Claude Reichman, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/claude-reichman/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Sat, 04 Jan 2025 12:26:10 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Claude Reichman, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/claude-reichman/ 32 32 Si les cons voulaient bien s’arrêter un moment ! https://temoignagefiscal.com/si-les-cons-voulaient-bien-sarreter-un-moment/ https://temoignagefiscal.com/si-les-cons-voulaient-bien-sarreter-un-moment/#comments Sat, 04 Jan 2025 12:26:10 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19738 Continuer la lecture de Si les cons voulaient bien s’arrêter un moment ! ]]> Vues : 98

Si les cons voulaient bien s’arrêter un moment !

Entre les zones à faible émission et les passoires thermiques, nous allons être empêchés de circuler et de nous loger. Tout cela pour nous permettre de respirer. Au fou ! Mais non, ils ne sont pas fous. Ils sont simplement logiques. Nous leur avons donné du pouvoir, ils s’en servent. Si nous leur donnons un couteau, ils nous poignarderont. Si nous leur donnons un fusil, ils nous abattront. Les penseurs qui ont réfléchi à l’organisation de la société sont, pour les uns, persuadés que d’autres mesures sorties de leur cerveau réussiront à créer plus de justice et de paix, tandis que ceux qui sont sceptiques sur la nature humaine considèrent que la seule solution pour avoir une société paisible et respectueuse des droits de chacun consiste à donner le moins de pouvoir possible aux gouvernants.

Je me range évidemment dans ce dernier groupe. Et les évènements récents ne sont pas de nature à me faire changer d’avis. Partout où il y a du pouvoir, il y a des abus. Voyez la destruction de l’industrie automobile européenne. Elle est due aux mesures décidées par la Commission de Bruxelles qui s’est alignée sur les délires des écologistes. Les hauts fonctionnaires européens ont même réussi à obliger Volkswagen à fermer des usines, ce qui n’était jamais arrivé.
Et quand ce ne sont pas des décisions européennes, ce sont des mesures nationales. Mais toutes ont le même but : nous faire mieux vivre en nous empêchant de vivre.

L’être humain aime la liberté, mais il supporte mal celle d’autrui. S’il est intelligent, il trouvera un compromis entre les deux et vivra en paix. S’il est de nature autoritaire, il voudra imposer des mesures qu’il croit fortes et qui ne sont que stupides, et il fera le malheur de ses semblables. C’est la raison pour laquelle ceux qui sont placés à la tête des peuples doivent lutter pour que se créent des normes empêchant l’extension du pouvoir des gouvernants. En se fondant sur un principe qui n’est jamais contredit, celui de l’expansion cancéreuse de toute autorité constituée.

L’exemple le plus éclatant de l’abus d’autorité s’est produit à l’occasion de l’épidémie de covid dans les pays développés. La plupart d’entre eux ont mis en œuvre toute une batterie d’interdictions qui ont paralysé l’activité. Les pays en voie de développement (on ne dit plus sous-développés) y ont échappé par la vertu de leurs administrations défaillantes, qui n’ont même pas essayé d’interdire quelque chose. Et tout cela parce que, dans les pays occidentaux, on a eu une peur panique de la peste, qui certes avait sévi au Moyen Age mais qui ne se manifestait plus que dans le roman d’Albert Camus. Or seules les personnes âgées et malades sont mortes du covid, alors que les populations jeunes ont été vaccinées inutilement et non sans risques d’effets secondaires, et que l’économie a subi des destructions qu’on aurait dû éviter.

Lors de ses vœux, M. Macron s’est félicité des mesures qu’il a prises lors du covid pour atténuer la crise économique qu’il avait lui-même provoquée. Personne, dans la classe politique, n’a osé lui répondre qu’il se comportait comme l’arroseur arrosé. Peu importe. Le président de la République ne préside plus grand-chose et ses jours au pouvoir sont comptés. Mais ceux qui aspirent à lui succéder n’ont pas la moindre idée de ce qu’il faudrait faire. Ils n’ont d’ailleurs pas la moindre idée du tout. Quatre premiers ministres ont été en fonction en 2024. Aucun d’eux n’a émis le moindre propos novateur. Et la fête va continuer en 2025, à moins qu’un coup de grisou ne fasse sauter la mine.

Les gouvernants de notre époque ont la malchance de vivre sous le regard permanent des caméras. Ils ne sont plus que les acteurs de films de série B diffusés jusqu’à la nausée par une infinité d’écrans dans la monde. Ils n’ont pas cinq minutes dans la journée pour essayer de réfléchir. Alors ils n’agissent pas, ils réagissent. Habilement parfois. Le plus souvent très mal. Nous vivons le siècle des acteurs. Nous vivons aussi le siècle des foules. Or chacun sait depuis les ouvrages de Gustave Le Bon qu’une foule d’académiciens ne réagit pas autrement qu’une foule d’analphabètes. L’intelligence a du mal à se frayer un chemin au milieu d’un océan de réactions hasardeuses qui sont le quotidien du monde actuel. La bonne gouvernance est devenue un pari. Perdu le plus souvent. Mais le devoir de tout homme responsable est de combattre inlassablement l’absurdité régnante. Avec le mince espoir de gagner un jour.

« Au secours, les cons nous cernent ! », s’écriait Henri Jeanson. Heureux homme à qui on laissait la parole. Aujourd’hui les cons agissent en toute tranquillité. Et personne dans les médias n’ose dire qu’ils sont cons. Mais le problème n’est pas qu’ils soient cons. C’est qu’ils se croient aptes à gouverner. Les géants de l’histoire étaient plutôt modestes, même s’ils se tenaient droit. Car ils étaient cultivés. Et qu’apercevant leurs limites, ils s’efforçaient d’en élargir le champ par des efforts héroïques sur eux-mêmes. A présent, tout effort est proscrit car finalement inutile. Jusqu’au jour un homme sorti du rang et ignorant des arts du paraître bousculera toutes les barrières et redonnera à chacun le courage de vivre dignement. On a envie d’ajouter « ainsi soit-il », car au fond il s’agit d’une prière.

Claude Reichman

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Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver ! https://temoignagefiscal.com/il-ny-a-pas-que-notre-dame-a-sauver/ https://temoignagefiscal.com/il-ny-a-pas-que-notre-dame-a-sauver/#comments Sat, 28 Dec 2024 13:33:03 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19724 Continuer la lecture de Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver ! ]]> Vues : 139

Il n’y a pas que Notre-Dame à sauver !

Le sauvetage de la cathédrale Notre-Dame fut un de ces exploits qui marquent l’histoire humaine. Les pompiers de Paris, admirablement commandés, furent héroïques et, pour une fois inspiré, Emmanuel Macron donna au général qui commandait cette magnifique phalange l’ordre final de l’assaut contre le feu. Cinq ans plus tard, grâce à une mobilisation sans pareille de tous les corps de métier que compte encore la France et grâce aussi à l’oubli des inutiles procédures administratives, Notre-Dame resplendit à nouveau au cœur de l’île de la Cité.

Ce magnifique exemple devrait inspirer la France. On y a vu tout ce que notre pays sait faire de mieux. C’est-à-dire tout ce que l’on a voulu oublier. Le courage, le dévouement, la générosité de l’effort, la modestie des héros, et surtout le cœur de la nation qui a battu à l’unisson de ses fils. D’un coup, la haine, la médiocrité, la petitesse de ceux qu’on entend sans arrêt dans les médias sont apparus pour ce qu’ils sont, de pauvres déchets de l’humanité.

La France va mal, mais elle a tout pour aller mieux. Il lui suffit de se référer à ses meilleurs moments – et ils sont nombreux – et d’oublier les autres pour repartir du bon pied. Nos meilleurs élans ont été étouffés par la folie étatique qui a gagné notre pays après que l’Etat se fut effondré face à l’Allemagne nazie. Le général de Gaulle a porté le flambeau de la résistance à l’ennemi, rejoint par beaucoup de Français de toute opinion politique, puis, alors que l’Etat s’effondrait à nouveau, il a rebâtit notre régime politique pour que de tels malheurs n’advinssent plus. Hélas, hélas, hélas, comme il aimait à le dire, ce sont d’autres malheurs qui ont frappé notre République, et l’organisation de celle-ci non seulement n’y fut pas étrangère, pire elle en fut cause.

En médecine, guérir un mal en en créant un autre est une grave faute professionnelle. En politique, ce jugement n’a pas cours. Le mal ancien est tôt oublié pour faire place au mal nouveau, et ce dernier occupe seul les esprits. Aujourd’hui, deux tiers de siècles après qu’une sédition militaire eut menacé d’emporter la République, il ne reste plus de la résistance à ce coup d’Etat que les insupportables dépenses et la paralysie d’une administration tentaculaire, flanquée d’une incroyable foule de comités et d’autorités dont la seule occupation consiste à faire semblant d’être utiles.

La difficulté de la réforme est qu’elle ne se fait qu’à condition de supprimer une importante partie de l’existant. Or l’existant a l’étonnant défaut d’exister. L’être humain, à moins d’être pris de sauvagerie, déteste supprimer ce qui existe. Ce n’est pas le respect qui l’étouffe, mais la peur du changement, autrement dit de l’inconnu. C’est pourquoi un programme politique de changement n’a de chances de prospérer que chez la partie violente de l’opinion. Le changement raisonnable n’existe pas. Il lui faut le concours peu fréquent d’un leader charismatique et d’une situation désespérée. Regardons autour de nous. La situation désespérée existe. Mais pas le leader charismatique.

Les cahiers de doléances furent une forme efficace de persuasion. Ce fut une sorte de fête des voisins, mais pas pour la réjouissance : pour le changement. A l’échelle d’une société nombreuse, seuls les médias peuvent remplir l’office d’une caisse de résonnance. C’est pourquoi ils sont sévèrement tenus en laisse par le groupe dominant. Il arrive pourtant que la laisse tremble. On voit alors apparaître des médias vaguement contestataires, dont le meilleur exemple est Cnews. Il s’agit d’une chaîne de télévision où l’on dit exactement la même chose du matin au soir et jour après jour. Et l’auditoire ne se lasse pas. C’est dire le mécontentement d’une partie de l’opinion.

Le problème est que les mécontents sont pour la plupart âgés et retraités. Et que pour l’instant les retraites sont payées, à coup de monstrueux emprunts qui grossissent la dette jusqu’au point où la faillite est inévitable. Les mécontents jeunes sont, eux, des frustrés qui n’ont ni présent ni avenir, sauf de proférer des inepties. L’opposition est donc nombreuse et variée, mais complètement impuissante. Le pouvoir ne parvient même pas à s’en réjouir, car il ne sait plus où il habite. Tous les éléments de la crise de régime sont donc réunis. Il suffit qu’elle éclate.

Dans la ville de province où j’ai passé mon enfance, un des médecins était réputé pour son bon diagnostic Il s’agit d’un art oublié, puisqu’aujourd’hui ce sont des examens radiologiques et biologiques qui font le diagnostic. Je me demande pourtant, sans être passéiste, s’il ne faudrait pas ressusciter certaines conduites. Et laisser notamment le bon sens faire son œuvre. C’est un peu ce qui se passe aux Etats- Unis où Trump et Musk ont décidé den finir avec le wokisme, qui est vraiment un truc de fou. Cela ne fera de peine qu’à ceux qui veulent changer de sexe. Et qui ont un grain, comme on dit. Les laisser régner sur l’opinion c’est vraiment céder à la folie. L’humanité n’a pas fait deux millions d’années d’efforts pour en arriver là !

Claude Reichman

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La révolution des machins est en marche ! https://temoignagefiscal.com/la-revolution-des-machins-est-en-marche/ https://temoignagefiscal.com/la-revolution-des-machins-est-en-marche/#comments Sat, 21 Dec 2024 11:29:35 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19708 Continuer la lecture de La révolution des machins est en marche ! ]]> Vues : 180

La révolution des machins est en marche !

Le général de Gaulle appelait l’ONU un « machin ». Soixante-six ans après la création de son régime, il laisse derrière lui une effarante quantité de « machins ». Aux machins français se sont ajoutés les machins européens et les machins internationaux. Bien entendu, le général n’est responsable de cette prolifération que dans la mesure où la Ve République a donné tout pouvoir aux hauts fonctionnaires et que ceux-ci ont pour spécialité la création de machins, tous peuplés de fonctionnaires. Mais franchement, le général aurait dû s’en douter.

Quand vous créez une administration, un comité ou une autorité et que vous lui conférez un pouvoir, vous êtes certain qu’elle va s’en servir pour produire des règlements, des procédures et des taxes. Et c’est ainsi que vous vous retrouvez en France avec 58 % de dépenses publiques au lieu de 33 % au temps du général. Lequel disait : « Il ne faut pas dépasser un tiers. » Mais ses successeurs ont oublié son précepte. Ajoutons que les machins sont le bras armé du parti au pouvoir. On vient de le voir avec la suppression par le machin Arcom de l’autorisation d’émettre de la chaîne de télévision numérique C8, alors même que celle-ci est la plus regardée, mais qu’elle a le défaut d’appartenir à M. Bolloré, homme de droite donc inconvenant.

Aujourd’hui, le citoyen n’a pas tourné le dos qu’il se voit entouré de quelques machins supplémentaires. Les pharaons avaient inauguré ce type de régime et il ne restait plus aux hommes accablés par cette administration tentaculaire qu’à se réfugier au sommet d’une colonne dans le désert. On les appelait des stylites. On n’a aucun mal à les comprendre. Même si l’ascétisme n’est pas vraiment à la mode dans notre société où le Figaro, principal quotidien français, consacre un nombre croissant de pages aux chefs cuisiniers, nouveaux héros d’un monde fatigué.

Il ne faut pas rire de l’invasion des machins. Car le fait d’entraîner l’Etat dans des dépenses sans cesse croissantes peut avoir de lourdes conséquences politiques. La première d’entre elles est la prise de pouvoir d’un parti extrémiste. Une fois installé, et donc maître de l’Etat, il en tirera toutes les ficelles et instaurera facilement sa dictature. C’est ainsi que le parti nazi s’est emparé de l’Allemagne. C’est ainsi également que la France est devenue aujourd’hui un pays communiste sous un régime qui ne l’était pas. Les gauchistes savent parfaitement utiliser toutes les ficelles pour ne pas rendre le pouvoir une fois qu’ils l’ont pris. Ils sont en train de le démontrer dans notre pays.

Mais le pire avec les machins, c’est qu’ils vous entraînent dans un monde dont vous ne voulez pas. Qu’on observe le comportement de la Commission européenne à propos du supposé réchauffement climatique. Le machin communautaire a réussi à tuer l’industrie automobile européenne à coup de normes plus destructrices les unes que les autres, parfaitement relayées par certaines municipalités, comme celle de Paris, qui rêvent de supprimer toute circulation dans leurs murs. Et qui vont y parvenir. Les automobiles chinoises vont pouvoir déferler dès que le peuple se sera débarrassé de ses élus imbéciles et qu’il réclamera à cor et à cri des bagnoles.

Le pire est que toute cette évolution était parfaitement prévisible. Les régimes politiques durent rarement plus que la vie humaine et chaque siècle nouveau amène son régime. Même ceux qui semblent installés depuis fort longtemps ont connu des bouleversements qui les ont modifiés en profondeur. C’est ce que nous sommes en train de vivre en France. La Ve République a eu le tort immense de laisser les deux tiers de sa population sur le carreau. Elle est actuellement en dissidence, et la violence n’est pas loin. Le président de la République ne parvient pas à se donner un gouvernement viable et son impuissance ne tardera pas à mettre en cause sa fonction. Il suffira d’un incident plus grave que les autres pour déclencher la déroute.

Et tout cela se passe dans la plus parfaite inconscience de l’opinion officielle. Les gouvernants disent que l’heure est grave et n’en pensent pas un mot, les médias organisent des tables rondes auxquelles il ne manque que le couvert pour qu’elles se transforment en joyeuses agapes, et tout continue comme d’habitude. Un beau matin, tous ces gens vont se réveiller ébahis et descendront dans la rue en pyjama pour voir ce qu’il se passe, et tout se fera sans eux, voire le plus souvent contre eux. Ainsi se déroulent les révolutions.

Chaque révolution se donne un nom. Au Portugal c’est une marchande de fleurs qui baptisa de ses œillets le mouvement des capitaines, ailleurs il y eut des noms moins bucoliques. En France, le grand chambardement qui vient sera sans doute appelé le grand trouble des machins. Car c’est bien eux qui l’auront provoqué. Puisque ces organismes proliférants n’avaient pas d’autre but que d’écarter le peuple du règlement de ses problèmes. Et qu’ils ne pouvaient que finir par être détruits rageusement sous les coups de ce peuple dont ils se réclamaient abusivement. On à envie de dire, comme à la fin des jugements, « et ce sera justice ».

Claude Reichman

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Les deux tiers des Français sont pauvres ! https://temoignagefiscal.com/les-deux-tiers-des-francais-sont-pauvres/ https://temoignagefiscal.com/les-deux-tiers-des-francais-sont-pauvres/#comments Sat, 14 Dec 2024 12:24:09 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19693 Continuer la lecture de Les deux tiers des Français sont pauvres ! ]]> Vues : 142

Les deux tiers des Français sont pauvres !

En 2009 il y avait 20 millions de pauvres en France. En 2024, ils sont 41 millions. Ces chiffres ont été établis par des études sérieuses et impartiales. Ces pauvres ne sont pas des sans-abri mais des hommes et des femmes qui ne parviennent pas à « joindre les deux bouts », selon l’expression consacrée. Et l’on voudrait que cela n’ait pas de conséquences sur la vie politique de la France ? En tout cas, on n’entend pas, dans les discours officiels et médiatiques, de références à cette situation explosive. C’est peut-être ce que le nouveau premier ministre, François Bayrou, voulait dire en évoquant « un Himalaya de difficultés ».

La raison de cet appauvrissement dramatique de la France est des plus simples. L’activité principale de tout chef d’entreprise, privée ou publique, dans notre pays consiste à supprimer le plus possible d’emplois afin de préserver la rentabilité de sa boîte. Moins il y a d’emplois, plus la pauvreté augmente. Tout est dit ! Bien évidemment, ce sont les charges sociales qui provoquent cette hémorragie. La Sécurité sociale est donc devenue la principale cause de l’insécurité sociale.

Cela fait trente ans que je prêche pour une cause nationale qui consiste à appliquer la loi. En principe, ceux qui ne le font pas sont appelés des malfaiteurs. En l’occurrence il s’agit des élus de la nation. Pourquoi se conduisent-ils ainsi ? Parce qu’ils veulent « sauver la Sécu ». C’est évidemment une stupidité, et même un crime. La Sécu est une institution monopolistique héritée de l’influence communiste à la Libération. En réalité, elle est l’héritière dévoyée de la mutualité, institution vertueuse créée pour permettre aux classes laborieuses de bénéficier d’une assurance sociale gérée par elles-mêmes. A la Libération, elle a été transformée en assurance d’Etat et a commencé à accumuler les déficits. Au milieu du 19e siècle, Frédéric Bastiat avait mis en garde contre cette dérive. En vain. La politique avait vaincu le bon sens.

C’est un socialiste bon teint, Jacques Delors, qui a eu l’idée d’instaurer dans l’Europe communautaire un marché intérieur sans frontières, où les marchandises, les services et les activités financières circuleraient  librement. Un traité européen, celui de l’Acte unique, l’instaura en 1986. Des directives de la Commission le mirent en œuvre en 1992 et furent applicables en 1993. Depuis cette date, la France est hors-la-loi en ce qui concerne la protection sociale. L’homme chargé, à Bruxelles, d’appliquer ces textes était Michel Barnier. On vient de le voir en action à Matignon. Il n’en a évidemment pas soufflé mot. Son principal collaborateur depuis longtemps, Olivier Guersent, est directeur de la concurrence à la Commission européenne. Il est resté muet lui aussi. Et la France coule en silence.

J’ai écrit plusieurs fois à François Bayrou pour le presser d’agir. Son truc pour me répondre consistait, quand je le croisais, à me demander où je lui avais écrit. Ce n’était jamais au bon endroit. Il n’avait donc pas reçu mes lettres. Et n’avait évidemment pas pu agir. Il n’était pour moi qu’un interlocuteur parmi d’autres. Mais tous agissaient avec la même ferveur pour s’écarter de ce dossier sulfureux. C’est donc ainsi que la classe politique française a manqué à tous ses devoirs. Je ne les crois pas plus mauvais que d’autres. Ils ont simplement été infectés par l’idéologie communiste, qui leur fait croire que la Sécurité sociale est bonne pour la France.

Et d’ailleurs, à part les chefs d’entreprise, personne en France ne croit que la Sécu fait du mal au pays. On est remboursé, parfois mal, mais dans l’ensemble on n’a pas à trop ouvrir son portefeuille pour les médecins ou les médicaments. Et on peut ainsi s’acheter le dernier Iphone et partir en vacances aux antipodes. Pour ceux qui le peuvent. Car avec 41 millions de pauvres, le luxe tire la langue. Mais qu’importe, on a des perspectives. Quand on en a.

Disons-le franchement, c’est un naufrage. Et l’on connaît les naufrageurs. Mais aucun vrai capitaine ne se présente pour tenir la barre. Il va falloir savoir nager. Tous les régimes qui s’effondrent passent par des phases semblables. Le drame final est aussi très ressemblant partout. La misère de l’homme c’est de perdre sa dignité. Et dans un monde où tout est devenu matériel, la misère a des accents tragiques. Que vont devenir nos animaux domestiques ? Il y en a plus de 60 millions en France. C’est dire que le peuple est généreux et a besoin d’affection. Mais il sera impuissant à sauver ceux qu’il aime, ses enfants compris.

Barnier et Bayrou sont de vieilles connaissances. Ils ont 73 ans. On va peut-être en dénicher de plus vieux pour sauver notre avenir. Tout le monde sur le pont, quoi. Après un tremblement de terre, tous les survivants, jeunes ou vieux, s’affairent dans les décombres afin de chercher des rescapés. Nous vivons sur une planète que la submersion des continents et le volcanisme ont défigurée, et parfois embellie de riantes collines et de monts majestueux. Quel dommage que l’homme n’ait pas été fait un peu meilleur. Par exemple prévoyant !

Claude Reichman

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L’Etat providence a fait de nous des handicapés ! https://temoignagefiscal.com/letat-providence-a-fait-de-nous-des-handicapes/ https://temoignagefiscal.com/letat-providence-a-fait-de-nous-des-handicapes/#comments Sat, 07 Dec 2024 11:55:16 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19667 Continuer la lecture de L’Etat providence a fait de nous des handicapés ! ]]> Vues : 127

L’Etat providence a fait de nous des handicapés !

Le christianisme et la France sont à l’honneur en ce jour où l’on célèbre la renaissance de Notre-Dame de Paris. Le quart des chefs d’Etat de la planète est représenté en ce jour de cérémonie. Le président élu de la première puissance mondiale a fait le déplacement, en toute simplicité. Cet humble pèlerin est arrivé au petit matin à Orly et les dizaines de pauvres charrettes de son cortège ont traversé notre capitale encore plongée dans la nuit pour se diriger vers la modeste fermette qui abritera son séjour.

Comment ne pas ses sentir fier du passé de son pays quand tant de citoyens des autres nations viennent l’honorer ? Comment ne pas éprouver un salutaire entrain en pensant aux belles œuvres que nous allons accomplir pour être dignes de tant d’histoire ? Comment ne pas être submergé par l’émotion qui naît de cette miraculeuse rencontre du passé et de l’avenir ? Comment ne pas oublier les mesquineries qui font le quotidien des hommes pour n’apercevoir que les cimes de la pensée universelle ?

Eh mon petit gars, réveille-toi, me dit une voix de mon enfance, que j’ai reconnue après tant d’années. Je ne sais plus si c’est mon père ou ma mère, ou mon cher oncle qui me couvait comme un objet précieux, ou un de mes bons copains de sport, avec qui j’ai passé tant d’heures de joyeux combats pour une gloire que nous n’eûmes jamais. Ou peut-être ce copain de lycée, qui à force de me dire « Fourre-toi ça dans le crâne » a fini par devenir un éminent neurologue. Toutes ces voix du passé me disent la même chose : Soyons dignes de notre passé. Et organisons-le en avenir.

Force m’est de constater qui si j’ai certes fait tout ce que j’ai pu au plan personnel, aucun de mes efforts n’a su faire en sorte que notre société sache résister à la médiocrité ambiante. Je sais qu’une civilisation est un phénomène qui se construit lentement, et qui subit tous les soubresauts de l’histoire, mais une aussi lente et inexorable dérive que celle de la nôtre doit des explications à ceux qui l’ont vécue. Les générations qui se sont succédé depuis la Libération ont toutes subi le même phénomène : l’Etat providence. C’est un système dont on ne se remet pas, sauf par de rudes efforts de courage et de volonté. Qui d’ailleurs ne peuvent sauver que vous. Pour les autres, c’est à la grâce de Dieu, qui s’est exilé ailleurs.

Historiquement, nous savons fort bien comment tout cela s’est produit. Des penseurs ont pu imaginer une nouvelle ère où les travailleurs, espèce créée par l’industrialisation de nos sociétés, s’attribueraient le pouvoir par la force de leur vertu et surtout par l’organisation de fer d’un parti socialiste ou communiste, adjectifs nouveaux et porteurs de graves conséquences, dont la pire était la disparition de la responsabilité individuelle, née de la philosophie grecque et du christianisme. Les hasards de l’histoire ont fait que cette doctrine a prospéré surtout en Europe, qu’elle a régné sur la moitié du continent et a fortement imprégné l’autre moitié. Au point que cette dernière, si allergique qu’elle fût au collectivisme, l’a enfoui au plus profond de son âme et l’a gardé comme un trésor caché, dont elle s’efforçait de diffuser insidieusement les bienfaits à la société, tout en proclamant son attachement aux valeurs individuelles qui l’ont construite.

Voilà pourquoi l’Europe et la France sont en crise. Rien n’y a fait. A tout moment, nos gouvernants, quels qu’ils fussent, se sont efforcés d’inscrire nos pays dans le collectivisme et nous ont ainsi empêchés d’épouser notre époque. Nous sommes des handicapés. Presque de naissance, si l’on mesure le temps écoulé. Pourtant notre handicap se soigne. Encore faut-il le vouloir. Et connaître le bon traitement. Le dernier épisode politique en date, celui du règne éphémère de Barnier, montre que notre personnel politique est inguérissable. Ce n’est pas très grave en soi. Il suffit de le changer. Mais il va y falloir un peu de temps. Raison de plus de commencer tout de suite.

Si vous suivez les débats sur nos quatre chaînes d’infos, vous noterez qu’aucun des participants, qu’ils soient journalistes ou élus, ne parle jamais de diminuer notre immense dette en réduisant nos dépenses publiques. On ne peut que s’en réjouir, puisque cette sainte abstention laisse en paix l’âme de nos compatriotes. Craignons que le réveil soudain de nos prêteurs ne vienne troubler l’ambiance. Il sera toujours temps alors de courir aux hublots et de les obstruer de ces paillets Makaroff qui ont si souvent protégé nos navires du naufrage. Mais il est fort à craindre que l’équipage entre en fureur et jette quelques officiers à la mer. La mer, la mer, toujours recommencée !

Claude Reichman

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Les Français sont un peuple de terre cuite ! https://temoignagefiscal.com/les-francais-sont-un-peuple-de-terre-cuite/ https://temoignagefiscal.com/les-francais-sont-un-peuple-de-terre-cuite/#comments Sat, 30 Nov 2024 11:10:39 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19636 Continuer la lecture de Les Français sont un peuple de terre cuite ! ]]> Vues : 142

Les Français sont un peuple de terre cuite !

Comme toutes les paralysies, celle-ci nous est arrivée progressivement. On se rendait bien compte que rien ne bougeait vraiment dans le pays, mais de là à parler de paralysie, il y avait non pas un monde, mais un univers, même si ces deux mots ont exactement le même sens, sauf si l’on veut admettre que l’univers désigne l’ensemble des astres.

J’admets que cette introduction doit vous paraître étrange, car vous ne voyez pas ce dont je veux vous parler. Paralysie. Le mot évoque évidemment l’administration française, la plus puissante du monde, et où rien ne doit jamais bouger si l’on ne veut pas rompre la puissante harmonie qui s’en dégage. Non, il ne s’agit pas de cela. Car le peuple des fonctionnaires est loin d’être seul concerné. Nous, les Français, nous sommes tous atteints de ce mal profond qui nous a transformés en un peuple de terre cuite.

On ne connaissait jusqu’à présent que l’armée chinoise en terre cuite, découverte sous terre à la fin du vingtième siècle et datant de vingt deux siècles, du temps de Qin Shi Huang, le premier empereur de Chine. Ces huit mille soldats d’argile avaient été enterrés avec le souverain pour le protéger. Depuis, ils ne bougeaient pas. Mais nous, nous sommes soixante sept millions. Comment a-t-on pu nous fabriquer ? Elémentaire, mon cher Watson. On nous a laissés nous fabriquer nous-mêmes. Sous l’effet d’une drogue puissante, nommée « sécurité sociale ».

Qui aurait pu penser qu’offrir une retraite ou rembourser des soins pouvait paralyser un peuple ? Personne évidemment. Tout le monde était persuadé qu’il s’agissait là d’un progrès social inouï, qui faisait de notre pays le phare de l’humanité. Ce qu’on n’apercevait pas, c’est que ces « avantages sociaux » étaient si précieux qu’ils provoquaient dans l’esprit du peuple un sentiment de panique à l’idée d’en être privé. De ce fait, le moindre changement dans la société apparaissait comme porteur de catastrophe. Et ceux qui, timidement, laissaient entendre qu’on pouvait vivre autrement non seulement n’étaient pas écoutés, mais aussi apparaissaient comme des personnages ridicules, sortis d’un conte bouffon.

Ce que personne non plus ne pouvait imaginer, c’est que cette paralysie des esprits allait aussi gagner les corps. Et non seulement en les rendant, corps et âme, immobiles, mais en les privant de leur chair, qui du coup ne pouvait même plus être déclarée faible, pas plus que le sexe de nos compagnes ainsi dénommées avant qu’elles ne se fussent transformées en guerrières. Oui, notre corps, notre si beau corps, ciselé, musclé, harmonieux sur ses jambes puissantes, n’était plus qu’une statue d’argile et ne bougeait pas plus qu’il ne pouvait concevoir de projet. L’immobilité était désormais son lot. Pour toujours.

Voilà, nous en sommes là, et je ne pensais pas vous apprendre quelque chose avant que plusieurs personnes de ma connaissance ne m’eussent fait la même réflexion : « Non, ce n’est pas possible ! » Mais enfin, regardez-vous, leur disais-je, vous êtes en argile ! C’est pour cela que vous ne bougez plus. Même si vous en avez envie. Même si un sentiment puissant – car il en reste dans ce corps de terre cuite – vous pousse vers quelque action, vers quelque amour. C’est fini. Vous ne bougerez plus jamais. Pour rien.

On me dit que des anthropologues américains sont venus expertiser notre population. Je les soupçonne de vouloir étayer la supériorité de la nation américaine, qui a su se garder d’une déviance semblable à la nôtre en limitant sévèrement les prélèvements sociaux au strict minimum. Peut-être. Ou peut-être veulent-ils savoir si tout cela n’est pas qu’un mauvais rêve pour les adeptes de ce qu’on appelle « le progrès social », qui ne tarderont pas à réveiller tout le monde aux cris de « poisson d’avril ». Pragmatiques comme le sont les Américains, ils sont venus avec des outils élémentaires et passent leur temps à nous gratter ce qui fut l’épiderme et à nous enfoncer leurs gouges et leurs bistouris sous la peau pour vérifier que nous ne bougeons pas sous la torture, signe évident que nous sommes morts.

Bon, nous sommes morts. Cela faisait longtemps qu’on s’en doutait chez ceux qui réfléchissent. Car ils se demandaient tous pourquoi aucune émotion, aucune indignation, aucune envie de vengeance ne soulevait plus le peuple. Maintenant, ils ont compris. Ce qu’on ne sait pas c’est si cette situation est réversible ou définitive. Après tout, l’humanité a connu d’innombrables phases dans son développement et elle pourrait en connaître une autre aussi invraisemblable qu’une renaissance de sa chair. Le Christ a bien ressuscité ! Certes, il est le seul à avoir connu cette grâce, mais un seul c’est mieux que personne. Cela donne de l’espoir. Et il n’en a fallu qu’un pour que la religion chrétienne conquière des milliards d’êtres humains.

Je sais que cette chronique va provoquer de l’émotion. Mais comme celle-ci ne sera suivie d’aucun effet, je la publie sereinement. Au temps de la guerre froide, on racontait cette histoire. La guerre étant devenue chaude, les deux derniers aviateurs de la planète, un Américain et un Russe, s’affrontent dans le ciel d’Afrique et s’abattent mutuellement. Un vieux singe les voit tomber et se tournant vers sa guenon lui dit : « Eh bien, bobonne, tout est à recommencer.» C’est vrai, l’humanité croit que tout peut toujours recommencer.

Claude Reichman

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Comment il faut garder les vaches ! https://temoignagefiscal.com/comment-il-faut-garder-les-vaches/ https://temoignagefiscal.com/comment-il-faut-garder-les-vaches/#comments Sat, 23 Nov 2024 11:48:07 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19621 Continuer la lecture de Comment il faut garder les vaches ! ]]> Vues : 141

Comment il faut garder les vaches !

L’élection de Trump fait souffler un vent de panique sur tous ceux qui, dans le monde occidental, font semblant de travailler. Ils sont légion, que ce soit dans les administrations ou les innombrables comités officiels, et, juste équilibre des choses, dans les organisations dites sociales qui s’occupent de tâches bidons, comme l’insertion professionnelle de ceux qui ne savent vraiment rien faire, ou le recyclage des objets usés que nos industries produisent par milliards et que nous ne parvenons plus à nous payer tant nous sommes devenus improductifs et insolvables.

Donc riches et pauvres de la planète sont unis dans leur désir acharné de vivre aux crochets des autres. Et les rares qui savent encore faire quelque chose mais qui ploient sous la besogne se demandent pendant combien de temps encore ils parviendront à faire vivre tout le monde. Trump vient de donner la réponse : plus pour longtemps. La campagne américaine nous a offert le spectacle d’une somptueuse paire de claques. Celle qui a été administrée à Obama. Le retraité de Martha’s Vineyard, l’île des milliardaires de gauche dans le Massachusets, où il s’est offert une somptueuse propriété, avait repris du service pour tenter de faire élire Kamala Harris. Il a donc répandu sur les Etats-Unis son habituel prêchi-prêcha de phrases toutes faites et de bons sentiments frelatés au profit de sa protégée, mais ce fut en vain. Piteux, il s’est replié sur lui-même en attendant des jours meilleurs.

Sans perdre une minute, Trump a constitué son équipe qui attend avec impatience le 20 janvier pour entrer en action et tout semble indiquer que ce sera bien une tornade. Evidemment, comme tous les évènements historiques, celui-ci n’aura de conséquences que progressives, mais le monde vient de franchir un cap. Nous avons abusé de toutes les facilités que nous offre le progrès technologique, au point que des illuminés nous parlent d’une nouvelle humanité, comme si vivre, pour certains, jusqu’à cent ans nous faisait changer d’espèce, quand on sait – enfin les Ecritures nous le disent – que Mathusalem a vécu jusqu’à 969 ans.

Le grand défi de notre époque est de se doter de dirigeants responsables. Quand on pense que les pays occidentaux se sont figés dans l’immobilité pendant deux ans à cause d’une épidémie banale qui n’a tué que les personnes âgées et malades, on se dit que tout reste à faire dans la sélection de nos hommes politiques. D’autant que la politique chez nous n’est qu’une succession de postures et de déclarations invraisemblables. Voyez le débat en France sur le budget. Tout le monde politique dit n’importe quoi et se garde bien de proposer une méthode pour sortir du déficit abyssal qui nous plombe. Pendant ce temps les usines – ou ce qu’il en reste – ferment chaque jour par dizaines tandis que les fins limiers cherchent en vain les 50 milliards qui ont disparu on ne sait comment des comptes de la nation.

Quand la situation financière d’un pays devient désespérée, il ne peut se sauver que par des décisions vigoureuses. Ce fut le cas quand la cinquième République succéda à la quatrième. La situation actuelle est pire. C’est dire que la vigueur devra être plus prononcée. Mais qui le dit ? Quelques blogs s’efforcent de sonner l’alarme, mais les médias du système se taisent obstinément, comme s’il s’agissait d’un secret d’Etat. En fait, il s’agit de laisser la population dans son sommeil, comme si son réveil devait sonner l’heure de la révolution, alors qu’on ne devrait mettre en œuvre qu’un plan de sévères économies. Mais le pouvoir est si impopulaire qu’il en est arrivé à avoir peur de tout.

Les juges contribuent allègrement à ce climat délétère en poursuivant à tout va les dirigeants de droite, les seuls à subir ce sort puisque les dirigeants de gauche sont par nature honnêtes et intouchables. En ce moment c’est le Rassemblement national qui passe son temps devant le tribunal correctionnel pour avoir utilisé des assistants parlementaires à s’occuper de politique, alors que par nature un parti a surtout cela à faire. Pas de quoi condamner son principal dirigeant à de la prison et à l’inéligibilité. Mais c’est pourtant ce que les juges s’apprêtent à faire, puisque c’est la mission qu’on leur a assignée. La seule sanction que les juges encourent pour leurs actions abusives est morale, c’est-à-dire inexistante. Pas de quoi les freiner. Seul le peuple peut le faire. Mais il ne faut pas le déranger dans son profond sommeil.

La démocratie est un système très imparfait, car il génère d’incessantes disputes entre les citoyens en raison du fait qu’ils sont égaux devant la loi. Mais la dictature est bien pire. Or le choix n’est qu’entre ces deux systèmes. C’est pourquoi nous devons faire vivre la démocratie du mieux que nous pouvons. La meilleure solution est de ne pas donner à l’Etat des moyens disproportionnés. Car il suffit qu’un groupe malfaisant s’empare de l’Etat – fût-ce par la voie électorale – pour que le pays tout entier tombe sous sa coupe. On l’a vu en Allemagne avec l’hitlérisme. Des moyens appropriés à sa mission régalienne doivent suffire à l’Etat. Et les vaches seront bien gardées !

Claude Reichman

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Les juges veulent la peau de Marine ! https://temoignagefiscal.com/les-juges-veulent-la-peau-de-marine/ https://temoignagefiscal.com/les-juges-veulent-la-peau-de-marine/#comments Sat, 16 Nov 2024 13:24:34 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19603 Continuer la lecture de Les juges veulent la peau de Marine ! ]]> Vues : 202

Les juges veulent la peau de Marine !

Les scènes de foule se multiplient dans le monde entier. L’homme n’aime pas vivre seul, même s’il a l’habitude de massacrer ses semblables. Arrivée à huit milliards d’individus, que va devenir l’humanité ? Elle va continuer à croître, sauf si une catastrophe naturelle survient ou si une guerre nucléaire se déclenche. Pendant plus de trois milliards d’années après la naissance de la terre, la vie a été réduite à des amibes. Puis elle s’est développée de façon vertigineuse, on ne sait pas pourquoi. Depuis, elle n’a cessé de se diversifier, créant aussi bien des dinosaures que des virus. On en est là. Et nous ne savons pas si des juges vont empêcher Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle.

Le contraste est frappant entre notre destin planétaire et nos préoccupations de citoyens. Mais comme le sort de la planète nous échappe, nous nous consacrons à de plus petits soucis. Avant celui de Marine Le Pen, le sort de Pierre Suard et celui de François Fillon ont dépendu des juges. Dans le cas de Suard, qui présidait Alcatel-Alsthom, la plus belle entreprise française, un juge a considéré qu’il avait détourné les fonds de l’entreprise pour installer un système d’alarme à son domicile. Or il l’avait fait à la demande du ministère de l’intérieur qui devait protéger les grands patrons français visés par les terroristes d’Action directe et avait préféré cette solution à la présence permanente des policiers chez lui. Cela avait suffi au juge pour lui interdire de rencontrer toute personne avec laquelle il travaillait habituellement et par le forcer ainsi à démissionner. Plusieurs années plus tard, sa totale honnêteté fut reconnue par la justice. Mais l’entreprise était morte.

François Fillon avait employé son épouse comme assistante, ne faisant rien d’autre que la totalité des parlementaires français à qui le législateur avait octroyé des fonds pour se faire aider. Un juge le mit en examen de toute urgence, ruinant ses chances de l’emporter à l’élection présidentielle à laquelle il faisait figure de favori. Nous eûmes donc un certain Macron, qui est toujours là. On sait que le premier président de la cour d’appel s’était bien gardé de charger de l’instruction le juge de permanence, comme il devait le faire, pour confier la besogne au juge Tournaire, grand chasseur de gibier de droite devant l’Eternel.

Et voici qu’un tribunal français veut condamner Marine Le Pen à de la prison et à l’inéligibilité pour avoir, au grand jour, employé des assistants parlementaires, rétribués par le parlement européen, à des tâches politiques variées. Le plus étonnant – qui est d’ailleurs la preuve de la manipulation contre Mme Le Pen – est que rien n’empêchait le président socialiste du parlement, M. Schultz, de mettre en garde les élus du Rassemblement national contre cette façon d’en user avec leurs assistants, puisque elle n’était nullement dissimulée. Bien entendu il n’en a rien fait et a préféré saisir la justice.

On débat à l’infini sur les plateaux télévisés de la menace qui plane sur la présidente du RN, détentrice de la confiance de 11 millions d’électeurs et donc favorite à la prochaine élection présidentielle. On oublie seulement de dire qu’il ne s’agit en rien d’une manœuvre  malhonnête de ce parti, mais d’une interprétation du règlement du parlement. Ce procès est donc complètement abusif et peut s’analyser comme un véritable coup d’Etat.

C’est ainsi que de coup d’Etat en coup d’Etat la démocratie français se transforme en république bananière. Ce qui n’empêche pas les élus de plastronner ceints de l’écharpe tricolore, ni Macron d’inaugurer tous les chrysanthèmes de la planète qui passent à portée de sa main. Ce sinistre spectacle ne peut que faire honte aux patriotes français. Ils sont de loin les plus nombreux dans le pays, même si parfois leurs opinions politiques divergent. Mais avant tout, ils aiment la France et souffrent de la voir rabaissée.

Il serait bon pour notre pays que des hommes de devoir se lèvent et entreprennent le redressement national. Car sinon tout laisse craindre que de petitesses en saloperies nous ne dégringolions encore plus bas. Ce qu’il y a de pire dans la chute d’un pays, c’est que rien ne semble pouvoir l’interrompre que la volonté humaine. Or, disait Pascal, « la nature de l’homme n’est pas d’aller toujours ; elle a ses allées et venues. » Le relâchement actuel est mauvais signe. Surtout qu’il s’accompagne de délires comme le changement de sexe ou la refonte de l’histoire. Dans Le Figaro, le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin retrace les caractéristiques du cerveau humain, qui est devenu de plus en plus volumineux depuis au moins trois millions d’années. Ce que Hublin ne nous dit pas, c’est si ce développement du cerveau n’est précisément pas cause des comportements erratiques de l’homme. Mais à qui faire appel pour y remédier ? Aux médecins ? Aux philosophes ? Aux religieux ? Bigre ! La vie n’est pas simple !

Claude Reichman

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Il faut baisser toutes les dépenses publiques ! https://temoignagefiscal.com/il-faut-baisser-toutes-les-depenses-publiques/ https://temoignagefiscal.com/il-faut-baisser-toutes-les-depenses-publiques/#comments Sat, 09 Nov 2024 10:53:41 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19576 Continuer la lecture de Il faut baisser toutes les dépenses publiques ! ]]> Vues : 159

Il faut baisser toutes les dépenses publiques !

L’éclatante victoire de Trump n’aura surpris que les médias de gauche. Tant il était évident que les Américains n’en pouvaient plus des extravagances de ce qu’on a appelé le wokisme, qui voyait dans le changement de sexe l’accomplissement de la civilisation. Les Etats-Unis vont retrouver la raison (que les électeurs de Trump n’avaient pas perdue) et continuer à dominer la planète du haut de leur puissance économique et financière. Les jaloux et les envieux vont devoir trouver autre chose pour nuire.

Quant à l’Europe, elle est en train de se suicider méthodiquement, en se pliant aux diktats des écologistes, qui ont mis à l’ordre du jour la suppression des moteurs thermiques et donc la mort de l’industrie automobile européenne. Et voilà que pour la première fois depuis presque un siècle, Volkswagen ferme des usines, tandis que Stellantis est au plus mal. Et ce n’est qu’un début. En France, tous les voyants économiques sont au rouge. En Allemagne la coalition au pouvoir éclate. Et partout ailleurs en Europe on comprend enfin qu’une immigration massive ne peut que provoquer de graves désordres.

« Tout a toujours mal marché », disait l’historien français de droite Jacques Bainville, mort en 1936. Et encore n’avait-il pas vécu la deuxième guerre mondiale. En fait l’histoire depuis plus de vingt-cinq siècles a montré que la démocratie fonctionne mal et que l’humanité n’a pas d’autre choix, en dehors de celle-ci, que la dictature. Le seul remède au grave dysfonctionnement de la démocratie est la qualité des hommes de gouvernement. Il faut reconnaître à cet égard que Ronald Reagan, Margaret Thatcher et le pape Jean-Paul II ont réussi à abattre le communisme soviétique et ont délivré la planète de ce poison mortel. Ce trio béni n’est pas près de trouver des successeurs, mais le seul fait qu’il ait existé peut nous permettre d’espérer.

Le sort est cruel. En ce moment, les Français assistent au spectacle de gouvernants qui refusent de s’expliquer sur la disparition de 50 milliards dans les finances de notre pays. Personne ne les accuse de se les être mis dans la poche, mais tout de même 50 milliards, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval, comme on disait au temps où il y avait encore des chevaux en ville. En fait l’explication est simple : l’économie et par conséquent les recettes de l’Etat se sont effondrées, comme il était facile de le prévoir par un simple examen de la situation du pays. La France vit à crédit et ne parvient même plus à se passer d’emprunter, pas plus qu’elle n’est capable de rembourser le principal de sa dette.

Si les Allemands n’avaient pas garanti la solidité de la Banque centrale européenne, il y a longtemps que nous n’aurions plus été en mesure d’emprunter. Mais maintenant qu’à son tour l’Allemagne est en crise, il va falloir trouver autre chose pour permettre à la cigale française de continuer à chanter. Par exemple une gestion sérieuse des finances publiques. Et là, ça va faire mal ! Quand un gouvernement veut tailler dans les dépenses publiques, il soulève aussitôt un tsunami de protestations. Qui anéantit rapidement ses projets d’économies. Si bien que la seule méthode possible consiste à baisser la totalité des dépenses sans aucune exception. C’est ainsi que le Canada a procédé, avec succès, au début des années deux mille.

Encore faudrait-il pouvoir persuader les Français de l’efficacité de cette méthode et, pour cela, la leur proposer. Mais les médias se refusent à cette simple évocation, qui ferait passer de mauvaises nuits à la classe dirigeante. Alors continuons de laisser dériver le cadavre au fil de l’eau. Mais à un moment ou à un autre, il se trouvera forcément quelqu’un pour alerter les habitants de cette présence macabre. Et là, je ne vous décris pas les scènes de colère et de panique. Le grand soir sera venu. A toute heure du jour ou de la nuit !

En France, même les réseaux sociaux fonctionnent mal. Quelques individus qui ne représentent qu’eux-mêmes les inondent de leurs messages sans intérêt et y noient ainsi les débats. Il va falloir trouver autre chose. Le mieux serait que les médias se comportent enfin de façon démocratique et n’accueillent pas en permanence la petite smala de chroniqueurs qui y ont leur lit de camp. Les animateurs des chaînes d’information n’ont même pas la liberté de choisir leurs intervenants. C’est une autre petite smala de programmateurs qui est à la manœuvre. Sans la moindre représentativité non plus. La banalité et l’ennui sont ainsi garantis, selon le vœu des propriétaires des médias.

Le système social français et la société d’assistance qu’il a créée sont responsables de l’effondrement démocratique de notre pays. Mais il ne faut qu’une étincelle pour que tout explose. Les causes d’embrasement sont innombrables, à commencer par le manque de ressources qui met plus de 60 % des Français en régime de pauvreté. Les insoumis font leur miel de cette situation. Mais ils n’ont à proposer que de s’en prendre aux riches. Lesquels se sont depuis longtemps mis à l’abri à l’étranger. Il ne restera bientôt plus aux insoumis que de se dépouiller les uns les autres. C’est d’ailleurs ainsi, d’Esope à La Fontaine, que toutes les fables finissent !

Claude Reichman

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Les médias doivent donner la parole au peuple ! https://temoignagefiscal.com/les-medias-doivent-donner-la-parole-au-peuple/ https://temoignagefiscal.com/les-medias-doivent-donner-la-parole-au-peuple/#comments Sat, 02 Nov 2024 11:35:18 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=19561 Continuer la lecture de Les médias doivent donner la parole au peuple ! ]]> Vues : 151

Les médias doivent donner la parole au peuple !

Un pan de plafond s’est effondré à la maternité de l’hôpital de Bordeaux. Par bonheur la jeune accouchée sur le lit de laquelle le plafond est tombé n’a pas été touchée, car elle se trouvait sur le côté du lit. C’est ainsi que commence mon ouvrage « La révolution des termites », publié en 1990. A ceci près que la poutre qui s’est effondrée dans ce récit se trouve au ministère des finances. L’important est que tout commence, partout où les choses vont mal, par un effondrement. Bien entendu ce genre d’évènement suscite, toujours et partout les mêmes commentaires. Chacun y voit un mauvais signe pour la société, s’alarme auprès de son entourage, et retourne à ses occupations.

Lorsque, des années plus tard, les effondrements se multiplient, la crise de la société ne fait plus de doute pour personne, et les ministres s’égosillent chaque jour devant les ruines. Mais rien ne change dans l’écoulement du temps. Tout continue comme d’habitude, à ceci près que les citoyens se parlent en hochant la tête en signe d’inquiétude. La seule chose que le pays ne parvient pas à faire est d’adopter une politique pour faire face à la catastrophe. Et celle-ci déroule ses fastes sans que rien ne vienne empêcher leur marche harmonieuse.

L’histoire, que nous avons tous étudiée à l’école, est faite de catastrophes, dont la plupart sont des guerres. A l’ère moderne, il s’agit plutôt de déroutes économiques, même si une bonne guerre est loin d’être exclue. L’essentiel pour les esprits éclairés est que tout aille mal et qu’il soit impossible d’arrêter le cours des évènements. Car sinon cela signifierait qu’il faut que chacun se dresse face au désastre et l’affronte avec courage. Mais que ferait-on alors de nos chères habitudes ?

La France est aujourd’hui en bonne voie d’effondrement. Rien de ce qui se passe dans notre cher et vieux pays n’était imprévisible. Et il s’est trouvé des observateurs avisés pour le prévoir. Bien entendu, personne ne les a pris au sérieux. Non qu’on les eût traités de farfelus, mais parce que leurs prévisions n’étaient jamais accompagnées d’actes. Pour qu’une révolution ait lieu, il faut que des gens se décident à passer à l’action. C’est triste à dire, mais c’est ainsi. Les hommes au pouvoir disposent de la force armée et du droit de s’en servir. En France, par exemple, ils ne s’en privent pas en ce moment, où les gendarmes et les CRS font un festival. Sans que personne ne les en empêche vraiment. Il est vrai qu’à ce jour ils réussissent à maintenir l’ordre, à condition de ne pas trop regarder du côté des banlieues.

La dernière révolution, celles des gilets jaunes, a été brisée par les forces de l’ordre, qui n’ont pas hésité à frapper et à éborgner les manifestants, sur l’ordre de Macron. Exit les réformes. Les électeurs ne savent plus où ils en sont et envoient n’importe qui à l’Assemblée. Du coup, la France est ingouvernable. Elle ne supporte plus Macron, mais au lieu de démissionner, il parade là où il peut et entretient le désordre. Tout cela est le résultat d’un demi-siècle de mal-gouvernance, que la société civile n’a pas su empêcher. Il ne nous reste plus que le chaos pour commencer à entrevoir une issue.

Face à la paralysie de l’Etat, il y a encore les Français. C’est dire que nous ne sommes pas désarmés car nos compatriotes sont des hommes et des femmes de qualité. Il faut leur donner le pouvoir par le biais de comités locaux qui se réuniront en Etats généraux. C’est ainsi que s’est faite la révolution de 1789. Plus aucun corps constitué n’a le moindre crédit dans notre pays. Cette crise des institutions est le résultat de la prise du pouvoir par les hauts fonctionnaires. Ils n’ont aucune légitimité à le détenir. Le lien entre gouvernants et gouvernés est rompu. Une crise de ce type ne peut se résoudre que par une grande lessive.

Les médias ne jouent pas leur rôle, et ils ne le joueront pas. Tenus par des capitaux d’Etat ou privés, ils n’ont aucun lien avec le peuple. Les réseaux sociaux ont eux aussi perdu toute crédibilité. Il faudra que des voix nouvelles les régénèrent. Et que ceux qui s’en sont immodestement emparés laissent la parole aux autres. Le seul élément d’optimisme réside dans une loi de la nature qui veut que les plus dynamiques guident les autres. Il suffit qu’ils se décident à le faire. En deux siècles, l’humanité à fait d’immenses progrès matériels. Les progrès moraux restent à faire. Que les vrais penseurs se mettent au travail !

Au VIe siècle avant notre ère, à Milet en Ionie, il a suffi de quelques esprits d’élite pour que l’homme apprenne à raisonner. Depuis, on n’a guère progressé. Ce qui manque à l’homme actuellement, ce ne sont pas les connaissances, c’est la logique. Or celle-ci ne peut s’épanouir qu’à condition de refréner les passions. C’est tout l’enjeu de la situation actuelle. Quand on entend sur les chaînes d’information des parleurs professionnels s’écharper à coup d’arguments stupides, on ne peut qu’être consterné de ce triomphe de l’obscurantisme. Or c’est celui-ci qui, aujourd’hui, fait l’opinion. Première mission des gens de bien : chasser les bavards du temple et donner la parole au peuple !

Claude Reichman

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