes de nos armées ont demandé un apport de soldats et donc une immigration assortie de l’acquisition de la nationalité française. C’est l’origine du droit du sol. Auparavant, on devenait Français par naturalisation. Ce qui revenait à donner à l’Etat le contrôle de l’immigration. Depuis, celle-ci est devenue un phénomène gigantesque, qui aujourd’hui s’établit à un demi-million d’immigrants par an et qui pose d’énormes problèmes de stabilité à la société française.

Rien n’interdit à la France de poser franchement la question de l’immigration. Sauf évidemment les accords européens qui font que tout étranger franchissant une frontière de l’Union est chez lui partout sur son territoire. La France peut récuser ces dispositions et rétablir ses frontières. L’Union n’en sera pas fracassée. Tout au plus on entendra quelques protestations émanant des milieux de gauche et le calme reviendra. D’autant que l’accord de Schengen devait permettre la libre circulation des Européens dans l’Union et non permettre au monde entier de venir s’établir en Europe.

La raison pour laquelle il faut réduire drastiquement l’immigration en France (et dans la plupart des pays européens) est que le mélange de populations dissemblables ne peut aboutir qu’à des drames. Il s’agit là d’une vérité sociologique et historique qu’on a eu grand tort en Europe de méconnaître. Il ne s’agit pas de racisme, mais de prudence. Personne n’imagine ouvrir sa maison au tout venant. Il en va de même des pays. C’est si vrai que les chantres de l’immigration ferment toujours leur porte à double tour et n’accueillent que leur famille et leurs proches amis, et pour des séjours limités dans le temps.

Les spécialistes du droit constitutionnel nous disent qu’un référendum sur l’immigration est impossible. C’est une de ces galéjades qui n’ont pas d’autre but que de retirer au peuple le droit de choisir son destin. Et si l’on préfère une simple loi, eh bien qu’on la prenne. Et qu’on ferme les frontières aux non-Européens. Les autres ne pourront être admis qu’en quantité modérée, réservée à des gens qui ne viendront pas « égorger nos fils et nos compagnes », comme le dit la Marseillaise.

Tous les sondages donnent une écrasante majorité à la politique de réduction de l’immigration. Et si l’on continue à ne pas vouloir en tenir compte, on se retrouvera avec une insurrection qui renversera le régime. Tous les régimes renversés offrent le spectacle de dirigeants détrônés fuyant à l’étranger, quand ils ne sont pas rattrapés par le peuple en fureur. Ce n’est pas la solution qu’on souhaite à son pays. Mais l’inconscience des politiciens y conduit tout droit. Tentons inlassablement de faire prévaloir la raison. Mais sans se faire d’illusions, car le pouvoir est partout peuplé d’égoïstes et de crétins.

Le spectacle américain des élites détrônées par Trump fait régner la panique un peu partout dans le monde. C’est dire la vertu de l’exemple. Et l’influence des Etats-Unis, quand ils ne sont pas l’exemple de l’erreur. Des constructions institutionnelles qui se croyaient immortelles sont balayées d’un coup de stylo. Des vedettes du prêchi-prêcha se retrouvent d’un coup sans public. Le culte de la folie est soudain privé du moindre fidèle. Tout se remet à marcher droit. Jusqu’à ce que la connerie retrouve goût à la vie et plastronne à nouveau. C’est la loi du genre dans l’humanité. On ne se débarrasse jamais définitivement de la folie. Mais un bon coup de ménage de temps en temps fait sacrément du bien.

La France n’en est pas encore au grand nettoyage de printemps. Mais elle s’y prépare. Une certaine prise de conscience se fait jour. Les Français paraissent résignés à la folie ambiante, que fait régner la bande des insoumis. Ils attendent qu’elle cesse, chassée par le bon sens d’une grande partie de la population. Le mieux serait toutefois que ces écervelés soient rapidement poussés vers les ornières d’où ils viennent. Et que l’on confie le sort du pays à des gens sérieux. La démocratie est une vieille invention qui n’a jamais bien marché mais qui est de loin préférable à sa seule alternative, la dictature.

Finalement, la seule réussite de Bayrou pendant toute sa longue carrière est la claque qu’il a administrée à un gamin qui lui faisait les poches. Il a donné là un exemple de bonne éducation. Même si aujourd’hui il n’est plus convenable de frapper les sales gosses. Le problème de l’éducation est simple : il faut se faire respecter des enfants pour qu’à leur tour ils se fassent respecter de leurs enfants. Et, comme on le dit à la campagne, les vaches seront bien gardées. Les vaches, mais aussi les chèvres et les moutons. Bref que la société tienne debout. C’est un peu court comme programme, mais ce n’est déjà pas mal !

Claude Reichman

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Il ne manque que l’homme ! https://temoignagefiscal.com/il-ne-manque-que-lhomme/ https://temoignagefiscal.com/il-ne-manque-que-lhomme/#comments Sat, 01 Feb 2025 12:07:30 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19888 Continuer la lecture de Il ne manque que l’homme ! ]]> Vues : 171

Il ne manque que l’homme !

Les grands patrons français s’indignent. Les projets du gouvernement visant à rétablir les comptes de la nation ne peuvent que pénaliser leurs entreprises. Ces protestations laissent les politiciens de marbre. Ils savent que les patrons n’iront pas plus loin que les manifestations verbales. Une simple suggestion : si les patrons veulent être entendus, qu’ils quittent les conseils de la sécurité sociale qu’ils administrent avec les syndicats professionnels. Cela ferait un beau vacarme. Mais ils ne feront rien.

Le patronat est un des responsables à part entière du désastre français. Certains pensent qu’il ne s’est pas vraiment remis du règne de Louis XIV. D’autres remontent à celui de Clovis. Peu importe. Le patronat est obéissant et cela contente le pouvoir. La droite a quasiment disparu du paysage politique, la gauche brûle de rejouer la Terreur, et un groupuscule situé au centre de l’échiquier exerce le pouvoir sans le mériter démocratiquement puisqu’il est très minoritaire. Bref la situation française est figée. Et elle le restera tant qu’une alternative moderne ne se sera pas imposée.

Le fracassant retour de Trump va certainement bouleverser la donne. Sa façon de punir ses adversaires fait rêver tous ceux qui n’ont pas pu en faire autant. C’est ainsi que la France est restée sous la coupe du communisme depuis la Libération et que, de manière plus générale, l’Union européenne n’a jamais pu se délivrer de l’Etat providence. Un homme hagard se répand en ce moment sur les plateaux de télévision. Il s’agit de Thierry Breton, dont Ursula n’a plus voulu à la Commission et qui remâche son amertume sans comprendre que personne ne l’écoute. Il en va ainsi de tous les déchets de la politique. On les jette dès qu’ils ont fini de servir. Les dirigeants européens feraient pourtant bien de méditer sur l’évolution du monde, et surtout sur celle de l’Occident.

Francis Fukuyama avait diagnostiqué la fin de l’histoire après la chute du communisme et la victoire de la démocratie libérale. C’était évidemment beaucoup trop péremptoire. L’histoire ne peut finir qu’après la disparition de l’homme et les dictateurs fleurissent partout dans le monde. Il n’en reste pas moins que l’Occident regroupe les grandes puissances libérales et reste la principe force militaire de la planète. Trump et la majorité des Américains en ont eu assez des gauchistes qui s’étaient emparés des universités et de l’opinion médiatique et ont décidé de les chasser à grands coups de botte dans le train. Le petit monde de gauche américain n’en est pas encore revenu. Il se croyait inébranlable dans sa majesté intellectuelle. En France, où l’on utilise beaucoup X, le média de Musk, on assiste à des  scènes déchirantes où des figures marquantes de la gauche quittent ostensiblement ce réseau pour un douloureux exil. Que les âmes sensibles se rassurent. On les y reverra avant longtemps car ils ne supportent pas que leur opinion soit dissimulée au bon peuple.

L’Union européenne est une excellente idée, que les vieux réflexes ont gâchée. Curieuse idée d’avoir laissé la Commission prendre le pouvoir, alors qu’elle n’est ni élue ni statutairement en charge de celui-ci. Il est difficile de s’entendre à six, alors à vingt-sept …On voit actuellement se dessiner des lignes de fracture qui pourraient se révéler mortelles pour l’Union. Elles se tracent entre les nations attachées à ce qu’elles sont et les autres qui ont abdiqué leur personnalité et leur être historique. L’irruption de Trump va obliger l’Union à se redéfinir. Et surtout à sortir de sa léthargie. Nous sommes un ensemble de 450 millions d’habitants, c’est-à-dire beaucoup plus que les Etats- Unis, et nous n’avons aucune raison d’être des vassaux, même si la puissance de feu de l’Amérique est incomparable. Mais nous sommes des alliés et non des adversaires. Les Américains le savent fort bien. Ils se demandent quand nous allons enfin nous reprendre et jouer notre rôle de puissance.

En fait, tout va se jouer sur le progrès économique. L’Europe est actuellement en panne, tandis que les Etats-Unis continuent de progresser. Il faut qu’une nouvelle génération de dirigeants prenne les rênes du Vieux Continent. Débarrassés du communisme ambiant et des vieilles lunes de la social-démocratie. La démocratie n’a aucun besoin de ce qu’on appelle le social et qui n’est que ce que les Romains appelaient l’impedimenta, c’est-à-dire tout ce dont le soldat se chargeait en plus de ses armes. Mais le légionnaire devait moissonner et faire son pain pour se nourrir et nous, nous avons tout ce qu’il faut partout à portée de la main. Alors assez d’impedimenta, assez de social, la liberté pour tous, cela suffira largement.

Nous avons besoin, en France, d’un nouveau président répondant à ces impératifs. Il ne s’agit en rien de ressusciter le culte du chef, mais d’en avoir un, comme dans toutes les périodes tendues de l’histoire. En France, nous admirons et célébrons nos grands chefs du passé, car nous savons qu’ils furent indispensables à la victoire. Personne n’en tire argument pour prétendre qu’il faut supprimer la démocratie. Nous savons qu’il est difficile de se détacher des contingences et des mesquines jalousies, mais l’effort que nous devons faire sur nous-mêmes n’est rien en comparaison avec celui que nous devrons consentir pour nous relever. Le choix est donc simple. Il ne manque que l’homme !

Claude Reichman

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En finir avec la tyrannie du statu quo ! https://temoignagefiscal.com/en-finir-avec-la-tyrannie-du-statu-quo/ https://temoignagefiscal.com/en-finir-avec-la-tyrannie-du-statu-quo/#respond Sat, 25 Jan 2025 11:33:33 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19867 Continuer la lecture de En finir avec la tyrannie du statu quo ! ]]> Vues : 111

En finir avec la tyrannie du statu quo !

Le cerveau d’un homme est trois fois et demie plus grand que celui d’un australopithèque, qui ne l’a pourtant précédé que de quelques millions d’années, ce qui n’est rien à l’échelle de l’évolution. Et c’est de ces 1400 centimètres cubes que vient tout le mal. Vous oubliez le bien, diront certains. Nullement. Je sais que l’idée et les moyens d’aller sur la lune ou sur Mars ne peuvent venir que du cerveau humain. Tout aspect scientifique mis à part, je ne vois pas en quoi les expéditions spatiales changeront nos conditions d’existence. En revanche je vois très bien les folies que peut concevoir le cerveau humain et personne ne sait encore comment s’en prémunir vraiment.

L’homme a la fâcheuse habitude de s’en prendre à ses voisins. Parce que c’est plus facile que d’attaquer des gens lointains. Aujourd’hui, l’existence de fusées surpuissantes permet d’attaquer n’importe qui. Mais la prévalence du voisin continue de s’imposer. Et ce qui a fait la puissance inégalée des Etats-Unis, c’est l’absence de voisins. Il y a bien les Mexicains au sud, mais ils n’ont jamais atteint une dimension menaçante. Les Américains ont développé une civilisation de liberté et d’efficacité économique qui leur permet de dominer le monde. Les Chinois ont développé une forme particulière de capitalisme qui s’inspire de ce que font les Etats-Unis mais qui se termine toujours mal pour les patrons qui ont réussi, puisqu’ils finissent en prison par principe d’Etat. Et c’est pourquoi les Américains n’ont pas vraiment peur des Chinois puisque la peur règne en Chine et obère l’essor du pays.

L’Europe est devenue une bureaucratie impuissante, même si ici ou là elle affiche de beaux restes. L’idée de ses fondateurs était d’empêcher les guerres qui ont dévasté le continent. Le pari a été gagné à ce point de vue. Mais elle n’a pas réussi à développer suffisamment des outils de puissance. Personne ne la prend donc au sérieux militairement. La preuve en est que Poutine, qui est à la tête d’un nain économique, toutefois muni d’un arsenal nucléaire, n’a pas hésité à attaquer l’Ukraine, qui pourtant voguait vers l’Europe. Mais le vice fondamental de l’Union européenne est de s’être doté d’une Commission qui a fini par truster tous les pouvoirs, alors même qu’elle est soumise aux Etats. Mais telle est la force de la bureaucratie qu’elle finit par soumettre tout autre pouvoir à sa domination. Quand on pense que ladite Commission a réussi à détruire le plus beau fleuron économique de l’Europe, son industrie automobile, en lui imposant un avenir électrique dont personne ne veut !

L’irruption – on devrait dire le retour – de Trump va bouleverser la donne. D’un coup d’un seul il a fichu en l’air le wokisme, qui détruisait l’équilibre mental des habitants de son pays, et redonné sa vigueur au rêve américain. Bien entendu, il ne réussira pas dans tous ses projets, mais suffisamment pour que plus personne ne bronche dans le monde. Quant à nous, pauvres Français, nous continuerons à nous appauvrir en vertu de ce qu’on ose appeler la sécurité sociale, qui n’est rien d’autre que la ruine sociale. A quand un Trump français qui sonnera la fin du désastre national ?

La question que nous devons nous poser est de savoir comment nous voulons vivre. J’entends de plus en plus d’intervenants sur les ondes médiatiques conseiller aux jeunes de notre pays de « se barrer » pour échapper à l’ambiance débilitante qui y règne. Je comprends cette injonction mais ne l’approuve pas. Mon conseil sera plutôt de résister par toutes les voies possibles. La plus appropriée reste la bataille des idées. Chacun dispose de tous les moyens d’exercer son influence, que ce soit par les réseaux sociaux ou tout simplement par l’adhésion à un mouvement politique partisan de la liberté. Les jeunes gens auront tôt fait de bousculer les structures vieillottes et d’ouvrir un nouvel âge.

Le prix Nobel d’économie, Milton Friedman, est l’auteur de cette formule géniale, la tyrannie du statu quo. Rien ne rend mieux compte de la situation française. Cette formule est universelle, car elle exprime mieux qu’aucune autre le comportement humain. Nous devons nous forcer beaucoup pour changer quelque chose à notre vie. Parce que le changement nous inquiète. Alors quand il s’agit de changer quelque chose de fondamental, notre attitude la plus fréquente est le recul. Puis un attachement viscéral à ce qui est. L’idéal serait de mourir en laissant notre vie telle qu’elle est. La suite, on la confie à qui veut bien s’en occuper. Il n’y a rien d’exaltant à ce programme. Mais il permet de vivre. Heureusement, il y a des gens plus braves qui s’occupent des choses importantes.

L’homme n’est toujours pas détaché des religions. Certaines sont meilleures que d’autres, parce qu’elles portent des principes qui élèvent l’âme et éloignent les tensions. D’autres n’ont à offrir que le glaive et le sang. Nous sommes à un stade du développement de l’humanité où celle-ci balance entre la paix et la violence. Il y a fort à craindre qu’aujourd’hui la violence soit encore reine. Alors il s’agit de s’armer. Moralement surtout. Car aucune guerre n’a été gagnée durablement par l’injustice et la brutalité. S’endormir dans le faux confort de la sécurité sociale est le meilleur moyen de ne jamais se réveiller. Et de laisser le monde à ceux qui ne le méritent pas.

Claude Reichman

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Et si l’on disait la vérité aux Français ? https://temoignagefiscal.com/et-si-lon-disait-la-verite-aux-francais/ https://temoignagefiscal.com/et-si-lon-disait-la-verite-aux-francais/#comments Sat, 18 Jan 2025 11:30:04 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19833 Continuer la lecture de Et si l’on disait la vérité aux Français ? ]]> Vues : 176

Et si l’on disait la vérité aux Français ?

Les Français épargnent le plus qu’ils peuvent. Pourquoi ? Parce qu’ils savent que leur système de retraite est mort. Pourtant il n’est bruit dans les médias que des moyens de le sauver. Alors même qu’il n’y a plus que 1,4 cotisant pour un retraité et que l’on va rapidement arriver à un cotisant pour un retraité. Ce cotisant – si vous n’avez pas atteint l’âge de la retraite – c’est vous. Quel sentiment éprouvez-vous en voyant arriver chez vous un retraité que vous allez devoir entretenir pendant au moins une vingtaine d’années, puisqu’on vit à présent jusqu’à quatre-vingts ans ? Vous vous dites que c’est impossible. Et vous avez raison. C’est pourtant ce que les « élites » de notre pays veulent vous imposer, de peur d’avoir à subir les conséquences du changement de notre système de retraite.

L’effondrement de nos retraites est un drame national. Et il faut le traiter comme tel. La France a vécu 80 ans dans une escroquerie à la Madoff. Les premiers retraités de cette époque ont bénéficié d’un nombre impressionnant de cotisants, puisqu’il y avait au début jusqu’à dix contributeurs pour un allocataire, et progressivement le rapport s’est étiolé jusqu’au désastre actuel, sans que jamais on ait pris la moindre mesure pour changer de système. Mais enfin pourquoi tant d’aveuglement ?

Les raisons de la classe politique française sont diverses. Certains se sont obstinés dans ce système par idéologie. Pour eux, il n’était pas question de laisser les Français libres du choix de leur retraite. C’était accepter que le troupeau de prisonniers de leur système collectiviste puisse d’égayer et brouter librement l’herbe tendre des prairies sans barrières. Autrement dit c’était la fin du communisme français. Que les communistes s’y soient opposés avec la force de leurs croyances est facile à comprendre. Rien n’est pire dans une société qu’un fanatique. Mais que la majorité des élus français aient laissé faire cette ignominie est ahurissant. Alors pourquoi ?

Tout simplement parce qu’ils avaient et ont encore peur. Peur d’être accusés d’avoir bradé la retraite de leurs concitoyens, alors même que tous les chiffres prouvaient que ce système n’était pas viable et courait à sa perte. Prenez-les un par un, ces élus de droite qui ont géré le désastre. Ce sont de braves Français modérés qui se sont comportés en communistes. Comment cela a-t-il été possible. Par la chape de plomb médiatique qui a empêché la vérité de se faire jour. Et par la ruse des organisateurs qui ont laissé les élus bénéficier d’une retraite confortable par capitalisation et qui les ont ainsi fait taire.

S’est greffée sur ce désastre l’inconcevable attitude des gouvernements français qui ont signé les traités européens instituant la liberté de la protection sociale dans le cadre du marché intérieur communautaire, et donc la liberté de choix de sa retraite, et qui ont combattu avec fureur ceux qui prétendaient user de ces dispositions. Ils sont allés jusqu’à installer un affidé à la direction du service juridique de la Commission européenne pour faire échec aux efforts des partisans de la liberté, qui ne demandaient rien d’autre que l’application de la loi.

Le résultat de ces manœuvres délétères peut s’observer aujourd’hui dans l’actualité française. La crise politique qui se traduit par la valse des gouvernements, caractéristique de  la 4e République, est tout simplement la preuve de l’impuissance du pouvoir et de l’effondrement de la 5e République face à un problème qu’elle est incapable de résoudre, comme le fut l’Algérie pour le précédent régime. La conséquence en sera forcément l’instauration d’une nouvelle République.

De nombreux soubresauts sont évidemment à prévoir. Et le déroulement paisible des évènements n’est nullement garanti. D’autant qu’il n’y a pas d’homme fort capable d’assumer énergiquement le pouvoir. Cependant il est permis d’espérer que la raison l’emportera. Le sort de la France se jouera dans les médias. C’est là que le débat doit avoir lieu. Evidemment, il y faudra un bon coup de balai. Non que les journalistes actuels soient mauvais, mais ils ont été formatés à gauche. Faisons confiance à leurs confrères de droite pour semer la bonne parole, qui sera tout simplement celle de la réalité. Laquelle finit toujours par l’emporter si un coup de force adverse ne l’en empêche.

La meilleure chance de sauver les Français du désastre des retraites reste le dispositif européen. Il permet à tout Français qui le veut de s’assurer librement pour la maladie et la retraite auprès de mutuelles ou de sociétés européennes. Les plus concernés sont évidement les jeunes, qui actuellement cotisent pour une retraite qu’ils ne toucheront jamais. Il appartient aux pouvoirs publics de faire en sorte que ceux qui ont cotisé toute leur vie ne soient pas spoliés de leurs droits à pension. Cela nécessitera un effort de tous, comme il se doit dans une nation digne de ce nom. Terminant cet article, j’ai le sentiment d’être cet enfant du conte d’Andersen qui s’écriait « le roi est nu » !

Claude Reichman

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Lui, là-haut, il comprend ! https://temoignagefiscal.com/lui-la-haut-il-comprend/ https://temoignagefiscal.com/lui-la-haut-il-comprend/#comments Sat, 11 Jan 2025 12:13:58 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19793 Continuer la lecture de Lui, là-haut, il comprend ! ]]> Vues : 134

Lui, là-haut, il comprend !

Prendre sa retraite, en espagnol, se dit « jubilar », c’est-à-dire « jubiler ». Il est dès lors évident que de l’autre côté des Pyrénées prendre sa retraite procure une joie intense. C’est dire à quel point le travail devait être dur. Chez nous, on ne jubile pas en prenant sa retraite. Des esprits taquins diront qu’il n’y a pas de quoi jubiler puisqu’on ne foutait rien. En effet, il y a longtemps qu’en France on ne casse pas les cailloux. On a des machines pour ça. Et ceux qui les conduisent prennent leur retraite avec satisfaction, mais sans jubiler.

Ce bref exposé des retraites comparées n’a strictement aucun sens. La retraite dans nos contrées ne signifie plus depuis longtemps la fin de l’esclavage. C’est devenu un « avantage social ». Les avantages sociaux sont désormais les points cardinaux de nos sociétés. Plus on en a, plus la société est déclarée juste. En vertu de la justice sociale. Qui est elle-même une conquête sociale, un acquis de la politique sociale. Rien de ce qui est social ne nous est étranger. Et même les étrangers bénéficient de la politique sociale.

Le social représente en France les deux tiers des dépenses publiques. Ces temps-ci, on entend des voix s’élever contre cette gratuité généralisée. Le résultat sera immanquablement une nouvelle hausse des dépenses sociales. Parce que nous ne savons pas faire autrement. Et qu’après s’être fait peur, on se rassure. Notre destin est social. Mais quel est le crétin qui a inventé ce mot ? En fait on ne sait pas. Depuis la Révolution française, toute poussée de fièvre populaire s’apaise à coup d’avantages sociaux. Et c’est ceux qui se plaignent le plus de devoir alourdir leur gestion de prélèvements sociaux qui en sont les gestionnaires. Mais oui, le Mouvement des entreprises de France, plus connu sous l’acronyme Medef, cogère la Sécurité sociale avec les syndicats dits ouvriers, même s’il n’y a plus guère d’ouvriers dans notre pays, pas plus que d’usines d’ailleurs.

Certaines émissions à succès se font sur le thème « on est chez les fous ». Il doit bien y avoir un rapport avec la situation française. Ces émissions rassemblent un public à qui il reste un peu de bon sens et qui se demande jusqu’où nous allons pousser la folie collective. Mais le but de ces émissions étant de vous faire rigoler, aucun mouvement révolutionnaire n’en résulte. Les fous qui nous gouvernent peuvent dormir tranquilles, ils ne seront pas dérangés pendant leur sommeil. Ni après.

En ce moment, on cherche en France une solution politique qui permettrait au gouvernement de ne pas être renversé par une motion de censure. L’idée consiste à donner satisfaction à une partie de la gauche qui n’a pas accepté l’allongement du temps de travail, autrement dit la hausse de l’âge de la retraite. Sur les plateaux des chaînes d’information, on discute savamment de ce qui pourrait se faire ou ne pas se faire, et des conséquences de ce qui se fera ou ne se fera pas. Ces conversations passionnantes sont idéales pour provoquer le sommeil. Il s’agit là du sommeil social, une variante d’endormissement que la médecine ne connaît pas mais qui fait le bonheur des personnes âgées, les seules qui ont la patience de rester devant leur poste, fût-ce en ronflant paisiblement.

Les journalistes qui conduisent les débats des chaînes d’information ne sont pas ceux qui les organisent. Il y a des rédacteurs en chef pour ça. Lesquels ne subissent pas les réactions du public, puisqu’on ne les voit jamais. Ils ne rendent de comptes qu’aux taux d’écoute et, par voie de conséquence, aux propriétaires des chaînes qui les ont nommés et qui de ce fait contrôlent étroitement l’information du public. Les quelques milliardaires qui veillent sur les idées des Français n’ont pas la moindre idée de ce qui pourrait être bon pour le pays. Ils savent fort bien en revanche ce qui pourrait leur valoir des ennuis, essentiellement de la part des politiciens. La prudence est donc leur maître mot. Certains emploient même le terme de désinformation.

Il arrive qu’un de ces milliardaires ait quelque idée sur le destin national. Il fait en sorte de les laisser s’exprimer sur ses antennes, mais sans que cela constitue jamais un appel à l’action. Ils agissent comme les choristes d’opéra qui chantent « marchons, marchons » tout en restant immobiles. Certains spectateurs férus de musique fredonnent ces airs martiaux en sortant du spectacle et rentrent sagement se coucher.

Voilà donc un tableau de la triste situation française. Non qu’il faille désespérer. Il faut simplement patienter, sans pour autant rester inactif. J’ai entendu le pape dire à Ajaccio qu’il pouvait certes parfois ne pas comprendre, mais que « Lui, là-haut, il a compris ! ». Eh bien tant mieux, s’il y a quelqu’un qui comprend. Mais le plus dur va être pour ceux qui ne croient pas en Dieu.

Claude Reichman

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Si les cons voulaient bien s’arrêter un moment ! https://temoignagefiscal.com/si-les-cons-voulaient-bien-sarreter-un-moment/ https://temoignagefiscal.com/si-les-cons-voulaient-bien-sarreter-un-moment/#comments Sat, 04 Jan 2025 12:26:10 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19738 Continuer la lecture de Si les cons voulaient bien s’arrêter un moment ! ]]> Vues : 169

Si les cons voulaient bien s’arrêter un moment !

Entre les zones à faible émission et les passoires thermiques, nous allons être empêchés de circuler et de nous loger. Tout cela pour nous permettre de respirer. Au fou ! Mais non, ils ne sont pas fous. Ils sont simplement logiques. Nous leur avons donné du pouvoir, ils s’en servent. Si nous leur donnons un couteau, ils nous poignarderont. Si nous leur donnons un fusil, ils nous abattront. Les penseurs qui ont réfléchi à l’organisation de la société sont, pour les uns, persuadés que d’autres mesures sorties de leur cerveau réussiront à créer plus de justice et de paix, tandis que ceux qui sont sceptiques sur la nature humaine considèrent que la seule solution pour avoir une société paisible et respectueuse des droits de chacun consiste à donner le moins de pouvoir possible aux gouvernants.

Je me range évidemment dans ce dernier groupe. Et les évènements récents ne sont pas de nature à me faire changer d’avis. Partout où il y a du pouvoir, il y a des abus. Voyez la destruction de l’industrie automobile européenne. Elle est due aux mesures décidées par la Commission de Bruxelles qui s’est alignée sur les délires des écologistes. Les hauts fonctionnaires européens ont même réussi à obliger Volkswagen à fermer des usines, ce qui n’était jamais arrivé.
Et quand ce ne sont pas des décisions européennes, ce sont des mesures nationales. Mais toutes ont le même but : nous faire mieux vivre en nous empêchant de vivre.

L’être humain aime la liberté, mais il supporte mal celle d’autrui. S’il est intelligent, il trouvera un compromis entre les deux et vivra en paix. S’il est de nature autoritaire, il voudra imposer des mesures qu’il croit fortes et qui ne sont que stupides, et il fera le malheur de ses semblables. C’est la raison pour laquelle ceux qui sont placés à la tête des peuples doivent lutter pour que se créent des normes empêchant l’extension du pouvoir des gouvernants. En se fondant sur un principe qui n’est jamais contredit, celui de l’expansion cancéreuse de toute autorité constituée.

L’exemple le plus éclatant de l’abus d’autorité s’est produit à l’occasion de l’épidémie de covid dans les pays développés. La plupart d’entre eux ont mis en œuvre toute une batterie d’interdictions qui ont paralysé l’activité. Les pays en voie de développement (on ne dit plus sous-développés) y ont échappé par la vertu de leurs administrations défaillantes, qui n’ont même pas essayé d’interdire quelque chose. Et tout cela parce que, dans les pays occidentaux, on a eu une peur panique de la peste, qui certes avait sévi au Moyen Age mais qui ne se manifestait plus que dans le roman d’Albert Camus. Or seules les personnes âgées et malades sont mortes du covid, alors que les populations jeunes ont été vaccinées inutilement et non sans risques d’effets secondaires, et que l’économie a subi des destructions qu’on aurait dû éviter.

Lors de ses vœux, M. Macron s’est félicité des mesures qu’il a prises lors du covid pour atténuer la crise économique qu’il avait lui-même provoquée. Personne, dans la classe politique, n’a osé lui répondre qu’il se comportait comme l’arroseur arrosé. Peu importe. Le président de la République ne préside plus grand-chose et ses jours au pouvoir sont comptés. Mais ceux qui aspirent à lui succéder n’ont pas la moindre idée de ce qu’il faudrait faire. Ils n’ont d’ailleurs pas la moindre idée du tout. Quatre premiers ministres ont été en fonction en 2024. Aucun d’eux n’a émis le moindre propos novateur. Et la fête va continuer en 2025, à moins qu’un coup de grisou ne fasse sauter la mine.

Les gouvernants de notre époque ont la malchance de vivre sous le regard permanent des caméras. Ils ne sont plus que les acteurs de films de série B diffusés jusqu’à la nausée par une infinité d’écrans dans la monde. Ils n’ont pas cinq minutes dans la journée pour essayer de réfléchir. Alors ils n’agissent pas, ils réagissent. Habilement parfois. Le plus souvent très mal. Nous vivons le siècle des acteurs. Nous vivons aussi le siècle des foules. Or chacun sait depuis les ouvrages de Gustave Le Bon qu’une foule d’académiciens ne réagit pas autrement qu’une foule d’analphabètes. L’intelligence a du mal à se frayer un chemin au milieu d’un océan de réactions hasardeuses qui sont le quotidien du monde actuel. La bonne gouvernance est devenue un pari. Perdu le plus souvent. Mais le devoir de tout homme responsable est de combattre inlassablement l’absurdité régnante. Avec le mince espoir de gagner un jour.

« Au secours, les cons nous cernent ! », s’écriait Henri Jeanson. Heureux homme à qui on laissait la parole. Aujourd’hui les cons agissent en toute tranquillité. Et personne dans les médias n’ose dire qu’ils sont cons. Mais le problème n’est pas qu’ils soient cons. C’est qu’ils se croient aptes à gouverner. Les géants de l’histoire étaient plutôt modestes, même s’ils se tenaient droit. Car ils étaient cultivés. Et qu’apercevant leurs limites, ils s’efforçaient d’en élargir le champ par des efforts héroïques sur eux-mêmes. A présent, tout effort est proscrit car finalement inutile. Jusqu’au jour un homme sorti du rang et ignorant des arts du paraître bousculera toutes les barrières et redonnera à chacun le courage de vivre dignement. On a envie d’ajouter « ainsi soit-il », car au fond il s’agit d’une prière.

Claude Reichman

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Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver ! https://temoignagefiscal.com/il-ny-a-pas-que-notre-dame-a-sauver/ https://temoignagefiscal.com/il-ny-a-pas-que-notre-dame-a-sauver/#comments Sat, 28 Dec 2024 13:33:03 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19724 Continuer la lecture de Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver ! ]]> Vues : 145

Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver !

Le sauvetage de la cathédrale Notre-Dame fut un de ces exploits qui marquent l’histoire humaine. Les pompiers de Paris, admirablement commandés, furent héroïques et, pour une fois inspiré, Emmanuel Macron donna au général qui commandait cette magnifique phalange l’ordre final de l’assaut contre le feu. Cinq ans plus tard, grâce à une mobilisation sans pareille de tous les corps de métier que compte encore la France et grâce aussi à l’oubli des inutiles procédures administratives, Notre-Dame resplendit à nouveau au cœur de l’île de la Cité.

Ce magnifique exemple devrait inspirer la France. On y a vu tout ce que notre pays sait faire de mieux. C’est-à-dire tout ce que l’on a voulu oublier. Le courage, le dévouement, la générosité de l’effort, la modestie des héros, et surtout le cœur de la nation qui a battu à l’unisson de ses fils. D’un coup, la haine, la médiocrité, la petitesse de ceux qu’on entend sans arrêt dans les médias sont apparus pour ce qu’ils sont, de pauvres déchets de l’humanité.

La France va mal, mais elle a tout pour aller mieux. Il lui suffit de se référer à ses meilleurs moments – et ils sont nombreux – et d’oublier les autres pour repartir du bon pied. Nos meilleurs élans ont été étouffés par la folie étatique qui a gagné notre pays après que l’Etat se fut effondré face à l’Allemagne nazie. Le général de Gaulle a porté le flambeau de la résistance à l’ennemi, rejoint par beaucoup de Français de toute opinion politique, puis, alors que l’Etat s’effondrait à nouveau, il a rebâtit notre régime politique pour que de tels malheurs n’advinssent plus. Hélas, hélas, hélas, comme il aimait à le dire, ce sont d’autres malheurs qui ont frappé notre République, et l’organisation de celle-ci non seulement n’y fut pas étrangère, pire elle en fut cause.

En médecine, guérir un mal en en créant un autre est une grave faute professionnelle. En politique, ce jugement n’a pas cours. Le mal ancien est tôt oublié pour faire place au mal nouveau, et ce dernier occupe seul les esprits. Aujourd’hui, deux tiers de siècles après qu’une sédition militaire eut menacé d’emporter la République, il ne reste plus de la résistance à ce coup d’Etat que les insupportables dépenses et la paralysie d’une administration tentaculaire, flanquée d’une incroyable foule de comités et d’autorités dont la seule occupation consiste à faire semblant d’être utiles.

La difficulté de la réforme est qu’elle ne se fait qu’à condition de supprimer une importante partie de l’existant. Or l’existant a l’étonnant défaut d’exister. L’être humain, à moins d’être pris de sauvagerie, déteste supprimer ce qui existe. Ce n’est pas le respect qui l’étouffe, mais la peur du changement, autrement dit de l’inconnu. C’est pourquoi un programme politique de changement n’a de chances de prospérer que chez la partie violente de l’opinion. Le changement raisonnable n’existe pas. Il lui faut le concours peu fréquent d’un leader charismatique et d’une situation désespérée. Regardons autour de nous. La situation désespérée existe. Mais pas le leader charismatique.

Les cahiers de doléances furent une forme efficace de persuasion. Ce fut une sorte de fête des voisins, mais pas pour la réjouissance : pour le changement. A l’échelle d’une société nombreuse, seuls les médias peuvent remplir l’office d’une caisse de résonnance. C’est pourquoi ils sont sévèrement tenus en laisse par le groupe dominant. Il arrive pourtant que la laisse tremble. On voit alors apparaître des médias vaguement contestataires, dont le meilleur exemple est Cnews. Il s’agit d’une chaîne de télévision où l’on dit exactement la même chose du matin au soir et jour après jour. Et l’auditoire ne se lasse pas. C’est dire le mécontentement d’une partie de l’opinion.

Le problème est que les mécontents sont pour la plupart âgés et retraités. Et que pour l’instant les retraites sont payées, à coup de monstrueux emprunts qui grossissent la dette jusqu’au point où la faillite est inévitable. Les mécontents jeunes sont, eux, des frustrés qui n’ont ni présent ni avenir, sauf de proférer des inepties. L’opposition est donc nombreuse et variée, mais complètement impuissante. Le pouvoir ne parvient même pas à s’en réjouir, car il ne sait plus où il habite. Tous les éléments de la crise de régime sont donc réunis. Il suffit qu’elle éclate.

Dans la ville de province où j’ai passé mon enfance, un des médecins était réputé pour son bon diagnostic Il s’agit d’un art oublié, puisqu’aujourd’hui ce sont des examens radiologiques et biologiques qui font le diagnostic. Je me demande pourtant, sans être passéiste, s’il ne faudrait pas ressusciter certaines conduites. Et laisser notamment le bon sens faire son œuvre. C’est un peu ce qui se passe aux Etats- Unis où Trump et Musk ont décidé den finir avec le wokisme, qui est vraiment un truc de fou. Cela ne fera de peine qu’à ceux qui veulent changer de sexe. Et qui ont un grain, comme on dit. Les laisser régner sur l’opinion c’est vraiment céder à la folie. L’humanité n’a pas fait deux millions d’années d’efforts pour en arriver là !

Claude Reichman

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La révolution des machins est en marche ! https://temoignagefiscal.com/la-revolution-des-machins-est-en-marche/ https://temoignagefiscal.com/la-revolution-des-machins-est-en-marche/#comments Sat, 21 Dec 2024 11:29:35 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19708 Continuer la lecture de La révolution des machins est en marche ! ]]> Vues : 182

La révolution des machins est en marche !

Le général de Gaulle appelait l’ONU un « machin ». Soixante-six ans après la création de son régime, il laisse derrière lui une effarante quantité de « machins ». Aux machins français se sont ajoutés les machins européens et les machins internationaux. Bien entendu, le général n’est responsable de cette prolifération que dans la mesure où la Ve République a donné tout pouvoir aux hauts fonctionnaires et que ceux-ci ont pour spécialité la création de machins, tous peuplés de fonctionnaires. Mais franchement, le général aurait dû s’en douter.

Quand vous créez une administration, un comité ou une autorité et que vous lui conférez un pouvoir, vous êtes certain qu’elle va s’en servir pour produire des règlements, des procédures et des taxes. Et c’est ainsi que vous vous retrouvez en France avec 58 % de dépenses publiques au lieu de 33 % au temps du général. Lequel disait : « Il ne faut pas dépasser un tiers. » Mais ses successeurs ont oublié son précepte. Ajoutons que les machins sont le bras armé du parti au pouvoir. On vient de le voir avec la suppression par le machin Arcom de l’autorisation d’émettre de la chaîne de télévision numérique C8, alors même que celle-ci est la plus regardée, mais qu’elle a le défaut d’appartenir à M. Bolloré, homme de droite donc inconvenant.

Aujourd’hui, le citoyen n’a pas tourné le dos qu’il se voit entouré de quelques machins supplémentaires. Les pharaons avaient inauguré ce type de régime et il ne restait plus aux hommes accablés par cette administration tentaculaire qu’à se réfugier au sommet d’une colonne dans le désert. On les appelait des stylites. On n’a aucun mal à les comprendre. Même si l’ascétisme n’est pas vraiment à la mode dans notre société où le Figaro, principal quotidien français, consacre un nombre croissant de pages aux chefs cuisiniers, nouveaux héros d’un monde fatigué.

Il ne faut pas rire de l’invasion des machins. Car le fait d’entraîner l’Etat dans des dépenses sans cesse croissantes peut avoir de lourdes conséquences politiques. La première d’entre elles est la prise de pouvoir d’un parti extrémiste. Une fois installé, et donc maître de l’Etat, il en tirera toutes les ficelles et instaurera facilement sa dictature. C’est ainsi que le parti nazi s’est emparé de l’Allemagne. C’est ainsi également que la France est devenue aujourd’hui un pays communiste sous un régime qui ne l’était pas. Les gauchistes savent parfaitement utiliser toutes les ficelles pour ne pas rendre le pouvoir une fois qu’ils l’ont pris. Ils sont en train de le démontrer dans notre pays.

Mais le pire avec les machins, c’est qu’ils vous entraînent dans un monde dont vous ne voulez pas. Qu’on observe le comportement de la Commission européenne à propos du supposé réchauffement climatique. Le machin communautaire a réussi à tuer l’industrie automobile européenne à coup de normes plus destructrices les unes que les autres, parfaitement relayées par certaines municipalités, comme celle de Paris, qui rêvent de supprimer toute circulation dans leurs murs. Et qui vont y parvenir. Les automobiles chinoises vont pouvoir déferler dès que le peuple se sera débarrassé de ses élus imbéciles et qu’il réclamera à cor et à cri des bagnoles.

Le pire est que toute cette évolution était parfaitement prévisible. Les régimes politiques durent rarement plus que la vie humaine et chaque siècle nouveau amène son régime. Même ceux qui semblent installés depuis fort longtemps ont connu des bouleversements qui les ont modifiés en profondeur. C’est ce que nous sommes en train de vivre en France. La Ve République a eu le tort immense de laisser les deux tiers de sa population sur le carreau. Elle est actuellement en dissidence, et la violence n’est pas loin. Le président de la République ne parvient pas à se donner un gouvernement viable et son impuissance ne tardera pas à mettre en cause sa fonction. Il suffira d’un incident plus grave que les autres pour déclencher la déroute.

Et tout cela se passe dans la plus parfaite inconscience de l’opinion officielle. Les gouvernants disent que l’heure est grave et n’en pensent pas un mot, les médias organisent des tables rondes auxquelles il ne manque que le couvert pour qu’elles se transforment en joyeuses agapes, et tout continue comme d’habitude. Un beau matin, tous ces gens vont se réveiller ébahis et descendront dans la rue en pyjama pour voir ce qu’il se passe, et tout se fera sans eux, voire le plus souvent contre eux. Ainsi se déroulent les révolutions.

Chaque révolution se donne un nom. Au Portugal c’est une marchande de fleurs qui baptisa de ses œillets le mouvement des capitaines, ailleurs il y eut des noms moins bucoliques. En France, le grand chambardement qui vient sera sans doute appelé le grand trouble des machins. Car c’est bien eux qui l’auront provoqué. Puisque ces organismes proliférants n’avaient pas d’autre but que d’écarter le peuple du règlement de ses problèmes. Et qu’ils ne pouvaient que finir par être détruits rageusement sous les coups de ce peuple dont ils se réclamaient abusivement. On à envie de dire, comme à la fin des jugements, « et ce sera justice ».

Claude Reichman

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Les deux tiers des Français sont pauvres ! https://temoignagefiscal.com/les-deux-tiers-des-francais-sont-pauvres/ https://temoignagefiscal.com/les-deux-tiers-des-francais-sont-pauvres/#comments Sat, 14 Dec 2024 12:24:09 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19693 Continuer la lecture de Les deux tiers des Français sont pauvres ! ]]> Vues : 149

Les deux tiers des Français sont pauvres !

En 2009 il y avait 20 millions de pauvres en France. En 2024, ils sont 41 millions. Ces chiffres ont été établis par des études sérieuses et impartiales. Ces pauvres ne sont pas des sans-abri mais des hommes et des femmes qui ne parviennent pas à « joindre les deux bouts », selon l’expression consacrée. Et l’on voudrait que cela n’ait pas de conséquences sur la vie politique de la France ? En tout cas, on n’entend pas, dans les discours officiels et médiatiques, de références à cette situation explosive. C’est peut-être ce que le nouveau premier ministre, François Bayrou, voulait dire en évoquant « un Himalaya de difficultés ».

La raison de cet appauvrissement dramatique de la France est des plus simples. L’activité principale de tout chef d’entreprise, privée ou publique, dans notre pays consiste à supprimer le plus possible d’emplois afin de préserver la rentabilité de sa boîte. Moins il y a d’emplois, plus la pauvreté augmente. Tout est dit ! Bien évidemment, ce sont les charges sociales qui provoquent cette hémorragie. La Sécurité sociale est donc devenue la principale cause de l’insécurité sociale.

Cela fait trente ans que je prêche pour une cause nationale qui consiste à appliquer la loi. En principe, ceux qui ne le font pas sont appelés des malfaiteurs. En l’occurrence il s’agit des élus de la nation. Pourquoi se conduisent-ils ainsi ? Parce qu’ils veulent « sauver la Sécu ». C’est évidemment une stupidité, et même un crime. La Sécu est une institution monopolistique héritée de l’influence communiste à la Libération. En réalité, elle est l’héritière dévoyée de la mutualité, institution vertueuse créée pour permettre aux classes laborieuses de bénéficier d’une assurance sociale gérée par elles-mêmes. A la Libération, elle a été transformée en assurance d’Etat et a commencé à accumuler les déficits. Au milieu du 19e siècle, Frédéric Bastiat avait mis en garde contre cette dérive. En vain. La politique avait vaincu le bon sens.

C’est un socialiste bon teint, Jacques Delors, qui a eu l’idée d’instaurer dans l’Europe communautaire un marché intérieur sans frontières, où les marchandises, les services et les activités financières circuleraient  librement. Un traité européen, celui de l’Acte unique, l’instaura en 1986. Des directives de la Commission le mirent en œuvre en 1992 et furent applicables en 1993. Depuis cette date, la France est hors-la-loi en ce qui concerne la protection sociale. L’homme chargé, à Bruxelles, d’appliquer ces textes était Michel Barnier. On vient de le voir en action à Matignon. Il n’en a évidemment pas soufflé mot. Son principal collaborateur depuis longtemps, Olivier Guersent, est directeur de la concurrence à la Commission européenne. Il est resté muet lui aussi. Et la France coule en silence.

J’ai écrit plusieurs fois à François Bayrou pour le presser d’agir. Son truc pour me répondre consistait, quand je le croisais, à me demander où je lui avais écrit. Ce n’était jamais au bon endroit. Il n’avait donc pas reçu mes lettres. Et n’avait évidemment pas pu agir. Il n’était pour moi qu’un interlocuteur parmi d’autres. Mais tous agissaient avec la même ferveur pour s’écarter de ce dossier sulfureux. C’est donc ainsi que la classe politique française a manqué à tous ses devoirs. Je ne les crois pas plus mauvais que d’autres. Ils ont simplement été infectés par l’idéologie communiste, qui leur fait croire que la Sécurité sociale est bonne pour la France.

Et d’ailleurs, à part les chefs d’entreprise, personne en France ne croit que la Sécu fait du mal au pays. On est remboursé, parfois mal, mais dans l’ensemble on n’a pas à trop ouvrir son portefeuille pour les médecins ou les médicaments. Et on peut ainsi s’acheter le dernier Iphone et partir en vacances aux antipodes. Pour ceux qui le peuvent. Car avec 41 millions de pauvres, le luxe tire la langue. Mais qu’importe, on a des perspectives. Quand on en a.

Disons-le franchement, c’est un naufrage. Et l’on connaît les naufrageurs. Mais aucun vrai capitaine ne se présente pour tenir la barre. Il va falloir savoir nager. Tous les régimes qui s’effondrent passent par des phases semblables. Le drame final est aussi très ressemblant partout. La misère de l’homme c’est de perdre sa dignité. Et dans un monde où tout est devenu matériel, la misère a des accents tragiques. Que vont devenir nos animaux domestiques ? Il y en a plus de 60 millions en France. C’est dire que le peuple est généreux et a besoin d’affection. Mais il sera impuissant à sauver ceux qu’il aime, ses enfants compris.

Barnier et Bayrou sont de vieilles connaissances. Ils ont 73 ans. On va peut-être en dénicher de plus vieux pour sauver notre avenir. Tout le monde sur le pont, quoi. Après un tremblement de terre, tous les survivants, jeunes ou vieux, s’affairent dans les décombres afin de chercher des rescapés. Nous vivons sur une planète que la submersion des continents et le volcanisme ont défigurée, et parfois embellie de riantes collines et de monts majestueux. Quel dommage que l’homme n’ait pas été fait un peu meilleur. Par exemple prévoyant !

Claude Reichman

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L’Etat providence a fait de nous des handicapés ! https://temoignagefiscal.com/letat-providence-a-fait-de-nous-des-handicapes/ https://temoignagefiscal.com/letat-providence-a-fait-de-nous-des-handicapes/#comments Sat, 07 Dec 2024 11:55:16 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19667 Continuer la lecture de L’Etat providence a fait de nous des handicapés ! ]]> Vues : 133

L’Etat providence a fait de nous des handicapés !

Le christianisme et la France sont à l’honneur en ce jour où l’on célèbre la renaissance de Notre-Dame de Paris. Le quart des chefs d’Etat de la planète est représenté en ce jour de cérémonie. Le président élu de la première puissance mondiale a fait le déplacement, en toute simplicité. Cet humble pèlerin est arrivé au petit matin à Orly et les dizaines de pauvres charrettes de son cortège ont traversé notre capitale encore plongée dans la nuit pour se diriger vers la modeste fermette qui abritera son séjour.

Comment ne pas ses sentir fier du passé de son pays quand tant de citoyens des autres nations viennent l’honorer ? Comment ne pas éprouver un salutaire entrain en pensant aux belles œuvres que nous allons accomplir pour être dignes de tant d’histoire ? Comment ne pas être submergé par l’émotion qui naît de cette miraculeuse rencontre du passé et de l’avenir ? Comment ne pas oublier les mesquineries qui font le quotidien des hommes pour n’apercevoir que les cimes de la pensée universelle ?

Eh mon petit gars, réveille-toi, me dit une voix de mon enfance, que j’ai reconnue après tant d’années. Je ne sais plus si c’est mon père ou ma mère, ou mon cher oncle qui me couvait comme un objet précieux, ou un de mes bons copains de sport, avec qui j’ai passé tant d’heures de joyeux combats pour une gloire que nous n’eûmes jamais. Ou peut-être ce copain de lycée, qui à force de me dire « Fourre-toi ça dans le crâne » a fini par devenir un éminent neurologue. Toutes ces voix du passé me disent la même chose : Soyons dignes de notre passé. Et organisons-le en avenir.

Force m’est de constater qui si j’ai certes fait tout ce que j’ai pu au plan personnel, aucun de mes efforts n’a su faire en sorte que notre société sache résister à la médiocrité ambiante. Je sais qu’une civilisation est un phénomène qui se construit lentement, et qui subit tous les soubresauts de l’histoire, mais une aussi lente et inexorable dérive que celle de la nôtre doit des explications à ceux qui l’ont vécue. Les générations qui se sont succédé depuis la Libération ont toutes subi le même phénomène : l’Etat providence. C’est un système dont on ne se remet pas, sauf par de rudes efforts de courage et de volonté. Qui d’ailleurs ne peuvent sauver que vous. Pour les autres, c’est à la grâce de Dieu, qui s’est exilé ailleurs.

Historiquement, nous savons fort bien comment tout cela s’est produit. Des penseurs ont pu imaginer une nouvelle ère où les travailleurs, espèce créée par l’industrialisation de nos sociétés, s’attribueraient le pouvoir par la force de leur vertu et surtout par l’organisation de fer d’un parti socialiste ou communiste, adjectifs nouveaux et porteurs de graves conséquences, dont la pire était la disparition de la responsabilité individuelle, née de la philosophie grecque et du christianisme. Les hasards de l’histoire ont fait que cette doctrine a prospéré surtout en Europe, qu’elle a régné sur la moitié du continent et a fortement imprégné l’autre moitié. Au point que cette dernière, si allergique qu’elle fût au collectivisme, l’a enfoui au plus profond de son âme et l’a gardé comme un trésor caché, dont elle s’efforçait de diffuser insidieusement les bienfaits à la société, tout en proclamant son attachement aux valeurs individuelles qui l’ont construite.

Voilà pourquoi l’Europe et la France sont en crise. Rien n’y a fait. A tout moment, nos gouvernants, quels qu’ils fussent, se sont efforcés d’inscrire nos pays dans le collectivisme et nous ont ainsi empêchés d’épouser notre époque. Nous sommes des handicapés. Presque de naissance, si l’on mesure le temps écoulé. Pourtant notre handicap se soigne. Encore faut-il le vouloir. Et connaître le bon traitement. Le dernier épisode politique en date, celui du règne éphémère de Barnier, montre que notre personnel politique est inguérissable. Ce n’est pas très grave en soi. Il suffit de le changer. Mais il va y falloir un peu de temps. Raison de plus de commencer tout de suite.

Si vous suivez les débats sur nos quatre chaînes d’infos, vous noterez qu’aucun des participants, qu’ils soient journalistes ou élus, ne parle jamais de diminuer notre immense dette en réduisant nos dépenses publiques. On ne peut que s’en réjouir, puisque cette sainte abstention laisse en paix l’âme de nos compatriotes. Craignons que le réveil soudain de nos prêteurs ne vienne troubler l’ambiance. Il sera toujours temps alors de courir aux hublots et de les obstruer de ces paillets Makaroff qui ont si souvent protégé nos navires du naufrage. Mais il est fort à craindre que l’équipage entre en fureur et jette quelques officiers à la mer. La mer, la mer, toujours recommencée !

Claude Reichman

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