Patrick De Casanove, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/bastiat/ Contrôle fiscal - les dérives du contrôle fiscal - la lutte pour l'abolition de l'esclavage fiscal Tue, 31 Oct 2023 20:12:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 https://temoignagefiscal.com/wp-content/uploads/2022/11/T-F-150x150.png Patrick De Casanove, auteur sur Témoignagefiscal https://temoignagefiscal.com/author/bastiat/ 32 32 De toujours plus d’État à moins d’État. https://temoignagefiscal.com/de-toujours-plus-detat-a-moins-detat/ https://temoignagefiscal.com/de-toujours-plus-detat-a-moins-detat/#comments Tue, 31 Oct 2023 20:12:37 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18387 Continuer la lecture de De toujours plus d’État à moins d’État. ]]> Vues : 144

 

De toujours plus d’État à moins d’État.

Il n’y a pas de différence de fond entre la social démocratie, l’État providence dans lequel nous vivons, et le totalitarisme. Pour Ayn Rand « La différence entre un État providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Pour les libéraux c’est la place où se trouve le curseur de la spoliation légale. Elle peut être plus ou moins partielle, ou plus ou moins totale. Dans l’État providence le totalitarisme est encore mou. Malheureusement, pour les partis politiques, l’enjeu des élections n’est pas la fin de la spoliation légale. Il est de la répartir différemment pour que eux, et leurs électeurs, en tirent profit, ou en soient moins victimes.

Écoutons les politiciens, les médias mainstream, et leurs relais. Ils parlent de « république », de « valeurs républicaines ». Ils utilisent ce mot à la place de « démocratie ». Or ils ont un sens différent. La démocratie, dit le Larousse, est un « Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. (…) Le respect des libertés publiques est au cœur même du fonctionnement de la démocratie dite aujourd’hui « libérale ». »

Aujourd’hui, les libertés publiques n’étant plus respectées nous ne sommes plus en démocratie, et encore moins dans un système libéral. D’où l’intérêt de masquer cela, et de parler de « république ».

Les Français devraient se souvenir que la « République », trahissant les idéaux de 1789, (liberté, égalité, fraternité), a planifié, exécuté, applaudi, puis camouflé le génocide vendéen, inventé la « chair à canon » avec la levée en masse, porté la guerre dans toute l’Europe, mis en place « La Terreur ». Excusez du peu.

Les politiciens veulent sauver la planète, sauver le système de santé, de retraite… surtout sauver leur pouvoir. L’Humain est absent l’Homme est le sacrifié de ces politiques. C’est le système qui les intéresse. Eux ont intérêt à toujours plus d’État. Ce n’est pas un hasard si leur adversaire commun est le libéralisme.

Pour toujours plus d’État il faut quatre facteurs :

– La peur, l’effroi c’est encore mieux, (COVID, urgence climatique)

– La propagande étatique, massive, sans contestation, ni voix dissonante forte. Il est néanmoins nécessaire d’en tolérer un minimum pour préserver la fiction du « débat démocratique »

– Les citoyens dépendants pour leur subsistance, leurs soins, leur retraite, leur logement, leurs déplacements…

– La disparition délibérée de la culture générale pour que les gens ne disposent pas des outils nécessaires à une analyse personnelle de la situation. Ils doivent s’en remettre à des individus, politiciens ou autres, pas plus cultivés, qui légalement pensent et décident pour eux.

Le résultat est à la hauteur des espérances. Il n’y a pas plus efficace en matière d’installation du totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux mêmes leur oppression.

Les Français réclament plus d’État.

L’État ne ferait que répondre à cette demande. C’est un sophisme. L’État veut que les Français se tournent vers lui. Il ne leur laisse pas d’autre choix. L’étatisme est une drogue dont la consommation leur est imposée. Aujourd’hui il existe : accoutumance, addiction et assuétude à l’État :

Le Français le supportent de mieux en mieux (pas de révolte contre lui). Ils le recherchent et ne peuvent s’empêcher de demander son intervention dans de multiples domaines, et sur n’importe quel sujet. Malgré les conséquences néfastes qu’ils vivent tous les jours, ils réclament de plus en plus d’interventions, de plus en plus fréquentes, de plus en plus souvent, dans des secteurs de plus en plus petits et privés. Ils sont angoissés à l’idée de faire une croix sur la prétendue « protection » de l’État, et d’être livrés au privé. La censure de tout débat induit un formatage de la population pour ne pas identifier les causes véritables du désastre, pour suivre les directives étatiques et pour réclamer plus d’étatisme.

Il n’y a pas de plus grande victoire pour le totalitarisme que de parvenir à ce que les gens réclament eux-mêmes leur soumission.

Gangue administrative

Dans les faits, il interdit ou soumet à autorisation toute initiative individuelle économique. Il les enferme dans un carcan de loi, de décrets, de monopoles d’État. Qui dit monopole d’État dit « obligation d’entrer ». Essayez de « sortir de la sécu » ; ou de travailler librement, vous ne pouvez pas ! Il y a 72 codes en France soient environ 10500 lois, 127000 décrets et plus de 400000 normes. À cause de cela, tout dépend de l’État et tout est politique.

Les choix qui échappent aux administrations sont rares. Quand l’État n’impose pas d’autorisation, il cherche quand même à influencer en culpabilisant, par exemple en incitant à un comportement « écoresponsable ».

Confiscation de la plus grande partie des revenus.

En 2021 l’iFRAP dénombrait 483 taxes, impôts, contributions et cotisations en France.

En 2022, les prélèvements obligatoires représentent 45,4 % du produit intérieur brut (PIB), les dépenses publiques représentent 58,3 % du produit intérieur brut (PIB). Pour information le PIB 2022 se monte à 2639 milliards d’euros.  Cela prive les gens des moyens d’agir par eux mêmes et de choisir librement, sous leur responsabilité.

 

Déresponsabilisation de la population

La France connaît une crise sociale et économique d’une grande gravité. Ces problèmes ne vont que s’accentuant parce que la société française est une société socialiste, au sens Bastiat de « spoliation légale », puisque la loi y est pervertie. « Elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir. » La Loi (1848) C’est une société de pénuries, de rationnement, de coercition, donc de conflits. Elle contient les germes de la guerre civile. (Nous avons la guerre étrangère)

La conséquence de la spoliation légale est le déplacement de la responsabilité. La déresponsabilisation entraîne l’étatisme, et en nourrit la demande.

« Le déplacement de la responsabilité a faussé l’opinion populaire. Le peuple, accoutumé à tout attendre de l’État, ne l’accuse pas de trop faire, mais de ne pas faire assez. Il le renverse et le remplace par un autre, auquel il ne dit pas: Faites moins, mais: Faites plus; et c’est ainsi que l’abîme se creuse et se creuse encore. » Harmonies économiques, chapitre XVII, Services privés, service public (1850)

La population réclame de l’État des secours face à la misère qui croît : inflation, difficultés à se nourrir, à se chauffer, à se déplacer, à se loger etc. Or c’est la politique menée par l’État depuis des décennies, aggravée récemment par la gestion politique de la COVID, (l’enfermement de toute la population, « quoi qu’il en coûte », sa vaccination comme du bétail), et les mesures face à la dite « urgence climatique », qui est la cause de ces drames. Sans oublier les sanctions contre les Français pour, paraît-il, punir les Russes.

Or pour sortir du cercle vicieux du déclin, de la misère et de la violence les Français devraient réclamer moins d’État. Rares sont ceux qui le font. Bastiat explique :

« L’État (…) se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice » Harmonies économiques, chapitre XIV, Des salaires. (1850)

Avec le temps, les Français ont oublié qu’il existait d’autres systèmes de gouvernement que l’étatisme. La plupart d’entre eux ont l’habitude d’associer l’amélioration de leur situation depuis la Libération, non pas à leurs efforts, à leurs initiatives, à leur travail, à leur courage, mais à l’aide et au soutien de l’État et au « modèle social français ». Il n’est pas possible de pas en tenir compte.

Pour réformer la France dans ce contexte, il y aura besoin d’un énorme effort d’adhésion de toutes les forces vives de la nation. Personne n’accomplira ce changement de paradigme à la place des Français, ni contre eux.

Il faut donc passer d’une société de défiance et de contraintes à une société de confiance et de libre choix. Une fois le virage pris, les Français verront rapidement que la mise en œuvre des idéaux que défendent les libéraux : la véritable démocratie, l’économie de marché, une fiscalité simple, un État fort qui apporte la sécurité des biens et des personnes, portent leurs fruits. Ces fruits sont que les gens vivent mieux et en sécurité dans une société apaisée. Harmonieuse dirait Bastiat.

Pour retrouver l’espoir, pour découvrir le libéralisme rendez-vous au 12ème Weekend de la Liberté.

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Au commencement les droits naturels https://temoignagefiscal.com/au-commencement-les-droits-naturels/ https://temoignagefiscal.com/au-commencement-les-droits-naturels/#respond Fri, 20 Oct 2023 12:25:35 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18374 Continuer la lecture de Au commencement les droits naturels ]]> Vues : 131

Au commencement les droits naturels.

« Liberté économique, liberté politique » est le thème choisi pour le 12ème Weekend de la Liberté. Ce thème s’imposait au vu de la dégradation progressive des libertés dans notre pays.

Il est impératif d’interrompre cette spirale infernale.

La base de l’harmonie sociale ce sont les Droits naturels.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La loi (1848).

Oublier que les droits naturels sont consubstantiels de l’Homme chosifie les personnes. C’est ce qui se passe. Le politicien considère les personnes comme des rouages interchangeables de la mécanique sociale, dont seul il possède une vision d’ensemble, éclairée, pertinente et…le mode d’emploi. À défaut de rouage interchangeable il les considère comme du bétail, dont il est le gardien. En foi de quoi il empêche les gens d’accomplir leur projet de vie en y substituant le sien. C’est à dire en leur imposant ce qu’il a décidé être bien pour eux. Cela ne peut se faire que par la contrainte.

Le mauvais départ dont nous subissons encore les conséquences eut lieu en 1945 quand les étatistes, Gaullistes et communisme, s’emparèrent du pouvoir en France et mirent le pays sur la voie du collectivisme totalitaire en tournant le dos aux droits naturels individuels universels. La prospérité des « trente glorieuses » fit que cela passa inaperçu.

La situation s’est dégradée lors du choc pétrolier de 1973. Les politiciens ne saisirent pas l’opportunité d’une remise à plat du système. Tous ceux qui se sont succédé en France depuis 1974, ont continué à sacrifier les droits naturels individuels universels. Ce faisant ils ont poursuivi, avec ténacité, la destruction du pays.

Pompidou, décédé en 1974, aura été le dernier politicien à ne pas vouloir « emmerder les Français ». « C’était en 1966. Pompidou était Premier Ministre. Un soir, un de ses collaborateurs lui présente, comme d’habitude, une pile de décrets à signer. Pompidou s’écrie :  » Mais arrêtez donc d’emmerder les français : Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux. » anecdote citée par Thierry Desjardin dans son livre « Arrêtez d’emmerder les Français ». Comme quoi il n’y a pas que Bastiat et les libéraux qui le réclament.

Tout le contraire de Macron : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder » Cette fois il s’agissait des non-vaccinés, mais de nombreuses catégories sociales ont été victimes de « L’emmerdeur ».

1974 est la dernière année où le budget français à été équilibré.

Les politiciens sont adeptes de la spoliation légale.

Il est peu probable que les personnes qui ont plongé la France dans la situation dramatique qui est la sienne puissent l’en sortir.

Il ne faut pas se faire d’illusion sur les partis qui n’ont jamais gouverné. Leur politique n’est différente de celle des partis qui ont gouverné, ou qui gouvernent, que par la position du curseur de la « spoliation légale ». La vérité est qu’aucun parti ne la remet en cause. Tous sont étatistes, « socialistes » dirait Bastiat.

Il est illusoire d’attendre des effets différents, de mesures identiques ou de la même veine, que celles qui ont été prises depuis plusieurs dizaines d’années, et qui ont conduit le pays dans le triste état que nous lui connaissons aujourd’hui.

Le seul effet véritable de ces politiques de « spoliation légale » est que la France se tiers-mondise et la misère s’y étend fort logiquement. Dans les années 60 la différence était faite entre les pays « industrialisés » riches, et les pays de « tiers monde » pauvres. Aujourd’hui la France n’est plus un pays industrialisé. La France n’est même plus un pays prospère.

La pénurie et la disette sont partout. Pénurie dans le système de santé, pénurie de logements, des enfants dorment désormais dans la rue en France, pénurie de travail, pénurie de ressources énergétiques, pénurie d’industries, pénuries de ressources agricoles, pénuries de ressources financières pour les gens (Perte de pouvoir d’achat) et le pays. La liste n’est hélas pas exhaustive.

Bastiat écrit dans Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850) « L’homme a d’autant plus de chances de prospérer qu’il est dans un milieu plus prospère. » Ce qui veut dire que moins le milieu est prospère, plus la misère croît. C’est ce à quoi nous assistons. À partir de là il est clair qu’il ne peut exister de décroissance sans accroissement de la misère. Bastiat ajoute «  Le bien de chacun favorise le bien de tous, comme le bien de tous favorise le bien de chacun » ce qui s’oppose à « Ce qu’un gagne, un autre le perd » sentence chère aux spoliateurs légaux. Pour eux, l’économie serait donc un jeu à somme nulle. La taille du gâteau n’augmenterait pas, il faudrait donc en réduire arbitrairement les parts par la coercition étatique. Au final les parts, de plus en plus petites, seront insuffisantes. C’est ce qui se passe aujourd’hui où les classes moyennes se paupérisent, et où les classes pauvres crèvent la faim. Sans vergogne et dans leur logique, certains étatistes proposent décroissance et dépopulation, pour que les parts des survivants soient un peu moins petites.

Pour Bastiat tout ceci ne tient pas la route. Il écrit :« La vraie puissance de l’échange. Ce n’est pas (…) qu’il implique deux gains, parce que chacune des parties contractantes estime plus ce qu’elle reçoit que ce qu’elle donne. Ce n’est pas non plus que chacune d’elle cède du superflu pour acquérir du nécessaire. C’est tout simplement que, lorsqu’un homme dit à un autre: « Ne fait que ceci, je ne ferai que cela, et nous partagerons, » il y a meilleur emploi du travail, des facultés, des agents naturels, des capitaux, et, par conséquent, il y a plus à partager. » L’Homme est créateur. La taille du gâteau augmente sans cesse, les parts sont de plus en plus grandes, pour le bien de tous. Il suffit de constater quelles sont nos conditions de vies, et de les comparer à celles de nos parents, grand-parents, ou ascendants plus lointains.

La spoliation légale consomme une quantité phénoménale d’énergies et de ressources (matérielles et humaines). C’est du mal investissement. (Gaspillage) « D’un autre côté, une somme vraiment incalculable de forces intellectuelles se perd à la poursuite d’organisations sociales factices. Prendre aux uns pour donner aux autres, violer la liberté et la propriété, c’est un but fort simple; mais les procédés peuvent varier à l’infini. De là ces multitudes de systèmes qui jettent l’effroi dans toutes les classes de travailleurs, puisque, par la nature même de leur but, ils menacent tous les intérêts. » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

La spoliation légale engendre le cercle vicieux de la misère et du totalitarisme.

Totalitaires par essence

Les politiciens adeptes de la spoliation légale ne proposent aux Français que les mêmes solutions : réglementer et taxer, acheter des voix et favoriser le capitalisme de connivence.

Si leur politique ne marche pas ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est qu’elle ne va pas assez loin dans l’étatisme. Par conséquent, l’État se mêle de plus en plus de tout, au détriment de la vie privée des gens. Ce système est donc totalitaire par essence. Lisons Bastiat « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. Extension du pouvoir, cela signifie usurpation de quelque mode d’activité privée, transgression de la limite que je posais tout à l’heure entre ce qui est et ce qui n’est pas son attribution essentielle. » Profession de foi électorale 1846.

Mettre fin à la spoliation légale

 

En vérité la seule « initiative de grande ampleur » qui vaille, c’est d’appliquer un programme politique largement inspiré de la philosophie de Frédéric Bastiat. C’est la seule initiative à vouloir changer de paradigme en France. C’est la seule à vouloir mettre fin à la « spoliation légale. » Bastiat écrit :

« Je ne l’emploierai qu’aux choses dans lesquelles l’intervention de la Force soit permise; or, il n’en est qu’une seule, c’est la Justice. Je forcerai chacun à rester dans la limite de ses droits. Que chacun de vous travaille en liberté le jour et dorme en paix la nuit. Je prends à ma charge la sécurité des personnes et des propriétés: c’est ma mission, je la remplirai, — mais je n’en accepte pas d’autre.

Faut-il reconnaître à chacun sa propriété et sa liberté, son droit de travailler et d’échanger sous sa responsabilité, soit qu’elle châtie, soit qu’elle récompense, et ne faire intervenir la Loi, qui est la Force, que pour la protection de ces droits? — Ou bien, peut-on espérer arriver à une plus grande somme de bonheur social en violant la propriété et la liberté, en réglementant le travail, troublant l’échange et déplaçant les responsabilités?

En d’autres termes:

La loi doit-elle faire prévaloir la Justice rigoureuse, ou être l’instrument de la Spoliation organisée avec plus ou moins d’intelligence? » Harmonies économiques, chapitre IV, Échange (1850)

Pourquoi ça bloque

« Entre les hommes qui se disputent les portefeuilles, quelque acharnée que soit la lutte, il y a toujours un pacte tacite, en vertu duquel le vaste appareil gouvernemental doit être laissé intact. « Renversez-moi si vous le pouvez, dit le ministre, je vous renverserai à votre tour ; seulement, ayons soin que l’enjeu reste sur le bureau, sous forme d’un budget de quinze cents millions. (…)

Messieurs, disputez-vous le pouvoir, je ne cherche qu’à le contenir ; disputez-vous la manipulation du budget, je n’aspire qu’à le diminuer ; » ah ! soyez sûr que ces furieux athlètes, si acharnés en apparence, sauront fort bien s’entendre pour étouffer la voix du mandataire fidèle. Ils le traiteront d’utopiste, de théoricien, de réformateur dangereux, d’homme à idée fixe, sans valeur pratique ; ils l’accableront de leur mépris ; ils tourneront contre lui la presse vénale. Mais si les contribuables l’abandonnent, tôt ou tard ils apprendront qu’ils se sont abandonnés eux-mêmes. » Profession de foi électorale 1846.

C’est pour cela que les partis au pouvoir, ou qui aspirent à y parvenir, sont tous unis contre un adversaire commun : le libéralisme. Le libéralisme est le seul qui ne veuille pas prendre le pourvoir aux gens pour l’exercer à leur place, mais rendre le pouvoir aux gens.

C’est aussi pour ça les politiciens actuels se contentent de déplacer plus ou moins le marqueur de la spoliation légale sans la remettre en cause, parce qu’elle les sert.

C’est enfin pourquoi la liberté économique, la liberté politique, la liberté d’expression ne sont pas prêtes de revenir en France. Aucun politicien ne le veut. Tous s’accommodent du système espérant en tirer profit un jour.

Pour comprendre la liberté, ne plus en avoir peur, et travailler au retour en France de la liberté économique, de la liberté politique, de la liberté d’expression, venez assister au 12ème Weekend de la Liberté.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste. », Victor Hugo.

 

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Weekend de la Liberté : comme un phare dans la nuit. https://temoignagefiscal.com/weekend-de-la-liberte-comme-un-phare-dans-la-nuit/ https://temoignagefiscal.com/weekend-de-la-liberte-comme-un-phare-dans-la-nuit/#comments Wed, 18 Oct 2023 09:29:30 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=18367 Continuer la lecture de Weekend de la Liberté : comme un phare dans la nuit. ]]> Vues : 138

Comme un phare dans la nuit


Liberté économique, liberté politique


Weekend de la liberté du 10 au 12 novembre 2023, hôtel Sourcéo, Saint-Paul-Lès-Dax


« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » Frédéric Bastiat, L’État (1848)

 
Le Weekend de la Liberté
 

En 2022 le Cercle Frédéric Bastiat organisait son 11ème Weekend de la Liberté. Le thème était «  Rendez-nous la Liberté ». Malheureusement, en ce qui concerne nos libertés, liberté économique, liberté politique, liberté d’expression, liberté de déplacement, etc…en un an les choses sont allées de mal en pis.
Dès lors l’utilité d’un nouveau Weekend de la liberté s’imposait comme un phare dans la dans la nuit. Son thème « Liberté économique, liberté politique » allait de lui même.
Le 12ème Weekend de la liberté se déroulera du vendredi 10 novembre au déjeuner au dimanche 12 novembre au déjeuner à l’hôtel Sourcéo de Saint Paul les Dax.
 
Un lieu de culture, de découverte,

Son thème est suffisamment ouvert pour permettre aborder des sujets très différents.
Toute personne curieuse, qui souhaite sortir du prêt à penser dont on nous rebat les oreilles quotidiennement, trouvera son bonheur lors du Weekend de la liberté. Elle pourra sortir de la pensée unique, des doxas, en écoutant des orateurs qui raisonnent différemment du politiquement correct.
Seront traités : l’économie, l’industrie, l’entreprise, le profit, le libre échange, le commerce. la démocratie, la politique, la monnaie, le bitcoin, l’enseignement, la protection sociale, l’internet, la liberté, le libéralisme, la France.
Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence. De les éclairer sur la manière dont les difficultés peuvent être résolues, les défis relevés. De leur faire connaître des arguments et des faits souvent ignorés du grand public.

Tout n’a pas été essayé et les solutions existent, ailleurs que dans réglementer encore et encore, contraindre encore et encore, taxer encore et encore.

Les conférenciers invités par le Cercle sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer.
Cette année venez écouter : Finn Andreen, Kevin Brooks, Patrick de Casanove, Jean-Philippe Delsol, Renaud Fillieule, Stéphane Geyres, Vincent Ginocchio, Claude Goudron, Lisa Kamen-Hirsig. Olivier Méresse, Serge Schweitzer, Damien Theillier,
 
Le temps de la réflexion

À l’heure de l’intelligence artificielle, de ChatGPT, qui sont comme la « langue » d’Esope, le Cercle Frédéric Bastiat s’appuie sur de véritables réflexions, et recherches, « fruits du travail des Hommes .
Dans un monde qui va très vite, où les gens « zappent , où ce qui compte est de « faire le buzz », le Weekend de la liberté offre le temps de la réflexion. Les conférences durent 45 minutes, tout comme le débat qui suit. Ainsi chacun, conférencier comme public, a le temps de développer ses arguments, sa pensée et d’approfondir ses connaissances. Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse.
Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole pour présenter leur ouvrage, ou association. Il n’y a pas de supplément à payer. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.
 
Un havre de paix

Chacun peut le constater, chaque jour la liberté d’expression est battue en brèche. Les débats n’existent plus. Ils sont remplacés par des insultes ad hominem, par des sentences d’exclusion qui se veulent définitives.
Face à cette violence, le Weekend de la Liberté est un havre de paix. C’est un espace d’échanges. C’est un lieu de discussions apaisées où chacun respecte l’opinion de l’autre et le laisse parler. Lors d’un Weekend de la liberté tous les courants de pensée, peuvent s’exprimer. Il n’y a pas d’anathèmes, pas excommunication, pas de fatwas, pas d’injures mais un vrai débat de fond, argument contre argument. Si l’émotionnel n’est jamais absent, il n’envahit pas le dialogue qui reste rationnel. Il n’obscurcit pas le jugement.
Les événements en « présentiel » se font rares. Or dans la société humaine, le contact direct entre les personnes est un ciment. Sans rencontre, sans échange direct il n’y a plus d’Humanité. C’est pourquoi, à l’heure des visioconférences et des téléconsultations, le Cercle Frédéric Bastiat privilégie ces face à face, sans masques.
Les conférenciers ont des forces et des faiblesses, la rencontre d’un intervenant avec son public est irremplaçable. Rien ne vaut la chaleur humaine.
Cet événement permet de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun, d’un « bien commun », et de la possibilité d’unir les forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.
L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !
 

Indépendant

Le Cercle Frédéric Bastiat ne soutient aucun candidat, ni aucun parti politique. Ce n’est pas difficile aucun n’est libéral. Mais il n’est pas apolitique, ces idées sont politiques parce qu’en France où l’État se mêle de tout, tout est politique. Il est indépendant et libre. Les idées de Frédéric Bastiat, et ses préconisations, sont subversives dans le contexte actuel de soumission à des dogmes Ces idées et préconisations sont libres de droits, et peuvent être reprises par n’importe quel parti politique, qui aimerait suffisamment la France pour vouloir la sortir de la spirale infernale de la déchéance économique, politique et sociale.
L’essentiel peut se résumer ainsi : Libre choix, libre échange, responsabilité personnelle, État limité à ses fonctions régaliennes, sécurité et justice au service de la défense des Droits naturels « Personnalité, Liberté, Propriété ».
Soucieux de sa liberté et de son indépendance la Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention publique. Il vit de ses adhésions et dons. Ce qui augmente le niveau d’exigence. Pour durer le Cercle doit être performant et fiable.
Il existe depuis trente ans. Il possède le calme des vieilles troupes et leur assurance tranquille dans un monde qui se déglingue et qui a perdu ses repaires.

 

 

Programme WEL12
 
Du vendredi 10 novembre 2023 à 12h au dimanche 12 novembre 2023 à 12h30
Hôtel Sourcéo à Saint-Paul-Lès-Dax
 
« Liberté économique, liberté politique »
 
Avec le concours de :
(Par ordre alphabétique)
 
L’ALEPS, Contrepoints, l’Institut Coppet, l’IREF,
 
 
Vendredi 10 novembre :

12h Déjeuner

13h30 Conférence : « Pourquoi la fausse monnaie des banques centrales nous rend esclaves  » par Damien Theillier
15h pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Monnaie saine et production d’énergie.  » par Vincent Ginocchio
17h30 Pause, Foire au Livre
18h Conférence : « Libre-arbitre et bien commun » par .Jean-Philippe Delsol.

19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat « Découper la liberté c’est la perdre  » par Stéphane Geyres.
 
Samedi 11 novembre :
 
9h Conférence : « Libéralisme, pourquoi tant de haine » par Serge Schweitzer.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « La liberté politique, parmi tant de définitions de liberté. » par Finn Andreen

12h30 Pause café, Foire au Livre
13h Déjeuner

14h Conférence : « La liberté économique, condition de la liberté éducative » par Lisa Kamen-Hirsig …
15h30 Pause café, Foire au Livre
16h Conférence : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes » par Olivier Méresse.
17h30 Communication « Le point de vue de l’entreprise » par Claude Goudron.

18h Pause café, Foire au Livre
19h30 Apéritif d’accueil
20h dîner
21h Dîner débat : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique… » par Kevin Brookes
 
 
 
Dimanche 12 novembre : WEL11
 
9h Conférence : « Théorie et justification du profit dans un régime de liberté économique. » par Renaud Fillieule.
10h30 Pause café, Foire au Livre
11h Conférence : « Liberté politique, liberté économique, un désastre français » par Patrick de Casanove, Président du Cercle Frédéric Bastiat.

12h30 Déjeuner final
 

À la manœuvre :

Organisateur : Cercle Frédéric Bastiat
Modérateurs : Patrick de Casanove, Damien Theillier
Vidéo : LG Stratégie
Réseaux sociaux, web : Marc Lassort, LG Stratégie


L’hébergement est laissé au libre choix de chacun:

Ceux qui veulent réserver une chambre à l’hôtel Sourcéo (chambre single avec petit-déjeuner 70 euros, chambre double avec petit-déjeuner 90 euros) doivent s’adresser exclusivement à M. Pascal Manzocco par mail ou par téléphone : 05 58 90 66 99

Inscrivez-vous nombreux, n’hésitez pas à faire un don, pour que la lumière de la liberté ne s’éteigne pas.


Quelques citations de Frédéric Bastiat :
Pour illustrer cette présentation.
« L’échange est un droit naturel comme la Propriété. Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit, doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet de ses désirs. Le priver de cette faculté, quand il n’en fait aucun usage contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs, et uniquement pour satisfaire la convenance d’un autre citoyen, c’est légitimer une spoliation, c’est blesser la loi de justice. » Association pour la liberté des échanges (1846)
 
« Existence, Facultés, Assimilation — en d’autres termes, Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1848)
 
« Si les socialistes veulent dire que, pour des circonstances extraordinaires, pour des cas urgents, l’État doit préparer quelques ressources, secourir certaines infortunes, ménager certaines transitions, mon Dieu, nous serons d’accord; cela s’est fait; nous désirons que cela se fasse mieux. Il est cependant un point, dans cette voie, qu’il ne faut pas dépasser; c’est celui où la prévoyance gouvernementale viendrait anéantir la prévoyance individuelle en s’y substituant. Il est de toute évidence que la charité organisée ferait, en ce cas, beaucoup plus de mal permanent que de bien passager. » Justice et fraternité (1848)
 
« C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. » La Loi (1850)
 
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. » La Loi (1850)


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Rendez-nous la Liberté de soins.

Liberté de soins et prospérité économique

 

Conférence du Dr Patrick de Casanove lors du 11ème Weekend de la liberté « Rendez-nous la liberté! ».

 

Les Droits Naturels Individuels Universels, Liberté, Propriété, Personnalité, appartiennent aux individus, pas à l’État. Il ne peut pas nous donner quelque chose qui ne lui appartient pas. Il ne peut que nous rendre ce qu’il nous a confisqué.

Liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La fin ne justifie pas les moyens.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté.

La liberté rempart contre le chaos et l’arbitraire

La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

La liberté consiste à jouir de ses droits naturels pour mener à bien son projet de vie, tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

La Liberté c’est être propriétaire de soi. (Pascal Salin) Cette définition synthétise la fusion des droits naturels Liberté, Propriété, Personnalité. C’est aussi faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. (Henri Lepage)

La santé

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Constitution de l’OMS.

La liberté de soins détruite.

Le fait générateur

En 1945 la Sécurité sociale a été crée à partir d’un programme du Conseil National de la Résistance « Les jours heureux », pour protéger les gens contre tous les risques sociaux. Le versant santé devait garantir que personne ne renoncerait à des soins pour des questions d’argent.

Le secteur sanitaire et social était soustrait au marché. Il devenait un monopole d’État. Tous les problèmes depuis cette date sont liés à l’étatisme et non pas au marché.

Régenter la vie des gens

Avoir accepté que l’État régente la santé revenait à l’autoriser à régenter jusqu’au plus intime de la vie des gens. Cela revenait à légitimer le contrôle de la vie des individus parce que la vie de chacun à des conséquences sur la collectivité par les dépenses qu’elle induit. Qui paie commande. La collectivité avait trouvé une justification pour intervenir. La vie privée disparaissait, tout devenait politique.

Contrôler les populations

En 1945, l’État accapare le secteur sanitaire et social parce que c’est un moyen puissant et complet pour contrôler les populations. Le confinement et le QR code ont constitué une apothéose. Confisquer le secteur sanitaire et social permet d’utiliser la peur. Peur de ne pas être soigné, d’être abandonné. Cela permet à l’État de justifier son utilité comme seul « protecteur » des populations contre les aléas de la vie.

Déresponsabiliser les personnes

Les individus sont considérés comme des irresponsables, incapables de prendre en charge leur santé. Cette infantilisation rejette les personnes apeurées dans les bras de maman Sécu, et de papa État. Or dans l’imaginaire infantile papa et maman ne peuvent pas vouloir de mal à leur progéniture. Quoi qu’ils décident c’est pour son bien.

Cela s’est vu lors des COVID. Beaucoup de Français ne pouvaient concevoir que l’État menait une politique délibérément malveillante à leur égard.

Les COVID

Totalitarisme

L’énorme épreuve que le gouvernement a imposé aux Français dans le domaine du soin ces deux dernières années est sa gestion catastrophiques des COVID. Nous avons vécu quelque chose de terrible qui était impensable auparavant. Les Français l’ont subi avec très peu de résistance.

Nous vivons depuis deux ans le gouvernement par la peur et un comité secret : la coercition sociale, l’enfermement de toute une population, la chosification de l’être humain, la manipulation des foules, la croyance, l’idéologie et le scientisme remplaçant la science, les traitements interdits, les pratiques médicales contrôlées, la vaccination de masse comme du bétail, la censure des débats, la fin de la liberté d’expression, la mise à l’arrêt de toute l’économie pour des raisons politiques, les sanctions économiques prises par le gouvernement contre sa propre population.

L’Union Européenne n’est pas en reste en matière de coercition. Avec la gestion Européenne des COVID où l’Europe s’est comportée en Autorité Centrale dirigiste alors que ce n’est pas dans son domaine de compétence. (Vaccination obligatoire, passe sanitaire, passe vaccinal, coercition etc…) L’Europe a détruit des libertés. Ce n’est pas fini l’UE nous prépare un hiver totalitaire entre les COVID (vaccination de masse, vaccination des enfants, retour du passe sanitaire, lutte contre la « désinformation » etc …) et les sanctions économiques.

La logique de 1945

Cette gestion politique des COVID est l’aboutissement logique du système fondé en 1945.

La liberté de soins était régulièrement rognée. Avec la gestion politique des COVID ce qui a changé c’est la brutalité et l’accélération de la destruction de cette liberté.

Au début l’État se mêlait peu de médecine. Puis pour des raisons d’économies il est de plus en plus intervenu, jusqu’à se mêler des prescriptions et stratégies thérapeutiques. Au final, l’Autorité centrale a décidé de se substituer aux médecins, de gérer l’épidémie, d’en exclure les médecins de première ligne. Ce fut patent lors de la première épidémie. Plus discret lors des autres, mais tout aussi réel.

Cela donne raison à Bastiat pour qui « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir ». Profession de foi électorale de 1846 et à Hayek dans La route de la servitude, pour qui l’État a une dynamique expansionniste intrinsèque, à cause de laquelle il ne peut ni s’arrêter, ni revenir en arrière. Cela s’achève avec la planification totale, et pour finir, l’État se substitue directement aux acteurs économiques, ici les médecins.

La trahison des idéaux de la Sécu

L’État s’est permis d’interdire à la population d’accéder à un soin existant. Lors de la première épidémie de COVID il fut interdit d’aller consulter son médecin, mais demandé d’appeler le 15 à l’apparition d’essoufflement. Trop tard. Les traitements précoces et sans danger, tels que l’hydroxychloroquine furent, interdits un moment, puis systématiquement dénigrés avec un acharnement aussi féroce qu’injustifié, à seule fin que les médecins ne les utilisent pas,que l’épidémie soit présentée comme grave et sans traitement, pour que le prétendu vaccin puisse être présenté comme la seule solution et puisse bénéficier d’une AMM conditionnelle.

Un passe sanitaire était nécessaire pour accéder aux soins hospitaliers non urgents.

Les professionnels non vaccinés ont été suspendus par une loi scélérate spécifique. Ils ont été privés de tout revenu. Cela va à l’encontre des objectifs qui ont prévalu à la création de la Sécu, qui étaient de permettre à tout le monde d’être soigné sans condition, mais aussi de garantir « à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes » C’est l’État lui même qui prive ses citoyens de moyens de subsistance.

Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale.

« Tester, alerter, protéger : comprendre la stratégie pour stopper l’épidémie

La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux. Les médecins et l’Assurance Maladie sont en première ligne pour assurer ce repérage. »

Il saute immédiatement aux yeux que « soigner » ne fait pas partie de la stratégie. C’est très significatif. La liberté de soins a été annihilée. Tout bon sens disparaît. (Si l’on est malade on va se faire soigner). Il est faux de dire que l’on ne savait rien. Le gouvernement n’a pas tenu compte de toutes les connaissances acquises pendants des siècles. (Pasteur, Koch, Semmelweis et d’autres)

Nous n’oublierons pas l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences, Sanitaires, l’EPRUS créé en 2007 et dissous en 2016.

Cela révèle que le fait que les gens soient soignés n’est pas son problème, qu’ils soient bien soignés encore moins. Le coût (vies humaines, mal investissent, gaspillages, faillites) a peu d’importance. C’est le « quoi qu’il en coûte ». Ce qu’il défend c’est son intérêt.

 

La liberté de soins comprend plusieurs éléments.

La liberté de recourir à un soin

C’est pour le malade la liberté de recourir à un soin existant, sans contrainte autre que de consulter un professionnel compétent.

La liberté de proposer un soin

C’est pour le professionnel de santé compétent, la liberté de proposer un soin à un patient sans contrainte autre que « d’abord ne pas nuire ».

L’obligation du soin

Il est évident que l’obligation de soin détruit la liberté de soin.

L’existence du soin

Si un soin n’existe pas la liberté de le choisir n’existe pas.

Ce soin peut ne pas exister parce que la technologie, la science, ne permettent pas son existence ou sa mise en œuvre. (Antibiotiques avant le XXème siècle)

Certains soins peuvent exister dans certains pays et pas dans d’autres.

La disponibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin existe, mais n’est pas disponible :

Le soin n’est pas offert au libre choix parce que l’État interdit d’y avoir recours.

Le soin n’est pas offert au libre choix parce qu’il y a pénurie. Il existe, mais dans certains lieux, à certaines heures, certains jours il n’est pas disponible. Il n’est pas en quantité suffisante. Il est rationné.

Le soin peut être disponible dans certains pays et pas dans d’autres.

L’accessibilité du soin

La liberté de choix n’existe pas si le soin n’est pas accessible :

Il y a accessibilité matérielle. Le soin peut être trop lointain en temps d’attente où en temps de trajet pour y parvenir.

Il y a l’accessibilité financière. Il ne devrait pas être possible de renoncer à un soin pour des raisons financières.

Il y a l’accessibilité légale. Par exemple la nécessité de fournir un passe pour accéder à l’hôpital. La possibilité de ne pas rembourser les non vaccinés atteints par la COVID a été mise sur la table.

Liberté de soins et capitalisme

Le capitalisme a commencé à sortir l’Europe de la misère au XIX siècle. C’est la célèbre « Révolution industrielle ». Il a nourri, vêtu, logé des centaines de millions de gens. Il a amélioré leur vie et leurs conditions de travail. Il leur a donné du temps libre, des loisirs. Des centaines de millions de gens sont sortis de la misère.

Pour en arriver là l’Homme a eu une véritable activité de création et de multiplication des richesses. L’humanité est passée d’une société de rareté à une société d’abondance.

Dans la nature seuls les plus forts survivent. Grâce à l’amélioration des conditions de vie et de travail, grâce au progrès technique et technologique, grâce aux progrès médicaux, les plus faibles survivent désormais et apportent leur pierre à l’édification de la civilisation.

Cette révolution industrielle a été possible grâce à une énergie fiable, abondante et bon marché : le charbon. Puis le relai a été pris par d’autres énergies abondantes et bon marché : le pétrole, le gaz, l’électricité. Libre échange aidant, la prospérité s’est accrue et l’Humanité s’en est encore mieux portée puisque au XXème siècle des centaines de millions de personnes ont continué à sortir de la misère. N’en déplaise à Piketty.

Prospérité, santé et accès aux soins

L’existence et la disponibilité du soin sont premières. Pour les soins comme pour le reste, pour qu’une assurance soit mise en place il faut qu’il y ait quelque chose à assurer. L’existence des possibilités thérapeutiques dépend de la prospérité, du développement économique, social et technologique. Il ne faut pas oublier l’hygiène qui croît avec la prospérité du pays.

Un soin peut être gratuit ou remboursé mais ne pas exister ou ne pas être disponible. Les français peuvent avoir cotisé toute leur vie et au final ne pas soignés (si effondrement économique) quand ils sont malades, voire euthanasiés.

Restreindre les problèmes de l’accès aux soins à leur remboursement, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg. Comme l’écrit Frédéric Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ».

On ne voit pas que c’est cette extraordinaire amélioration des conditions de vie qui a entraîné l’apparition de soins médicaux qui n’existaient pas.

La prospérité a donc participé à l’amélioration du bien-être physique, mental et social, donc de la santé.

Si les conditions qui ont entraîné la chance de profiter d’une longue vie en bonne santé disparaissaient, tout ce miracle capitaliste disparaîtrait. La société d’abondance s’effondrerait et nous retomberions dans une société de misère et de mauvaise santé. L’offre disparaissant la liberté de soins disparaîtrait.

Quand Macron a annoncé la fin de l’abondance, dont lui et ses collègues européens sont entièrement responsables, il confirmait que son régime était socialiste. Le socialisme se caractérise par la pénurie, le rationnement et la contrainte.

Santé et énergie fiable, abondante et bon marché.

La prospérité ne peut exister que si l’énergie est fiable, abondante et bon marché. Or, depuis bien avant de la guerre en Ukraine, l’Union Européenne et la France ont saboté leur production énergétique. Au prétexte de la guerre en Ukraine l’UE comme la France détruisent délibérément leur économie, précipitant ses habitants dans la pénurie et la misère.C’est un tragique retour en arrière vers la situation qui prévalait avant la révolution industrielle.

Ainsi il est faux de croire que la qualité des soins résisterait au collapsus de l’industrie, du commerce, des services , de l’agriculture etc…Collapsus qui ne manquera pas de survenir avec une énergie devenue peu fiable, rare et chère. Cela sans tenir compte du fait que le système de santé lui même, en particulier les hôpitaux, les cliniques, sont de très gros consommateurs d’énergie.

Cette politique énergétique catastrophique ne peut qu’entraîner l’effondrement du système de santé, avec le reste. Le secteur sanitaire et social ne peut être épargné, ni surnager dans un océan de désolation.

Ceux qui affirment pouvoir maintenir un système de santé performant sans énergie abondante, mais grâce à un hypothétique croissance « verte », ou « énergie verte » mentent.

Supprimer les instruments du système totalitaire.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée.Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID.

Pour un système de santé performant

Face à ces dégradations du système de soins l’État ne se remet pas en cause et devient de plus en plus coercitif. Le système de soins se dégrade et abouti à des pénuries, du rationnement et de la coercition.

Si l’État intervient dans la protection sociale, « une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » Frédéric Bastiat, Des salaires (1850)

Il faut que les individus, patients comme professionnels, recouvrent la liberté, donc responsabilité, de leurs soins. Responsabilité consubstantielle du libre choix. La population n’a aucune idée des contraintes qui pèsent sur les médecins, surtout les généralistes, et qui nuisent à la liberté de soins.

Le colloque singulier

La liberté de soins repose sur le colloque singulier qui est la relation personnelle, intime et de confiance qui unit le médecin (le soignant) et le patient (le soigné)

Malheureusement le colloque singulier a disparu en France en 1945 avec l’intrusion d’un tiers : l’État.

Le pré-requis : un écosystème économique favorable.

Les Français doivent être extrêmement vigilants et ne pas se laisser obnubiler par le seul côté Assurance maladie, c’est à dire Sécu.

Ils doivent se battre pour que les gouvernements abandonnent leur politique d’énergie peu fiable, rare et chère.

Un système de santé performant ne peut exister qu’au sein d’un écosystème économique favorable. C’est à dire une économie prospère engendrée par la liberté économique et une énergie abondante fiable et bon marché.

Un système de santé performant

Pour cela il faut adopter le salaire complet. Pour les non salariés c’est le chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de l’activité. Pour les pensionnés c’est l’intégralité des pensions. Pour ne pas reprendre d’une main ce que l’État rend de l’autre il faut un seul impôt faible et proportionnel.

Grâce à cela le Français pourront avoir les moyens matériels de se soigner. Le premier étage sera un compté épargne santé relayé au-delà d’un certain seuil, déterminé librement, par un système assurantiel. Ce système assurantiel reposera sur le libre choix de l’assureur, Sécu incluse. C’est aussi cela le pouvoir d’achat. La liberté d’organisation et de fonctionnement des cabinets médicaux et des équipes est indispensable. Bien entendu dans le secteur sanitaire, comme ailleurs, régnera la liberté des prix pour que chaque intervenant dispose d’informations fiables qui permettront une adaptation de l’offre et de la demande. Ce sera la fin, des déserts médicaux, de la pénurie et du rationnement.

Enfin un « filet de sécurité », pour reprendre les mots de Bastiat, prendra la forme d’un « chèque assurance soins » dont toute personne victime d’un « accident de la vie » pourra bénéficier. Grâce à lui une personne démunie pourra aussi choisir. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre que l’on est dépourvu de bons sens. Ce n’est pas parce que l’on est pauvre et que l’on doit être contraint de faire une confiance aveugle à l’État, par impossibilité d’autre alternative.

Ce système existe à Singapour.

Pour plus de détails lire « Réformer le système de santé » par Patrick de Casanove


 

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Rendez-nous la liberté

La liberté

La liberté est la valeur suprême. Elle ne peut se diviser, ni se fractionner. Elle ne peut être vendue en morceaux à l’encan, dans les foires à l’achat de voix que sont en France les élections.

La liberté ne peut pas servir à justifier une atteinte à la liberté. La destruction d’une liberté ne peut pas servir à justifier une autre destruction de liberté.

La liberté doit exister dans la vie privée comme dans la vie professionnelle ou publique. Elle doit se manifester dans tous les domaines, économique, politique, social, culturel, spirituel.

Elle existe au sein de la « trinité libérale » des Droits naturels : Liberté, Propriété, Personnalité. Ces droits sont consubstantiels du libéralisme et intimement liés. Porter atteinte à l’un détruit les autres. La liberté consiste à jouir de ses droits naturels tout en respectant les droits naturels d’autrui. Cela entraîne « l’harmonie économique », la justice, et la paix.

Ce n’est pas l’état dans lequel se trouve la société française aujourd’hui.

Libertés rognées

Les libertés ont été méthodiquement rognées depuis la Libération. « La spoliation légale » pour reprendre les mots de Bastiat, s’est accrue très régulièrement et en douceur.

Ce qui a changé depuis deux ans c’est la violence des atteintes aux Droits Naturels des gens.

D’abord il y eut la crise provoquée par le gouvernement au prétexte d’une épidémie, présentée comme grave, alors qu’elle ne l’était pas. Elle fut rendue grave par la mise à l’écart des médecins de première ligne et par des mesures liberticides de coercition sociale, qui était inimaginables dans une société libre. En vérité les mesures de coercition sociale ont fait bien plus de dégât humains, sociaux, psychologiques, économiques que les épidémies de COVID. Y compris en vie humaines puisque les mesures de contrainte sociale, vaccination obligatoire incluse, ont entraîné des décès de personnes qui n’auraient jamais du mourir. (Suicides, retard de diagnostic, retard de soins, complications vaccinales etc.). La société française est sortie traumatisée, encore plus divisée, scindée en partis irréconciliables.

Puis il y eut un nouveau coup d’accélérateur au prétexte de la guerre en Ukraine. Les sanctions prises, paraît-il, pour provoquer « l’effondrement de l’économie Russe »  sont en réalité des sanctions contre les Français. Le gouvernement a délibérément provoqué la crise énergétique et l’effondrement de l’économie française, déjà bien mal en point. Cela pour un conflit dans lequel la France n’a aucun intérêt et tout à perdre. Il eut mieux valu que la France garde une attitude de neutralité et facilite la paix. « Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire est de l’épargner ». Louis XV après la bataille de Fontenoy. Cette guerre sert de prétexte au gouvernement pour accroître les destructions de libertés. Déjà un Conseil de défense énergétique a été réuni. Le Conseil de défense est secret, arbitraire et, en pratique, peu susceptible d’appel.

Ces deux atteintes gravissimes aux libertés des Français ont donné un coup d’accélérateur à un alibi liberticide qui peinait à les effrayer, à savoir le fameux « dérèglement climatique ». Si tant est que quelqu’un puisse définir ce qu’est un climat réglé.

Les outils répressifs sont en place.

Tous les instruments d’un système totalitaire sont en place et sont fonctionnels. L’État d’urgence sanitaire a été testé avec succès et peut être facilement remplacé par un État d’urgence énergétique ou climatique. Le Conseil de défense a été testé avec succès dans la gestion gouvernementale des COVID. Un scientisme dogmatique a remplacé la science qui repose sur le doute. La police a été détournée de sa mission d’assurer la sécurité des biens et des personnes, une police sanitaire a fonctionné dans les faits. Il faudra peu de choses pour instituer une « police des températures »

Macron balaie la proposition mais il n’a aucune parole. Il n’est pas fiable et est habitué à mentir. Les vaccins contre la COVID ne pourraient être administrés que « sous réserve des résultats des essais cliniques ». Dans les faits ils ont bénéficié d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) conditionnelle, sans attendre la fin des expérimentations. La vaccination ne devait jamais devenir obligatoire.

Tout ceci constitue des précédents dangereux et peu contestés par les Français. La jurisprudence a été créée. Ni le Conseil d’État, ni le Conseil constitutionnel n’invalideront ce mode de gouvernement. Ils ne l’ont pas fait pour les COVID. Nous sommes devant un gouvernement totalitaire : une Autorité centrale gouverne par le peur, met à mal la liberté d’expression, décide seule avec un cabinet secret,sans réel recours.

À cause de cela, l’hiver s’annonce terrible pour les Français, sur tous les plans.

Le libéralisme est le seul rempart contre le totalitarisme.

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits. Elles constituent un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elles sont une éthique de vie.

Le Libéralisme consiste à respecter les Droits Naturels de tout être humain, à savoir : Liberté, Propriété, Personnalité. Il consiste également à se défendre, y compris par la force, si ces droits Naturels sont attaqués. « Chacun de nous tient certainement de la nature, de Dieu, le droit de défendre sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, (…) Si chaque homme a le droit de défendre, même par la force, sa Personne, sa Liberté, sa Propriété, plusieurs hommes ont le Droit de se concerter, de s’entendre, d’organiser une Force commune pour pourvoir régulièrement à cette défense. » La loi (1850)

C’est uniquement parce que la loi défend les Droits Naturels qu’elle est juste. Elle ne porte tort à personne, en particulier elle ne vole personne. Elle assure la sécurité des personnes et des biens. Chacun à la certitude que nul ne viendra voler son bien, attenter à sa liberté, à sa personne, à sa famille ou à ses proches. Elle protège les incitations productives, les incitations à l’innovation de chaque individu. Chacun poursuit son projet de vie. C’est parce que le Libéralisme est juste qu’il est économiquement performant. Avec lui nous arrivons à ce que Bastiat appelle les harmonies économiques. Harmonies qui font tant défaut à notre pays.

Le libéralisme est incompatible avec le capitalisme de connivence, les achats de voix, le mal investissement, les gaspillages, les rentes de situations, les monopoles et les privilèges. C’est pour cela que les étatistes le combattent.

C’est pour cela que les Français doivent se battre pour leur liberté !

Il est aisé de comprendre que le respect des Droits Naturels individuels est essentiel à une bonne santé économique et sociétale de la France. C’est pourquoi « Rendez-nous la liberté » est le cri de ralliement du 11ème weekend de la Liberté qui se déroulera du 23 septembre au déjeuner, au 25 septembre au déjeuner.

Vous rencontrerez en un même lieu, en un seul week-end, un panel de conférenciers de grande qualité, par ordre alphabétique :

Pierre Bentata, Patrick de Casanove, Philippe Fabry, François Facchini,Thierry Foucart, Jacques Garello, Pierre Garello, François Gervais, Claude Goudron, Yorick de Mombynes, Pierre Schweitzer, Pierre-Marie Sève.

Les sujets abordés seront multiples : la monnaie y compris le Bitcoin, la fiscalité, la libre entreprise, la légitime défense, la liberté, le système politique, la démocratie, l’Europe, le libéralisme, les modélisation, l’internet, le CO2, la transition énergétique, le libre choix, la liberté d’acheter, les soins, la COVID et le système de santé.

L’esprit est indépendant et hors pensée unique. L’ambiance est conviviale et sympathique, les moments de détente alternent avec les moments de travail. Le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est un havre de tranquillité et de bien-être.

Tout est organisé pour des échanges de bon aloi dans ce cadre agréable. Chaque intervention de 45 minutes est suivie d’un débat de même durée, libre et courtois, entre le conférencier et l’assistance. Le weekend de la liberté est un refuge pour la liberté d’expression. C’est un espace culturel où les personnes éprises de libertés découvriront des arguments et des idées pertinentes pour ensuite les défendre.

Lors de la foire aux livres les associations, les conférenciers et les auteurs présents se feront un plaisir de dédicacer leurs ouvrages.

Profitez de ce moment de convivialité ! Réclamez le retour des libertés ! Inscrivez-vous au 11ème weekend de la liberté.

Programme

Bulletin d’inscription à renvoyer par courrier ou en pièce jointe. Règlement par chèque ou virement : INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet.

 

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

Article paru sur Contrepoints


Passez de la parole aux actes : faites progresser le libéralisme en France avec le Cercle Frédéric Bastiat

Pour garder son indépendance, le Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention. Il ne vit que de vos adhésions et dons. Aidez-nous à populariser les idées libérales.

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Défendre nos libertés

Participer au Weekend de la Liberté

La Liberté

Être libre c’est être soi. C’est faire ce que l’on veut avec ce que l’on a. C’est jouir de ses droits naturels, Liberté, Propriété, Personnalité en respectant les mêmes droits d’autrui. La liberté est un principe sacré qui doit être inviolable. C’est elle qui est le moteur de l’humanité, de l’initiative, des incitations productives et de l’amélioration de la Personne humaine.

« La liberté guide nos pas », notre devise, fait partie de notre mémoire collective. Le « Chant du départ », avait pour titre originel « Hymne de la Liberté ». Cette devise doit être rappelée sans cesse, surtout durant la période foncièrement liberticide que nous traversons. Elle devrait éclairer tous les Français qui veulent donner un sens à leur vie.

La nébuleuse libérale

La pensée libérale, originale et puissante, existe et mûrit depuis plusieurs siècles. Les idées libérales de Bastiat sont libres de Droits  et chacun peut s’en servir. Elles reposent sur les Droits naturels individuels universels, Liberté, Propriété, Personnalité. Elles impliquent liberté des échanges et responsabilité personnelle.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » écrit Bastiat dans « La Loi » (1850).  Priver l’Homme de ses Droit naturels c’est lui retirer son Humanité. C’est le réduire à l’état d’animal ou à l’état d’objet, de rouage interchangeable de la mécanique sociale.

La pensée de Bastiat constitue un précieux outil pour comprendre la société humaine. Elle est une éthique de vie.

Les libéraux, et apparentés, sont éparpillés en plusieurs groupes, associations, organisations plus ou moins opérationnels dans leur domaine. Ces groupes se connaissent mais se fréquentent peu. Chacun se bat dans son coin. Il est essentiel que, peu à peu les libéraux, prennent conscience de qui ils sont, et de leur force. Le Weekend de la liberté a été développé pour permettre à des libéraux de toutes obédiences, minarchistes, utilitaristes, libertariens, anarcho capitalistes et autres de se rencontrer, tisser des liens, améliorer leur efficacité.

Ils peuvent avoir des idées différentes, ou des interprétations différentes des événements actuels. Ils peuvent avoir des conceptions différentes des limites du privé et du public. Leur philosophie de base reste néanmoins la Responsabilité personnelle et la liberté économique.

Chaque Homme est économiquement libre quand il peut disposer librement de sa propriété. « Dans la force du mot, l’homme naît propriétaire, parce qu’il naît avec des besoins dont la satisfaction est indispensable à la vie, avec des organes et des facultés dont l’exercice est indispensable à la satisfaction de ces besoins. Les facultés ne sont que le prolongement de la personne ; la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’homme de ses facultés, c’est le faire mourir ; séparer l’homme du produit de ses facultés, c’est encore le faire mourir. ) »  Frédéric Bastiat, « Propriété et Loi » (1848)

L’objectif du Cercle est de faire connaître la philosophie de Frédéric Bastiat. Le Weekend de la Liberté ne pouvait donc se limiter au « microcosme » libéral.

D’autres courants d’opinion peuvent tirer profit de cette sagesse et gagner à mieux connaître qui sont vraiment les libéraux. Citons : les Gilets jaunes, les climatoréalistes , les opposants à la doxa du COVID, les souverainistes, les adversaires du wokisme, ceux qui rêvent d’un enseignement performant et qui ne laissent personne sur le carreau, ceux qui sont épuisés par l’URSSAF, ceux qui sont déçus par la Sécu, ceux qui en ont assez de se faire voler légalement, ceux qui sont fatigués de l’insécurité et de l’injustice, ceux qui doutent de la propagande officielle sur la guerre en Ukraine et qui dénoncent les sanctions contre les Français prises en son nom, ceux qui soutiennent la liberté d’expression etc.

Et puis il y a tous ceux ne sont pas constitués en courants d’opinion. Ceux qui sont sur le bord de la route, abandonnés par l’État Providence après qu’il les ai jetés dans la misère, ou exclus de la société, en accusant le libéralisme d’avoir commis ce forfait. Ce sont les mal logés, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les pauvres et les nouveaux pauvres, les soignants, les pompiers, non vaccinés, pour ne citer qu’eux.

Bref tous ceux qui étouffent sous le carcan du politiquement correct et qui se rendent bien compte que leurs libertés sont détruites et s’effondrent par pans entier sous les coups de l’État. Tous ceux dont la vie bascule dans la difficulté et le dénuement à cause de la politique d’une infinie nocivité suivie par nos gouvernement successifs. Soit tout le monde sauf les sbires, affidés et thuriféraires de l’Autorité centrale.

Tous gagneraient à découvrir ce qu’est le libéralisme et prendre conscience qu’il constitue l’espoir pour un vieux pays malade de ses dirigeants. Les hommes de l’État ne pourraient plus leur raconter de bobards.

Le Weekend de la Liberté est un lieu de culture, de découverte, et d’échanges. Il permet à tous ces courants de pensée, à tous ces obscurs, ces sans-grade de se voir, de mieux se connaître, de nouer des relations suivies et fructueuses. Le but est de prendre conscience d’un intérêt commun et de la possibilité d’unir leurs forces pour triompher de l’obscurantisme totalitaire.

Totalitarisme

Le totalitarisme c’est quand l’État se mêle de tout, que tout est politique. Le totalitarisme progresse par le mensonge et la ruse. Il prend d’attirants et trompeurs camouflages. Il prétend  « protéger », « sauver » alors qu’il agresse, violente et détruit.

La France est extrêmement fragile. Son déclassement est continu depuis des années. La France est affaiblie sans répits par ses gouvernements successifs, les gouvernements Macron ont considérablement aggravé la situation. D’abord il y eut les mesures de coercition sociale, et la mise à l’arrêt de l’économie au prétexte de la COVID. Puis les sanctions contre les Français, et une énergie rendue artificiellement rare et chère, ce qui va provoquer un nouvel arrêt, total ou partiel,  de l’économie. Cela aura un effet désastreux. Cet effet touchera tout le tissu économique, l’industrie, le système de santé, l’enseignement, l’agriculture, le ravitaillement, les services, la sécurité intérieure et extérieure, etc.

Arrêtons nous un instant sur l’énergie. L’énergie c’est la vie. Lors de la « Révolution industrielle » l’Humanité est sortie de la disette, de la précarité, de la misère grâce, entre autres, à l’utilisation d’une énergie performante, abondante et bon marché : le charbon. Malheureusement, depuis des années toutes les politiques convergent pour rendre l’énergie peu fiable, rare et chère. Le prétendu « dérèglement climatique », l’opération militaire spéciale en Ukraine ont été des aubaines pour le gouvernement pour accentuer ces politiques. Quoi qu’il en dise l’objectif est la décroissance et le « great reset », et non pas une fantasmatique « croissance verte » ou « durable ». Là encore il faut constater la discordance parole/actions. Aucun gouvernement ne dira qu’il veut plonger les Français dans la misère. Pourtant la politique suivie ne peut donner un autre résultat.

À cela s’ajoutent des décennies d’une politique étrangère en dessous de tout, mais à la mode. Politique soucieuse la propagation d’une prétendue démocratie, ou d’un interventionnisme humanitaire, mais absolument pas de l’intérêt de la France, ni même des gens qui la subissent.

Il est peu probable que les Français réalisent la profondeur des ravages et le dangereux précédent que la coercition sociale, imposée par Macron et ses sbires au prétexte des COVID, a engendrés. Ce qui, dans un pays dit libre, prétendument patrie des Droits de l’Homme, était inadmissible a été admis. Ce qui était inenvisageable a été réalisé. Ce qui était une abomination est devenue la norme. La pensée magique, la peur et le mensonge sont devenus systèmes de gouvernement. La propagande a remplacé information, tout débat véritablement contradictoire est interdit de fait. La censure règne, la liberté d’expression est morte.

Tous les principes qui structuraient notre civilisation ont été mis à bas.

L’ennemi de la Liberté c’est Macron et son gouvernement. Ce sont eux qui ont enfermé les Français sans raison valable et les ont sanctionnés pour un conflit dans une région où la France n’a aucun intérêt. Ils prétendent les protéger en les traitant comme des gamins irresponsables. Là encore il y a une totale discordance parole/action, émotion/raison. Tout bons sens a été perdu. Nous nageons en plein mensonge. Macron et ses sbires osent tout, sans aucune honte.

L’Homme est une être social qui coopère naturellement, et la société humaine s’améliore sans cesse des services que chacun rend à ses semblables.

La fin ne justifie pas les moyens. Il est interdit de porter atteinte aux droits naturels d’autrui.(Par exemple enfermer un innocent au prétexte de laisser circuler quelqu’un d’autre) Il n’est pas possible d’utiliser une liberté pour combattre une liberté. (Par exemple se servir de la liberté de circulation pour porter atteinte à la liberté de recevoir qui on veut chez soi) Il n’est pas possible non plus d’utiliser une violation de la liberté pour justifier une autre violation de la liberté. (Par exemple se servir d’obligations vaccinales existantes pour en justifier une nouvelle)

Renoncer à ces principes éthiques pervertit tout, la morale, la justice, notre Humanité même. La confiance en l’autre et le libre arbitre disparaissent pour laisser place à la toute puissance de l’État régulateur et démiurge de toute vie. La société civilisée disparaît.

Les Français ne sont pas au bout de leurs peines. La catastrophe annoncée pour l’hiver a été préparée avec obstination par Macron.

Il faut que les Français réagissent pendant qu’il est encore temps. À défaut d’une adaptation en douceur, l’évolution se fera de manière violente, comme souvent en France. Ce qui fait passer les Français pour révolutionnaires dans l’âme, alors qu’ils ne le sont pas. Il suffit de regarder la soumission béate de la plupart d’entre eux, face à la coercition sociale macronienne. Les institutions françaises et le pouvoir concentré entre les mains d’une Autorité centrale ne favorisent pas les transitions douces. À un moment le carcan est tellement lourd et serré qu’il n’y a pas d’autre solution que de le faire exploser, avec effusion de sang à la clé.

Pour éviter cela le Cercle Frédéric Bastiat prêche inlassablement la liberté.

Contre le totalitarisme :

Le Cercle Frédéric Bastiat est indépendant et il y tient. Il ne reçoit aucune subvention. C’est pourquoi il peut garder son indépendance. Sa ligne est différente du politiquement correct, et de la pensé unique. Compte tenu des circonstances le Cercle a décidé que le weekend de la liberté devait avoir lieu en 2022.

Le Cercle Frédéric Bastiat a créé le « Weekend de la Liberté », qui est le seul congrès libéral de France, en 2009. À l’époque il s’agissait d’apporter un éclairage libéral sur les causes véritables et les conséquences de la crise de 2008, dite «  des subprimes », et la politique de « quantitative easing » qui suivit, et dont nous payons le prix.

Chaque congrès s’attache à défendre les libertés avec un thème directeur choisi en fonction de l’actualité du moment. « Rendez-nous la Liberté » était un sujet évident pour le 11ème congrès. Il a lieu dans un contexte de privation de libertés massif, qui aurait dû être inadmissible sous un régime véritablement démocratique dont « Liberté » est le premier mot de la devise.

Les Français doivent cesser de courber l’échine et combattre pour leurs libertés. Le Weekend de la Liberté est là pour les éveiller et les motiver.

Macron invite les Français à « accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs » Une chose est certaine : il va leur enlever leurs libertés et ils le paieront très cher. Si une énième vague de COVID ne survient pas fort opportunément, le précédent de « l’état d’urgence sanitaire » peut être mis à toutes les sauces. Ce pourrait être « l’état d’urgence énergétique », « l’état d’urgence climatique »… ni le Conseil d’État, ni le Conseil Constitutionnel n’y trouveront à redire.

Tout n’est pas encore joué. Beaucoup de Français sont prêts à payer le prix pour leur liberté et leurs valeurs. Les vraies…et sans lui. Sauf si, comme Saul sur le chemin de Damas, il est frappé d’une grâce particulière, et qu’il renonce à continuer à persécuter ses concitoyens pour les laisser libres, après s‘être approprié la philosophie de Bastiat. C’est très peu probable.

« Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste ». Victor Hugo. Il y a urgence.

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Weekend de la Liberté. Fiche technique :

Il se déroulera du 23 septembre au déjeuner au 25 septembre au déjeuner.

La cuvée 2022 aborde les problèmes auxquels la France est confrontée. Hélas pour elle ce n’est pas ce qui manque. Les fonctions régaliennes ne sont pas oubliées.

Seront traités : l’économie, l’industrie, la monnaie, le bitcoin, l’internet, les modélisations comme outil de coercition, le fisc, la politique de santé, la COVID, l’Europe, la légitime défense, la transition énergétique, le CO2, la démocratie, le libre échange, le commerce. Chacun a un lien avec les événements que nous vivons.

Les sujets sont traités avec un éclairage libéral. Le but est de faire réfléchir les participants sur ce qui se passe en France. De leur ouvrir les yeux sur les causes de sa décadence, et sur la manière dont les difficultés peuvent être résolus, les défis relevés. Les analyses des causes et les solutions proposées ne figurent pas dans les médias « mainstream ».

Les conférenciers invités par le Cercle ne sont pas tous libéraux. Ils sont de qualité, maîtrisent leur sujet, et sont libres de s’exprimer. Certains orateurs défendent les fonctions régaliennes, sécurité intérieure, extérieure et justice, solides et bien pourvues, en concordance avec les idées de Bastiat d’État réduit.

Pendant le Weekend de la liberté se déroule une foire aux livres. Les conférenciers y dédicacent leurs livres. Les auteurs, les éditeurs, les associations, les groupes qui souhaitent découvrir le libéralisme, rencontrer des libéraux et se faire connaître peuvent venir. Un stand est mis à leur disposition sans supplément. Ils bénéficient d’une courte prise de parole. Il suffit qu’ils s’inscrivent au congrès.

Les questions de la salle sont libres. Il faut simplement respecter les règles de la courtoisie et de la politesse. Les conférences durent 45 minutes tout comme le débat qui suit.

L’ambiance est conviviale et le lieu, l’hôtel Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax, est agréable et très bien équipé pour le bien-être. C’est très appréciable en ces temps de stress et d’angoisse !

Tous les renseignements, le programme

Inscription papier règlement par chèque ou par virement INSCRIPTION AU 11ème WEEKEND DE LA LIBERTÉ

Inscription par internet paiement en ligne.

Article paru dans  » Le courrier des stratèges »  

 


Passez de la parole aux actes : faites progresser le libéralisme en France avec le Cercle Frédéric Bastiat

Pour garder son indépendance, le Cercle Frédéric Bastiat ne reçoit aucune subvention. Il ne vit que de vos adhésions et dons. Aidez-nous à populariser les idées libérales.

Vous avez 3 façons concrètes de soutenir le Cercle : vous abonner à la revue « Lumières Landaises », adhérer au Cercle, ou donner.

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Les va-t-en guerre ont réussi leur coup.

Plaidoyer pour les populations

 

 

On entend dans les médias que les Européens, les Français en particulier, vont subir les conséquences de la guerre en Ukraine. Ce n’est pas exact. Ils vont subir les conséquences des décisions prises par leurs gouvernants suite à la guerre en Ukraine.

Nous avons eu le même abus de langage avec la crise dite « sanitaire » prétendument due au coronavirus. En réalité la crise dite « sanitaire » est due aux mesures de coercition sociale, aussi aberrantes que dangereuses, prises par ces mêmes gouvernants.

Les politicien sont nocifs

Ce sont les États, donc les politiciens, qui déclenchent les guerres, pas les gens. Les gens aspirent à vivre en paix.

Le conflit que nous vivons aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine est dû à une succession de décisions prises, au fil de l’Histoire, par les dirigeants de ces pays, et par les dirigeants d’autres pays ayant un intérêt géopolitique, économique, stratégique à intervenir dans cette région.

Le « débat » chez les politiciens, dans les médias et sur les réseaux sociaux, tourne depuis le début de la crise, sur qui a tort et qui a raison, qui est le gentil qui est le méchant. Chaque camp appelle à la rescousse l’Histoire et la présente à son avantage pour justifier son action. Les images terribles diabolisent l’ennemi. La manipulation et la propagande battent leur plein. Le but étant que son camp soit reconnu dans son bon droit et que l’opinion publique bascule de son côté.

Les politiciens doivent toujours « faire quelque chose ». Leur grand problème est d’être accusé de ne rien faire. C’est la pire insulte. Ils sont en place pour « faire ». L’État ne sais pas « ne rien faire ».

À partir de là les politiciens et leurs affidés font n’importe quoi, perdent leur sang froid, succombent à l’émotionnel, s’agitent, l’œil rivé sur les réseaux sociaux, les médias, leur popularité. Ils sont dans leur monde. Ils se tirent la bourre. Il n’y en a pas un pour calmer l’autre. Ils suivent leurs propres intérêts : asseoir leur pouvoir, obtenir la gloire, être réélu, assouvir leur soif de puissance. Sans oublier les profits mutuels que tirent l’État et le capitalisme de connivence de leur collaboration.

Les sanctions économiques

Les sanctions économiques ce n’est pas du courage, c’est de la lâcheté. C’est l’absence du courage nécessaire pour mettre sa peau au bout de ses convictions.

 

La guerre est une spoliation et les sanctions économiques sont une spoliation légale. Elles privent des gens, qui n’y sont pour rien, de leur projet de vie, de leurs libertés, de leur Propriété, de leur Personnalité. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

Les sanctions économiques sont un moyen de coercition, comme les armes. Elles sont un véritable acte de guerre. Mais les gouvernants ont peur de la vérité et mentent à leurs populations. « Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie »  Comme s’ils étaient effrayés et refusaient d’assumer les conséquences possibles, ultimes, eschatologiques de leurs décisions. C’est une tentative d’exorciser le caractère belliqueux de leurs actes hostiles.

 

« Nous devons tous, tous, faire un effort. Nous devons tous prendre conscience que nous entrons dans un monde nouveau, » a dit Bruno Le Maire Un sacrifice forcé est une spoliation, ce n’est pas de la solidarité. La véritable solidarité ne peut être que libre.

Les sanctions ont des conséquences néfastes sur toutes les populations des pays concernés. Ce sont elles qui trinquent. Les sanctions économiques ajoutent du malheur au malheur. Faire « crever de froid » les Européens, ruiner les Français, les Européens, les Russes ne sauvera pas un seul Ukrainien, ni un seul Russe d’ailleurs. Plonger les gens dans la misère ne mettra pas fin à la misère, ni aux souffrances dans les pays en guerre.

Au final, il n’y a pas de différence entre une usine détruite par des bombes ou des obus ennemis et une usine détruite par les sanctions économiques de son gouvernement prises, dit il, contre ses ennemis. Dans les deux cas l’usine est détruite.

Dans le premier cas c’est un acte de guerre de l’ennemi. Il y a une logique, il vous veut du mal. Dans le second cas c’est aussi un acte de guerre, mais de votre propre gouvernement. Officiellement contre l’ennemi, mais surtout contre sa propre population. En vérité c’est elle qui est sanctionnée.

Dans les faits le gouvernement qui prétend vous protéger fait plus de mal que l’ennemi qui est censé vouloir vous détruire. Votre gouvernement est plus nocif que vos ennemis. Avec un gouvernent protecteur pareil vous n’avez pas besoins d’ennemis. Votre gouvernement vous prend pour des imbéciles.

 

Par pitié ne nous protégez plus !

Protéger les Français relève de la propagande, comme lors la crise dite « sanitaire ». C’est le leitmotiv du gouvernement. « Nous avons débloqué 17 milliards d’euros de dépenses publiques pour protéger les Français » dit Bruno Le Maire 17 milliards que nous n’avons pas, pas plus que nous n’avions les 460 milliards du « quoi qu’il en coûte ». La vérité est qu’il prétend protéger les Français contre les conséquences des mesures nocives qu’il prend à leur encontre. Le mieux aurait été qu’il ne prenne pas ces mesures.

Des conséquences imprévisibles

L’Europe est dans la morale, c’est sa spécificité. Partant de là, l’Europe, est en pointe dans les sanctions mais elle n’en a pas les moyens.

Les gouvernements ont désarmé, dépensé des centaines de milliards pour « sauver la planète », rendu l’énergie rare et chère, arrêté l’économie et dépensé encore des centaines de milliards au prétexte du coronavirus. La France est un des pays européens les plus mal en point. Elle est complètement ruinée, croule sous les déficits, la dette, le chômage, son secteur marchand est faible, son industrie moribonde, une grande partie de sa population est misérable ou pas loin, sa société se délite. La France est en état de faillite totale économique, sociale et culturelle.

Le reste du monde, États-Unis en tête, est très en retrait parce qu’il est dans la réalité géostratégique. Gouverner à la moraline a des conséquences finales bien plus dramatiques que de gouverner géo-stratégiquement.

Les conséquences des sanctions économiques sur les populations iront bien au-delà que de les faire avoir froid, d’augmenter le prix des carburants ou de la nourriture. Les conséquences des sanctions économiques sont inconnues. Elles ne sont jamais circonscrites. Elles sont d’emblée mondiales. Toute l’économie risque de s’effondrer. L’Europe sera en première ligne si cela arrive. Elle est le maillon faible de ce conflit.

Il ne faut pas oublier que deuxième guerre mondiale fut une conséquence du repli sur soi, de l’autarcie et de l’effondrement des échanges internationaux.

 

Épargner les populations.

De toutes façons combats il y a, combats il y aura. Autant limiter les dégâts. Autant épargner les plus possible les populations. Les sanctions économiques n’ont pas d’efficacité sur les combats, elles ne mettent pas fin à la guerre non plus. Le moindre mal est de circonscrire le champ de bataille. Il est bien plus cohérent une fois que l’on a choisi son camp, de lui envoyer des armes…, des volontaires…, des troupes, et de préserver la liberté économique. (L’Histoire le montre Corée, Vietnam, Afghanistan….) Tout en ne cessant jamais de discuter. D’autant que des médiateurs sérieux et discrets existent Chine, Turquie, Israël, Allemagne…

La guerre c’est atroce. Mettre en jeu la vie d’un homme est une acte grave. Le seul sacrifice qui vaille est volontaire.  » Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. Dans quel cas l’emploi de la force est-il légitime? Il y en a un, et je crois qu’il n’y en a qu’un: le cas de légitime défense. (…) Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force » Services privés, service public. (1850) Pour se battre il faut une motivation personnelle, défendre sa patrie, sa terre, sa famille. C’est pourquoi les Ukrainien nationalistes se battent bien. Les russophones en font autant.

Les politiciens changent, leur politique change avec le vent ou leur intérêt propre. Ils considèrent les gens comme des pions. Se battre pour des politiciens ne viendrait à l’idée de personne. Pourtant c’est ce qui se passe. Par patriotisme, pour défendre leur terre ou leur famille, ceux qui se défendent… se battent pour les politiciens …et sauveront peut être leur régime.

Les politiciens ne supportent jamais les conséquences de leurs actes. Ce sont toujours les populations qui subissent les répercussions de décisions qui leur échappent et à laquelle ils n’ont aucune part. Ce sont les gens qui paient la facture des fautes des politiciens. Ce sont les populations qui morflent, soit directement de la guerre, soit des sanctions économiques.

C’est pourquoi quand les gens subissent la première cause, il faut ne pas aggraver leur sort en ajoutant la seconde.

 

Trop de « grands hommes »

Ces dernières années ont été néfastes pour les libertés individuelles. L’État gouverne par la peur. Plus les gens ont peur, plus l’État les manipule, comme des marionnettes, et plus il s’étend.

Pour créer et accroître l’effroi il a fabriqué trois puissants leviers afin d’accentuer son emprise sur les individus. Ces puissants leviers sont : le réchauffement climatique, les COVID, et maintenant la guerre…la vraie.

Tous reposent sur une doxa, tous impliquent la suppression de la liberté d’expression, tous entraînent une destruction des Droits Naturels individuels universels, tous anéantissent le projet de vie des gens, tous entraînent la destruction de l’économie, en particulier du secteur marchand spécifiquement visé. Ces leviers sont complémentaires et synergiques. La peur engendrée par l’un nourrit la peur créée par l’autre. Le résultat est la soumission des populations. Le résultat est le totalitarisme.

Pour s’en sortir il faut que les gens recouvrent la responsabilité de leur vie et la liberté d’échanger.

« Il faut le dire: il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. » Frédéric Bastiat La Loi. (1850)

 

Article paru dans Contrepoints sous le titre « Les va-t-en guerre ont gagné au détriment des populations » 

 


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Au final le totalitarisme https://temoignagefiscal.com/au-final-le-totalitarisme/ https://temoignagefiscal.com/au-final-le-totalitarisme/#comments Fri, 11 Feb 2022 19:57:17 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=17162 Continuer la lecture de Au final le totalitarisme ]]> Vues : 459

2 Au final le totalitarisme

Pour lire la première partie

Tests

Venons en aux tests. Pour ceux-ci le gouvernement jette par les fenêtres un argent qui n’est pas le sien. « Nous dépenserons un peu plus d’1,5 milliard d’euros au mois de janvier » a annoncé fièrement Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.

Pour donner un ordre de grandeur cela équivaut, chaque mois, à 2 frégates multi-mission, ou une trentaine de Rafale, ou 70 hélicoptères de transport Caracal, ou 50 hélicoptères de combat Tigre, pour rester dans le régalien.

Cela fait aussi un grand nombre de lits d’hôpitaux armés et encore davantage de places d’EHPAD avec leur personnel. Bref de quoi à en finir largement avec l’alibi de la coercition sociale qui est le manque de lits d’hôpitaux, en particulier de réanimation.

Mais cela n’intéresse pas l’autorité Centrale.

La seule stratégie qui sous tend aujourd’hui l’utilisation massive de tests est la création et l’entretien de la peur chez les gens. Ils restent ainsi sous contrôle.

La panique est créée en entretenant la confusion entre tests positifs, cas, et malades. En vérité, l’épidémie se réduit à une « épidémie » de tests positifs avec heureusement peu de malades.

Tester, en lui même, ne freine pas l’épidémie. Tester à tout va ne permet pas de rompre la chaîne de contamination. Pour rompre la chaîne de contamination il faut la connaître, l’identifier pour pouvoir isoler et traiter les malades. Pour rompre la chaîne de contamination il ne faut pas que l’épidémie soit hors contrôle. Il faut une traçabilité. Toutes choses que la masse énorme de tests positifs rend impossible.

Dans le cas de l’Omicron, rompre la chaîne de contamination est utile autour des personnes à risque. Elle ne l’est pas pour des personnes sans risque, qui en plus ne sont pas malades. Prétendre pouvoir rompre la chaîne de contamination de personnes testées positives, non malades, avec un virus très contagieux et très peu grave, n’a pas de sens. C’est pourquoi il faut se concentrer sur les malades, et les personnes à risques, donc tester moins mais à bon escient. L’objectif est de pouvoir maîtriser l’épidémie sur cette population à risque.

Si l’on ne suivait que les malades, l’épidémie ne se remarquerait pas, et la vie continuerait.

Mais cela n’intéresse pas l’Autorité Centrale.

 

 

Croissance Potemkine

Le tout vaccinal est de la poudre au yeux dont le but est d’empêcher de voir le naufrage de ce gouvernement dans le domaine sanitaire et dans les autres.

La dite croissance de 7 % en 2021 ne doit pas faire illusion. https://www.ouest-france.fr/economie/la-croissance-economique-francaise-atteint-7-en-2021-0a7af144-8004-11ec-bd46-29e8689bf94e Elle n’efface rien du tout.

https://www.facebook.com/photo?fbid=920700148806460&set=a.278529036356911

 

Nous sommes face à un sophisme équivalent à celui qui prétend que la guerre est bonne pour l’économie. Il faut relire « la vitre cassée » de Frédéric Bastiat. Bien entendu ce serait aussi une erreur de croire que les destructions liées à la guerre, fut ce la « guerre » contre les COVD, sont l’équivalent de la « destruction créatrice » de Schumpeter.

 

Les fondamentaux économiques, dette, déficit, fausse monnaie et l’inflation, chômage, production d’énergie insuffisante, hyper-réglementation et fiscalité stérilisante sont structurels et mauvais. Ils ne permettent pas d’envisager un avenir serein. Ils nous placent sous la dépendance de nos créanciers. Nous perdons toute crédibilité économique et politique, donc toute autonomie et souveraineté.

La situation de beaucoup de Français est très précaire, certains ne mangent pas à leur faim, ont froid, n’ont pas de logement décent, voire pas de logement du tout. Sans oublier la désagrégation sociale et la négation des valeurs d’Humanité qui ont forgé la civilisation occidentale.

Il n’y a pas de quoi à pavoiser.

Quant aux moyens c’est une douce rigolade. L’État a dépensé un argent qu’il n’avait pas. C’est du mal-investissement basé sur la dette et la fausse monnaie.

Si vous voulez connaître « le vrai état de la France » lisez plutôt le dernier livre d’Agnès Verdier-Molinié

Totalitarisme

Ne pas prendre ou lever les mesures prétendument de freinage, ne dépend ni de la vaccination, ni du passe vaccinal, ni du taux d’incidence de l’infection, mais de la seule volonté de l’Autorité centrale.

Il faut rappeler sans cesse que la réussite de la prise en charge de l’épidémie ne se résume pas à une société totalitaire où l’être humain, vacciné, exempt de COVID ou non, est remplacé par un QR code. La réussite comprend une société où les individus ont leurs droits naturels, liberté, propriété personnalité respectés, une économie prospère et une société où règne l’« harmonie ».

Les Français sont peut-être les « mieux » vaccinés, sûrement pas les mieux protégés. Surtout pas de leur État. À condition d’accepter de reconnaître le désastre économique, social, sanitaire et le changement civilisationnel où les a précipité le gouvernement.

Gouvernement qui les considère comme des gamins irresponsables, ou pire, qui leur dénie toute personnalité et par la même toute Humanité, les traitant comme des objets réduits à un QR code. Cela en dit long sur l’intrusion de l’État dans les vies privées et dans l’esprit des gens.

Gouvernement qui donne des leçons sur les Droits de l’homme à la planète entière mais qui précipite la France dans le totalitarisme.

Faire croire que, quand les gens sont autorisé par l’Autorité Centrale à prendre un café debout, à consommer dans les stades, les cinémas ou les transports c’est un retour à la liberté, alors que toutes les mesures liberticides de contrôle des population persistent, est une vaste fumisterie.

Attendre d’une Autorité centrale l’autorisation de prendre un café debout et une fois accordée, la présenter comme le Débarquement en Normandie est une insulte à l’intelligence humaine.

Le passe vaccinal n’a aucune efficacité sur l’infection. Il est inutile, dangereux et liberticide. Les vies prétendument sauvés par le passe sanitaire. sont une « évaluation » reconnaissent les auteurs. Ce ne sont pas des faits. La transformation du passe sanitaire en passe vaccinal est donc inutile, incohérente et nocive. Sauf :

– dans l’installation du totalitarisme « quoi qu’il en coûte » et quelle que soit l’évolution des épidémies.

– dans le soutien au capitalisme de connivence

Le gouvernement ne travaille pas à interrompre la chaîne de contamination. (voir supra) Avec le passe vaccinal il travaille a ce qu’il existe une chaîne de contamination légale, par les vaccinés, et une illégale par les non vaccinés.

 

Quant à la « gamme d’outils » complète à activer, c’est une gamme d’outils de coercition sociale, qui ne servent à rien pour la médecine ni l’épidémie, mais qui sont indispensables pour, au bon vouloir du gouvernement, pérenniser la destruction des libertés dans notre pays. Ce blanc-seing pour la république totalitaire estune honte pour nos prétendus représentants élus, garants de la « démocratie ».

Il faut répéter sans cesse que un pays ne peut être libre si un seul de ses enfants, s’il n’a commis aucun crime, ne l’est pas. Les non vaccinés ne sont que des boucs émissaires, des victimes expiatoires. Leur faire porter le poids de l’épidémie et des contraintes sociales est d’une injustice totalement assumée. Ce n’est pas la seule. Contraindre toute la population renoncer à sa liberté pour se soumettre aux caprices coercitifs d’un homme seul est aussi une injustice. Organiser le règne de l’injustice est un crime. C’est du totalitarisme pur et dur.

Cela signe la perversion de la loi dont le rôle est « d’empêcher l’Injustice de régner » Quand le gouvernement s’est mêlé de médecine et a porté atteinte à nos Droits naturels, dont nos libertés, au prétexte de la COVID, il a aussi perverti la Loi. Cette « odieuse perversion de la Loi est une cause perpétuelle de haine, de discorde, pouvant aller jusqu’à la désorganisation sociale »

 

C’est bien une dislocation sociale que nous vivons aujourd’hui sur tous les plans.

Pour y mettre fin, la bonne décision est de lever immédiatement toutes les mesures de coercition sociale et de rendre leur totale liberté aux Français.

Discours de Castex du 20 janvier

Article paru dans Contrepoints

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COVID, après l’emmerdeur l’enfumeur https://temoignagefiscal.com/17127-2/ https://temoignagefiscal.com/17127-2/#comments Fri, 04 Feb 2022 11:59:56 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=17127 Continuer la lecture de COVID, après l’emmerdeur l’enfumeur ]]> Vues : 470

 Après l’emmerdeur l’enfumeur

COVID un mensonge d’État.

Le 20 janvier 2022 Jean Castex nous a gratifié d’un discours d’anthologie en matière de langue de bois et de propagande.  Il serait trop long d’en faire l’analyse exhaustive mais il est intéressant de relever les principaux points.

Le pire pour un politicien : ne rien faire.

Castex confond volontairement « faire quelque chose » avec « ce que fait » le gouvernement, et « ce que fait » le gouvernement avec « ce qu’il faut faire ». Autrement dit si l’État ne faisait pas, rien ne se ferait. L’intervention étatique est inévitable, bénéfique, et« ce que fait » le gouvernement est la seule stratégie possible. Rejeter cette stratégie c’est « ne rien faire » contre l’épidémie. En vérité Castex confond « le gouvernement et la société » comme l’écrit Bastiat dans La loi.

Il oublie que, jusqu’à cette première qui est la confiscation par l’État de la prise en charge d’une épidémie, les médecins n’ont jamais attendu les ordres de l’Autorité Centrale pour soigner les gens.

Au début personne ne pouvait dire si le SARS-coV2 était anodin ou grave. Il était nouveau. Cependant, il est vite apparu qu’il était peu meurtrier, et surtout qu’il existait des populations à risques de complications, et d’autres où ces risques n’existaient pas. Le virus peut-être anodin pour les uns et pas pour les autres, ce qui aurait dû être une indication à une prise en charge différenciée.

Coronavirus vs grippe

D’abord la grippe n’a rien d’anodin. Il faut noter que l’Institut Pasteur parle de « surmortalité ».

La comparaison avec les chiffres de grippe que fait Castex peut être interprétée différemment.

Il serait possible d’en déduire qu’une épidémie avec un virus respiratoire, « pas anodin », qui mute, bien prise en charge …parce que médicalement, est moins nocive qu’une épidémie liée à virus respiratoire , « pas anodin », qui mute, mal pris en charge… parce que politiquement.

Les épidémies de grippes sont, à quelques détails près, plutôt bien gérées par les médecins. Le gouvernement ne s’en mêle pas, ou peu, il laisse les médecins travailler. Les populations cibles sont identifiées et particulièrement bien prises en charges. En résumé quand le gouvernement se mêle peu, ou pas, d’une épidémie les résultats sont meilleurs.

On ajoutera que les hôpitaux étaient déjà saturés lors d’épidémies de grippe, que les politiciens savaient. Il est alors facile de comprendre pourquoi le système a été complètement débordé en mars 2020. Mais il est difficile de comprendre pourquoi aucune mesure de correction n’a jamais été prise. Aucune mesure de précaution n’a jamais été décidée pour anticiper une épidémie plus importante. L’État a fermé des lits depuis des années et a continué pendant l’épidémie. Ce qui est une faute gravissime.

Rappelons que, pour la grippe, la vaccination est non obligatoire mais recommandée aux personnes à risque, avec un vaccin éprouvé, très bien supporté et qui a obtenu son AMM normalement. Pour les COVID, c’est une vaccination de masse, sans cible, ni objectif médical précis, obligatoire dans les faits, avec un dit « vaccin »qui ne confère pas d’immunité fiable (encore moins que la grippe), utilisant une technologie jamais essayée dans ce domaine chez l’homme, et qui a obtenu une AMM provisoire dans des conditions douteuses.

Rappelons qu’il n’y a pas d’indication vaccinale pour quelqu’un qui a fait la maladie. Il ne vient à l’esprit de personne de vacciner un grippé guéri. Il est obligatoire de revacciner un COVID guéri depuis plus de quatre mois. Pour le vaccin contre la grippe les laboratoires son responsables des éventuels dommages. C’est beaucoup plus flou pour le vaccin contre la COVID.

Vaccination le naufrage

Toutes les modélisations de l’épidémie, depuis celle de Niel Ferguson début 2020 se sont révélées erronés. En ce qui concerne l’épidémie actuelle, en novembre 2021, « l’Organisation mondiale de la Santé s’alerte de la flambée des contaminations en Europe et redoute 700.000 morts supplémentaires du Covid-19 d’ici au printemps » On sait ce qu’il est advenu dans la vraie vie : beaucoup de tests positifs et très peu de morts.

Ce n’est pas la vaccination qui a changé la donne. C’est l’Omicron. Le gouvernement s’attribue les améliorations sanitaires liées à l’évolution naturelle de l’épidémie. L’Omicron est peu dangereux. Il semble aussi être moins dangereux que le Delta pour les personnes à risques. Il faut rester prudents.

Il y a beaucoup de tests positifs mais très peu de malades et encore moins d’hospitalisés. « Il reste que la fréquence des entrées en soins critiques pour Omicron reste beaucoup plus faible que celle observée pour Delta, quel que soit le statut vaccinal. » De plus les vaccins sont encore moins efficaces vis à vis de ce variant. 

« Si nous avons pu traverser ces dernières semaines, avec des centaines de milliers de contaminations chaque jour et des hôpitaux qui ont tenu, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que nous avons pris les bonnes décisions, parce que nous sommes massivement vaccinés et que nos vaccins restent extrêmement protecteurs. » Merci. La vérité est différente. Le tout coercition n’est pas une bonne décision.

Le tout vaccinal non plus, la vaccination de masse ne sert à rien, le vaccin n’est pas protecteur.

L’État ne parle plus d’atteindre d’immunité collective avec la vaccination. Ce n’est pas possible. Il y en a plus de 5000 espèces de coronavirus, il y a un immense réservoir animal, les coronavirus mutent sans cesse, la durée et la qualité de l’immunité naturelle sont inconnues, celles de l’immunité vaccinale sont hypothétiques. La durée de l’immunité n’est plus définie médicalement validée ,ensuite administrativement. Elle est uniquement administrative. Elle change constamment au gré des caprices des politiciens, pourvu que l’on vaccine.

Plus de 5600 souches de SRAS-coV2 ont été isolées. Les nouveaux variants échapperont à la vaccination comme y échappe déjà Delta, et davantage encore Omicron. Il faut dire que le vaccin est basé uniquement sur la Spike, souche Wuhan, disparue il y a presque deux ans.

Au départ le vaccin a été vendu par la propagande comme empêchant la maladie.  Puis cela a été piteusement revu à la baisse avec un « protège les autres ». Pour terminer par un tristounet « prévient les formes graves ». Castex s’accroche à la « moindre gravité grâce au vaccin » comme le naufragé à sa planche. Si cette assertion est démentie par les faits tout s’effondre. La vérité apparaîtra nue : la vaccination de masse obligatoire est un naufrage qui aura fait beaucoup de victimes et de dégâts..

 

En réalité, que la vaccination évite les cas graves est bien moins évident que ne l’affirme Castex. Il ne dit rien les travaux qui sous tendent cette assertion. Il n’est pas précisé qui sont ces personnes, ni leurs comorbidités. Rien n’est indiqué des traitements dont elles ont bénéficié, ou pas, au début de leur infection. Or, les personnes hospitalisées, vaccinées ou pas, ont le profil « à risques ». Vaccinés ou pas vaccinés ceux qui meurent sont les mêmes.

Ce n’est donc pas l’absence de vaccination qui induit l’hospitalisation mais l’existence de facteurs de risques.

Vacciner n’est pas un but en lui même. Ce n’est pas la contamination qu’il faut éviter, c’est la maladie et les cas graves. Les enfants de 5 à 11 ans ne sont pas la cible. Les jeunes de plus de 16 ans non plus. Il n’y a aucun bénéfice à les vacciner mais seulement des inconvénients.

Israël, pays « modèle » pour les « vaccinophiles à tout va », malgré une troisième et une quatrième vaccination, n’a jamais eu autant de cas.

 

L’efficacité du vaccin sur le contrôle de la maladie n’est pas convaincant. Presque 10 milliards de doses ont été injectées et il y a plus de cas que jamais.

Si l’on regarde la carte des pays du monde où la population est la plus vaccinée.

https://ourworldindata.org/coronavirus

Elle se superpose exactement à la carte des pays où l’épidémie est la plus forte. Il faut remarquer que la France est deuxième au monde en nombre de cas

h ttps://coronavirus.jhu.edu/map.html

Certes comparaison n’est pas raison mais il y a de quoi à se poser des questions.

 

Article paru dans Contrepoints

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Foncer dans les mur et accélérer. Partie 3 https://temoignagefiscal.com/foncer-dans-les-mur-et-accelerer-partie-3/ https://temoignagefiscal.com/foncer-dans-les-mur-et-accelerer-partie-3/#respond Wed, 12 Jan 2022 21:28:44 +0000 https://temoignagefiscal.com/?p=17018 Continuer la lecture de Foncer dans les mur et accélérer. Partie 3 ]]> Vues : 398

Foncer dans les mur et accélérer toutes sirènes hurlantes.

Partie 3 : les responsables

Obstination morbide

 

Le gouvernement a utiliséseulement deux outils, la coercition sociale et la vaccination de masse. L’un étant un moyen de chantage pour obtenir l’autre, et vice versa. S’ils avaient été efficaces nous ne vivrions pas aujourd’hui cette nouvelle épidémie. L’échec est total.

Dire la vérité sur la gravité de la COVID pourrait rassurer les gens. Le gouvernement ne le veut pas. La peur est savamment entretenue. Tout Français est un « covidé » qui s’ignore. C’est pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical, mais avec l’objectif certain d’effrayer. Donc créer des malades là où il n’y en a pas.

Gouverner par la peur

C’est présenter les faits rassurants de manière inquiétante. En ce qui concerne l’épidémie due au variant Omicron, les retours du terrain et les études montrent qu’il est bien plus contagieux mais bien moins dangereux. (Cf partie1) Pourtant Veran fait des efforts très significatifs pour entretenir la peur, en retombant in fine sur l’antienne de l’insuffisance des moyens hospitaliers, véritable cause des problèmes.

C’est faire peser la « désorganisation sociale » sur les épaules d’un virus, alors qu’elle est due aux mesures de restrictions sociales décidées pour « venir à bout de l’épidémie » « Les arrêts de travail et l’absentéisme dus au très grand nombre de contaminations à Omicron pourraient conduire à «la désorganisation d’un certain nombre de services essentiels», »

Les cas contacts « Omicron » doivent s’isoler sept jours voire dix-sept !

Imagine t-on un grippé asymptomatique en arrêt de travail ? Un Burn out asymptomatique en arrêt de travail ? Un cas contact de grippe, de tuberculose en arrêt de travail ?

Persévérer dans le tout vaccinal

« Nous voulons que les Français se fassent vacciner », affirme Castex

Pour le gouvernement et ses affidés si la vaccination ne donne pas satisfaction c’est parce qu’il n’y a pas assez de vaccinations, à la fois pour les vaccinés et pour les non vaccinés. Donc le gouvernement accélère, toutes sirènes hurlantes… droit dans le mur. Réduction du délai entre deux vaccins à quatre mois,  pass vaccinal et autres joyeusetés

Certains vont jusqu’à réclamer la vaccination de la planète entière par la levée des brevets par exemple. C’est présenté comme « une attente pour renverser le cours de la pandémie ».

Les personnes soucieuses de s’informer savent depuis longtemps que la vaccination sera multi-doses. L’Europe, comme le « pionnier » Israël ont dès le début précommandé et commandé des quantités de vaccins phénoménales, permettant de vacciner plusieurs fois toutes leur population.

Dans la « vraie vie » l’efficacité espérée des vaccins s’est réduite comme peau de chagrin. Ils ne feraient que protéger des cas graves et donc éviter les hospitalisations. Ce qui reste néanmoins à vérifier, d’autant que l’on ne peut différencier l’effet du vaccin de la diminution naturelle de la dangerosité des variants. Mais admettons.

C’est donc logiquement que les gouvernements étendent la vaccinations aux personnes …qui ne font jamais, ou quasiment jamais, de cas graves, leur faisant courir des risques inconsidérés. Le gouvernement et d’autres nous ressortent la balance bénéfice risque collective favorable, ce qui ne veut strictement rien dire, car cela n’a aucun sens médical. La seule balance bénéfice risque qui compte est propre à chaque individu.

La vaccination de masse concerne des personnes sans aucun risque de complication ou de décès. Personnes non seulement vaccinées pour rien, mais à qui la vaccination fait courir un risque inutile et disproportionné. Cela resterait valable même si l’effet délétère advenu, mortel ou non, ne concernait qu’une seule personne sans risque. Ce qui n’est hélas pas le cas. Quant à la vaccination des enfants sans risque de forme grave c’est une aberration médicale et une profonde atteinte à l’éthique.

L’indication médicale est la vaccination des patients à risques.

Si le gouvernement considérait vraiment la vaccination comme le seul et unique moyen de venir à bout de l’infection il aurait autorisé l’utilisation des vaccins, chinois, russe. Dans les faits les pays occidentaux sont la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques américains, qui bénéficient d’une clientèle captive et inépuisable, par la grâce de la Communauté européenne et des gouvernements. Cela s’appelle du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence est au capitalisme ce que la démocratie populaire est à la démocratie, une antithèse.

La faible gravité de la pathologie couplée à l’identification des populations à risques, permet d’éviter une vaccination de masse. Une politique médicale adaptée, traitement précoce, vaccination volontaire et ciblée, serait très efficace et parfaitement cohérente au point de vue médical. Si cette voie avait été choisie il n’y aurait pas eu de problème.

En Inde par exemple la prise en charge multifactorielle a donné de très bon résultats https://www.lefigaro.fr/international/l-inde-est-elle-le-premier-pays-au-monde-a-avoir-vaincu-la-pandemie-20211217 La population est vingt fois la nôtre et les décès ne sont que trois fois plus nombreux…https://ourworldindata.org/covid-cases

Contraindre les populations

Il faut être naïf pour croire que la coercition sociale rebute l’État. S’il l’avait en horreur, il n’envisagerait même pas de l’appliquer, par principe. Elle ne dépend que de lui, et de rien ni de personne d’autre, pas plus d’un virus, que de la vaccination, que du dit changement climatique, ou de l’âge du capitaine. La coercition sociale lui sied. Elle lui sert à contrôler indéfiniment les populations au prétexte d’une épidémie, qu’il déclare grave et pérenne.

Si les épidémies devenaient réellement plus grave, il ne faudrait pas pour autant recourir aux mesures de coercition sociale.

Il serait tout aussi naïf de croire que la crise dite sanitaire, mais en réalité qui trouve son origine dans des décisions politique, va s’arrêter un jour. Le gouvernement en a trop besoin. Quant au retour à la vie normale il ne faut pas y compter, ni avec le vaccin, ni sans. Il n’y aura pas de vie normale, ni de retour à la vie d’avant avec un collier de dressage a l’obsolescence programmée, appelé « pass vaccinal », autour du cou. Une vie libre est une vie sans laisse, où chacun quand il agit, État inclus, respecte les Droits naturels de tous.

La route de la servitude

Malheureusement tous les arguments rationnels n’ont aucune incidence sur la gestion gouvernementale. Le gouvernement est enfermé dans une logique politique, vacciner à tout prix, ou plutôt à n’importe quel prix et quel qu’en soit le coût, y compris en vies humaines.

Il y aura d’autres variants. Il y aura d’autres épidémies. D’ailleurs nous devrions parler à propos de l’Omicron de la COVID21-4 (2021, 4ème trimestre)

La gestion des COVID n’a été faite correctement. Il n’y a pas eu de traitement précoce, il n’y a pas eu d’isolement des seuls malades, il n’y a pas eu d’augmentation de nos capacités hospitalières, il n’y a eu aucun travail sur l’immunité naturelle.

La manipulation des populations est une règle de gouvernement. Les gouvernements expliquent qu’il faut vivre avec le virus, alors qu’ils se lancent dans la politique folle d’éradiquer un virus inéradicable. C’est une escroquerie. La notion de « vivre avec le virus » est galvaudée. Quand on traduit cette Novlangue en français cela donne : « ne pas vivre, se ruiner la santé, désintégrer la société et massacrer l’économie » pour vouloir supprimer un coronavirus de la terre. Sisyphe vit toujours.

 

La France fonce sur La route de la servitude avec délectation. Comme dans un train ou un avion, où les passagers ne sont pas conscients de la vitesse, les Français, dans leur majorité, ne s’en rendent pas compte. Au prétexte de la COVID les atteintes aux libertés de la part du gouvernements se multiplient et s’aggravent. L’humanité dans le soin disparaît, comme l’humanité dans la société.

Lisons Bastiat :« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. » Profession de foi électorale de 1846 « Mais l’action gouvernementale se généralise par la contrainte. (…) Elle procède en vertu d’une loi, et il faut que tout le monde se soumette, car loi implique sanction. (…) Le gouvernement n’agit que par l’intervention de la force, donc son action n’est légitime que là où l’intervention de la force est elle-même légitime. (…) Or, quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Services privés, service public (1850) La Loi est pervertie. « On conçoit comment, au lieu d’être un frein à l’injustice, elle devient un instrument et le plus invincible instrument d’injustice. On conçoit que, selon la puissance du législateur, elle détruit, à son profit, et à divers degrés, chez le reste des hommes, la Personnalité par l’esclavage, la Liberté par l’oppression, la Propriété par la spoliation. » La Loi (1850). « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1850).

Tant que le gouvernement maintient la pression, étouffe le pays au prétexte de la COVID, on ne parle pas d’autre chose.

La campagne électorale pour les présidentielles 2022 bat son plein. Les candidats se chamaillent pour convaincre les électeurs qu’ils pourront résoudre les multiples difficultés auxquelles la France est confrontée. Mais, si aucun ne met fin à la dérive totalitaire et ne rétablit en priorité les libertés, ils ne sont que des « cuivres qui résonnent ». Et la chute continuera.

Écoutons le Chant des Partisans

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne »

Bien des Français n’entendent pas…et la France s’enfonce dans la nuit.

Article paru dans Contrepoints

Lire la première partie

Lire la deuxième partie.

Lire aussi Bastiat 2022 idées libres de droits.

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